Batboy Rise Of The Devil

Chapitre 8 : Faux Semblant.

7585 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 15/04/2023 11:40

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.


Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Texte entre parenthèses après une phrase en langue étrangère : exemple : Guten tag (Bonjour) : Traduction.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages. 


L’équipe Brotherhood Corp.




Chapitre VIII. Faux Semblant.



20 h 07. A proximité de Gotham. Batcave, Manoir Wayne.



Alex Mason : Bon sang, il y a forcément une erreur . Bon, essayons ça...« Dit-il en pianotant sur le clavier du bat-ordinateur ».


Bat-ordinateur : Aucun résultat.


Alex Mason : Ce n'est pas possible ! Et les fichiers de la Mairie de Gotham? « Appui sur les touches de l'appareil ».


Kathy Kane : Tiens donc, que fait tu ici Alex ?


Alex Mason : « La regarde du coin de l’œil ». Je viens juste faire des recherches.


Kathy Kane : Hum…je pensais que tu en avais fini avec Batboy…


Alex Mason : Et c’est toujours le cas. Bref, je termine et je pars tout de suite après. « Répond-il froidement ».


Kathy Kane : Rooh, ça va, je te taquine ! « Observe l’écran ». Hum, dis-moi, que recherches tu sur le Bat ordinateur ?


Alex Mason : « Se tourne vers la femme ». Alfred ne t’a rien dit ?


Kathy Kane : Non, je ne l’ai pas croisé.


Alex Mason : Hum…il est peut être sorti… « Fixe son écran ». Tu connais le Stern Platinum, le petit bar à Little Germany ?


Kathy Kane : Celui près de la vieille cathédrale ?


Alex Mason : Oui, j’y était pour parler avec Hans autour d’une bière et une fois qu’il est parti, je suis resté un peu et j’ai sympathisé avec un drôle de type. Tout allait bien jusqu’à ce qu’il me sorte une blague qui m’a mis mal à l’aise.


Kathy Kane : Hum. « S’assoie sur le bureau ». Une blague tu dis ? Comment s’appelle cette personne ?


Alex Mason : Richard Murray. Apparemment, c’est un ex humoriste venu de New York, enfin bref, il était bizarre.


Kathy Kane : Et la blague ?


Alex Mason : Celle de deux fous dans un asile qui veulent s’évader…


Kathy Kane : Et donc ?


Alex Mason : Je l’ai coupé et je suis parti.


Kathy Kane : Et c’est lui que tu recherches ?


Alex Mason : Ouais, mais je ne trouve rien ! Aucun document de la mairie à son nom, ni casier judiciaire. Même le Living Théâtre où il m’as dit y avoir fait carrière, ne le mentionne pas… « Dit-il en pianotant avant d’appuyer sur entrer ».


Bat-ordinateur : Aucun résultat.


Alex Mason : Tss… Ce Richard Murray n’existe pas…ça ne peut être qu’un faux nom….


Kathy Kane : Je sais à qui tu pense Alex, mais…tu sais, n’importe qui connait cette blague et puis si c’était vraiment lui, il aurait fait une entrée marquante, tu ne crois pas ?


Alex Mason : « Pose sa main sur son menton et réfléchit une seconde ». Hum… tu as peut-être raison.


Kathy Kane : Ecoute, oublie cette histoire et parlons d’autre chose, tu veux bien ? Alors cette réunion avec le Maire, ça a donné quoi ?


Alex Mason : « Se lève de sa chaise ». Tiens donc, tu t’intéresses à ce que je fais maintenant ?


Kathy Kane : Eh bien, disons que je m’intéresse à la vie trépidante d’Alex Mason comme toute personne normale.


Alex Mason : Mouais…pas convaincu. « Marche vers la sortie, puis s’arrête ». Euh…tu es sérieuse ?


Kathy Kane : « Se dirige vers lui ». Très !


Alex Mason : Bon d’accord… Danielson a analysé mon dossier et il pense que c'est faisable, mais je dois encore améliorer certains points.


Kathy Kane : Eh bien, c’est une bonne nouvelle ça.


Alex Mason : Attend, je dois encore le présenter à ses collaborateurs avant, donc on sera fixé samedi.


Kathy Kane : J’espère que tout se passera bien pour toi et ton projet.


Alex Mason : Oui, espérons. Bon on y va, Alfred va pas tarder à revenir, s’il me voit ici, je vais encore devoir lui rendre des comptes.


Kathy Kane : Ouais, bonne idée, je te suis.



Les deux partenaires se dirigent ensemble vers les escaliers de sortie.



10 H 00. City Hall District. Mairie de Gotham.



Alors qu’ils montaient les marches en marbre blanc pour se diriger vers la grande salle, Drew Danielson et Alex se font interpeller par la secrétaire qui se rendait au rez-de-chaussée.



Secrétaire : Les invités vous attendent en salle 9 monsieur le maire, permettez moi de vous y conduire.


Drew Danielson : « Se tient a la rampe ». Parfait, je vous remercie mademoiselle.


Secrétaire : Je vous en prie, suivez moi.


Drew Danielson : « Continue de monter les marches ». Bon, monsieur Mason, n’oubliez pas tout ce que je vous ai dit tout à l’heure.


Alex Mason : Tout est noté monsieur le maire.



Les deux hommes et la femme arrivent devant une immense porte en chêne.



Drew Danielson : Bien, nous sommes arrivés. « Ouvre la porte ». Après vous cher ami.


Alex Mason : Merci. « Entre dans la pièce ».



A l’intérieure de la salle, Trois hommes en costard se lèvent de table et se dirigent vers Alex et le maire, tandis que la secrétaire reste à côté de la porte, prête à disposer.



Drew Danielson : Bonjour messieurs, vous êtes en avance. « Pose sa main sur l’épaule d’Alex ». Je vous présente monsieur Mason.


Alex Mason : Messieurs.


Drew Danielson : Voici monsieur Smith, directeur marketing.


Mr. Smith : Monsieur. « S’incline légèrement ».


