Batboy Rise Of The Devil

Chapitre 3 : Anciens Camarades.

7525 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 23/04/2022 14:10

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.


Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Texte entre parenthèses après une phrase en langue étrangère : exemple : Guten tag (Bonjour) : Traduction.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages. 


L’équipe Brotherhood Corp.




Chapitre III. Anciens Camarades.



11 h 20. One Gotham Center.


Après un long discours d’introduction, le maire Danielson cède enfin sa place à l’organisateur de l’inauguration, permettant ainsi de lever le suspense autour de ce dernier. Alors que l’une des personnes se lève des chaises au fond de l’estrade, la foule applaudit énergétiquement. Des applaudissements bien vite stoppés et remplacés par l’incompréhension, lorsque ce dernier prend place derrière le pupitre. Alors que le public imaginait un homme d’un âge avancé, dû aux rumeurs qui circulaient, c’est un jeune homme, blond, imberbe, de taille moyenne et de fine corpulence qui se dévoile à eux. Face à l’individu, qui est entrain de réajuster son micro, la foule est totalement surprise, mais Alex, lui, l’est bien plus encore.


??? : Test micro...1,2….1,2….Raaah. Comment ça marche ce truc ?


Spectateur 1 : Attendez ! Il ne sait pas utiliser un micro ?


Spectateur 2 : C’est lui derrière ce projet ? C’est une blague ?


???: « Trafique le micro ». Test 1,2. Ah enfin. « Se racle la gorge et lit des documents ». Qu’est-ce que c’est que ça ? « Jette les fiches au sol ». Bon, on va improviser. « Se racle une nouvelle fois la gorge ». Mesdames et Messieurs, bien le bonjour. Je me nomme Hans Meyers et je suis le digne héritier de la Meyers Compagny.


Investisseur 1 : Un des membres de cette prestigieuse famille ?


Scientifique 1 : C’est donc lui ! Ce jeune homme ne manque pas d’ambition ! Ni de culot au passage !


Hans Meyers : Comme vous le voyez, je suis un scientifique et un expert dans la recherche en chimie. Et après avoir ouvert des autres laboratoires dans d’autres État, j’ouvre maintenant celui de Gotham City. « Réfléchis un moment ». Bon ! Eh bien, merci d’être passé et bonne journée à vous. « Quitte le pupitre et se dirige vers les marches de l’estrade ».


Investisseur 1 : Quoi ?!


Investisseur 2 : Attendez, c’est tout ?! Mais c’est une plaisanterie, j’espère !


Scientifique 2 : Alors là, je ne comprends plus rien !


Scientifique 1 : C’est de se moquer de nous ça !


Alors que la foule nage dans une grande incompréhension, le maire de Gotham intercepte le jeune scientifique qui part en direction de la sortie, afin de calmer la foule fortement déçue.


Drew Danielson : Jeune homme attendez ! Euh… S’il vous plaît, un instant !


Hans Meyers : « S’arrête de marcher ». Qu’est-ce qu’il y a ?


Drew Danielson : C’est tout ce que vous avez à dire à ces gens venus de loin pour assister à l’ouverture de votre laboratoire ?


Hans Meyers : « Tourne légèrement la tête ». Comment ça, c’est tout ?


Drew Danielson : Eh bien…Euh…Oui. Vous avez certainement bien plus à dire. Vous voyez bien que ces personnes restent sur leurs faims ? 


Hans Meyers : « Balaye la foule d’un regard ». Humpf ! Et que voulez-vous que je dise de plus ? « Dit-il en écartant les bras, puis il poursuit son chemin pour descendre de l’estrade ».



Alors que le jeune scientifique descend les marches, un silence pesant règne parmi les spectateurs. Mais ce silence est très vite interrompu par des rires étouffés provenant du fond. Alors que le public entier était choqué, un seul parmi l’un d’eux, trouvait cette situation amusante. Agacés par ces bruits de fond, quelques visiteurs se retournent et une fois, cela fait, ils aperçoivent l’illustre PDG de la Mason Corporation entrain de diminuer ses esclaffements, en les étouffant avec sa main.


Spectateurs :


- Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle a cela !


- Qu’est-ce qui lui prend de rire de la sorte ?


- C’est vraiment gênant !


Caitlin Snow : « Tente de calmer Alex ». Alex, reprend toi voyons ! Tout le monde te regarde.


