Batboy Rise Of The Devil

Chapitre 12 : On ne récolte que ce que l'on sème.

7960 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 02/09/2023 17:16

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.


Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Texte entre parenthèses après une phrase en langue étrangère : exemple : Guten tag (Bonjour) : Traduction.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages. 


L’équipe Brotherhood Corp.



Chapitre XII. On ne récolte que ce que l'on sème.




Agent du GCPD (Radio) : Central, vous me recevez ? Central…vous me recevez ?


Central du GCPD : Ici central, j’écoute !


Agent du GCPD (Radio) : Demande de renforts en urgence, on se fait déborder ici…


Central du GCPD : Quelle est votre situation ?


Agent du GCPD (Radio) : C’est grave la merde, ils sont trop … la voiture se….caillasser ….les côtés…il en sort de partout….


Central du GCPD : J’entends rien avec tout ce bazar, répétez, quel est votre situation ?


Agent du GCPD : Bordel, c’est la guerre, voilà ce qu’il se passe ! Envoyez des renforts avant que…. AAAAAAARGH…



Le protocole 33 a eu l'impact d'une bombe détonée en plein cœur de Gotham, provoquant des réactions en chaîne désastreuses.


Après l’allocution du maire, des mouvements de contestations ont émergé dans les rues. Les manifestations, jusqu’ici pacifiques, ont très vite muté en affrontements violents avec les forces de l'ordre.


En représailles, un couvre-feu a été instauré à partir de 20 h 00 le soir même.


Seulement une journée s’est écoulée et pourtant, l’intensité des émeutes et des pillages laisse à penser que Gotham City est marquée au fer rouge depuis plusieurs mois.


Et comme si cela ne suffisait pas, la population s’est divisée en deux factions. L’une soutient les nouvelles mesures, les considérant nécessaires, l'autre en revanche se sent oppressée et se montre de plus en plus méfiante.


La traque incessante à mon encontre ne faisait qu’envenimer la situation et les Compagnies d’Intervention Wolf, obsédées par ma capture, arrêtant arbitrairement, sans manquer de violence, tout contestataire, accentuaient encore davantage les tensions au sein de la ville.



10 h 32. Mason Corporation , Business District. Gotham City.


Dans le réfectoire de l’entreprise, les salariés prennent leur pause.


Tandis que certains échangent des anecdotes de leur vie privée et des petite blagues autour d’un café noir, d’autre regardent les émissions projetées sur l’écran plat.


Leur employeur, assis sur un fauteuil au fond de la salle, profite de son temps de repos pour envoyer quelques messages à Caitlin, en attendant ses deux invités.



Alex Mason : *Humm, j’espère qu’elle ne m’en voudra pas*. « Range son téléphone dans la poche. » Ah Thomas ! Vous voilà enfin ! « Se lève et lui tend une poignée de main ». Je pensais que j’allais boire mon café tout seul.


Thomas Abernaty : « Sert la main et s’assoie ». Désolé Boss, je terminais les préparatifs du projet pureté. « Pose son sac sur une chaise ».


Alex Mason : Alors, on pourra enfin construire le purificateur ?


Thomas Abernaty : Tout à fait, nous avons acheminé tout le matériel à l’atelier AB-10. Si vous voulez de l’aide, je serai ravi de vous aider.



Au même instant, Claire se joint à leur table.



Claire White : Excusez-moi pour mon retard.


Alex Mason : Ne vous en faites pas Claire, asseyez-vous. « Désigne la chaise avec sa main ».


Claire White : Merci Monsieur Mason. « Dit-elle en s’installant ».


Alex Mason : Bien. Thomas, votre aide est la bienvenue, mais par pitié, appelez moi Alex. « Croise les bras ». Bon, parlons peu, parlons bien. Thomas, Claire, avez-vous réfléchi à ma proposition ?


Thomas Abernaty : « Ouvre sa bouteille de jus d’orange ». Eh bien Bo… « Se racle la gorge ». Alex, je ne pense pas que…


Alex Mason : Bien sûr que si ! Vous et Claire êtes les seuls en qui j’ai confiance désormais.


Claire White : Imaginez un peu l’opportunité que monsieur Mason nous offre, Thomas. C’est très généreux de votre part monsieur et j’accepte votre proposition.



Alors que le PDG et ses deux collaborateurs s’entretiennent, à l'autre bout de la salle, du côté des employés, le brouhaha convivial se mue peu à peu en agitation, lorsque l’un d’eux change de chaîne.



Employé 1 : Eh, qu’est ce que tu fous ? Remet la chaîne d’avant !


Employé 2 : Non, c’est bon, ton émission de télé-réalité a trop duré.


Employé 1 : Ah ouais ? Parce que écouter ces idiots de journalistes, c’est mieux peut-être ?


Employée 3 : Un peu moins de bruit, ça commence !


Présentateur (Télévision) : Mesdames-Messieurs, bonjour et bienvenu sur Gotham City News, première chaîne d’informations de Gotham City, en compagnie de notre invité du jour.


L’invité (Télévision) : Merci de me recevoir sur votre plateau.


Présentateur (Télévision) : Avant de démarrer notre interview, présentons quelques images des dernières 24h de notre ville.



La télévision retransmet certains passages des affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre, tandis qu’un reporter en voix off décrit l’ampleur des dégâts.


Voix Off (Télévision) : 25 Juin, Gotham City, jour des résultats des élections municipales, le maire Danielson prononce un discours depuis la tribune de la mairie. Aux alentours de 11h, le protocole 33 est activé. Verdict, le Batman devient ennemi public. Quelques heures plus tard, les premiers mouvements de contestation virent à l'affrontement avec les forces de l’ordre. Jet de projectiles en tout genre et même de cocktails molotov en direction des fourgons. À cause du chaos dans les rues, les habitants se barricadent chez eux, volets et portes fermés. Très vite, une série de pillages s'ensuit, comme ce groupe de jeunes, le visage cagoulé, qui forcent les grilles de cette bijouterie…


Employé 4 : Sans déconner, c’est n’importe quoi !


Employée 3 : Chut, on entend rien !



L’écran transite sur le plateau télévisé.