Drew Danielson : Voici monsieur Allen, directeur adjoint de la Banque Central de Gotham.


Mr. Allen : C’est un plaisir monsieur Mason. « Tend une poignée de main ».


Alex Mason : « Lui sert la main ». Tout le plaisir est pour moi.


Drew Danielson : Et enfin, monsieur Baker, Président du Conseil des Pharmaciens de Gotham.


Mr. Baker : Alors voilà le jeune homme ambitieux qui souhaite aider notre précieuse ville ? « Tend une poignée de main ».


Alex Mason : « Lui sert la main». Euh…oui, c’est moi…


Mr. Backer : Enchanté jeune homme.


Drew Danielson : Sachez mon garçon que vous n’êtes plus seul désormais, car notre parti, dont ces hommes sont membres, vous soutient totalement. « Se tourne vers sa secrétaire ». Hum, à ce propos, où est Peterson ?


Secrétaire : Il a appelé pour nous informer d’un léger retard.


Drew Danielson : « Se gratte la moustache ». Hum…eh bien, conduisez-le ici dès son arrivée.


Secrétaire : Oui monsieur le maire.


Drew Danielson : Parfait, nous allons commencer, vous pouvez donc disposer.


Secrétaire : Oui monsieur. « S’en va ».


Drew Danielson : Bien, mes amis, asseyez-vous je vous prie, monsieur Mason va nous faire un rapide récapitulatif de son projet. Mon garçon, c’est à vous !


Alex Mason : Merci monsieur le maire. « Se positionne devant un tableau blanc et sort son pc portable ». Hum…Monsieur le maire…pourrais-je utiliser votre rétroprojecteur ?


Drew Danielson : Oui, bien sur mon garçon.


Alex Mason : Merci. « Insère une clé USB et allume le rétroprojecteur ». Bien… « Se racle la gorge ». Avant de commencer, je tiens à vous remercier pour votre présence et votre écoute. Comme vous le savez si bien, nos concitoyens ont besoin d’une aide…



Une dizaine de minutes plus tard, un vieil homme a l’aspect sinistre pénètre dans le hall d’accueil.



Secrétaire : Ah, monsieur le maire adjoint, la réunion a commencée et monsieur le maire vous attend à l’étage, salle 9.


??? : « Joint ses doigts ». Excellent, j’y vais de ce pas.


Secrétaire : Dois-je vous accompagner ?


??? : Ce n'est pas la peine, je trouverai le chemin de moi-même et puis, vous avez du travail en retard.


Secrétaire : Hum très bien, bonne journée monsieur le maire adjoint.


??? : C’est cela oui. « Monte les escaliers ».


Secrétaire : Qu’est ce qui peux m’agacer celui la. « Dit-elle à voix basse ».



L’individu fait irruption dans la salle de réunion et interrompt Alex en pleine présentation.



Drew Danielson : Ah vous voilà Peterson, vous auriez pu frapper à la porte avant d’entrer .


Seymour Peterson : Allons ! Il fallait m’attendre avant de commencer. « Dit-il en retirant sa veste ». Alors, voici donc l’homme à l’origine du projet ? Hum, je suis surpris par son jeune âge.


Alex Mason : Le plus important monsieur, c’est que quelqu’un aide les habitants de notre ville, vous ne croyez pas ?


Seymour Peterson : Tout dépend de l’aide, mais je vous en prie, poursuivez donc.


Drew Danielson : Croyez-moi Seymour, le projet de monsieur Mason est très intéressant.


Seymour Peterson : « S’assoit et joint ses doigts ». Nous verrons cela.



Seymour Peterson, le maire adjoint de Gotham, est un vieil homme au physique particulier comme le montre le dessus de sa tête, dégarnis de ses cheveux gris. Son nez crochu et ses yeux noirs, lui donne une allure hostile et laisse paraître une personne cruelle, égoïste et tyrannique. Quant à ses dents difformes, elle lui confère un air agressif. Hélas, sa laideur va de paire avec sa personnalité. Il n’a aucune pitié pour qui que ce soit et son unique intérêt, c’est l’argent.



Alex Mason : Bien, je reprends. « Se racle la gorge ».




11 h 15. Golden District. Banque Centrale de Gotham City.



Un homme vêtu d’une longue veste noire et d’un chapeau gris entre dans la banque et s’adresse au guichet.



Secrétaire : Bonjour monsieur le directeur, comment allez-vous ?


Directeur : Ma foi, je vais très bien Jane et vous, comment se porte la petite famille ?


Secrétaire : Elle va bien merci.


Directeur : Parfait, j’aimerai vous voir dans mon bureau afin de parler des dernières transactions. « Dit-il en faisant un clin d’œil ». Entre 12h et 13h, c’est possible ?


Secrétaire : Oui bien sûr. « Répond-elle en jouant avec ses mèches blondes ».


Directeur : Parfait, à tout à l’heure donc. « Part vers son bureau ».



Cinq minutes plus tard, un homme avec des lunettes teintées se présente à son tour à l’accueil.



L’homme aux lunettes : « S’appuie sur le comptoir ». Bonjour madame.


Secrétaire : Bonjour monsieur, que puis-je pour vous ?


L’homme aux lunettes : Je voudrais parler au directeur Larry Williams, car j’ai une réclamation concernant mon dernier versement qui n’a pas été pris en compte.


Secrétaire : Hum... pour les plaintes, il faut vous adresser au service des plaintes monsieur.


L’homme aux lunettes : Non, je dois parler à monsieur Williams.


Secrétaire : C’est impossible monsieur. Monsieur Williams est indisponible pour le moment, adressez-vous à mon collègue pour faire une réclamation.


L’homme aux lunettes : Je ne peux vraiment pas voir monsieur Larry Williams ? Ce ne sera pas long.


Secrétaire : Écoutez monsieur, je vous ai déjà dit que c’était impossible, maintenant allez-vous adresser au bureau des plaintes ou sortez, j’ai du travail.