Alex Mason : « Essaye d’atténuer ses rires ». Excuse-moi…Hahaha…Mais…Hahaha…Ça ne me choque vraiment pas…Hahaha.


Au sein de la foule, les esprits s’échauffent. Scientifiques, investisseurs, et même des simples spectateurs ne comprennent pas la réaction spontanée du jeune scientifique. S’attendant à bien plus de sa part, ils en ressortent finalement déçus et décident de quitter les lieux.


Caitlin Snow : En-tout-cas, c’était un sacré personnage, tu ne trouves pas ? « N’entends plus son compagnon rire alors elle regarde autour d’elle ». Alex… Alex ?! « Se retourne ».


La jeune femme découvre alors, un homme totalement différent de celui qu’elle connaissait. Le Alex Mason, totalement replié sur lui-même et noyé dans ses pensées, a cédé sa place à un homme plus souriant et rayonnant. Surprise par ce changement soudain, elle le regarde et profite de ce moment de si grande rareté.


Alex Mason : « Rit ». Il n’a pas vraiment changé hahaha …. « Regarde sa montre ». Bon, allez Cait, on y va ! « Commence à partir ».


Caitlin Snow : Hein ? « Cours pour le rattraper ». Attends, tu le connais ?


Alex Mason : « Parle au loin ». Une longue histoire que je te raconterai plus tard. « Rigole ». Moi qui pensais que ma journée serait monotone.


Caitlin Snow : Aller s’il te plaît ! « Cours ». Tu n’as pas le droit de refuser …. Alex ! Eh…Attend moi !


Alex Mason : Dépêche-toi Cait ! « Crie-t’il au loin ».


De retour sur le site de l'inauguration, après avoir traversé une foule, Hans Meyers, entouré d’agent de sécurité, parvient enfin à atteindre sa Mercedes noire, attendu par son chauffeur personnel. Alors que celui-ci ouvre la portière au jeune scientifique, ce dernier se fait interpeller par un groupe de journalistes. 


Journaliste 1 : Monsieur Meyers ! Attendez !


Journaliste 2 : Quelques questions s’il vous plaît ! Monsieur Meyers !


Agent de sécurité 1 : Messieurs-dames, reculez !


Journaliste 3 : Êtes-vous en relation avec la famille Mason pour avoir acquit ce bâtiment ?


Journaliste 1 : Est-ce que c’est votre dernier laboratoire ?


Agent de sécurité 2 : On vous a dit de reculer, messieurs-dames ! Derniers avertissements !


Hans Meyers : Aucun commentaire. Merci. Ouvrez la portière Friedrich !


Friedrich : Bien monsieur.


Hans Meyers : « Entre dans le véhicule et soupir ». Enfin au calme.


Friedrich : « Prends place ». Je ne vous le fais pas dire monsieur. Où souhaitez-vous aller maintenant ?


Hans Meyers : Voici les coordonnées. « Montre son téléphone ».


Friedrich : Très bien monsieur, j’entre les coordonnées. « Commence à entrer les coordonnées sur le GPS ».


Hans Meyers : Vous n’y arriverez pas ! Ce n’est pas répertorié sur le GPS. Je vais vous indiquer le chemin.


Friedrich : Bien monsieur Meyers. « Prends le volant et démarre la voiture ».



12 h 50. Aux alentours de Gotham City, Manoir Mason.


Construit par les ancêtres d'Alex et exclu de toute civilisation, le manoir Mason est une luxueuse demeure antique, qui a subi plusieurs rénovations au fil des ans. Le changement final fut apporté par Rick Mason, qui a opté pour une allure s’inspirant des manoirs Français du 19ème siècle.


Cette immense bâtisse possède un jardin à la française, demandé et placé sous la tutelle d'Amanda Mason, lorsque celle-ci était encore en vie. Le jardin est pourvu de toutes sortes d'arbres et d'arbustes, qui sont régulièrement taillés avec le plus grand soin. Il y a également plusieurs miroirs d'eau, une fontaine, des statues en son centre et plusieurs parterres de fleurs, entourés de buissons bien disposés.

Au fond de cet eldorado, se trouve le caveau de la famille Mason, entouré de fleurs en tout genres et de rosiers aux pétales écarlates.