Présentateur (Télévision) : Images plus que choquante en effet. « Se tourne vers l’invité ». Scott Harper, vous êtes le porte-parole de la Fondation Rainbow et responsable de la campagne du maire Danielson, qu’est ce que vous pensez de ces mouvements de protestation ?


Scott Harper (Télévision) : « Joint ses mains ». Ecoutez, c’est une véritable honte de voir de tels actes de vandalisme et de violence dans nos rues ! Ce sont de véritables voyous et même pire à ce stade-là, c’est de la criminalité.


Présentateur (Télévision) : De la criminalité ? Vous ne pensez pas que le mot est un peu fort ?


Scott Harper (Télévision) : Non mais vous plaisantez ? 5 policiers blessés, dont deux grièvement brûlés au deuxième degré. Avec ça, leurs intentions sont claires, ils veulent tuer du policier et rien d'autre.


Présentateur (Télévision) : Et une trentaine de manifestants hospitalisés d’urgence.


Scott Harper (Télévision) : Monsieur Ryder, êtes-vous pour l’ordre ou l’anarchie dans notre ville ?


Présentateur (Télévision) : L’ordre bien évidemment, mais n’existe-t-il pas des solutions plus appropriées pour ne serait-ce que faire baisser les tensions ?


Scott Harper (Télévision) : « Tape du poing sur la table ». Comment voulez-vous calmer des lions en totale liberté avec du laxisme ? Non monsieur, il faut sévir d’avantage.


Employé 5 : Ouais, bien parler Monsieur Harper !


Employé 1 : Ta gueule Bill !


Présentateur (Télévision) : Et donc, selon vous quelle serait la solution ? Renforcer la sécurité ?


Scott Harper (Télévision) : Évidemment. Plus vite, on matera ces sauvages, plus vite le calme reviendra. Le maire envisage d’ailleurs de faire intervenir les Compagnies d’Intervention Wolfs pour imposer un retour de l’ordre, l’inconvénient, c’est qu’ils sont pour le moment en infériorité numérique par rapport au GCPD, il faudrait pour cela grossir les effectifs Wolfs et leur assurer les moyens nécessaires pour éliminer drastiquement les menaces potentielles.


Employé 2 : C’est des malades ! Ils vont vraiment envoyer les Wolfs pour mater les manifestations ?


Employée 3 : Pour le moment, ils n’ont pas les moyens, mais oui, ça va finir par se produire.


Employé 1 : Et ils vont faire quoi eux ? C’est des militaires, ils ne connaissent rien au maintien de l’ordre. Tout ce qu’ils vont faire, c’est tirer à balle réelle dans la foule, rien d’autre.


Bill Rogers : N’importe quoi ! Jamais ils ne tireront à balle réelle, ce sont des spécialistes formés à la maîtrise des armes, des experts en la matière qui ramèneront l’ordre vite fait bien fait.


Employé 1 : T’es con ou quoi ? C’est des militaires, ils sont formés pour tuer, donc pas aptes pour contenir des manifestations. Si les Wolfs s’en mêlent, ça va être un massacre.


Bill Rogers : Tu dis n’importe quoi, ils sont là pour notre sécurité, s'ils n’étaient pas là, que deviendrait Gotham hein ? Vous les critiquez, mais quand vous serez dans le pétrin, vous serez bien contents qu’ils vous sauvent. Avec ce genre de discours, vous encouragez les émeutes et poussez à la guerre civile, vous êtes vraiment dangereux pour tenir de tels propos !


Employé 2 : « Exacerbé ». Oui Billy, c’est eux qui ont des flingues et c’est nous qui sommes dangereux ?


Bill Rogers : Ouais, vous êtes dangereux, parce que vous cautionnez les violences dans notre ville.


Employé 1 : D’accord Billy, si tu veux, on est dangereux.


Présentateur (Télévision) : Eh bien, merci Monsieur Harper, vous avez un dernier mot pour nos téléspectateurs ?


Scott Harper (Télévision) : En tant que porte-parole de la Fondation Rainbow, j’apporte tout mon soutien aux policiers de Gotham qui font un travail difficile face à une bande de fous furieux radicalisés !


Présentateur (Télévision) : Eh bien, ce sera tout pour aujourd’hui, on se donne rendez-vous demain même heure pour une nouvelle interview… 


Employé 2 : « Baisse le volume de la télévision ». Enfin, c’est terminé. « Soupir ». Il y en a vraiment marre de ces conneries !


Bill Rogers : Eh ! Pourquoi tu baisses le volume !?


Employé 2 : J’aimerais manger dans le calme, si c’est pour entendre des conneries pareilles, ce n’est pas la peine.


Bill Rogers : « Se lève brusquement ». Vous êtes sérieux là !? C’est inadmissible d'entendre ça ! Remontez le son tout de suite !


Employé 2 : Non ! Pas question ! Si vous voulez regarder les infos, ça sera chez vous !


Bill Rogers : COMMENT ?!


Employé 1 : Putain Billy, tu fais chier ! Reste à ta place et bouffe tes biscuits au lieu de nous emmerder.


Bill Rogers : Donnez-moi cette saloperie de télécommande !!


Employé 2 : Viens me la prendre si tu en as le courage !



Alors que les deux hommes se saisissent mutuellement par le col, Antoine Garcia, un autre salarié, se lève à son tour agacé par l’attitude de son collègue et expose ses arguments aux yeux de tous.



Antoine Garcia : Il a raison, ces médias, c’est vraiment de la merde ! Et tu veux un scoop Bill ? J’ai déjà exposé mon avis sur les réseaux sociaux et tu sais quoi ? Bah, je m’en fiche de ton avis parce que j’en ai assez de tout ça ! Ces mesures dictatoriales sont inacceptables et faut le dénoncer avant que ça ne finisse mal. Danielson n’est qu’un connard avide de pouvoir et de fric et je le dit haut et fort, maintenant y’a quoi ?


Employé 1 : Vraiment ? Tu as osé exprimer ton avis sur les réseaux ! Vraiment, quel culot !


Antoine Garcia : Oui ! Et je n’ai pas peur de le dire ! On ne peut pas rester silencieux, ça n’a que trop durer ! « Répond-il fier de son acte ».