L’homme aux lunettes : Non ! « Tape du poing sur le comptoir ». Je veux parler à Larry Williams… tout de suite ! Appelez-le !


Secrétaire : Bon… « Décroche le téléphone ». Monsieur Williams, un client insatisfait souhaite vous parler… Je lui ai dit que c’était impossible… Il insiste fortement… Bien, je lui transmets. « Raccroche ».


L’homme aux lunettes : Alors ?


Secrétaire : « Soupir ». Il arrive…


L’homme aux lunettes : Voilà qui est mieux.


Larry Williams : Eh bien eh bien, que se passe-t-il ? « Dit-il en s’approchant ».


L’homme aux lunettes : Larry Williams ?


Larry Williams : C’est moi-même.


L’homme aux lunettes : J’ai une petite énigme pour vous.


Larry Williams : Une énigme ?


L’Homme aux lunettes : D’après vous, quels sont les parents de la corruption ?




11 H 30. City Hall District. Mairie de Gotham.



Alex Mason : Et pour conclure, la Mason Corporation est en attente de livraison de pansements et de médicaments dernières générations, approuvés par les plus grands chercheurs de l’État. « Éteint le rétroprojecteur ». Vous avez des questions ?


Mr. Baker : « Lève la main ». Donc si on comprend bien, votre projet est en cours de développement car il y a encore quelques difficultés, c’est bien cela ?


Alex Mason : Des difficultés financières, oui, sans cela, le projet ne peut pas se réaliser.


Mr. Allen : Et vous souhaitez donc une aide afin que la municipalité accorde son autorisation ? Autrement dit, le projet n’est pas sur d’aboutir.


Alex Mason : Eh bien…


Drew Danielson : Je comprends votre réaction monsieur Allen, mais rassurez-vous, le projet est fiable car la municipalité s’est engagée à financer son ouverture.


Mr. Allen : Bien, dans ce cas, c’est réglé monsieur Mason.


Alex Mason : Euh…monsieur le maire, vous êtes sérieux ?


Drew Danielson : On ne peut plus !


Seymour Peterson : Et comment voulez-vous le financer monsieur le maire ?


Drew Danielson : Avec l’argent amassé pour financer la campagne de notre parti.


Seymour Peterson : Je m’y oppose fortement ! L’argent de notre parti sert les intérêts du parti, pas un projet voué à l’échec !


Alex Mason : Sauf votre respect monsieur Peterson, qui vous assure de l’échec de mon projet ?


Seymour Peterson : Nous sommes à Gotham, la ville avec le taux de criminalité le plus élevé de tout le pays, comment pouvez-vous croire que ce projet ne comporte aucun risque ?


Alex Mason : J’ai conscience des risques à venir et c’est pourquoi j’ai besoin du soutien de monsieur le maire, afin de mettre en place les mesures visant à sécuriser ce projet.


Seymour Peterson : Bah voyons, je m’attendais à cette réponse.


Drew Danielson : Monsieur Peterson, je me suis porté garant pour aider monsieur Mason et je ne reviendrai pas sur ma parole. « Se tourne vers Alex ». Je suis certain que monsieur Mason remplira sa part du contrat et remboursera le prêt que le parti lui accordera.


Alex Mason : Euh…. « Réfléchi ». Oui…oui bien sûr.


Drew Danielson : Vous voyez Peterson, tout le monde est gagnant et puis, pour éviter une perte conséquente pour le parti, nous augmenteront légèrement les taxes.


Seymour Peterson : « Joint ses doigts ». Excellent, me voilà rassuré.


Alex Mason : Parfait, nous avons trouvé un accord.



Tandis que le jeune homme sort des document de sa mallette afin de les faire signer, quelqu’un toque frénétiquement à la porte.



Drew Danielson : Entrez !



La secrétaire du maire entre à toute vitesse dans la pièce, téléphone portable en main.



Drew Danielson : Eh bien, qui a-t-il ?


Secrétaire : « Reprend son souffle ». Monsieur le maire…un appel pour vous…c’est urgent ! « Dit-elle en tendant le portable ».


Drew Danielson : « Saisit le téléphone ». Vous permettez monsieur Mason ?


Alex Mason : « Sort un stylo ». Oui bien sûr monsieur le Maire.



Tandis qu’Alex distribue les différents contrats, le maire s’écarte pour répondre à l’appel. Après quelques secondes, le jeune homme remarque le visage de Danielson se figer d’effroi alors qu’il se tournait lentement vers sa secrétaire pour lui redonner le téléphone sans dire un mot. Lorsque celle-ci sort de la pièce, le politicien s’effondre sur une chaise, sous les yeux de ses invités de plus en plus inquiets.



Drew Danielson : Mes amis...la séance est levée…nous…nous nous retrouverons une prochaine fois pour les signatures. « Dit-il la voix tremblotante ».


Seymour Peterson : Un problème monsieur le maire ?


Drew Danielson : Oh mes amis…c’est terrible…la Banque Centrale a été le théâtre d’une fusillade….


Mr. Baker : Oh mon Dieu !


Mr. Smith : C’est horrible…


Mr. Allen : « S’assoit et se tient la tête avec ses deux mains ». Oh non…non…c’est un cauchemar….


Drew Danielson : Monsieur Mason, comprenez que je dois repousser cette entrevue….


Alex Mason : Oui…je comprends…. « Range ses affaires ».




13H 30. Golden District. Banque Centrale de Gotham.



Pendant que les hommes du GCPD établissent un périmètre de sécurité et bloquent les rues avec leur fourgons, le commissaire Gordon, arrivé sur place tardivement , donne ses dernières instructions avant d’entrer dans le bâtiment. Une fois à l'intérieur, il constate avec horreur le désordre dans le hall d’accueil, témoigné par divers documents éparpillés au sol, recouverts de tâches de sang. Un peu plus loin, près du comptoir, il aperçoit deux policiers en blouse blanche, autour de deux corps gisant dans une mare rougeâtre, à côté d’un troisième cadavre.