Un bouquets de fleurs en main, Alex Mason, accompagné de Caitlin Snow, s’approche de la crypte. Pendant que celui-ci part se recueillir, la jeune femme s’efface pour laisser de l’intimité à son compagnon. 


Alex Mason : « Se met à genoux et pose le bouquet devant la porte du caveau ». Bonjour mère, bonjour père. Je suis désolé de ne pas venir vous voir plus souvent. Ces derniers temps ont été mouvementés, mais je l’ai fait ! J’ai enfin arrêté la totalité des criminels de Gotham, la ville est un peu plus sûre désormais, mais… il manque toujours cet homme. « Baisse la tête et sert son poing ». Il est… il est introuvable, je n’arrête pas d’arpenter la ville, ruelle après ruelle, lieu après lieu, pour le retrouver, mais aucun indice. « Relève la tête ». Je ne baisse pas les bras pour autant, vous serez vengé quoi qu’il advienne. « Dit-il en regardant l’entrée du caveau, avec un regard de tristesse associé à de la colère ». Je tiendrai ma promesse…quelques soient les conséquences à venir. « Se lève et regarde l’heure sur sa montre ». Oh, je suis désolé de vous quitter si rapidement, j’ai un emploi du temps assez chargé aujourd’hui. « Souris légèrement ». Les affaires sont les affaires comme tu disais père. Je repasserai vous voir plus tard… Je vous aime.


Alex retourne après de Caitlin, qui se montre compatissante à son égard. Lorsque celui-ci se place à ses côtés, il ne prononce pas un mot et replonge très vite dans ses pensées. Sur le visage de son compagnon, la jeune femme peut apercevoir la tristesse de ce dernier.


Caitlin Snow : « Met son bras autour de la taille d’Alex et colle sa tête sur son épaule ». Est-ce que ça va ?


Alex Mason : Oui, ça va, ne t’inquiète pas. « Embrasse Caitlin au-dessus de la tête ». Allez, rentrons au manoir des Wayne.


Alors que le couple se dirige vers la sortie du manoir, Alex aperçoit au loin, une voiture noire garée devant le portail d’entrée. Intrigué par celle-ci, Alex presse le pas en entraînant sa compagne, surprise par ce changement de comportement si soudain. Lorsque ces derniers pénètrent dans la cour principale, ils aperçoivent Hans Meyers, qui regarde d’un air admirateur l’armature du bâtiment. Fasciné par les architectures anciennes, celui-ci s’attarde sur chaque détail de la structure.


Caitlin Snow : Eh, Alex, regarde ! C’est l’homme de l’inauguration !


Alex Mason : Hans !?


Hans Meyers : « Tourne son regard vers Alex ». Hein…Alex !?


Les deux hommes se serrent la main fortement et s’enlacent tels des frères, séparés depuis plusieurs années.


Alex Mason : Haha…. Ça fait tellement longtemps !


Hans Meyers : Euh… Oui…Haha euh… Juste…Tu peux me faire redescendre, s’il te plaît.


Alex Mason : Oups ! Haha… Pardon, je te repose. « Repose Hans au sol ».


Hans Meyers : Ce n’est rien, haha. Dis donc, sacrée poigne que tu as là ! Je ne t’imaginais pas devenir si robuste.


Alex Mason : « Gêner se gratte la tête et sourit ». Hehe… J’avais oublié que tu étais si léger…Haha… Mais comment as-tu su que j’étais ici ?


Hans Meyers : Eh bien, aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la mort de tes parents. Donc j’espérais te trouver ici. 


Alex Mason : Oui c’est vrai … Merci de te souvenir d’eux.


Hans Meyers : Je me souviens… Je me souviens que je passais beaucoup de plus de temps avec tes parents qu’avec mon propre père…. « Fixe Alex ». Eh, mais tu as changé de coiffure ?


Alex Mason : Ah ça ? « Se touchent les cheveux ». Oui, j’ai changé de style comme tu le vois. Un style qui me correspond haha.


Hans Meyers : Tu sais à qui tu me fais penser avec tes cheveux en piques ?


Alex Mason : À un hérisson ?


Hans Meyers : Non, au personnage de la bande dessinée qu’on lisait pendant notre enfance. Plus précisément, le fils du héros, qui était promu à être son remplaçant et qui a eu son potentiel éveillé par un vieux sage.