Employé 2 : Tu...tu vas te faire prendre... « Dit-il préoccupé ».


Bill Rogers : Vous êtes un danger public Garcia, j’espère que les Wolfs ne vont pas vous louper. « Se tourne vers son autre collègue ». Et vous, donnez-moi cette télécommande ! « Le bouscule ».


Employé 2 : « Tombe au sol ». Espèce d’enfoiré !


Antoine Garcia : « S’interpose ». Non mais ça ne va pas espèce de fou !? « Essaye de relever son collègue ». Eh, ça va ?


Employé 2 : « Se tient le bras ». Putain, je vais me le faire.



Interrompu en pleine discussion par les bruits de dispute, Alex bondit de sa table et se précipite furieusement vers ses employés. 



Alex Mason : « Frappe du poing sur la table ». Bon, ça suffit maintenant !! Regardez-vous ! Vous êtes des employés de Mason Corp, pas des gamins ! Vous avez le droit à la parole et d’avoir des opinions divergentes, mais là, c’est un sujet qui nous dépasse tous ! Ce n’est pas le bon endroit pour exprimer vos points de vue ! Est-ce que c’est clair messieurs ?!


Employé 2 : Ouais, désolé Boss, je me suis emporté….


Alex Mason : Et vous Rogers, si vous n’êtes pas capable de retenue, quittez le réfectoire !


Bill Rogers : Mais patron…


Alex Mason : Je vous ai donné un ordre Bill, alors obéissez sinon je vous colle un avertissement !



La tête baissée, le salarié quitte la salle sous le regard sombre de son supérieur.



Alex Mason : Bon, vu ce qui vient de se passer, je ne veux plus rien entendre. Le prochain qui se fait remarquer aura le droit à un tour dans mon bureau, alors buvez votre café et retournez au travail dans le plus grand des calmes ! C’est compris ?!



Tous les employés acquissent d’un signe de tête.


Alors que le calme revient dans la salle de repos, les portes automatiques de l’entrée principale, au rez-de-chaussée, s'ouvrent brusquement.


Très vite, des hommes en uniforme noir, arborant à leur bras gauche un brassard bleu, sur lequel figure un motif jaune de deux sabres traversant un cercle, pénètrent dans les locaux de l’entreprise en file indienne.


Tandis qu’ils se dirigent vers l’accueil, au rythme cadencé de leurs rangers qu’ils claquent sur le carrelage, la secrétaire bondit de sa chaise, tremblotante, pour les saluer.



Agent d’accueil : Bienvenue à la …


Lieutenant Wolf : « L’interrompt ». Bien le bonjour mademoiselle. « La salue militairement ». Je suis le Lieutenant Cox, officier en charge de cette intervention. Pardonnez-nous de vous déranger à cette heure-ci, mais nous avons appris par nos renseignements qu’un individu, déclaré dangereux, travaille ici même. Pouvez-vous appeler votre employeur, je vous prie, nous aimerions lui poser quelques questions.


Agent d’accueil : Je... je ne suis qu’une simple agent d’accueil ici. Je suis désolé, mais je n’ai pas été informé de votre arrivée, à.… à cette heure-ci, ils sont soit en salle de pause...soit retournés travailler.


Lieutenant Cox : Ça ne fait rien chère demoiselle, il est vrai que notre arrivée peut surprendre, mais c’est dans un but d’action plus efficace. Auriez-vous donc l’amabilité de nous mener à ce réfectoire ? 


Agent d’accueil : Je suis désolé, je ne peux pas quitter mon poste de travail, monsieur Mason a été clair à ce sujet…. « répond-elle d’une petite voix ».



À l’entente de ces mots, l’officier fronce les sourcils et fixe la pauvre femme qui s’essuie le front avec un petit mouchoir sorti de sa poche.


Au même instant, Bill Rogers, descendu pour se servir un café au distributeur, passe devant les agents Wolfs en attente dans le hall d’accueil, avant de se faire interpeller par l’agent d’accueil, qui voit en lui le seul moyen de se débarrasser des militaires.



Agent d’accueil : Ah Bill, vous tombez bien, ces messieurs souhaitent se rendre au réfectoire à l’étage, pouvez vous les y conduire, je ne peux pas quitter mon bureau.


Bill Rogers : Les conduire au réfectoire ? Pas de problème, j’y étais avant que le patron me vire. « Se tourne vers le lieutenant ». Messieurs, suivez-moi je vous prie.



Pendant ce temps, dans le réfectoire, les salariés terminent calmement leur temps de pause. Tandis que certains essuient leur table, d’autres boivent leur dernière gorgée de café.


Profitant de la tranquillité du moment, Alex reprend sa conversation avec sa secrétaire et Thomas Abernaty.



Alex Mason : Alors Thomas, avez-vous réfléchi à ma proposition ? si oui, j’espère ne pas être déçu.


Thomas Abernaty : Vous savez Alex, le poste de Manager General implique des responsabilités et des charges plus lourdes, je ne pense pas être qualifié pour ce job.


Alex Mason : Bien au contraire Thomas, vos services pour le bien de l’entreprise font de vous la personne idéale. J’ai confiance en vous et je sais que vous ne me décevrez pas.


Thomas Abernaty : Je comprends Alex et je vous promets d’être à la h….. « Regarde le coin de la porte ». Bill ?


Alex Mason : Quoi ?!



Bill Rogers entre dans la salle de pause sans prononcer un mot et s’adosse contre les étagères, sous le regard hostile de ses collègues.



Bill Rogers : « Croise les bras ». Voilà messieurs, c’est ici !



Le lieutenant Cox et ses hommes débarquent à leur tour dans la pièce.



Employée 3 : Les... les Wolfs !


Thomas Abernaty : Que font-ils ici ceux-là ?


Alex Mason : * Merde, ça ne sent pas bon*. 


Lieutenant Cox : Bonjour Messieur-dames, nous cherchons le PDG de cette entreprise, est-il ici ?


Alex Mason : « Se lève ». C’est moi-même. Que voulez-vous ?