Jim Gordon : Seigneur… « Dit-il en s’approchant ».


Policier Légiste 1 : Ah, commissaire. « Dit-il en se mettant au garde a vous ».


Jim Gordon : « S’accroupit ». Alors, qu’est-ce que nous avons là ?


Policier Légiste 1 : « Bloc-notes en main ». Nous avons identifié les victimes, il s’agit de Larry Williams, le directeur de la banque et Jane Allen, sa secrétaire. Tout les deux morts par balles.


Jim Gordon : Et lui ? « Dit-il en pointant du doigts le troisième corps ».


Policier Légiste 2 : Individu non identifié, pas de permis, pas de passeport, rien qui ne mentionne son nom, ni son prénom.


Jim Gordon : « Se relève ». Très bien, continuez les recherches.


Lucy O’Bryan : Commissaire ? « Salue son supérieur ».


Jim Gordon : Des informations lieutenant ?


Lucy O’Bryan : Après interrogation de plusieurs témoins, dont des employés, une seule version des faits ressort. « Sort son block note et lis ».


-Un homme avec des lunettes teintée s’est présenté à l’accueil et a fortement insisté pour voir le directeur, en prétextant une plainte. Une fois que Williams s’est présenté, il a sorti un pistolet de sa veste et lui a tiré dessus avant d’abattre la secrétaire à son tour .


Jim Gordon : Ce qui explique qu’on ait rien trouvé qui permettrait de l’identifier. Hum, c’est bien louche tout ça.


Lucy O’Bryan : À quoi pensez vous commissaire ?


??? : Une attaque suicide bien préparée.


Policier Légiste 1 : Qui a parlé !? « Dégaine son arme ».


Lucy O’Bryan : « Arme son pistolet ». Vous êtes sur une scène de crime interdite aux civils, sortez immédiatement !



Une ombre noire saute du balcon et se dévoile aux policiers.



Policier Légiste 2 : Oh merde, Batwoman ! « Hurle t-il en pointant son arme sur elle ».


Lucy O’Bryan : « La tient en joue ». Que fais-tu ici ?!


Jim Gordon : Baissez vos armes !


Policier Légiste 1 : Quoi ?!


Lucy O’Bryan : Mais… commissaire, elle n’a pas le droit d’interférer dans les affaires du GCPD. Le maire l’a pourtant…


Jim Gordon : « L’interrompt ». Dois-je vous rappeler que le chef du GCPD c’est moi et non le Maire ! Alors, baissez tous vos armes, c'est un ordre !


Lucy O’Bryan : À vos… à vos ordres commissaire. Baissez vos armes messieurs ! « Ordonne t-elle en rangeant son arme ».


Policiers Légistes 1 et 2 : Très bien. « Baisse leurs pistolet ».


Jim Gordon : Je suis a la fois content et à la fois étonné de vous voir Batwoman, mais où est Batman ? « Tend une poignée de main ».


Batwoman : « Lui sert la main ». Moi de même, c'est lui qui m’envoie, il est occupé ailleurs.


Jim Gordon : Hum, je comprend. Bien, lieutenant, poursuivez la lecture des témoignages.


Lucy O’Bryan : Hum… très bien, d’après un autre témoin….



Pendant que Lucy rapporte d’autres témoignages, Batwoman utilise sa vision de détective afin de scanner les corps des victimes.



Lucy O’Bryan : Avant d’abattre Williams, le suspect lui a posé une question, enfin, une sorte d’énigme.


Jim Gordon : Une énigme ?


Lucy O’Bryan : L’énigme c’était… « Réfléchit ». Quels sont les parents de la corruption ?


Jim Gordon : Quels sont les parents de la corruption ? Hum, le Riddler, comme à Little Italy ?


Batwoman : Non, pas le Riddler. « Dit-elle en analysant les corps ».


Lucy O’Bryan : Et qu’est ce qui vous fait dire ça ?


Batwoman : Les méthodes du Riddler sont simples, il vise principalement Batman, soit avec des lettres qui lui sont directement destinées, soit avec des énigmes écrit en vert sur des murs pour l’appâter dans des pièges mortels. Là, ce n’est pas le cas. De plus, il est encore a Arkham. Et puis il y autre chose. « Éteint sa vision de détective ». Gordon, regardez dans la poche intérieure de la veste du directeur.



Le commissaire Gordon enfile des gants en latex et plonge sa main dans la veste du cadavre. Très vite, il en ressort une enveloppe pliée et l’ouvre, avant d’en lire le contenu.



Jim Gordon : Nom de….



Au même instant, le maire et ses deux garde du corps pénètrent dans le hall de la banque. Avant de se faire interpeller, Gordon dissimule discrètement la lettre dans l'une des poches arrière de son pantalon, sous les yeux de Batwoman qui lui répond d’un signe de tête discret.



Drew Danielson : Puis-je savoir ce qu’il s’est passé ici Gordon ? « Remarque la présence de Batwoman ». Et elle, que fait-elle ici ?! Il me semblait avoir était clair à ce sujet commissaire !


Jim Gordon : J’ai jugé bon de l’avoir avec nous pour une meilleure expertise.


Drew Danielson : Une expertise ? De la part de cette…


Batwoman : « Lui coupe la parole ». De cette quoi !?



En signe de provocation, Batwoman fait un pas vers le maire qui prend du recul. Très vite, ses gardes du corps s’interposent.



Garde du corps 1 : Pas un pas de plus ! « Dégaine son arme ».


Garde du corps 2 : Reculez ! Dernier avertissement ! « Dit-il arme en main ».


Drew Danielson : Une hors la loi, doublée d’une criminelle, voilà ce que vous êtes ! Quant à vous Gordon, que ce soit bien clair, le Batman et son gang de parias n’ont plus à interagir avec le GCPD ! Faites-la partir surle-champ ! Ensuite, vous me ferez un rapport de la situation. Je vous attends dehors, alors ne me faites pas attendre pour rien !



