Batboy Rise Of The Devil

Chapitre 7 : Une journée bien remplie.

8800 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 17/02/2023 20:33

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.


Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Texte entre parenthèses après une phrase en langue étrangère : exemple : Guten tag (Bonjour) : Traduction.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages. 


L’équipe Brotherhood Corp.




Chapitre VII. Une journée bien remplie.




Le lendemain de la soirée tenue au manoir Wayne, tout le monde reprend son quotidien habituel, enfin, presque tout le monde.


Il n y a que pour Alex et Hans que les choses sérieuses sont sur le point de commencer.


Après l'annonce spontanée de sa candidature, le jeune blond débute sa compagne électorale.


Alex, lui, se prépare pour l’un des rendez-vous les plus important de sa carrière.

Mais avant ce grand moment, il doit se batailler encore un peu avec les dossiers administratifs.



09 h 40. Business District. Mason Corporation. Gotham City.



Devant son ordinateur, le jeune PDG consulte les récents transferts de dossiers des entreprises en partenariat avec la sienne.


Alex Mason : « Referme son ordinateur et souffle ». Ah, voilà, c'était le dernier. « Termine son gobelet d’eau ». Bon, allons voir maintenant du côté des imprimantes 3D. « Sort de son bureau et prend l’ascenseur ».


Après avoir traversé un long couloir, le jeune homme entre dans une salle équipée de divers machines dernières génération servant à la production des matériaux conçu pour la fabrication d’appareils médicaux.



Une fois doté d'un gilet de protection, d’un casque de chantier, de lunettes de soudure et d'une ceinture porte-outils, il inspecte minutieusement les imprimantes 3D.



Alex Mason : Hum, tout est en règle. Voyons maintenant le dispositif d'injection automatique d’adrénaline. « S'approche de l’ordinateur et pianote le clavier ». Voilà, il ne reste plus qu’à imprimer et le présenter aux investisseurs. *N’empêche, je me demande toujours si le maire va accepter de financer le projet…faut dire qu’avec la surprise que nous a fait Hans, il peut changer d'avis… « Soupir et se couvrent les yeux d’embarras ». Bon sang Hans, tu aurais pu attendre que le maire me donne son accord définitif….


Voix Féminine : Un problème Monsieur ?


Alex Mason : « Se retourne en sursaut ». Mlle White ? « Pose sa main sur la poitrine et respire rapidement ». Bon sang Claire, ne me faites pas sursauter comme ça…


Claire White : Je suis désolé Monsieur.


Alex Mason : « Reprend son souffle ». Bon, que me voulez-vous ?


Claire White : Je viens vous informer que monsieur Abernaty vous attend actuellement dans la salle de pause, pour vous remettre le dossier que vous lui avez demandé.


Alex Mason : « Regarde sa montre ». Oh merde, merci de me l’avoir fait rappeler. « Retire son équipement rapidement et se précipite vers la sortie ».


Claire White : Tout le plaisir est pour moi monsieur. « Sourit ». Il ne changera jamais. « Rigole le légèrement ».



Quelques minutes plus tard.



Alex Mason : « Court dans le couloir ». Poussez-vous, je suis pressé !



Enfin, il parvient à atteindre la salle prévue au repos des employés.



Alex Mason : « Reprend sa respiration ». Bonjour tout le monde ! « Effectue un signe de la salutation ». Vous n’avez pas vu Thomas ?


Groupe de personnes : « Arrêtent de jouer au billard ». Bonjour Boss.


Un salarié du groupe : Si, il est là-bas en train de suivre l’actualité sur grand écran. « Dit il en montrant la direction du doigt ».


Alex Mason : Merci. « Se dirige vers le coin TV ». Ah Thomas, vous êtes là ?


Thomas Abernaty : Bonjour Boss. « Tend une poignée de main ».


Alex Mason : « Lui serre la main ». Alors vous l’avez ?


Thomas Abernaty : Comme promis, voici " Le Projet Pureté ". « Remet un classeur dans les mains de son employeur ». Du moins, la pièce que vous avez demandé.


Alex Mason : « S’installe sur une chaise ». Bon sang, il est bien épais ce dossier pour une seule pièce. « Consulte la première page du rapport ». Ah, parfait, j’ai hâte de travailler dessus haha ! « Se frottent les mains d’excitation ». La matière première a bien été commandée ?


Thomas Abernaty : Bien sûr, elle devrait arriver juste avant la réunion mensuelle de l’entreprise.


Alex Mason : Ah, une bonne nouvelle alors. Je pourrai montrer notre nouveauté à la collectivité locale de Gotham en avance.


Thomas Abernaty : D’ailleurs, pour quelle raison nous ont-ils demandé la fabrication de ce filtre d’eau potable.


Alex Mason : C’est une bonne question Thomas. « Réfléchit ». Peut-être est ce en lien avec cette affaire de poison qui a contaminé les eaux potables de Gotham, il y a quelques années.


Thomas Abernaty : Oui, sans doute, mais la Mason Corporation ne gère pas ce genre d’affaires.


Alex Mason : Il est vrai que notre entreprise n'est pas du tout spécialisée pour fabriquer ce type d’objet, mais j’ai malgré tout accepté la demande. Si nous ne le faisons pas, personne d'autre ne le fera….


Thomas Abernaty : Je comprends et je soutiens votre vision …. Hum, tient. « Détourne le regard vers la télévision ». Ce n’est pas le manoir Wayne à la télé ?


Alex Mason : Quoi le manoir Wayne ? « Se retourne vers la télévision ».


Journaliste (TV) : … Nos journalistes sur les lieux ont réussi à immortaliser cet événement à l’aide de leurs téléphone portable….


Alex Mason : Oh non, Vicky….Elle n’a pas pu s’en empêcher.


Voix off : (TV) :….Hier soir, lors du gala de charité organisé au manoir Wayne, la surprise a été générale….


Hans Meyers (TV) : Si vous souhaitez le changement, l’évolution, votez pour moi ! Et grâce à votre soutien, mes amis, la corruption et la criminalité ne seront que des mauvais souvenir et Gotham retrouvera sa lumière ! Je vous le dis mes amis, le moment….


Voix off : Malgré une première mauvaise impression lors de l’inauguration de son laboratoire en centre-ville, le jeune homme a su conquérir le cœur des auditeurs.


Hans Meyers (TV) : Il est grand temps que les anciens cèdent leurs places aux cadets ! Car l’avenir de Gotham, C’est Nous ! Que ceux qui sont d’accord….


Thomas Abernaty : Euh Boss, ce ne serait pas votre ami Monsieur ….


Alex Mason : Laissez tomber Thomas… « Soupir ».


Thomas Abernaty : En-tout-cas, il sait bien parler….Oh, attendez, le maire va réagir….


Alex Mason : « Soupir encore plus fort ». Eh bien, de pire en pire….