Lieutenant Cox : « Salue militairement ». Lieutenant Cox, officier en charge de cette intervention, nos renseignements nous ont dévoilé la présence dans ces locaux, d’un dangereux individu. Nous sommes donc ici pour procéder à une arrestation.


Alex Mason : Hum… et se serait qui cet individu Lieutenant ?


Lieutenant Cox : Selon nos sources, il s’agirait d’un certain Garcia, Antoine Garcia pour être plus précis. « Regarde-les salariés ».


Alex Mason : Il n’y a pas d’Antoine Garcia ici, vous faites erreur. * Ça ne sent pas bon du tout. « Observe les agents ». Ils sont lourdement armés pour une simple interpellation. *


Lieutenant Cox : « S’approche du jeune homme » Mentir est inutile monsieur, nous savons pertinemment qu’il se cache ici, en revanche nous espérons pouvoir compter sur votre collaboration et que vous nous livriez ce Garcia.


Alex Mason : Je vous ai déjà répondu Lieutenant, il n’y a aucun Garcia ici !


Lieutenant Cox : Vous savez, collaborer éviterait de nous contraindre d'avoir recours à des moyens moins diplomatiques, ce qui serait vraiment regrettable, vous ne croyez pas ?


Alex Mason : Inutile d'insister messieurs !


Bill Rogers : Lieutenant, l’homme que vous recherchez…est ici ! « Dit-il en pointant du doigt Garcia ».


Antoine Garcia : Espèce d’ordure, comment peux-tu faire ça !?


Employé 1 : C’est dégueulasse de balancer comme ça !


Employé 2 : T’es qu’un salaud Bill !


Employé 4 : Aucun honneur. Tu n’es qu’une raclure.


Alex Mason : * Putain, mais quel con ce Billy !*


Lieutenant Cox : Bien, vous voyez monsieur le PDG, ce n’était pas bien difficile de répondre a notre demande. « Se tourne vers Bill Rogers ». Quel est votre nom mon brave ?


Bill Rogers : « Se fige pour mimer un garde-à-vous ». Bill Rogers, monsieur !


Lieutenant Cox : Eh bien mon cher Rogers merci pour votre collaboration, vous êtes un bon citoyen. « Se tourne vers les soldats ». Soldats, embarquez-moi ce Garcia, exécution ! « Ordonne-t-il d’un ton ferme et plus menaçant ».



Aussitôt, les militaires saisissent leurs armes et tiennent en joue le groupe de salariés, leur ordonnant de collaborer, tandis que deux d’entre eux se précipitent vers Garcia qui tente de fuir.



Lieutenant Cox : Choppez-moi ce criminel et si les autres bougent, faites leur subir le même sort ! 



Enfin, les deux Wolfs agrippent Garcia par le col et tentent de le sortir du groupe.



Antoine Garcia : « Se débat ». Non ! C’est de l’abus de pouvoir ! Je n’ai rien fait de mal ! Des employés forcent le passage et s'interposent.


Agent Wolf 1 : « Pointe le canon de son arme vers eux ». Écartez-vous messieurs !


Employé 2 : Ne lui faites pas de mal !


Employé 1 : Laissez-le tranquille !


Agent Wolf 2 : Dernier avertissement !



La démonstration de force ne s’est pas fait attendre. En réponse à l'opposition des salariés, les Wolfs usent de la crosse de leurs armes pour frapper la première personne sur leur trajectoire.

Face à ce déferlement de violence, le jeune PDG s’interpose à son tour.



Alex Mason : Comment osez-vous frapper cette pauvre femme ?! Je ne tolérerai pas un tel acte une fois de plus !


Agent Wolf 3 : Restez en dehors de ça, si vous ne voulez pas subir la même chose !


Alex Mason : Vous osez me menacer ?! Pour qui vous prenez….



Sans laisser le temps au jeune homme d’achever sa phrase, le militaire le neutralise d’un coup de crosse. Lorsque le PDG s’écroule, ses employés, témoins de la scène, manifestent leurs protestations par des cris et des bousculades.


La tension est au maximum. Les Wolfs continuent de frapper les opposants, tandis que ces derniers tentent par tous les moyens de protéger leur employeur, encore sonné, qui peine à se relever.


Seule la détonation d’un pistolet fait revenir le calme instantanément. Les militaires profitent alors de la confusion des salariés pour saisir Garcia, avant de lui asséner un coup de crosse.

Alex, encore au sol, aperçoit son employé tomber juste à sa gauche, face la première.



??? : Eh bien Cox, c’est quoi tout ce bordel ? Vous m’avez assuré d’une opération éclair, que se passe-t-il pour vous causer un tel retard ? 


Lieutenant Cox : « Se met au garde-à-vous ». Des complications avec des dissidents Mon Capitaine !


??? : Ce n’est pas ce que je veux entendre ! « Balaye le sol du regard ». Eh bien, eh bien, si ce n’est pas beau tout ça. « S’approche du PDG ». Mais oui, c’est bien toi !


Alex Mason : « Lève la tête ». Quoi !? Mais je rêve !?


??? : Eh bien Mason, ça fait un bail.


Alex Mason : « Vision trouble et sonnée ». Bordel, vous êtes... Simons ?!


Claire White : « Se précipite pour aider le jeune homme ». Monsieur Mason...



Tandis que la secrétaire et Thomas relèvent le jeune homme, les Wolfs entourent Garcia, complètement désorienté et au sol.


Une pluie de coups de pieds et de crosses s’abat alors sur le pauvre homme qui se tord de douleur et peine à supplier ses harceleurs.



Antoine Garcia : Non…! Arrêtez ça…. ! Pitié….


Randal Simons : Ça suffit messieurs, il a eu son compte !


Lieutenant Cox : Relevez-le et conduisez-le au fourgon ! Le passage à tabac s’achève par le crachat d’un militaire, qui atteint le visage de Garcia.



Tandis qu’un groupe de soldats escortait le pauvre homme en sang, les jambes traînant sur le sol, Cox s’approche d’un de ses hommes resté en retrait pendant l’interpellation du salarié.



Lieutenant Cox : Quel est votre nom soldat ?