En compagnie de l’un de ses gardes du corps, Danielson sort de la banque. Quant au second agent, il reste à proximité du commissaire afin de veiller à l’exécution de sa requête. Sous la pression de l’homme en costard noir, le commissaire de police fixe Batwoman qui lui répond d’un petit mouvement de la tête, attestant sa coopération. Enfin, ils se dirigent tout deux vers la sortie la plus proche.



Batwoman : Que contenait cette lettre ?


Jim Gordon : Malheureusement, je suis déjà sous surveillance, je ne peux pas vous la laisser. « Regarde d’un coin de l’œil derrière lui ». Ecoutez, je propose de nous revoir dans de meilleures conditions pour en parler.


Batwoman : Oui, c’est le mieux à faire, j’en aviserai Batman à mon retour.


Jim Gordon : J’aurai préférer lui dire en face….


Batwoman : Vous n’y êtes pour rien Gordon, ne culpabilisez pas.



Alors que Batwoman et Gordon s’échangent des dernières paroles, le garde du corps se rapproche de leur position.



Batwoman : Si vous avez du nouveau, n’hésitez pas à m’appeler ou à appeler Batman. « Ouvre la porte ».


Jim Gordon : « L’interpelle ». Un instant Batwoman.


Batwoman : « Se retourne ». Qui y a-t-il ?


Jim Gordon : A propos de la lettre… Il est de retour !


Garde du corps 2 : Le maire attend votre rapport commissaire, alors dépêchez vous de dégager cette folle !


Jim Gordon : « Se retourne furieusement ». C’est bon, j’arrive !




15 H 42. À proximité de Gotham City. Manoir Wayne.




Assis devant le bureau de Bruce Wayne, Alex étudie les document de son entreprise. Alors qu’il s’apprêtait à boire une gorgée de son chocolat déjà froid, Kathy entre dans la pièce et l’interrompt.



Kathy Kane : Alex, il faut que je te parle, c’est important !


Alex Mason : « Repose sa tasse ». Qui y a-t-il Kathy ? Je suis occupé à remplir les dossiers de la Mason Corp.


Kathy Kane : C'est au sujet du crime de la Banque Centrale….


Alex Mason : Oui, je l’ai vu à la télévision. Tu as mené ton enquête j’imagine. « Déclare-t-il en réajustant ses lunettes ».


Kathy Kane : Exact. *Désolé Alex, mais je ne te dirai pas la vérité, c’est pour ton bien*. C’était pas beau à voir.


Alex Mason : Bah, comme toute scène de crime, c’est ça qui te préoccupe ? « Se remet a écrire ».


Kathy Kane : « Perdue dans ses pensées ». Hein ?! Euh… pardon, oui, il s’avère que le crime des Boyle et celui-ci soient liés… mais…j’ai l’impression qu’ils soient aussi liée à ta famille….



Le PDG de la Mason Corp s’arrête brutalement d’écrire et dirige son regard vers Kathy.



Alex Mason : Tu veux dire que…que l’auteur cherche à m’atteindre…


Kathy Kane : Malheureusement, c’est la seule piste que j’ai.


Alex Mason : Gavin et Suzy, puis Larry Williams…Hum, tu crois que c’est moi le prochain ?


Kathy Kane : Ça peut être n’importe qui dans ton entourage, mais une chose est sûre, il cherche à t’atteindre en s’en prenant aux proches de ta famille.


Alex Mason : Ou alors, à tout ceux liées au projet de Soin pour Tous de mes parents….


Kathy Kane : Quel lien avec Larry Williams ?


Alex Mason : Eh bien, mes parents avaient placé de l’argent à la Banque Centrale, donc Larry est indirectement impliqué dans cette….



Le téléphone sonne et coupe le jeune homme dans son explication.



Alex Mason : Excuse-moi… « Décroche ». Alex Mason, j’écoute… Ah bonjour John, que se passe-t-il ? Vous avez bien reçu mon mail et mon SMS ?


Kathy Kane : « Chuchote ». Je te laisse tranquille.


Alex Mason : « Acquiesce d’un signe de la tête ». Hum…Avancer la réunion mensuelle vous dites ?


John Thompson (Téléphone) : Hélas oui monsieur, avec le report de la décision finale pour le projet, il faut trouver une solution impérativement.


Alex Mason : Eh bien, je pense que l’on n'a pas le choix… Hum, autre chose ? Dépêchez vous, j’ai encore de la paperasse.


John Thompson (Téléphone) : Oui, nous devons réétudier tout le domaine de la logistique avec Hamilton. Il a remarqué un souci de grande importance.


Alex Mason : « Retire ses lunettes et frotte ses yeux ». Décidément, la chance n’est pas avec nous. Bon John, si vous le voulez bien, prévenez les principaux responsables de secteur. La réunion mensuelle est avancée à Lundi dans la matinée, hum, disons 10 heures.


John Thompson (Téléphone) : Ce Lundi ci, le 22 ?


Alex Mason : Oui, le 22 juin, à 10h, en salle A.


John Thompson (Téléphone) : Très bien monsieur cela sera fait immédiatement. Je vous souhaite un bon week-end monsieur.




Lundi 22 Juin. 9 h 35. Business District. Mason Corporation .




Au sein de la salle A, assis tout autour de la grande table ovale, les représentants de secteur attendent l’arrivée de leur employeur avec impatience.



Responsable Logistique : « Regarde sa montre ». Hum…


Responsable Stock et Qualité : Pas la peine de regarder votre montre cher monsieur Orton. « Pose son pc sur la table ». Il sera à l’heure, c’est une réunion des plus importantes.


Mr. Orton : Je ne peux pas m’en empêcher Bryan, vous savez tout autant que moi que monsieur Mason est imprévisible. Soit il vient de bonne heure, soit il vient en retard, mais jamais à l’heure…


Bryan Hamilton : Ça, je vous l’accorde. « Rigole ».



Le PDG de l’entreprise, accompagné de Claire sa secrétaire, fait irruption dans la salle de réunion.