Alex Mason : Aucun détail ne t’échappe dis donc. Oui… Hahaha… Je m’en suis inspiré « Dit-il en se frottant la tête ».


Hans Meyers : Inspiré ? Tu l’as copier surtout. « Il le fixe une nouvelle fois ». Et tu as oublié un détail.


Alex Mason : Hein ? Quoi donc ?


Hans Meyers : Le personnage n’a pas de pilosité, alors que toi, on dirait que ne t’es pas rasé pendant quelques jours. Haha.


Alex Mason : Attends-tu parle de la barbe ? Non c’est aussi volontaire haha. « Il fixe Hans à son tour ». Mais… Et toi, qu’est ce que tu as fait tes cheveux ?


Hans Meyers : Eh bien, comme tu le vois, j’ai opté pour une coupe raccourcie sur les côtés ainsi que sur l’arrière et pour ce qui est des cheveux du dessus, je les ai laissé plus longs pour les coiffer sur le côté. Ça me donne un de ces charismes et c’est bien plus professionnel.


Alex Mason : Ouais… Mais bon. Avec ce style, tu me fais penser aux “grosse tête” du lycée, qui n’arrêtaient pas de nous balancer aux profs.


Hans Meyers : Ah non, ne commence pas ! Est-ce qu'on en parle de ta coupe à toi ? Ça te donne un air d’ahuri.


Alex Mason : Eh ! Elle est très bien ma coupe !


Hans Meyers : Tu parles, on dirait un arbuste maintenant.


Alex Mason : Et toi alors, tu t’es vu ?


Hans Meyers : Humpf ! « Il croise le bras et se tourne au ¾ ». La mienne, au moins, est originale.


Alex Mason : Je le crois pas ! Tu me sors la même posture que ton personnage préféré maintenant ? Je te rappelle qu’il s’est fait exploser contre un monstre rose pour rien du tout !


Hans Meyers : C’est la beauté du geste qui compte. Il s’est sacrifié pour la première fois de sa vie ! 


Alex Mason : Oui… Mais ça n’a servit à rien !


Après un moment de silence, suite à leur dispute, Alex et Hans se font face et éclate de rire, sous les yeux de Caitlin, dans l’incompréhension la plus totale.


Alex Mason : Tu n’as vraiment pas changé. « Rigole ».


Hans Meyers : « Souris légèrement ». Toi non plus.


Caitlin Snow : « Se racle la gorge ». Eh ! Dites-moi si je vous dérange hein.


Hans Meyers : « Regarde derrière Alex ». Alex, qui est cette personne ?


Alex Mason : « Se retourne ». Ah oui ! Où avais-je la tête ! Eh bien Hans, je te présente Caitlin. Caitlin, je te présente Hans Meyers, nous avons grandi ensemble.


Caitlin Snow : Enchantée « Tend sa main à Hans ».


Hans Meyers : « Regarde la main de Caitlin tendue vers lui ». Eh bien, moi de même mademoiselle. « Lui sert la main ». Navré si je parais brusque, mais au vu de la propreté de vos mains, j’en déduis que vous êtes du domaine scientifique.


Caitlin Snow : Oui c’est exact. À S.T.A.R Labs plus précisément.


Hans Meyers : Une consœur donc, hum, c’est intéressant.


Alex Mason : « Regarde sa montre ». Je vais être encore en retard « Soupir fortement ».


Hans Meyers : « Se tourne vers Alex et sourit ». Même là-dessus, tu n’a pas changé l’ami.


Alex Mason : Je suis désolé de couper court à nos retrouvailles, mais j’ai une importante réunion à la Mason Corporation et si je suis encore en retard, je vais me faire incendier haha.


Hans Meyers : Je vois, il n’y a pas de problème. Je dois m’absenter également, j’ai moi aussi un emploi du temps fortement chargé.


Alex Mason : « Raccompagne Hans à l’extérieur du manoir ». Si tu l’acceptes, je te propose un restaurant ce soir à 21 heures au Gotham City Diner, où on avait l’habitude d’aller aux années de lycée.


Hans Meyers : 21 heures au Gotham Dîner ? Parfait, c’est noté « Tend une poignet de main ».


Alex Mason : « Serre la main de son ami ». D’accord. À ce soir. « Referme le portail et verrouille la serrure ».


Alors que le jeune blond quitte Alex, Friedrich sort du véhicule et ouvre la portière arrière, l'invitant à y monter.