Drew Danielson (TV) :…Remercie monsieur Mason d’avoir assuré cette grande soirée….


Voix off (TV) : Sa riposte s’est fait entendre.


Drew Danielson (TV) : Monsieur Meyers doit comprendre que le monde de la politique n’est pas de tout repos et que de lourdes charges pèsent sur le dos d’un maire. L’expérience est fortement requise dans ce domaine et je suis au regret de vous annoncer monsieur, que vous n’avez aucune expérience et que la tâche sera ardue….


Thomas Abernaty : Toujours en finesse notre cher Danielson régional. « Rigole ». Hum pardon Boss….


Alex Mason : Je comprends votre vision Thomas, mais faites attention aux mauvaises paroles qui pourraient vous coûter une intervention des WIC et vous savez que les murs ont des oreilles, même ici….


Thomas Abernaty : « Se couvre la bouche ». Ah oui merci Boss….je ferai plus attention la prochaine fois…


Alex Mason : Bon, j'ai encore des papiers à remplir, on se voit plus tard. Messieurs-Dames, bonne journée. «Dit-il en sortant de la salle ».



Alors qu’il traverse un long couloir pour rejoindre son bureau, le jeune homme, téléphone en main, se fait interpeller par John Thompson le manager général de l'entreprise.



John Thompson : Ah ! Je vous trouve enfin !



John Thompson, le responsable d’exploitation de l’entreprise de mes parents depuis des années, un homme ambitieux et généreux. Je crois même qu’il était présent depuis le temps lorsque mon grand-père gérait encore la Mason Corp. Lorsque mes parents nous ont quitté, Thompson a reprit les reines de l’entreprise en tend que PDG par intérim, je n’étais pas en âge de la diriger. Alors qu’elle s’écroulait peu à peu, c'est le seul à avoir tout mis en œuvre pour sa sauvegarde. Sa grande expérience en a fait un très bon mentor. Il m’a appris quelques ficelles du métier et m’a donné des astuces pour le coté administratif, qui me facilite la tache, bien que je ne les appliques pas toujours… En vérité, j’aurais aimé que ça soit mon père qui m’apprenne tout…



Alex Mason : « Pianote sur son téléphone ». Ah John, je m’apprêtais à travailler sur ce petit bijou. « Montre le dossier ». Que se passe-t-il ?


John Thompson : Excusez-moi de vous déranger monsieur, mais nous devons discuter des financements du projet.


Alex Mason : « Se gratte l’arrière de la nuque et soupir ». Et moi qui voulais commencer la construction du filtre aujourd’hui et prendre un peu de temps loin de mon bureau…je vais devoir encore me coltiner de la paperasse…. Cependant, vous avez raison John ! La priorité, c'est ce projet ! Hum, allons dans mon bureau pour discuter en détail de tout cela.


John Thompson : Je vous suis monsieur.



Après plusieurs minutes de discussions dans le bureau, Alex et son employé trouvent finalement plusieurs options pour clôturer les différents dossiers, hors mis un qui reste encore problématique .



John Thompson : Donc monsieur, vous comprenez que plus les années avancent, plus nous auront de déficit budgétaire.


Alex Mason : Et donc encore plus de dette…. « Pose sa main sur son menton ». Mer***. D’après ce graphique, notre budget financier ne durera que 5 ans au maximum, si nous persistons, l’entreprise fermera… « Soupir ». La participation de Monsieur et Madame Boyle nous aurait permis une augmentation des ressources budgétaire…Sans eux, ça va être très compliqué…


John Thompson : Hum, vous n’avez toujours pas de leurs nouvelles ?


Alex Mason : Non, aucune malheureusement… « Dit-il d’un air inquiet en regardant son téléphone ».


John Thompson : Peut-être nous ont-ils dupés….


Alex Mason : Non, ce n'est pas leur genre et ils m'ont fait une garantie…Bon, je n'ai pas le choix, je dois en parler au maire, peut-être qu’il pourra… 



Le téléphone sonne et interrompt le jeune PDG.  



Alex Mason : Excusez-moi John… « Décroche le téléphone ». Alex Mason, j’écoute… Claire, qui a-t-il ?  


Claire White (Téléphone) : Monsieur Mason, deux agents de police du GCPD souhaitent s’entretenir avec vous.


Alex Mason : Hum, je suis en entretient, peuvent-ils patienter ?


Claire White (Téléphone) : Ils disent que c’est une urgence… 


Alex Mason : Tss, très bien, conduisez les dans le hall de mon bureau, j’arrive tout de suite.


Claire White (Téléphone) : Très bien monsieur. « Raccroche le téléphone ». 


Alex Mason : John, si vous le voulez bien, nous reparlerons de tout cela à la prochaine réunion. Je suis désolé, il va falloir poursuivre les recherches de votre côté. 


John Thompson : Ne vous excusez pas, je comptais peaufiner le dossier avant la réunion.  



John Thompson serre la main de son employeur avant de quitter la pièce. Peu de temps après, Alex téléphone à sa secrétaire afin de faire entrer les agents de police. Claire toque et son patron lui ouvre la porte.



Alex Mason : « Surpris ». Hein…Lucy ? Qu’est-ce que tu fais là ? 


Lucy O’Bryan : Désolé Alex, là c’est Lieutenant de police O’Bryan. « Montre sa plaque ». Voici le Lieutenant Simons. « Dit-elle en montrant son collègue ».


Randal Simons : « Montre sa plaque ». Lieutenant de police Simons de la brigade criminelles du GCPD, nous aimerions vous poser quelques questions au sujet du meurtre d’un couple qui a eu lieu hier durant la nuit.


Alex Mason : Un couple ?


Randal Simons : Oui, un couple.


Alex Mason : « Regarde son téléphone ». Hum, d'accord, entrez et installez-vous sur le canapé. 


Lucy O’Bryan : « Retire sa casquette ». Merci monsieur. « Remet sa casquette et entre dans le bureau ». 


Alex Mason : Désirez-vous quelque chose à boire ?  


Randal Simons : Nous sommes là pour vous poser des questions, pas pour boire un café Monsieur ! « S’assoit ».


Lucy O’Bryan : « Chuchote a son collègue ». Ne soyez pas désagréable avec lui aussi...« S’ adresse à Alex ». Excusez le, mon collègue est un peu à cran avec ce qui se passe en ce moment et puis, avant de vous voir , nous étions au Manoir Wayne et… Monsieur Pennyworth nous a gentiment demandé de partir….


Alex Mason : Pas étonnant qu’il vous a mis à la porte avec ce genre de comportement, Alfred n’apprécie pas le manque de respect.


Randal Simons : C’est une plaisanterie ? Faites attention à vos paroles, un outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions ça peux vous coûter cher !