John Thompson : Messieurs-dames, debout !



Tout le personnel se lève de table et salue Alex Mason, qui leur sert la main à tour de rôle.



Alex Mason : Bien, asseyez vous, nous allons rapidement commencer.


John Thompson : « S’assoit ». Mais monsieur Mason, vous aviez dit 10h, or il est 9 h 37, c’est bien trop tôt.


Alex Mason : Plus vite ça commence, plus vite je vous libère.


John Thompson : Eh bien, vous avez raison monsieur.


Alex Mason : Bien, tout le monde est là ? « Se frotte les mains ». Parfait. « S’appuie contre la table ». Claire, pouvez vous énumérer les différents points du jour s’il vous plaît ?


Claire White : Avec plaisir. « Allume le vidéoprojecteur ». Les différents points dont monsieur Mason souhaite vous parler sont : n°1, le projet Soin pour Tous. N°2, le potentiel déficit budgétaire lié au projet. N°3, la filiale Mason-Végétale. N°4, le projet d’auto-injection et la visite des potentiels acheteurs. Enfin, les chiffres d'affaires du mois précédent et la prime accordée à nos employés.


Alex Mason : Merci Claire, ce sera tout. Je vais donc ouvrir le premier sujet. « Se racle la gorge ». Bon, comme vous le savez tous, suite aux meurtres qui se sont produits a la Banque Central de Gotham, le maire a décidé de repousser la réunion qui était en cours avec les collaborateurs, à une date encore inconnue. Le projet de son côté, nécessite encore plus de fond financier sans quoi, il s’écroule. Alors, que proposez vous Thompson pour y pallier ?


John Thompson : Pour le moment monsieur, nous n’avons pas trouvé d’autre alternative.


Alex Mason : Je vois. Ensuite, Hamilton et Orton, j’ai cru comprendre par John qu’il y avait des problèmes en plus à gérer au niveau des stocks et de la logistique.


Bryan Hamilton : En effet Boss, comme vous pouvez le voir… « Affiche le document sur le vidéoprojecteur ». Les problèmes liés aux stocks sont nombreux et non négligeables. Lors du dernier examen mensuel, on a dénombré plusieurs avaries, dont la dégradations de certains produits. Ensuite, nous avons constaté dans la cellule 18.93, des destructions au niveau des palettes de stockage et des produit proches de la date de péremption.


Alex Mason : « Regarde le document à partir de son pc ». Bon sang, je pensais que c’était inspecté avec minutie et précision ! Hum, les avaries ne me choque pas plus que ça, par contre, la destruction de plusieurs palettes, c’est suspect…. Hum… et vous Orton, quelles sont les problèmes de votre côté ?


Mr. Orton : Euh oui, les problèmes…Permettez Bryan. « Affiche à son tour le fichier sur le vidéoprojecteur ». D’après ce document, nous avons relevé un problème lié aux coûts des prestations de transport des palettes et des conteneurs. Comme vous le voyez ici, ils ont drastiquement augmenté. « Déclare-t-il ».


Alex Mason : « Se frotte le visage ». À croire que tout est fait pour empêcher la réalisation de mon projet …Et vous John, qu’en pensez vous ?


John Thompson : Suspect, en effet. Vous permettez que je prenne le relais ?


Alex Mason : Faites donc.


John Thompson : Merci. Eh bien, la trésorerie de l’entreprise ne risque rien avec les soucis de la logistique, en revanche, celle du projet risque d’être fortement impactée si vous comptez tout faire à partir du budget du projet. « Change de diaporama » . Comme vous pouvez le constater, sans l’aide financière du maire et de ses collaborateurs, plus le décès des Boyle, je crains que le projet ne dure pas plus de 5 ans, même beaucoup moins.


Alex Mason : Mme. Jenkins, combien estimez-vous la durée avec tous ces problèmes ?


Responsable des finance Mme. Jenkins : Malheureusement, avec les documents que j’ai eu sous les yeux, je dirais 2 ou 3 ans de durée et encore, c’est approximatif et variable.



Alex réfléchit un court moment.



Alex Mason : Bon d’accord, à partir de ce jour et jusqu’à amélioration des conditions, le projet Soin pour Tous est suspendu.


Mr. Orton : Sérieusement Boss, après tout le mal que l’on s’est donné ?


Alex Mason : On a pas le choix. « Soupir ». Si… si nous ne trouvons pas de solution, le projet sera annulé et l’argent restitué. « Dit-il en baissant la tête ». * Toutefois, j’ai un dernier atout, mais je préfère le garder de côté pour le moment *. Bon, Mlle. Bell, enchaînez sur la Mason-Végétal.


Responsable Mason-Végétal Mlle. Bell : Merci monsieur Mason.



Après avoir aborder les différents sujet restant de la réunion, Alex ouvre son ordinateur portable et consulte ses mails.



Thomas Abernaty : Voilà ce sera tout pour moi, merci de m’avoir écouté.


Alex Mason : « Range son pc ». Bien, il ne reste que Mme Jenkins qui va nous parler des chiffres de l’entreprise, ainsi que de votre futur prime. Mme. Jenkins, nous vous écoutons.


Mme. Jenkins : Merci monsieur Mason. Alors, les chiffres d'affaires…. « Appuie sur le pad du pc ». Tiens donc… « Appuie de nouveau sur la touche du pc ». Mince… à voilà, il s’affiche… désolé, j’ai un peu de mal à utiliser ce nouveau logiciel.


Alex Mason : Aucun problème, on vous écoute.


Mme. Jenkins : Euh oui…alors, les chiffre d’affaire de l’entreprise… « S’arrête brusquement ».


Alex Mason : Un problème madame ?


Mme. Jenkins : Un souci technique avec l’écran ! « Dit-elle en tentant une nouvelle fois la manipulation avec le pad du pc ». Un instant, je vais régler le problème... Ah, mais je ne comprends pas !


Alex Mason : Vous vous en sortez ?