Agent Wolf : Soldat Baker mon Lieutenant ! « Répond-il au garde-à-vous ! ».


Lieutenant Cox : Je t’ai observé tout à l’heure, tu as détourné le regard pendant que tes camarades neutralisaient ces sauvages de dissidents et tu t’es même retenu de vomir.


Agent Baker : Mon lieutenant, je me suis fraîchement engagé, je ne m’attendais pas à avoir affaire à ce genre de situation….


Lieutenant Cox : Tu pensais t’engager chez les Scouts ?! Si tu n'es pas capable d'assurer ce genre d'opération, autant que tu démissionnes parce que là c'est qu’une routine pour nous !


Agent Baker : Excusez-moi mon lieutenant, ça ne se reproduira plus, je ferai plus attention à l'avenir !


Lieutenant Cox : Je t’ai à l’œil Baker ! Tu n’auras pas de seconde chance. Allez, on y va ! Messieurs-Dames, bonne journée. « Dit-il en saluant du képi avant de s’en aller ».



Les derniers agents Wolfs quittent la pièce en enjambant les quelques salariés encore au sol.


Une fois la menace passée, certains employés relèvent leurs camarades et remettent la salle en état, tandis que d'autres se précipitent vers l’infirmerie de l’étage à la recherche de bandages et de désinfectant.



Thomas Abernaty : « Aide son supérieur à s'asseoir sur un fauteuil ». Asseyez-vous Alex, je vais chercher l’infirmière. « Se tourne vers Claire ». Quant à vous Mlle White, veillez sur Monsieur Mason, je reviens au plus vite.


Claire White : D’accord…


Alex Mason : « Se tient la tête ». Saleté….de Wolfs…. « Réfléchit ». Claire ?


Claire White : Oui monsieur ?


Alex Mason : Je vais devoir m’absenter cette après-midi, j’ai une petite affaire à régler, je compte donc sur Thomas pour me remplacer temporairement. « Balaye la pièce du regard ». Aussi, vous me convoquerez Billy, j’ai deux mots à lui dire.


Claire White : Entendu !




12 H 15. City Hall District. Gotham City.



La Ford Mustang du PDG se gare à la hâte sur le grand parking en face de la mairie.


Alex Mason, remis de sa blessure, s’empresse de sortir du véhicule et traverse la route d’un pas décidé, sans prêter attention aux coups de klaxon des automobilistes bloqués dans un bouchon.


Enfin, il pénètre dans l’hôtel de ville, sans manquer de faire sursauter la secrétaire, en poussant violemment les deux grosses portes à l'entrée.



Secrétaire de Mairie : Non, mais ça ne va pas ? « S’essuie le front ». La mairie est fermée monsieur, revenez plus tard.



Mason se dirige vers les escaliers sans tenir compte des propos de la femme.



Secrétaire de Mairie : Eh ! Où allez-vous ?! Monsieur ! « Se lève de sa chaise ». Je vais appeler la sécurité !


Alex Mason : « Parle au loin ». Allez-y si vous voulez ! Je n’en ai plus rien à faire ! « Dit-il en montant les marches ».  



Sans perdre un instant, il entre en trombe dans le bureau du maire sans éviter de faire bondir Danielson de sa chaise, alors qu’il savourait un plat de spaghetti bolognaise.



Drew Danielson : « S’essuie la bouche avec une serviette de table ». Monsieur Mason ?? Que faites-vous ici ??


Alex Mason : Nous devons parler de ce qui s’est passé ce matin à la Mason Corp !


Drew Danielson : La Mason Corp ? Que voulez-vous dire ? « Remarque le bandage ». Et qu’avez-vous à la tête ?


Alex Mason : Un petit cadeau de votre milice Wolf, mais bien sûr, vous le savez déjà !


Drew Danielson : Mais enfin mon garçon, non voyons, je ne comprend pas !


Alex Mason : Ah oui ? Alors permettez que je vous rafraîchisse la mémoire ! Vos Wolfs ont débarqué ce matin à l'entreprise pour arrêter un de mes salariés sans aucune raison. Et en plus de nous menacer avec des armes a feu, ils ont usé de la force de façon injustifiée et disproportionnée ! Plusieurs de mes employés et moi-même avons reçu des coups de crosse, d’où les blessures apparentes.


Drew Danielson : Oh, je comprends votre énervement et assurez vous que cela ne se reproduira plus, d’ailleurs vous serez, vous et vos salariés dédommagés très rapidement.


Alex Mason : Arrêtez votre manège, ça ne prend plus avec moi.


Drew Danielson : Plaît-il ?


Alex Mason : Vous êtes le seul responsable de tout ça, ce sont vos mesures de représailles et votre nouveau protocole qui donne les pleins pouvoirs aux Wolfs, ils sont libres de tout faire, tout et surtout n’importe quoi !


Drew Danielson : Il faut parfois faire des sacrifices pour faire des bénéfices. Oui, les Wolfs ont carte blanche, mais comprenez que c’est la seule solution face à la criminalité qui ronge notre ville. Ce n’est qu’une question de temps, tout rentrera rapidement dans l’ordre, il suffit d’être patient.


Alex Mason : Ce n’est pas en s’en prenant à des citoyens pacifiques et on usant de la violence et de la peur que vous ramènerez la stabilité et la paix. *Et, c’est moi qui dit ça ?*


Drew Danielson : Vous pensez cela car, vous êtes encore jeune, vous verrez qu’avec l’âge et l’expérience, vous comprendrez la nécessité de ces procédures.


Alex Mason : Avec ce pouvoir entre les mains, les Wolfs n’auront aucune limite et commettront les pires actions. Faites bien attention, car la moindre erreur pourrai causer un soulèvement de grande envergure.


Drew Danielson : Cette crise nous force à prendre des mesures plus strictes, je prends l’entière responsabilité de tous les évènements à venir.


Alex Mason : Eh bien, ne comptez pas sur mon soutien lorsque la poudrière explosera, ni même sur mon projet, vous serez seul car je me désolidarise de toutes vos décisions !


Drew Danielson : À propos de votre projet, j’avais l’intention de vous convoquer pour vous annoncer quelques modifications.