Alex Mason : Écoutez, Lieutenant Simons, si vous n’êtes pas capable d’accepter mon hospitalité et de vous calmer avec moi, je vous demanderez de quitter mon bureau.


Randal Simons : Refus d’obtempérer donc ? Bien, voyons voir avec les Compagnies d'Intervention Wolf, peut-être que vous serez plus docile.


Alex Mason : * Il est sérieux lui ?* « Serre les poings ». Lieutenant O’Bryan, je suis désolé, mais il est préférable que vous sortiez de mon bureau, nous discuterons une autre fois, mais sans votre collègue.


Lucy O’Bryan : Hum, excusez nous Monsieur Mason. Désormais, c’est moi qui vous poserai des questions, n’est ce pas ? « Dit-elle en regardant Simons ».


Randal Simons : Ouais, si vous voulez.


Alex Mason : * Dans tous les cas, j’ai jamais vu ce type, ni même en présence de Gordon… D’un simple coup d’œil, on voit que c’est un nerveux, son langage corporel le montre. Et ses yeux sont d’une noirceur… ouais c’est bien un sale type.* Bon alors, comment puis-je vous aidez ?


Lucy O’Bryan : « Se racle la gorge ». Étiez-vous proche de la famille Boyle, Monsieur Mason ?


Alex Mason : « S’installe sur le canapé en fasse des policiers ». Proche ? Pas vraiment. Disons plutôt, que nous sommes en bon terme niveau business. Mes parents ont acheté, et même louer quelques-uns de leurs bâtiments.


Lucy O'Bryan : Avez-vous eu des interactions récentes avec eux ?


Alex Mason : Oui, un bref appel téléphonique quelques jours avant mon gala de charité. Je voulais définitivement savoir leur participation à cette soirée, c’était l’une des familles qui devait faire une importante donation pour mon projet, mais ils ne sont pas venus. Pourquoi cette question ?


Lucy O’Bryan : Bien. « Note sur son carnet ». Leurs corps ont été retrouvés ce matin suspendus à des lampadaires dans Little Italy, à proximité du mur qui le sépare du quartier Néo Shangaï.


Randal Simons : Encore un coup des Triade….


Lucy O’Bryan : Pas de conclusion hâtive Randal.


Alex Mason : Mon dieu…c’est horrible…


Randal Simons : « Regarde une photo sur la table basse ». Tient, je constate que vous connaissez Bruce Wayne ? Où est-il ?


Alex Mason : Qu’est-ce que Bruce à avoir là dedans ? 


Randal Simons : Répondez à ma question monsieur Mason ! 



Fou de rage, le jeune PDG se lève du canapé, puis s'approche de son interlocuteur qui se redresse à son tour.  



Alex Mason : Mon père adoptif n’est pas là en ce moment, car il est en voyage d’affaires et congés sabbatique. « Dit-il en le fusillant du regard ».


Randal Simons : Et bizarrement, cette affaire se produit ? Un parfait suspect donc… 


Alex Mason : Non mais j’hallucine, vous croyez qu’il aurait tué une famille, alors qu'il a perdu la sienne ?!


Lucy O’Bryan : « Se lève en furie ». Silence Randal, c’est moi qui pose les questions ! Reprenons si vous le voulez bien monsieur Mason.  


Randal Simons : Et votre famille alors, où est-elle ? Se cacherait-elle après avoir sauvagement assassiné ce couple pour s’enrichir ?  


Alex Mason : Pardon !? * Ce type, il le fait exprès. * Je suis désolé Lucy, mais là, le vouvoiement n’a plus sa place. Que ce soit bien clair, je ne répondrais à aucune autre de vos questions, alors si vous voulez obtenir des réponses, allez voir l’une des rares personnes encore saines d’esprit.


Randal Simons : Ah ouais, qui ça ?


Alex Mason : Batman !  


Randal Simons : Batman ?! Ce criminel ? Ce fou furieux sera bientôt coffré et c’est MOI qui l’expulserai à l’asile d’Arkham !


Alex Mason : Essaye donc pour voir !


Lucy O’Bryan : Lieutenant, on nous a demandé de sortir pour votre comportement intolérable, alors taisez-vous et sortez !


Randal Simons : Ouais, c’est bon ! « Sort en claquant la porte ».


Alex Mason : « Se précipite pour ouvrir la porte ». MAIS JE VAIS LE T…


Lucy O’Bryan : « Saisit le bras d’Alex ». Laisse tomber Alex, ce gars est désespérant…encore désolé pour le dérangement…


Alex Mason : Tu m’étonnes….


Lucy O’Bryan : Avant de partir… « Sort un dossier de son sac et l’ouvre ». Est-ce que ceci t’évoque quelque chose ? « Tend un paquet de photo à Alex ».



Au même moment, Carla Tannhauser sort de l’ascenseur et longe le couloir jusqu’au bureau d’Alex. Sur sa route, elle croise le Lieutenant Simons qui se dirige furieusement vers la sortie, ne manquant pas de la bousculer.



Carla Tannhauser : « Se rattrape contre un mur ». Aie ! Eh, faites un peu attention non….


Randal Simons : Faillait te pousser la vieille !


Carla Tannhauser : PARDON ?!



Pendant ce temps, dans son bureau, Alex termine d’analyser les photos.



Alex Mason : Une étoile retournée avec un croissant de lune ?


Lucy O’Bryan : Un pentagramme et une lune oui, ça te dit quelque chose ?


Alex Mason : « Rend la photo ». Non, ça ne me dit rien.


Lucy O’Bryan : Et ça ? « Tend nouvelle photo ».


Alex Mason : « Regarde l’image ». " Quid..sunt parentes corruptionis ? "….Qu’est ce c'est, un message ?


Lucy O’Bryan : Une énigme en latin, oui ! Ça veut dire, " Quels sont Les parents de la corruption ? "


Alex Mason : Humm, peut-être un coup de ce taré aux énigmes….* Non, trop simple.*


Lucy O’Bryan : Le Riddler ?



Très vite, ils sont interrompus par des bruits de dispute.



Alex Mason : Je reconnais cette voix… Carla ?


Lucy O’Bryan : Et Randal…


Alex Mason et Lucy O’Bryan : « Se regarde mutuellement ». Il faut les arrêter avant que ça ne parte trop loin ! « Exécutent un facepalm collectif ».



Alex et Lucy sortent dans le couloir et s’interposent entre Simons et Carla Tannhauser.



Alex Mason : Bon sang Carla, qu’est ce que vous faites là ?


Carla Tannhauser : Eh bien, je venais pour te rendre une petite visite, mais ce malotru m’a sauvagement bousculé.


Lucy O’Bryan : Bon Randal, on y va, vous avez assez fait de dégât pour aujourd’hui. À plus tard Alex….


Alex Mason : Ouais à plus tard Lucy…. « Soupir ». Bon Carla, je ne suis pas d’humeur pour voir qui que ce soit aujourd’hui, revenez une autre fois.