Friedrich : Tout va bien monsieur ?


Hans Meyers : À merveille, mon cher Friedrich. « S’installe sur le siège ».


Friedrich : J’en suis ravi. « Referme la portière et prend le volant ». Pardonnez-moi mon indiscrétion monsieur, mais qui était ce jeune homme ?


Hans Meyers : Nous sommes d’anciens camarades. On a passé notre enfance ensemble jusqu’au lycée.


Friedrich : Oh... Eh bien, je suis ravi de vos retrouvailles monsieur. « Démarre la voiture ».


Pendant que le véhicule quitte les lieux, Hans tend sa main par la fenêtre, afin de saluer Alex, ainsi que sa compagne. Alors que la Mercedes noire disparaît peu à peu de l’horizon, Caitlin se dirige à son tour, vers sa voiture, aux côtés d’Alex qui la raccompagne.


Caitlin Snow : Bon, eh bien, je vais faire de même. Je vais rentrer au manoir des Wayne pour y poser mes affaires.


Alex Mason : D’accord. Est-ce que tu voudras venir avec moi ce soir ?


Caitlin Snow : Au Dîner ? Oh non, je vais vous laisser à vos retrouvailles « Lui sourit ». Et puis nous avons le reste de la soirée pour nous deux. « L’embrasse puis monte dans sa voiture ». Aller va travailler !


Peu après, c’est au tour d’Alex de rejoindre son véhicule. Alors qu’il voit la voiture de Caitlin s’éloigner de plus en plus, celui-ci se dirige à son tour vers sa Ford Mustang, puis s’y installe une fois sa compagne sortie de son champs de vision et après avoir jeter un dernier regard sur le manoir.



14 h 55. Centre de Gotham : Midtown. Mason Corporation.


Après la réunion terminée, Alex Mason, totalement lassé par cette dernière, se rend dans son bureau, afin de traiter quelques dossiers importants.


Une fois entré dans la salle, il dépose sa veste sur le portemanteau et s’installe confortablement sur son siège de bureau, laissant échapper un léger soupir. Devant le mur à sa gauche, se situe un grand buffet sur lequel sont disposés des photos de l’entreprise, ainsi qu’une vieille bouteille de scotch accompagnée de verres, qu’il sort lors de grande occasion.


En face de son bureau, au milieu de la pièce, on y trouve une table basse, sur la qu’elle est posée un énorme pot de fleurs rouges. Celle-ci est entourée par deux canapés en cuir, très confortables, que le PDG utilise lors de visites privées. Sur le mur derrière son bureau, figure une peinture d’Abraham Mason, le fondateur de l'entreprise.



Secrétaire : Voilà les dossiers demandés Monsieur Mason. « Pose les dossiers sur le coin du

bureau ». Et voici votre chocolat chaud, comme vous me l’avez demandé, légèrement sucré.


Alex Mason : « Tourne quelques pages d’un dossier ». Merci Claire, c’est gentil de votre part.


Claire : Je vous en prie monsieur. « Quitte le bureau ».


Alex Mason : « Soupir et se balance sur son siège ». Je vois à quel point il y a du retard dans certains dossiers. Je ne sais pas comment Bruce faisait avec son entreprise. « Se lève et prend sa tasse ».


Son chocolat chaud en main, Alex part en direction d’une rangée de fenêtres à sa droite. Arrivé devant l’une d'elle, il desserre sa cravate noire, puis boit une gorgée de sa boisson tout en profitant de la vue face à lui. Avec la hauteur, la ville lui semble plus petite malgré la taille démesurée de certains buildings.


Alex Mason : « Sirote sa boisson ». Hum... Je n’arrive toujours pas à me dépêtrer de ce mauvais pressentiment. Hum… Il ne faut pas que j’y pense, ça va finir par passer. « Se met à sourire ». Quand j’y repense, cette journée était plutôt mouvementée, le retour de Caitlin, je l’avais presque mis de côté à cause des éléments de ces derniers temps. Et puis, il y a aussi l’entrée fracassante de Hans. À peine de retour qu’il se fait déjà remarqué. « Rigole puis reprend sa respiration ». Il n’a vraiment pas changé. Haha. « Fini sa tasse, puis se retourne vers son bureau et l’observe en soupirant ». Bon aller ! Du nerf Alex, ces dossiers ne vont pas se faire tout seuls !