Mme. Jenkins : Non, il grésille encore plus ! Bon sang de bois, plus je réessaie, plus l’écran du vidéoprojecteur et de mon pc grésille…. Raaah, je n’y connais absolument rien à l’informatique…


Claire White : Hum, essayez un redémarrage.


Mme. Jenkins : J’essaie, mais ça ne donne rien, même l’ordinateur ne répond plus.


Alex Mason : Ne bougez pas, je vais vous aider !



Le jeune PDG se lève de son siège et s’approche de la responsable qui tente de réinitialiser les appareils défectueux, avant que son employeur ne les débranche. Enfin, il rebranche les câble d’alimentation et effectue un redémarrage.



Alex Mason : Voilà, le problème est résolu ! « Retourne s’asseoir ». Bon, maintenant que c’est réparé, reprenons ! Madame Jenkins, vous pouvez poursuivre.


Mme. Jenkins : Merci monsieur. « Affiche le diaporama ». Bien, les chiffres d'affaires. Cette courbe représente la totalité des commandes du mois dernier. « Dit-elle en pointant un laser rouge sur la courbe ». Tiens… mais qu’est-ce qui se passe avec ce maudit pc !



L’ordinateur redémarre une nouvelle fois avant de lancer un temps de chargement.



Alex Mason : Hum, c’est très embêtant.


Mme. Jenkins : Oh non… je suis désolé monsieur Mason…


Alex Mason : Ce n’est pas de votre faute ne vous inquiétez pas. Bon, écoutez, la réunion est terminée !


Mlle. Bell : Mais, monsieur Mason, nous n’avons pas encore abordé le sujet de la nouvelle prime pour les employés.


Alex Mason : Nous en reparlerons quand nous nous serons assurés du bon fonctionnement des appareils. Messieurs-Dames, bonne journée.


??? : Restez tous à vos places, la discussion est loin d’être terminée !


Alex Mason : * Un modificateur de voix ? *. Qui a dit ça ?


Mr. Orton : Regardez l’écran Boss ! « Dit-il en pointant du doigt la toile ».



Alex se retourne et fixe l’écran qui arbore un mystérieux symbole rouge sur fond noir.



Alex Mason : * Un piratage. Eh mais…Ce symbole, c’est le même que m’a montré Lucy. * C’est vous l’assassin de monsieur et Mme Boyle, n’est-ce pas ?


John Thompson : Comment ?


??? : Gavin et Suzy Boyle ont été assassinés par Lenny Carlson, le concierge de leur immeuble, avant qu’il ne se donne lui-même la mort.


John Thompson : De quoi parlez-vous ?


??? : Patience monsieur Thompson, laissez-moi terminer avec monsieur Mason, ensuite, nous aurons tout le temps de parler.


Thomas Abernaty : Vous savez que le piratage d’une entreprise comme la Mason Corp peut vous coûter très cher !


??? : Bien plus que les détournements de fonds de ses caisses ?


Alex Mason : Si vous voulez de l’argent, vous n’êtes pas au bon endroit, je ne négocie pas avec les criminels en tous genres.


??? : Ah les hommes d’affaires, tout de suite ils nous parlent d’argent alors qu’il existe pourtant des thèmes de discussion bien plus intéressant.


Alex Mason : Alors que voulez-vous ?


??? : Vous posez des énigmes simples, à la portée de n’importe quel être doué d’intelligence.


Alex Mason : Et si je refuse ?


??? : Vous mourrez tous !


Alex Mason : J’ai une meilleure idée, va voir ailleurs si j’y suis ! « Saisi son ordinateur et pianote son clavier ». * Mais ? Impossible ? Je n’arrive pas à l’éjecter ! *


??? : Toute tentative est vaine, j’ai le contrôle total sur vos appareils, de plus, j’ai verrouillé toutes les issues, donc personne ne sortira avant la fin de cette réunion.


Mr. Orton : « Tente de forcer la clenche ». Merde, il dit vrai, toute les portes sont bloquées.


??? : Bien, monsieur Mason, première énigme. Quels sont les parents de la corruption ?


Alex Mason : * Trop simple. * L’argent et le pouvoir !


??? : Bonne réponse ! Deuxième énigme. Quel est le contraire de la fidélité ?


Alex Mason : La trahison !


??? : Excellent ! Troisième énigme. Quel animal est réputé pour avoir transmis la peste noire en Europe ?


Alex Mason : Le rat !


??? : Un sans-faute, bravo !


Alex Mason : Bon, ça suffit, on a assez joué comme ça !


??? : « Ricane ». En effet, alors dernière énigme !


Alex Mason : J’ai dit, ça suffit !


??? : Répondez monsieur Mason. Quel est le Rat qui a Trahi la Mason Corp pour l’Argent et le Pouvoir ?


Alex Mason : Personne !


??? : Mauvaise Réponse ! Vous semblez avoir une confiance aveugle en vos employés.


Alex Mason : Évidemment !


??? : Alors, permettez-moi de vous montrer ceci ! Mlle. White, envoyez à tous ces braves gens les documents reçu ce matin dans votre boîte mail.


Alex Mason : Faites ce qu’il dit.


Claire White : Très… très bien monsieur…



La secrétaire s’exécute et transfère le fichier sur l’ordinateur de tous les membres présents dans la pièce.



Alex Mason : Il faut un mot de passe pour ouvrir les fichiers.


??? : 12-06-02.


Alex Mason : Mais c’est….


??? : Une date qui vous est familière, c’est exact.


Alex Mason : « Serre les poings et les dents ». Espèce de…


??? : « L’interrompt ». Gardez vos forces pour la lecture monsieur Mason, vous allez en avoir grand besoin.


Alex Mason : Tss. « Ouvre le fichier ».


??? : Alors ?


Alex Mason : Des documents de la Mason Corp ?


??? : Des relevés de compte bancaire et des bon de commande annulés pour être plus précis.


John Thompson : Qu’est-ce que cela signifie ?! De quel droit vous êtes-vous procuré ces documents classés secret ?!