Alex Mason : Quelles modifications ?


Drew Danielson : Nous avons décidé de suspendre le financement jusqu’à nouvel ordre et donc de supprimer notre accord.


Alex Mason : « Rigole d’énervement ». Attendez, attendez quoi !? Vous brisez notre accord ?! Alors que ce projet allait permettre une meilleure vie aux Gothamiens ?! MAIS MERDE !! « Met un énorme coup d’avant-bras dans le mur ». Que cherchez-vous à la fin ?! Vous instaurez des protocoles injustes, vous donnez les pleins pouvoirs aux Wolf et tous les projets bénéfiques à la ville vous les sabotez ! Qu’est-ce que vous voulez à la fin ? La guerre civile ? Une révolte ? Ou un État Policier dans Gotham ?



Alors que la fureur d’Alex atteint son paroxysme, deux agents Wolfs, en compagnie de leur supérieur, entrent dans le bureau.



Agent Wolf 1 : Un problème Monsieur le Maire ?


Agent Wolf 2 : On a reçu votre signal de détresse, on a fait aussi vite que possible !


Alex Mason : * L’enfoiré, il avait un système d’alarme sous son bureau, il a dû l'activer dès que je suis entré.*


Drew Danielson : Ah messieurs, vous voilà enfin ! Monsieur Mason, je suppose que vous connaissiez déjà le capitaine Simons ? « Fait un geste de la main ».


Randal Simons : Encore toi !? Décidément, on n'arrête pas de se croiser aujourd’hui Mason.


Drew Danielson : Voyez-vous, Monsieur Mason, chacun ses priorités. « Se lève et se dirige devant Alex ». Pour vous, c’est le projet de vos parents, pour moi, c’est le retour à l'ordre et bâtir une Gotham plus pure pour ses habitants. Je suis certain qu’un jour, vous ouvrirez aussi les yeux. Messieurs, raccompagnez monsieur Mason jusqu’à la sortie je vous prie.


Agent Wolf : Venez par ici ! « Lui prend le bras de force ».


Alex Mason : Ne me touche pas ! « Retire la main de l’agent ».



Aussitôt, les deux militaires saisissent le jeune homme et l’entravent de tout mouvement sous les yeux de Simons qui jubile de la situation.


De nature très rancunière, il ne peut pas accepter l’humiliation que le jeune PDG et son ami lui ont infligé au Stern Platinum.


Depuis tout ce temps, il rêvait de voir ce Mason en position d’infériorité et aujourd’hui l’occasion se présente enfin.



Randal Simons : Reste tranquille Mason, ou on devra te casser les jambes comme on sait si bien le faire... Tu as bien vu ce qui s’est passé ce matin au bureau alors fait toi tout petit si tu ne veux pas finir comme ce bon vieux Garcia. « Dit-il en affichant un sourire narquois et en chuchotant à l’oreille ». 


Alex Mason : Lâchez moi bordel ! Lâchez moi ! « Tourne la tête vers le maire ». DANISELSON !!! VOUS N’AVEZ AUCUNE PAROLE !! GOTHAM COMPTAIT SUR VOUS, COMMENT AVEZ-VOUS PU TRAHIR VOTRE PROMESSE DREW ?


Drew Danielson : Désormais jeune homme, c’est Monsieur le Maire pour vous aussi ! « Lui tourne le dos et repart s’asseoir ». Notre conversation est terminée. Bonne journée monsieur Mason. Capitaine, sortez-le d’ici, j’aimerais poursuivre mon repas en paix !


Randal Simons : À vos ordre monsieur ! Allez Mason, dehors !!!



Les yeux rouges de colère, Alex quitte la pièce, les bras maîtrisés par les deux agents Wolfs, suivi de Simons qui referme la porte, après avoir salué militairement Danielson.


Une fois débarrassé de son invité surprise, Danielson retrouve son calme et poursuit son repas.



Drew Danielson : « Soupir ». Enfin, une bonne chose de faite… « Dit-il en piquant quelques bouchées ». *Hum, ce Mason...il va falloir faire quelque chose où il va me poser de sacrés problèmes*. « Tourne lentement la fourchette dans ses pâtes ». *D’abord ce Meyers, ensuite Mason…bordel mais qu’est ce qu’ils ont à vouloir flinguer mes projets ?* « Prend une bouchée ». Hum, ça manque de sel et de poivre…



Alors qu’il mélangeait sont plat, après l’avoir assaisonné, le vieil homme découvre qu’une petite enveloppe y était dissimulé.



Drew Danielson : C’est quoi ce bordel ? Que fait une lettre dans mon assiette !? Je vais en dire deux mots moi au cuisinier ! « Écarte la nourriture et inspecte l’enveloppe ». Hum, que fait le sceau du Parti sur la couverture ? « Ravale sa salive et met ses lunettes avant de lire ». À destination de Monsieur le Maire Danielson…Qu’est-ce que ça signifie ?



Avec une légère hésitation, Danielson ouvre l’enveloppe avec précaution et en sort une lettre.



Drew Danielson : « Déplie la feuille et la lis ». C’est quoi cette histoire de parents et de corruption ? C'est vraiment une plaisanterie de mauvais goût ! « Chiffonne la lettre et la jette dans sa poubelle de bureau ». Pff, je t’en donnerai moi des : “Quels sont les parents de la corruption ?” « Déguste une bouchée ». Ce cuisinier va voir de quel bois je me ch…..



Alors qu’il s’apprêtait à finir sa phrase, le vieil homme s’arrête brusquement et laisse tomber sa fourchette tandis que ses yeux s’écarquillent de plus en plus.


Très vite, il se met à tousser. 


Il pose alors ses mains sur sa gorge en s’agitant dans tous les sens, pendant que son visage rougit et se contracte.


Enfin, il finit par se débarrasser de l’élément coincé dans sa gorge qu’il recrache dans un mouchoir avant de boire d’une traite son verre de vin.



Drew Danielson : Aaaaah « Repose son verre ». Bon sang, ce n’est pas passé loin ! Encore un peu et ce morceau de viande aurait mis fin à ma carrière. « Poursuit son repas ».