Carla Tannhauser : Mais enfin Alex, dis moi au moins pourquoi ces policiers sont venus.


Alex Mason : « Soupir ». Bon, allons dans mon bureau. « Marche en compagnie de Carla » Tsss. « Ferme la porte derrière sa belle-mère puis prend le téléphone ». Claire…


Claire White (Téléphone) : Oui monsieur….


Alex Mason : Refusez toutes visite à la tour pour aujourd’hui.


Claire White (Téléphone): Très bien monsieur.


Alex Mason : « Raccroche le téléphone et s’ assoit dans le fauteuil ». Bon, vous le savez sans doute, mais les Boyle ont été assassinés et retrouvés pendus ce matin près de Neo Shangaï.


Carla Tannhauser : Les médias ont certes relatés l’assassinat d’un couple et du gardien de leur immeuble ce matin, mais je ne savais pas c’était la famille Boyle.


Alex Mason : Le concierge aussi ? Où as t-il était retrouvé ?


Carla Tannhauser : Dans son logement de fonction, un revolver à ses pieds. Selon les médias, il se serait suicidé après les avoir tués.. .


Alex Mason : Et vous en pensez quoi ?


Carla Tannhauser : Des inepties, même si Lenny Carlson trempait dans des affaires de détournement, il n'aurait jamais pu assassiner les Boyle avec qui il était en bons termes.


Alex Mason : Oui, c’est étrange….


Carla Tannhauser : Enfin bref, pour nous changer les idées, je nous ai rapporté un petit repas. « Pose deux sachets sur la table basse ». Caitlin m’a dit que tu raffolais de la nourriture japonaise. « Sort une boîte d’un des sachet et la tend à Alex ». Sushi ? Alex ?



Elle remarque alors que son futur gendre est concentré devant l écran au point d’ignorer sa proposition.



Carla Tannhauser : « Soupir ». Bon… « S’assoit sur le canapé et racle sa gorge ». Alors, comment ça se présente entre ma fille et toi, Alex ? « Dit-elle tout en se servant dans un des sachets ». Bientôt un petit-fils ?



Surpris par les paroles de la vieille dame, Alex, qui buvait une gorgée de son chocolat, en recrache tout le contenu sur son écran.



Alex Mason : Tousse ». Bon sang… « Tousse ». Vous avez l’art et la manière d’aborder les choses. « S’essuie la bouche ». Oh mer**, mon écran… « Saisi un mouchoir et essuie son ordinateur ».


Carla Tannhauser : « Rigole ». Tu es tellement absorbé par ton travail et le meurtre des Boyle, que tu ne prêtes même plus attention à ce que je dis, heureusement que ma tactique a portée ses fruits haha. Allez, vient manger !



Désespéré, le jeune homme jette le mouchoir imbibé de chocolat et se joint à Carla silencieusement.



15 h 45. City Hall District. Mairie de Gotham.



La mairie de Gotham City est un bâtiment imposant situé dans l’un des plus luxueux quartiers avoisinant le One Gotham Center, situé au Sud Ouest de la ville. L’énorme bâtisse possède une architecture de style néoclassique, avec des colonnes en marbre blanc qui encadrent l’entrée principale, ainsi que des statues représentant les nombreuses figures historiques de Gotham.


Sa façade est ornée de motifs décoratifs en pierre, y compris des médaillons en bas-reliefs.


Avec son sac en bandoulière, Alex pénètre dans l'enceinte du palais et se présente à l’accueil.



Alex Mason : Bonjour, madame « Réajuste son sac ».


Secrétaire de mairie : Oh ! Monsieur Mason, bonjour et bienvenu à la mairie de Gotham, que puis-je faire pour vous ?


Alex Mason : « Affiche un sourire ». J’ai un rendez-vous avec Monsieur Le Maire Danielson.


Secrétaire de mairie : Oh, un instant, je vous prie. « Saisit le téléphone et compose un numéro ». Monsieur le Maire, monsieur Mason est arrivé… hum…hum très bien…oui…d’accord. « Raccroche le téléphone ». Vous pouvez y aller, c’est à votre gauche au fond de ce couloir.


Alex Mason : Très bien, je vous remercie. Passez une bonne fin de journée. « Se dirige avec assurance vers le couloir ».



Une fois arrivé, il toque poliment à la porte et patiente.



Drew Danielson : Entrez ! Oh, Monsieur Mason. « Se lève de son siège ». Je vous attendez.


Alex Mason : « Ferme la porte derrière lui ». Monsieur le maire. « Scrute la pièce ». Eh bien, c’est spacieux ici. « Dit-il émerveillé ».


Drew Danielson : N’est-il pas ? « Répond-il en se dirigeant vers Alex avant de lui serrer la main ».


Alex Mason : Et cette boiserie, serait-ce de l’acajou ?


Drew Danielson : De l’acajou blanc, oui, parfaitement assorti aux rideaux de velours bordeaux.


Alex Mason : Stupéfiant…


Drew Danielson : Je comprends votre réaction, après tout, c’est votre première venue dans ce lieu. « Dit-il en retournant à son bureau ». Bien, asseyez-vous mon garçon. « Désigne une chaise avec son bras ». Désirez-vous quelque chose à boire ? Whisky ?


Alex Mason : « S’assoit ». Désolé, je ne bois pas de whisky, mais, à ce que je vois, c’est de la haute qualité.


Drew Danielson : Ah, un connaisseur ?!


Alex Mason : Disons que je m'y intéresse, mais sans en boire haha, par contre si vous avez du café ?


Drew Danielson : Du café ? Je l’avais prévu au cas où. « Prend une tasse qu'il remplit de café ». Tenez, vous m’en direz des nouvelles. « Tend la tasse ».


Alex Mason : « Prend la tasse ». Prévoyant…merci monsieur « Boit un coup ». Hmmm, c’est trop bon, j’ai jamais goûté un aussi bon café.


Drew Danielson : Ça vous plait ? C’est du Molokai, ça provient de l’État d’Hawaï. « Se serre un café puis retourne devant son bureau ».


Alex Mason : Eh bien je suis surpris, merci Monsieur le Maire.


Drew Danielson : Voyons mon garçon, je vous en prie, appelez moi Drew, cela facilitera notre entretient et je veux que vous vous sentiez à votre aise. Alors, qu’elle est la nature de votre venue ?


Alex Mason : Et bien, il y a un sujet important dont je souhaiterais discuter avec vous.


Drew Danielson : Je vous écoute.


Alex Mason : Permettez-moi de vous présenter les détails du projet que j’ai mis au point avec mon équipe. C’est un dossier complet comprenant toutes les informations nécessaires qui vous permettra d’en avoir une idée bien précise.


Drew Danielson : Montrez-moi cela.