Le jeune PDG semblait enfin se motiver, son téléphone portable se met à vibrer.


Alex Mason : « Sort son téléphone de sa poche ». Ah… Un message de Lucy. Oh, elle vient de répondre à propos de ce matin.


Salut Alex , oui j’étais là, en arrière poste. Il paraît que c’était le bazar, c’est vrai ? ”


Alex Mason : Oh bah, c’est le cas de le dire. « Rigole et répond au message de Lucy ».


Ah bah totalement mdr, c’est une première à Gotham. En même temps, avec le retour de Hans, ça ne pouvait que finir comme ça mdr. Ah, au fait, j’ai invité Hans au restaurant ce soir. Tu peux te joindre à nous si tu veux, c’est au Gotham Diner, à 21 heures. On peut se retrouver là-bas tous les trois, comme à l’époque. ”


Alex Mason : Bon, voilà qui est fait. « Pose son téléphone ». Aller ! Au travail !


Au bout d’une heure et demie de travail acharné d’étude de nombreux dossiers, tout genre confondus, Alex est pris d’une grande fatigue qu’il tente de surmonter avec beaucoup de difficultés. Il peine à lire les fiches de l’entreprise, le temps lui paraît au ralenti et se concentrer deviens une tâche de plus en plus ardue. Enfin, après quelques minutes de surmenage, il finit par céder et s’endort, la tête posée sur ses documents.


16 h 15. Manoir des Wayne.


Au sein du Manoir des Wayne, Alfred profite de l’absence d’Alex pour effectuer un petit nettoyage des lieux. Pendant qu’il astique les armures dans la salle de réception, il entend une voiture s'engager dans l’allée de l’immense demeure et enfin, qui se gare dans la cour. S’attendant au retour de son maître, il se hâte vers la porte d’entrée pour l’accueillir, alors que la portière du véhicule vient de claquer. Une fois à l’extérieur, il découvre Caitlin Snow, qui sort une grosse valise de son coffre.


Alfred : Oh ! Mademoiselle Snow ? Je… Je ne vous attendez pas à cette heure-ci ! Maître Mason est avec vous ? « Dit-il en avançant vers elle ».


Caitlin Snow : « Pose la valise au sol ». Alfred ! C’est si bon de vous revoir ! Non, Alex est à l’entreprise. « Prends le majordome dans ses bras ».


Alfred : Et moi donc mademoiselle ! Puis-je prendre votre valise ?


Caitlin Snow : Oh non, Alfred. Ne vous dérangez pas.


Alfred : Cela ne me gène pas mademoiselle. Je ne peux pas vous laisser avec ce bagage si encombrant.


Caitlin Snow : Bon, si vous insistez.


Alfred : « Réceptionne la valise ». Voulez-vous bien me suivre s’il vous plaît, je vais préparer du thé pour nous restaurer.


Caitlin Snow : Avec grand plaisir. « Lui sourit ».


Accompagnée de l’aimable majordome, la jeune femme pénètre dans le manoir. Alors qu’Alfred s’absente en cuisine, elle monte dans la chambre d'Alex, y dépose sa valise, puis retourne dans le grand salon et s’installe sur l’un des fauteuils, en face d’une table basse. De retour de cuisine, Alfred la rejoint avec une tasse en main, qu’il transporte sur une petite assiette.


Alfred : Voici votre thé mademoiselle. « Pose la tasse sur la table ».


Caitlin Snow : « Lui sourit ». Merci beaucoup Alfred, vous êtes vraiment serviable.


Alfred : Cela fait partie de mon travail mademoiselle Snow. « Remarque l’inquiétude de la jeune femme ». Vous semblez troubler ? Que se passe-t’il ?


Caitlin Snow : Je… Hum, c’est à propos d’Alex, il m’inquiète beaucoup. « Sert sa tasse ».


Alfred : Me permettez-vous de m’asseoir ?


Caitlin Snow : Oh, oui. Bien sûr.


Alfred : « S’assoit sur le fauteuil à coté de celui de Caitlin ». A propos de quel sujet Maître Mason vous inquiète-t-il ?