20H35. À proximité de Gotham City. Bat-Cave, Manoir Wayne.



Dans la salle spéciale d’entraînement, Alex se défoule sur un sac de frappe.



Alex Mason : Encore une fois... « Frappe ». Le projet... « Frappe ». Est annulé ! « Frappe ». À chaque fois…. « Met un coup de pied ». Il y a toujours un problème ! « S’arrête et un instant pour reprendre son souffle ». Enfoiré de Danielson ! Pour qui se prend t-il?! « Serre son poing ». POUR QUI !?



En imaginant la tête de Danielson à la place du sac de frappe, Alex déploie une force si féroce dans son seul coup-de-poing, qu’il parvient à décrocher le punching bag en le projetant sur 2 mètres.



Alex Mason : « Fixe le sac de frappe au sol en haletant ». Tss, ce gros porc, il ne perd rien pour attendre. La prochaine fois que je le vois, je lui ferais bouffer ses dents !!


Alfred : Je ne pense pas que ce soit une bonne idée monsieur.


Alex Mason : « Se retourne ». Alfred ? Depuis quand êtes vous la ?


Alfred : Oh, un petit moment déjà, je vous ai apporté une petite collation, comme à chaque entraînement.


Alex Mason : « Reprend son souffle ». Posez ce plateau sur le côté, je me servirai quand j’aurai fini ma séance. « Se dirige vers le banc de musculation ».


Alfred : Bien monsieur. Lorsque le majordome pose le plat sur une table à proximité de son jeune maître, il remarque ses poings écorchés et en sang. 


Alfred : Maitre Mason, vos mains….depuis combien de temps frappez-vous sans vos gants de protection ?


Alex Mason : « Met des poids sur la barre ». Je ne sais pas... une heure, deux heures… « Commence sa série de développés couchée ».


Alfred : Que ce passe-t-il monsieur ? Ne me répondez pas “ rien ”, je vois bien que quelque chose ne va pas.


Alex Mason : « Fini sa série puis repose la barre sur le support ». Bon, je vais vous le dire. « S’assoie et reprend son souffle ». Ce matin, j’ai eu le droit à une visite des Wolfs à la Mason Corp, ils étaient venus pour arrêter un de mes salariés, un de mes meilleurs éléments, toujours serviable et bienveillant….Ces ordures, ils l’ont passé à tabac, le gars était en sang et ils continuaient de le frapper…. « Sert son poing ».


Alfred : Je...je suppose que vous n’êtes pas resté les bras croisés….


Alex Mason : Moi et des salariés, on a tenté de s’interposer, au moins pour stopper ces excès de violences…bah vous savez quoi ? Ils nous ont aussi cognés, dans le lot, je me suis pris un coup de crosse. Et cerise sur le gâteau, il y avait Simons dans le coup !


Alfred : Simons ? « Réfléchit ». Simons…Simons….ce nom me parle….


Alex Mason : Oui, il est venu au manoir avec Lucy pour vous interroger suite à la mort des Boyle…


Alfred : Ah oui ! Je vois de qui il s’agit…un grossier personnage…mais dites moi monsieur, ce Simons, n’est il pas du GCPD ?


Alex Mason : Il parait qu’il s’est fait virer, il a dû rejoindre les Wolfs juste après, mais ce qui est louche, c’est qu’il soit monté en grade si vite…..


Alfred : Étrange en effet…



Le jeune homme se lève et boit d’une traite son verre de smoothie avant de prendre un cookie avec lui et de s’installer devant le bat-ordinateur.


Très vite, son majordome le rejoint.



Alfred : « Remarque la bosse d’Alex ». Outch…Ah oui, en effet, ces Wolfs ne vous ont pas loupé monsieur….je vous suggère d’y aller la prochaine fois avec un casque de chantier.


Alex Mason : Très bonne blague Alfred, très bonne blague…. « Pianote sur le clavier ».


Alfred : Hum, c’était simplement pour détendre l’atmosphère….


Alex Mason : Ils ont maltraité ce pauvre homme. « Sert ses poings ». Merde ! Ça me met hors de moi ! Je n’ai rien pu faire, ni pour lui, ni même pour mon projet... Tss, ça me saoule ces histoires-là !


Alfred : Votre projet ? Comment ça ? 


Alex Mason : Ah oui, le ballon de baudruche qui nous sert de maire a délibérément décidé de suspendre le financement du projet et donc de briser le contrat….résultat, le projet a encore du retard….


Alfred : Hum, je comprends votre réaction, mais qu’est-ce que vous pouviez faire de plus, vous avez agi en tant qu'Alex Mason pour défendre au mieux votre employé.


Alex Mason : C’est bien ça le problème, en tant qu'Alex...autrement dit, condamné à jouer les impuissants.« Sert son poing ». Sans barrières, je les aurais neutralisés, tous jusqu’au dernier avec ce Simons en prime...


Alfred : Patience maître Mason, le jour viendra où ils répondront de leurs actes, vous savez, on récolte ce que l’on sème.


Alex Mason : Quand je vois ce qu’ils sèment déjà, je me demande ce qu’ils vont récolter.


Alfred : Il est trop tôt pour le dire, pour le moment, il nous faut rester unis face à ce système car ce Protocole 33 va tout faire pour opposer les citoyens entre eux.


Alex Mason : Vous avez raison, mais la division a déjà commencé, tout le monde est en train de vriller… « Réfléchit un long moment ». Hum, ce qui nous faudrait, c’est connaître les plans du maire pour les contrer…


Alfred : Peut-être pourriez-vous établir un schéma de leur organisation ?


Alex Mason : Mais oui ! « Exerce quelques manipulations avec son clavier ». Regardez Alfred !


  • Nous avons Drew Danielson « Le place en haut de la pyramide ». Maire de Gotham et président de son Parti.
  • Ensuite, Seymour Peterson, son adjoint direct. « Le place en dessous de Danielson ».
  • Après les Fathers of Gotham, le parti de Danielson, qu’il dirige d’une main de fer. Comportant Scott Harper sont responsable de campagne et président de la Fondation Rainbow.


Alfred : Donc si Harper est à la tête de la fondation Rainbow, cela signifierait que cette fondation travaille avec le parti du maire ?