Le jeune homme ouvre son sac en bandoulière et en extirpe un dossier aussi imposant qu’une encyclopédie, avant de le tendre au maire qui enfile ses lunettes. Au fur et à mesure qu’il étudie minutieusement les pages synthèse du projet de Soin pour Tous, son visage se crispe de curiosité.



Drew Danielson : Hum… « Ferme le dossier et retire ses lunettes ». Après une analyse attentive, il me semble que vous avez fait un excellent travail. Les informations sont présentées d’une manière claire et cohérente. Toutefois….« Redonne le dossier à Alex ». Puis-je vous offrir quelques conseils.


Alex Mason : Je suis toujours preneur. « Dit-il en rangeant son classeur ».


Drew Danielson : Vous pourriez rajouter plus de points importants. Hum, par exemple, la mise en place de programmes de santé communautaires qui renforcerait les soins prodigués.


Alex Mason : En effet, c’est une bonne idée.


Drew Danielson : Aussi, il faudrait une concentration accrue sur une amélioration des conditions pour les travailleurs de Gotham avec peu de revenus, afin d’améliorer la qualité des soins administrés aux populations défavorisées. Ou bien encore, une amélioration de budget pour le projet.


Alex Mason : Je comprends et vous avez raison. Les idées que vous me proposez sont très intéressantes et donnent le mérite d’y réfléchir. Merci Monsieur le…. « Se racle la gorge ». Drew…. Je suis désolé, je n'arrive pas à vous appeler par votre prénom, ce n'est pas l’éducation qui m’a été transmise. « Boit son café ».


Drew Danielson : Ne vous en faites pas, je comprends. Vous savez, votre famille est l’une des plus importantes et des plus respectées de Gotham. Par le passé, vos parents ont joué un rôle crucial dans l’amélioration des soins pour nos concitoyens. À mon sens, il est important que leur engagement perdure et que ce projet se réalise une bonne fois pour toutes.


Alex Mason : Vous voulez dire que….


Drew Danielson : Vous avez tout mon soutien mon garçon. « Dit-il en arborant un sourire amical ».


Alex Mason : Je vous remercie, vraiment, merci du fond du cœur.


Drew Danielson : J’ai pensé organiser une prochaine réunion en présence de nos collaborateurs, seriez-vous disponible samedi au matin à 10 h 00 ? J’aimerais vous voir avant de vous présenter aux invités afin de vous y préparer au mieux. Je vous préviens par avance, ils sont très durs à convaincre.


Alex Mason : Samedi à 10 h ? C’est noté, de mon côté, je vais me pencher sur les idées que vous m'avez apportés. « Termine son café ». Merci encore de m’avoir reçu Monsieur le Maire. « Se lève de la chaise ».


Drew Danielson : Un instant mon garçon, j'ai une petite question à vous posez.


Alex Mason : Je vous écoute monsieur.


Drew Danielson : Avez-vous envisagé d’entrer dans le monde de la politique ? Et pourquoi pas, d’intégrer un parti ?


Alex Mason : Haha, désolé de vous décevoir Monsieur le maire, mais non, la politique ne m’intéresse pas vraiment pour tout vous dire.


Drew Danielson : Quel dommage. Je me rappelle avoir eu les mêmes doutes lorsque j’étais jeune, mais regardez où j’en suis maintenant.


Alex Mason : Je vois cela en effet. Mais je ne suis pas fait pour cela, je n’ai pas d expérience pour ce genre de tâche.


Drew Danielson : Vous savez, l’expérience ça s’apprend. Pour être honnête avec vous, j’ai remarqué cette étincelle dans vos yeux, l’étincelle de l’ambition. Cela me rappelle le temps où j’avais votre âge, j’avais moi aussi cette etincelle, mais je comprend votre appréhension. Cependant passez me voir au QG de campagne, j’organisé de nombreux meetings, peut-être que l’un d’eux saura vous convaincre.


Alex Mason : C’est que.. mon entreprise prend le plus clair de mon temps monsieur et j’ai des occupations de grande importance dans le privé.


Drew Danielson : Les affaires avant tout ! Je comprends cela et je le respecte, mais dites moi, que pensez vous de l’annonce d’hier soir ?


Alex Mason : L’annonce ?


Drew Danielson : Oui, celle de Monsieur Meyers.


Alex Mason : Ah ça ? Eh bien…difficile à dire, Hans est de nature surprenante, avec lui, tout peut arriver.


Drew Danielson : Vous savez, dès l instant où je l'ai vu pour la première fois, avant la cérémonie d’inauguration, j’ai ressenti quelque chose provenant de lui, une sorte de force cachée.


Alex Mason : Une force cachée ?


Drew Danielson : Tout à l’heure, je vous ai parlé de cette étincelle dans votre regard, la sienne est plus prononcée et plus le temps passe, plus elle grandie.


Alex Mason : À quoi songez-vous ?


Drew Danielson : C’est un adversaire redoutable, c’est indéniable.


Alex Mason : Ah ça, à qui le dites vous.


Drew Danielson : Je comprends que vous puissiez soutenir votre ami mon garçon, mais si effectivement, il est imprévisible, Monsieur Meyers doit renoncer à sa candidature pour le bien de la ville.


Alex Mason : Pourquoi y renoncer ?


Drew Danielson : Un jeune homme, imprévisible à la tête d’une ville ce n'est pas une bonne chose, surtout si tout peux arriver avec lui, vous comprenez ?


Alex Mason : Hans ne voudra pas abandonner….


Drew Danielson : D’accord….Bon, la discussion est terminée, je suis navré de couper court monsieur Mason, mais j'ai du travail.


Alex Mason : Ça tombe bien, j’ai moi aussi rendez vous.



Le maire se lève de son siège et accompagne Alex vers la sortie. Avant qu’il ne lui ouvre la porte, le téléphone de son bureau sonne.



Drew Danielson : « Décroche ». Oui ? Comment ? Le Commissaire Gordon ? D’accord…oui..humhum…passez-le-moi….


Alex Mason : * Gordon ? C’est sans doute en lien avec la mort des Boyle.* Hum…Monsieur le Maire ?


Drew Danielson : « Au téléphone ». Euh oui…un instant… « Pose le combiné ». Monsieur Mason, désolé pour cet imprévu, nous nous reverrons samedi si tout va bien, je vous tiens au courant. Par ailleurs, excusez le comportement des agents qui sont venus vous interroger ce matin.


Alex Mason : * Ah, la nouvelle viens de tomber.* Ne vous inquiétez pas. Bonne soirée.


Drew Danielson : Une dernière chose Monsieur Mason, si vous pouviez raisonner votre ami et le convaincre de renoncer….


Alex Mason : Je vais voir ce que je peux faire, mais je ne garantis rien.



18h30. Little Germany. Stern Platinum-Kaffe. Gotham City.