??? : Il semblerai que le Rat s’excite lorsqu’on lui présente la vérité.


Alex Mason : Quelle vérité ? Thompson, expliquez-vous, quels sont ces documents de transaction ?


John Thompson : Mais enfin Alex, vous n’allez pas croire cet individu ?


??? : La vérité monsieur Mason, c’est que ce bon vieux Thompson à profiter de votre ignorance, afin de transférer les fonds de votre entreprise sur ses nombreux comptes situés dans les Etats voisins.


John Thompson : Mais enfin, c’est de la diffamation !


Alex Mason : Et pourtant, le tampon de la Mason Corp apparaît à côté de votre signature.


??? : Prenez en compte la date des virements les plus importants.


Alex Mason : Juillet 2002, 130 000 Dollars. Août 2002, 350 000 Dollars. Septembre 2002, 420 000 Dollars. Janvier 2003, 680 000 Dollars. Février 2003, 974 000 dollars…En bref, quand il dirigeait l’entreprise après la mort de mes parents…ça explique la crise budgétaire actuelle…


Thomas Abernaty : Comment avez-vous pu faire cela Thompson ?


??? : La soif d’argent mon cher Thomas et encore, ce n’est que sur l’un de ses comptes, imaginez sur les dix autres, sur une période bien plus longue.


John Thompson : Je ne resterai pas ici une seconde de plus, ouvrez ses portes immédiatement !


??? : VAS À TA PLACE ET FERME LA MISÉRABLE LARVE !! « Souffle un grand coup ». Bien, monsieur Mason, il me semble vous avoir posé une énigme tout à l’heure, j’attends toujours la réponse.


Alex Mason : John Thompson…c’est John Thompson, le rat qui a trahi la Mason Corp…


??? : « Ricane ». Mon pauvre ami, vous n’êtes pas au bout de vos surprises . Ouvrez le second dossier.



Après ouverture et prise de connaissance du dossier, Alex remarque la présence d’une pièce jointe.



Alex Mason : Un audio ?


??? : Activez vos enceintes et mettez le volume au maximum.


Alex Mason : « Regarde Thompson d’un regard noir, puis augmente le volume de son ordinateur ». C’est fait. « Appuie sur le bouton play ».


Gavin Boyle (Audio) : …Arrêtez Lenny…vous n’êtes pas obligé de faire ça….


Lenny Carlson (Audio) : Tout ça…c’est de votre faute…vous l’avez caché pendant des années…


Suzy Boyle (Audio) : Monsieur Carlson…baissez votre arme…


Lenny Carlson (Audio) : N’approchez pas ! Reculez ! Ils sont morts à cause de vous tous ! Il m’a montré la vérité…Que John Thompson les a livrés ça ne m’étonne pas, il a toujours voulu leur place, mais vous….


Suzy Boyle (Audio) : On n'avait pas le choix…si on le dénonçait, il nous aurait tué….


Lenny Carlson (Audio) : Et pourtant…vous avez accepté le pognon…en échange de cet horrible secret.


Gavin Boyle (Audio) : Et vous aurez fait quoi à notre place ?! On ne s’en sortait plus, vous comprenez ça ? Il nous fallait ce fric !


Lenny Carlson (Audio) : Ah ouais, eh bien voilà votre supplément !



L’audio s’achève sur une détonation. Tandis que les membres de la réunion sous le choc commencent à se concerter, Thompson se dirige lentement vers la porte.



Alex Mason : J’hallucine….


??? : Tel est la réalité Monsieur Mason. Mon cher Thompson, maintenant, nous pouvons discuter.


John Thompson : Va te faire voir ! « Dit-il en forçant la poignée ».


??? : Maintenant que nous connaissons votre vrai visage, le choix s’offre à vous. À l’heure même où je vous parle, les force du GCPD sont en route pour vous cueillir.


John Thompson : Ordure….


??? : Mais comme je suis de bonne humeur, je vous laisse une petite chance de leur échapper. Je vais déverrouiller les portes, donc, c’est à vous de faire le bon choix, mais, je vous conseille de vous rendre bien gentiment.


John Thompson : Tu peux crever ! « Ouvre la porte et se précipite à l’extérieur ».


??? : Mauvais choix !



Le PDG sort à son tour de la pièce en trombe, courant à en perdre haleine pour rattraper Thompson. Les deux hommes se lancent alors dans une course-poursuite effrénée dans les locaux de l'entreprise, en slalomant entre les bureaux, sans manquer de bousculer sur leur passage des employés dans l’incompréhension. Finalement, après cinq minutes de course, Thompson parvient à atteindre sa voiture garée dans la rue. Alors que l’homme déverrouille les portières, Alex se précipite vers lui et lui saisit le bras avant de le tirer vers lui avec force. Alex Mason : Vous n’irez nulle part John, pas avant de m'avoir donné des explications claires sur cette affaire !



John Thompson : Allez au diable ! « Saisi sa mallette et frappe Alex au visage ».



L’ex-manager profite de la chute du jeune homme pour embarquer et démarrer en trombe, jusqu’à en racler son pare-chocs arrière sur le trottoir avec un dérapage qui lui infligent de profondes éraflures . Alex se relève difficilement en se tenant la tête et fixe la voiture qui s'éloigne de plus en plus vite. Dans sa précipitation, Thompson évite de justesse le panneau de signalisation qu’il s’apprêtait a renverser, faisant vaciller son véhicule dangereusement. À l'intersection, il entend les sirènes stridentes du GCPD qui semblent se rapprocher rapidement. Pris de panique, il tente de fuir à toute allure. En fin de rue, la Cadillac noire explose et envoie des morceaux de métal voler en éclats, sans manquer de souffler violemment plusieurs piétons qui marchaient à proximité. Sur leurs trajectoires, les débris endommagent les voitures les plus proches garées sur les trottoir et brisent les vitres de quelques boutiques alentours.



Alex Mason : « Se tient la tête ». Fait chier !!




Fin du Chapitre VIII. Faux Semblant.


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