Caitlin Snow : À propos de tout Alfred ! D’habitude, quand il me voit, il est affectif, tout sourire, il n’arrête pas de me parler de beaucoup de sujets différents et il a des étoiles plein les yeux. Mais là, quand je l’ai vu, il semblait cacher quelque chose. Il me regardait rarement et dès qu’il détachait son regard de moi, il avait l’air tellement triste et préoccupé. Je pense qu’il était rempli d’inquiétude et d’angoisses.


Alfred : Et à quoi pensez-vous donc mademoiselle ?


Caitlin Snow : Ce n’est pas que je ne me sens plus heureuse avec lui, bien au contraire Alfred, mais….


Alfred : Vous avez peur pour lui ? Je le vois bien que vous tenez énormément à Maître Mason, mademoiselle, tout comme lui tient à vous, je comprends votre inquiétude et par moment, il m’arrive aussi d’être inquiet pour lui. Vous savez, avant que Maître Mason n’arrive sous ce toit, Maître Bruce était dans le même état.


Caitlin Snow : Comment vous avez fait pour le sortir de cet état ? 


Alfred : « Regarde une photo de Bruce et Alex au loin, posé sur l’un des meubles du salon ». Je l’ai soutenue… Beaucoup soutenue. Au début, Maître Bruce et moi avons eu énormément de désaccord, mais j’ai toujours continué à le soutenir. Maître Mason traverse à son tour la même phase.


Le majordome se lève et part en direction du meuble, puis s’attarde sur l'une des photo présentes, avant de la saisir. Il revient alors vers la jeune femme et la lui remet en main propre, afin qu’elle y jette un œil. Les yeux sur l’image, Caitlin y voit Bruce Wayne à genoux, tenir avec ses mains les épaules d’Alex qui est placé au premier plan. Ce dernier, agenouillé comme son père adoptif, affiche un grand sourire et fait le signe de victoire avec sa main droite, tandis qu’il porte un gant de baseball dans l’autre. Les deux hommes, arborant des peinture faciales sur les joues et habillés aux couleurs de l’équipe des “Gotham City Knight”, fait comprendre à la jeune femme à quel point ils étaient tout deux proches.


Caitlin Snow : « Sourit ». Ils ont l’air si heureux d’avoir assisté à ce match.


Alfred : Maître Bruce était son soutien. Depuis sa disparition, Maître Mason est totalement devenu aveuglé par l’esprit de vengeance. Il a besoin d’un nouveau phare pour le guider, avant qu’il ne finisse par s'aventurer dans un terrain qui pourrait lui être fatal. Comme vous l’avez vu, il est très préoccupé. Il partage avec Maître Bruce, exactement la même préoccupation qui est de protéger Gotham, quel qu’en soit le prix. Maître Mason a besoin en urgence d’un catalyseur mademoiselle Snow. Vous sentez vous prête à assumer ce rôle ?


Caitlin Snow : Je… Je comprends, et oui, je ferais mon possible pour l’aider. « Boit son thé ». Oh, j’y pense, j’ai aussi une autre question.


Alfred : Je vous écoute.


Caitlin Snow : Vous savez sans doute qu’Alex manque cruellement de ponctualité ?


Alfred : Il est vrai que Maître Mason possède un réel problème d’assiduité, malgré tout mes efforts pour lui inculquer cette valeur.


Caitlin Snow : Eh bien je crois que vos efforts ont payé Alfred !


Alfred : Pourquoi cela mademoiselle ?


Caitlin Snow : Eh bien, il me semble que l’inauguration de ce matin devait commencer à 11 h 30 et pourtant, Alex était déjà présent quand je suis arrivé. Je ne sais pas ce que vous lui avez fait, Alfred, mais il semblerait que cela fonctionne. « Rigole ».


21 h 15. Quelque part sur les routes de Gotham City.


Au volant de son véhicule, Alex parcourt les rues de la ville, faiblement fréquentées par d’autres automobilistes. Alors qu’il se rapproche du “Diner”, les usagers devant lui roule très lentement. Puis, comme si cela ne suffisait pas, alors qu’il peux enfin s’engager, le feu de circulation passe au rouge et force le jeune homme à s’arrêter et à patienter.


Alex Mason : « Regarde l’horloge sur le tableau de bord ». Je suis en retard de quinze minutes. À ce rythme, je vais me faire passer un savon phénoménal par Lucy, c’est certain. « Il prend son téléphone ». Je vais la prévenir de mon arrivée.