Hans Meyers : « Recrache son café et tousse ». QUOI ?! Renoncer à ma campagne ? Il a craqué lui. « Dit-il en s’essuyant ».


Alex Mason : Eh voilà, je le savais que ça finirait comme ça. Tsss. « Boit sa bière ».


Hans Meyers : Bon… « Respire un grand coup ». Relativisons, si le maire te demande de me convaincre de renoncer, c’est que forcément, il a peur de perdre sa place.


Alex Mason : Ouais, peut-être, mais n’empêche, avec le coup que tu nous avons fait, il peut vite changer de stratégie et lâcher mon projet….


Hans Meyers : Ne t’inquiète pas pour ton projet, tout est planifié pour qu’il se réalise. Eh puis, si vraiment, il déciderait de te lâcher à cause de ma candidature, il prouvera que j’ai raison et une fois élu, je soutiendrai ton projet à 100%, donc quoi qu’il en soit, ton projet ne risque rien.


Alex Mason : Attends un peu, tu ne m'aurais pas suggéré de me rapprocher du maire pour qu’il finisse par m’abandonner et ainsi te faire gagner encore plus de voix ?


Hans Meyers : Hein ? Ah, mais non haha, qu’est ce qui te fait dire ça ? « Boit son café en détournant le regard ».


Alex Mason : Hans ? « Tapote ses doigts sur la table ».



Le jeune scientifique lève légèrement les yeux vers Alex qui le fixe avec un regard méfiant dans l’attente d’une réponse.



Hans Meyers : Bon, OK, effectivement, j'ai prévu le cas où Danielson te lâcherait et me conduirait à l’élection, mais…..je t’ai envoyé chez lui, car à l’heure actuelle, c'est le seul qui puisse t’aider convenablement.


Alex Mason : Mouais, pas convaincu là…..


Hans Meyers : Écoute mon frère…je sais que tu as une journée difficile, surtout avec la mort de ce couple, et crois-moi, j’en suis désolé, mais ne le répercute pas sur notre amitié s’il te plaît.


Alex Mason : Ouais, t'as raison, excuse moi Hans… Bon, à part ça, raconte moi ta journée.


Hans Meyers : Palpitante ! « Mange un morceau de son Bretzel ».


Alex Mason : Eh bien, développe.


Hans Meyers : Oh, eh bien, visite du nouvel hôpital le matin et l’après-midi visite de l'asile d'Arkham. Ah oui, aussi, je me suis embrouillé avec un gars.


Alex Mason : Où tu t’es embrouillé ? Pas à l’hôpital j’espère…


Hans Meyers : Mais non voyons, je suis toute de même civilisé….. « Boit son café ». C’était à Arkham…..


Alex Mason : Avec un gardien ?


Hans Meyers : Un détenu.


Alex Mason : Non mais Hans, il n'y a que toi pour faire ça.


Hans Meyers : Bah quoi ?


Alex Mason : Bon allez, raconte moi ça.


Hans Meyers : Alors, j'étais en visite à l'asile d Arkham dans le cadre de ma campagne et là…


Début du micro flash-back.



15h20. Asile d’Arkham. Gotham City.



Gardien : Et maintenant Monsieur Meyers, nous pénétrons dans le block S comportant les patients les plus dangereux du site. « Dit-il en guidant le groupe ».


Hans Meyers : Pour résumer, on entre chez les plus barjos ?


Gardien : On peut dire ça oui. Veuillez me suivre, je vous prie.


« Hans Meyers » : On entre dans le block et j’inspecte toutes les cellules.


Hans Meyers : « Prend des notes ». Intéressant, très intéressant même.


« Hans Meyers » : Et là, je m’arrête devant la cellule d’un drôle de personnage.


Hans Meyers : Eh, il a une drôle de tête celui-là, avec son pif pointu ?


Gardien : Il s’agit d’Oswald Cobblepot, alias Le Pingouin. C’est un dangereux parrain du crime récemment arrêté en plein trafic d’armes.


Hans Meyers : N’empêche, pour un parrain du crime, il a une sale gueule.


Oswald Cobblepot : Eh gamin, fait attention à ce que tu dis. Il y a des paroles qui vaux mieux ne pas prononcer dans le coin. Alors un conseil, fais toi tout petit ici, pigé ?


Hans Meyers : Humpf. Et moi je te conseil de surveiller ton langage en présence d’un candidat aux élections municipales.


Oswald Cobblepot : Oh, excusez-moi votre horreur. Est-ce que sa majesté en culotte courte peut fermer son clapet et s’éloigner de ma cellule ? Je supporte pas l'odeur de lait maternel qui se dégage de ton haleine.


Hans Meyers : On en parle de ton odeur ? Tu sens le rat crevé, c’est une horreur. Tu t’es fait dessus quand Batman t’a chopé pour puer autant ? « Lui tourne le dos et croise les bras ».


Oswald Cobblepot : Répète un peu si tu l’oses !


Hans Meyers : « Se retourne et le fixe droit dans les yeux ». J’ai dit que tu pues la mort, va te laver gros dégoûtant, à moins que tu flippe autant de la flotte que d’une chauve-souris.


Oswald Cobblepot : Attends un peu que je sorte d’ici, je vais te refaire le portrait, tu vas voir et pas même ta mère ne te reconnaîtra !


Hans Meyers : Peut-être, mais contrairement à ta mère, la mienne ne me rejettera pas. Mais bon elle est morte, donc ça ne change rien.


Oswald Cobblepot : Oh, pauvre petit, arrête, je vais pleurer, snif, ça ne doit pas être facile tous les jours hein ? « Dit-il avec ironie ».


Hans Meyers : Oh, bien plus facile que d’assumer une face aussi déglinguée que la tienne.


Oswald Cobblepot : Gardes, dégagez ce microbe de là ! Quant à toi, gamin, on se retrouvera et je te ferai la peau.


Hans Meyers : Le jour où l’on se retrouvera, tu t’inclineras à mes pieds.


Oswald Cobblepot : Grrr ! Espèce d’insolent !


Fin du micro flash-back.



18h40. Little Germany. Stern Platinum-Kaffe. Gotham City.



Alex Mason : J’y crois pas, tu t’es embrouillé avec le Pingouin, carrément ?


Hans Meyers : Bah ouais. « Boit son café ».


Alex Mason : Et il t’a menacé ?


Hans Meyers : « Repose sa tasse ». Bah ouais.


Alex Mason : Remarque, moi, je me suis embrouillé avec un des flics qui m’ont interrogés à la Mason Corp…


Hans Meyers : On n'est pas frère pour rien tous les deux. « Lui fait un clin d’œil ».


Alex Mason : J’avoue, en plus, il avait une sale tête. « Rigole ».


Hans Meyers : Pire que le pingouin ?


Alex Mason : N’abuse pas non plus.