Alex Mason : Bingo ! Comme la fondation Rainbow a pour but de promouvoir la tolérance vis-à-vis des communautés minoritaires, ses adhérents, victimes de discriminations, deviennent par conséquent des électeurs indirects pour Danielson.


  • Ensuite, nous avons Charles O’Connell, le Commandant Suprême et donc chef des Wolfs, les miliciens privés du maire, qui assurent la sécurité avec une répression.
  • Et là….Les Compagnies d’Interventions Wolfs….l’organisation paramilitaire de Danielson..chaque jour qui passe son pouvoir et son influence augmentent.


Alfred : À mon avis, monsieur, ces Wolfs font de l’ombre au GCPD. 


Alex Mason : C’est bien pire que cela, les Wolfs vont destituer le GCPD et par la suite, le remodeler selon leur modèle. Hum, je poursuis Alfred.


  • Et tout en bas de la pyramide, ses partisans que je nomme : “Pro-Danielson” . Ce sont eux qui s’introduisent dans les manifestations pour y semer la discorde dans le but de faire réagir le GCPD.


Alfred : Ce sont ces fameux casseurs dont les médias ne cessent de parler ?


Alex Mason : Oui, ils s’infiltrent dans les cortèges pour casser les vitrines et incendier des poubelles et des voitures avant de disparaître aussitôt.


Alfred : Une organisation bien ficelée.


Alex Mason : Ce n’est pas tout ! « Entour le schéma » Tout cela a un lien avec ce que je vais vous montrer. « Bascule sur l’autre écran ». Avec le mode vidéo de la vision de détective, j’ai filmé ceci. « Affiche la vidéo ».


Alfred : Le bureau du Maire !?


Alex Mason : Oui , enfin une parti. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de tout enregistrer, mais… « Fait une pause et zoom la vidéo ». J’ai réussi à avoir ça, un dossier classé secret défense comportant ceci « Met la vidéo en pause ».


Alfred : Le Projet “Skypio” ?


Alex Mason : « Reprend la vidéo » Dans lequel se trouve également…. « Arrête l’image ».


Alfred : Un dossier du nom de “ Werewolf ” ? Continuez Maître Mason... Stop…. Là, regardez ce document, ça ressemble à un ordre de mission….


Alex Mason : Un ordre de mission ?


Alfred : J’en avais des semblable lorsque je travaillais pour le MI5.


Alex Mason : Hum, voyons ce que ça dit…. « Lit le document ». C’est pas vrai….ça date du 6 juin 2015 et pourtant…


Alfred : Permettez que je lise monsieur. « Termine de lire ». Vous voyez ça maître Mason ?


Alex Mason : Oui. Instauration de barrages militaires avec contrôle routier…. Imposition d’un couvre-feu ... Autorisation de perquisition et d’arrestation sans restrictions….et j’en passe….ce sont toutes les mesures que Danielson a prises avec son Protocole 33 et cette date… le 6 juin…, ça prouve qu’il prévoyait de le faire bien avant….il y en avait aussi un deuxième dans le même genre….


Alfred : Monsieur attendez ! Regardez sur la gauche du document ! Cette feuille, qui dépasse, essayez de zoomer dessus…


Alex Mason : « Zoom sur l’image ». Hum, on ne voit pas grand-chose, l’ordre de mission cache une bonne partie de la fiche…


Alfred : « Plisse les yeux ». Ça m’a tout l’air d’un bon de commande…..Attendez….oui, c’est bien ça….


Alex Mason : De quoi s’agit-il ? « Lit à son tour ». L’enfoiré….il veut améliorer sa milice avec des équipements plus sophistiqués et des véhicules de combat blindés... 


Alfred : Vous avez dit tout à l’heure qu’il y avait un second ordre de mission, vous l’avez aussi enregistré ?


Alex Mason : Oui ! « Poursuit la vidéo et stop au bon moment ». Le voici !


Alfred : « Etudie le document ». Hum, de toute évidence, notre cher Danielson prépare quelque chose ! Cet ordre de mission concerne une future campagne de recrutement massif pour les Compagnie Wolfs….dont le superviseur en chef sera le commandant O’Connell, secondé par le capitaine Simons…. Si vous voulez mon avis, monsieur, ce Simons me semble très influents chez les Wolfs, je pense même qu’il y ai un rôle central.


Alex Mason : Oui et ça ne m’étonnerai pas… « Réfléchit ». Alfred, tout cela est très inquiétant. Tout ces ordres de missions et ce bon de commande, j’ai l’impression que Danielson a l’intention de faire de Gotham un Et….



Le jeune homme se fait interrompre par la sonnerie de son portable.



Alex Mason : « Se dirige vers sa veste posé sur un établi ». Merde, qui ça peut-être ? « Sort son téléphone la poche ». Hein, Hans ? Mais pourquoi il m’appelle à cette heure-là lui ? « Raccroche ». Désolé Hans, c’est pas le bon endroit pour te répondre….au pire tu laissera un message… « Se dirige vers Alfred ». Bon Alfred, que pensez-vous de tout ça ?


Alfred : Eh bien, je ne sais pas quoi dire, hormis que nous nous dirigeons vers quelque chose qui nous dépassera tous, je crains que tout cela ne finisse par une catastrophe.


Alex Mason : Moi aussi oui, surtout que…. « Se fait interrompre par le son de notification de sa messagerie » Bon…. « Saisi son portable ». Hans…bien évidemment….excusez-moi Alfred, je réponds juste à un message de Hans et je suis à vous….


Alfred : Je vous en prie monsieur.


Hans Meyers (Message) : “ Salut mon frère, j’ai essayé de te joindre, mais tu ne réponds pas, répond moi parce que j’ai quelque chose d’important à te dire ! ” 20:55.


Alex Mason: (Message): “ Salut, j'espère que ça va ? Qu’est-ce qui se passe ? ” 20:56.


Hans Meyers (Message) : “ Trop long à expliquer par écrit, appelle moi, mais fais vite, j’ai plus beaucoup de temps. ” 20:56.



Fin du Chapitre XII. On ne récolte que ce que l'on sème.


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