Les deux amis se regardent et éclatent de rire. Un peu plus loin, devant le comptoir, deux homme s’apprêtaient à payer leur consommation, quand l’un d’eux reconnais une voix familière et se dirige vers le fond du bar. Alors que les deux amis riaient, Alex s’arrête brusquement tandis que son ami continue de s’esclaffer.



Alex Mason : Euh Hans….


Hans Meyers : Ouais ? « Dit il en rigolant ».


Alex Mason : On a de la visite. « Pointe son doigt derrière Hans ».


???: Ah te voilà Mason ! J’espère que tu es content hein ? « Dit-il furieusement ».


Hans Meyers : Se tourne rapidement puis se retourne vers Alex ». Euh Alex, c'est qui, tu le connais ?


Alex Mason : Randal Simons, le policier avec qui j’ai eu une altercation au bureau…..


Hans Meyers : Ah ! « Se tourne une nouvelle fois ». Bonjour Monsieur… « Regarde à Alex ». C’est vrai qu’il n’a pas une gueule de porte bonheur….


Alex Mason : Chute Hans…Bon, Lieutenant Simons qu’est ce que j’ai pu vous faire pour mériter tant de haine.


Randal Simons : Ne me prends pas pour un idiot ! Tu sais très bien ce que tu as fait !


Hans Meyers : Bon, visiblement, il lui manque une case. « Cherche un cigare dans son étui puis se lève de la banquette pour intervenir ».


Randal Simons : Reste assis le blondinet et ferme la si tu ne veux pas des problème !


Hans Meyers : Tssss.


Alex Mason : « Se lève à son tour puis tend le bras vers Hans pour le stopper ». C’est bon Hans, je m’en occupe. Écoutez lieutenant, non seulement vous nous dérangez et vous aggravez votre cas, mais en plus, vous manquez de respect à toutes ces personnes qui boivent et discutent entre eux tranquillement, sans parler des employés de ce bar, qui ont autre chose à faire que d’assister à une bagarre en début de soirée ! Si vous êtes suspendu, c’est de votre faute, pas la nôtre !



Le barman et le collègue de Simons se joignent rapidement au groupe afin de calmer la tension qui y règne.



Barman : « Parle avec un léger accent ». Ach Nein Messieurs, calmez vous, je ne veux pas de bagarre dans mon établissement !


??? : Randal bordel, je t’avais dit d’oublier cette histoire ! T’as pas retenu la leçon !? Désolé Monsieur Mason…


Alex Mason : Ce n’est pas grave inspecteur Bullock, c'est humain de s’énerver et puis…



Dans un élan de rage, Randal empoigne brutalement le col de la veste en cuir d’Alex et le tire violemment vers lui. Alors qu’il hurle sur le jeune homme, les clients du bar, inquiets, se lève de leur chaises et assistent impuissant à la scène.



Randal Simons : Je déteste les connards dans ton genre, ils se croient tout permis.


Harvey Bullock : Randal, lâche le tout de suite ! Arrête, t’as trop bu et t’es pas conscient de la connerie que tu fais.


Alex Mason : *Tss en temps normal, je n’aurais eu aucun mal à le maîtriser, mais bon, je suis obligé de me laisser faire… De toute évidence, ce Randal a l’alcool très mauvais… * Lâchez moi !



L’homme semble réfléchir aux paroles de Harvey et hésite. Toutefois, sa nervosité prend le dessus et le pousse à tirer plus violemment le col d’Alex.



Harvey Bullock : Dernier avertissement Randal ! Lâche le ou Jim te virera pour de bons.


Alex Mason : Lâche- moi Randal ! Écoutez votre collègue, ce serait dommage de perdre votre boulot pour cette histoire.


Hans Meyers : « Ricane de plus en plus fort et claque le clapet de son briquet à essence ». Tu te laisses faire mein liebe bruder (Mon cher frère). « Expire la fumée de son cigare ». Mais je comprends ta situation et ça ne plaît vraiment pas !


Alex Mason : Non Hans, ça va aller… *Si il sort le cigare, c’est que ça va péter.*



Le cigare en bouche, Hans s’approche de Simons et l’interpelle d’un regard sombre.



Hans Meyers : Permet-moi de me présenter, je suis Hans Meyers, noble héritier de la Famille Meyers, PDG actuel de la Meyers Company et candidat aux élections municipales de Gotham City.


Randal Simons : « Regarde Hans ». Ouais…Et alors ?!


Hans Meyers : Et alors ? « Retire le cigare de sa bouche et le tapote pour faire tomber les cendres ». Je te conseille de relâcher mon ami et de dégager en quatrième vitesse, sans quoi, la suite te serait fortement désagréable.


Randal Simons : Et que ce tu vas faire gringalet ?!


Hans Meyers : « Ricane ». Ce que je vais faire ? « Aspire une bouffée de son cigare ».



Hans jette son café au visage de Simons, qui relâche aussitôt Alex.


Le jeune blond profite de l'effet de surprise pour saisir la tête du policier le tirer vers lui, avant de recracher la fumée sur son cigare encore incandescent.



Randal Simons : Mais t’es pas bien ?! Qu’est-ce que tu fais ?


Hans Meyers : Eh bien, j’augmente l’intensité de l’incandescence de mon cigare. « Rapproche lentement son cigare des yeux de Simons ». Comme tu le vois, je tiens entre mes doigts un cigare ardent, il serait dommage qu’il entre en contact avec tes petits yeux bleus, tu ne crois pas ?


Randal Simons : Arrête ! Fais pas ça !


Hans Meyers : « Tourne la tête vers Alex puis regarde une nouvelle fois Simons ». Écoute-moi bien. « S’approche pour lui chuchoter quelque chose dans l’oreille ».


Alex Mason : « Remet son col en place ». Ça suffit, Hans….


Randal Simons : Hein ?


Hans Meyers : « Le regarde droit dans les yeux ». Maintenant, dégage de là !


Randal Simons se redresse et part lentement vers la sortie.


Harvey Bullock : Eh Randal, tu vas où ?


Randal Simons : « Se tourne vers son collègue ». On y va, j’ai assez merdé pour aujourd’hui …. « Reprend sa route ».


Harvey Bullock : Punaise, mon pauvre vieux, t’es complément défoncé, c’est fini, je t’emmène plus dans un bar.


Barman : Enfin partis… « Soupir ». Danke Herr Meyers .


Hans Meyers : Hum, ce n’est rien, mais si vous avez des bretzels en plus pour me dédommager, je suis preneur.


Client 1 : Attendez, vous avez fait tout ça pour de la nourriture !


Hans Meyers : Je ferais n’importe quoi pour des bretzels Monsieur… « Rigole et se racle la gorge ». Hum, je m’égare, reprenons notre sérieux. Pour le dire avec classe, j’ai agi pour le bien de mon ami qui se trouvait dans une situation difficile.


Alex Mason : Mesdames et Messieurs, je m’excuse pour le désagrément causé.


Client 1 : Ne vous excusez pas monsieur, c’est ce type, il ne mérite pas d’être policier !


Client 2 : Exactement! Bon débarras !


Client 3 : C’est une honte, un comportement pareil mérite plus qu’une suspension !


Client 4 : Tout à fait madame, la police de Gotham n’est plus ce qu’elle était !


Hans Meyers : N’y pense plus Alex. « Déclare-t-il en finissant son cigare ». Viens t’assoir.


Alex Mason : Je… je vous remercie pour votre soutien. Et en gage de gratitude…Barman, offrez un verre à tous ces braves gens, c’est moi qui régale.


Barman : Jawohl !!(Entendu).


Hans Meyers : Sacré Alex. « Regarde sa montre ». Tss, je vais être en retard à cause de ce policier, ce cher Friedrich doit m’attendre depuis un moment. « Reprend sa veste sur la banquette ». Je suis désolé mon frère, mais j’ai un dernier rendez-vous important pour cette fin de journée. « Soupir ». Oui encore…et en plus, demain, je dois visiter Blackgate…. « Fait un facepalm ».


Alex Mason : Tu vas encore t’embrouiller avec un détenu ? « Rigole ».


Hans Meyers : Tout dépend de mon humeur, « Rigole ».


Alex Mason : En-tout-cas, je te remercie pour ton intervention. « Tend une poignée de main ». Mais, comment tu as fait pour le calmer ?


Hans Meyers : « Serre la main de son ami de façon fraternelle ». Haha, tu sais, même le plus grand des cons aurait peur de se faire cramer les yeux par le cigare d’un mec.


Alex Mason : Oui c’est vrai. « Rigole ». Bon à plus tard alors ?


Hans Meyers : Oui, à plus tard. « S’en va ».



Alex ramasse ses affaires puis se dirige vers le comptoir du bar.



Alex Mason : « S’assoit ». La même chose s’il vous plaît. « Dit-il en faisant un signe de la main ».


Barman : Ein Bier (Une bière), tout de suite monsieur !


??? : Eh bien, ils engagent des fous dans la police maintenant ? « Boit son verre d’une traite ». Visiblement, même eux ne tournent pas rond.


Alex Mason : À qui le dite vous… « Frotte son visage avec ses mains ».


??? : Dure journée ?


Barman : Voici votre Bier Herr Mason. « Pose la bière sur le comptoir ».


Alex Mason : Merci. « S’adresse à son voisin ». Oui on peut dire ça… Mais qui êtes-vous monsieur ?


??? : Oh ! Quel maladroit je fais, je m’appelle Richard Murray, enchanté monsieur Mason.


Alex Mason : Hum, vous me connaissez ?


Richard Murray : Pas personnellement, mais vous êtes très connu à Gotham, vous êtes une de nos plus grandes célébrités, ce qui ferait des jaloux, je vous l’accorde.


Alex Mason : En effet, beaucoup de personnes convoitent ma place.


Richard Murray : Ah, la convoitise….il y a de quoi rendre fou la terre entière, vous ne croyez pas ? Un peu comme ce flic qui vous a agressé tout l’heure.


Alex Mason : Peut être….


Richard Murray : Vous savez, moi aussi dans le temps, j’étais une star, ça remonte à ma jeunesse, autant vous dire que ça fait un bail.


Alex Mason : Une star, carrément ? « Boit sa pinte de bière ».


Richard Murray : À ma façon plutôt… « Lève son bras ». Bitte, noch einen Whiskey. ( S’il vous plaît, un autre whisky).


Alex Mason : Vous parlez allemand ?


Richard Murray : J’ai juste appris à commander des whisky au bar. « Rigole ».


Alex Mason : Du coup, vous me disiez que vous étiez une star, enfin, à votre façon. Dites m’en plus.


Richard Murray : Ça remonte aux années 80, j’étais comédien à New York, je faisais parti de la troupe du Living Théâtre.


Barman : Bitte, Herr Murray. « Pose le verre sur le comptoir ».


Richard Murray : Danke. « Prend son verre et se tourne vers Alex ». Oui, je sais aussi dire merci. « Rigole ».


Alex Mason : Hum, le Living Théâtre, c’est connu ça, non ? Pourtant votre nom n’apparaît nulle part dans les recherches internet.


Richard Murray : Je n’ai pas fait de bonnes prestations, on m’a viré illico. Ils n’ont pas apprécié mon talent, ce que je peux comprendre vu mon niveau.


Alex Mason : Voilà pourquoi vous êtes une star à votre façon donc ?


Richard Murray : Tout à fait. « Boit une gorgée ». Ensuite, j’ai tenté les comédy clubs. Vous savez, le train-train habituel, on monte sur scène, on raconte des histoires drôles et le public vous acclame. Ouais, ça a été une sacrée expérience.


Alex Mason : Et vous avez fait une meilleure impression ?


Richard Murray : Un triomphe, vous voulez dire ? Le public était littéralement scotché sur mes fauteuils et la scène était couverte part des éclats de rire et des applaudissements. Ils raffolaient de mes blagues, à telle point que je les enchaînés, jusqu'à à même épuisé mon stocks.


Alex Mason : Vous racontiez des blagues ?


Richard Murray : Un peu mon neveu. C’était ma marque de fabrication si vous voyez ce que je veux dire ? Euh…vous aimez bien les blagues, j’espère ?


Alex Mason : Eh bien, pour être franc, ça dépend lesquelles ?


Richard Murray : Eh bien celle-ci vous plaira j’en suis sur. C’est l’histoire de deux dingos dans un asile qui décident de s’évader à la nuit tombée et lorsque…..


Alex Mason : « L’interrompt ». Je suis désolé de couper court Monsieur Murray, mais on m’attend.


Richard Murray : Ma blague ne vous convient pas ?


Alex Mason : Disons qu’elle me laisse un goût amer.


Richard Murray : En lien avec un mauvais jour ?


Alex Mason : Plutôt oui, excusez moi je dois y aller, merci pour la discussion mes amis m’attendent.


Richard Murray : Je comprend, vous savez les amis, c’est très important, seulement, on ne le réalise qu'une fois qu’ils partent. « Baisse la tête ». Excusez moi monsieur Mason, je vous souhaite une bonne soirée en compagnie de vos amis.


Alex Mason : Merci monsieur Murray et bonne continuation. « Prend ses affaires et s’en va ».



À l’extérieur du bar, alors qu’il se dirige vers sa voiture, Alex saisi son téléphone et compose un numéro.



Alex Mason : Alfred ? Kathy est au manoir ? Passez la moi, je dois lui parler en urgence….


Fin du chapitre VIII. Une journée bien remplie.

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