Je suis en chemin. Je serai là dans 5 min environ. Attendez-moi au Diner, je me dépêche.” 


Il pose son téléphone sur le siège passager et fixe le feu tricolore, attendant qu’il passe au vert pour avancer. Cependant, celui-ci ne semble pas se décider à changer de couleur, alors que le temps presse. Alex, fortement irrité par l’attente généré par le signal lumineux qui lui semble éternel, tourne la tête à sa gauche. Si dans un premier temps il ne voit que quelques personnes marcher sur le trottoir, son attention est très vite porté sur un couple, dont la femme, aux cheveux de couleur rouge, lui semble bien familière.


Alex Mason : « Volant en main ». Je suis entrain d’halluciner ou quoi ?! Mère… ?!


Pensant dans un premier temps qu’il ne s’agit que de son imagination, Alex décide malgré tout de s’attarder sur les moindre détails qui composent le couple. Il analyse les visages, les vêtements, les démarches et autres caractéristiques. Plus de doute possible, il s’agit bien de Rick et d’Amanda Mason, ses défunt parents.

Le jeune homme se hâte donc de retirer sa ceinture. Il sort du véhicule, le laissant à l’abandon en plein milieu de la voie, puis se dirige vers eux, alors qu’ils viennent de pénétrer dans une ruelle obscure.


Alex Mason : Mère… Père... c’est… c’est bien vous ? Mais… je vous croyez mort ! Vous avez survécu alors ? « Sourit et cours vers eux ». Je suis si content de v…


Rick Mason : « L’interrompt ». Ne vous approchez pas de nous !


Alex Mason : Hein ? Mais… pourquoi ? Je ne vous comprends pas ! C’est moi ! « Dit-il en posant sa main sur la poitrine ».


Amanda Mason : Allez vous-en ! Laissez-nous tranquilles !


Le malheureux couple semble terriblement horrifié par la présence d’Alex, qui nage dans l’incompréhension. Ce dernier tente de les rattraper malgré la grande distance qui les sépare de lui, mais ils finissent par s’enfoncer peu à peu dans l’obscurité de la ruelle, jusqu’à disparaître complètement du champ de vision du jeune homme.


Alex Mason : « Tend son bras dans leur direction ». Mais…. je ne comprends pas ! C’est moi, Alex, votre fils... « Poursuit le couple en courant ».


À son tour, Alex s’enfonce dans les couloirs de la rue. Après quelques minutes de course, celui-ci est épuisé puis s’arrête.


Alex Mason : « Reprend son souffle ». C’est dingue… je n’arrive pas… à les rattraper.


Tandis que le jeune homme retrouve peu à peu sa respiration, les voix de ses parents raisonnent dans toute la ruelle.


Rick Mason : Il est toujours derrière nous !


Alex Mason : Père ! Où êtes-vous ?!


Celui-ci reprend sa course dans l’espoir de les retrouver, puis, en s’enfonçant davantage, il arrive face à trois ruelles, disposé en un arc de cercle. Perdu dans ce labyrinthe, il n’a pas d’autres choix que d’écouter les voix du couple au loin, afin de pouvoir les localiser. En vain. Cette fois-ci, le son de leurs voix provient non seulement des trois ruelles face à lui, mais également derrière son dos. La situation devient critique, Alex doit prendre une décision et la moindre erreurs pourrait être des plus fatales.


Alex Mason : Dites-moi où vous êtes ! C’est moi, Alex ! Bon sang, les sons viennent de partout… Je ne sais pas quels chemins prendre. « Se retourne instinctivement ». Quoi ? Il y en a d’autres maintenant ? Mais… Comment ?


Alors qu’Alex découvre que la ruelle derrière lui, en était une parmi trois autres répliquées à l’image même des précédentes, un coup de feu tonne depuis les six voies, rapidement suivi par les plaintes d’Amanda.


Amanda Mason : Non !… Mon chéri ! Réveil toi ! Rick…. Rick ! Pourquoi…. Pourquoi vous nous faites ça ?


En pleine imploration, la pauvre femme se fait interrompre par une seconde détonation, si retentissante, qu’elle parvient à atteindre l’âme d’Alex.


Alex Mason : Non... Non... Non… « Se met à genoux et pose ses deux mains au sol ». Pas encore ! Je suis désolé… « Dit-il les larmes aux yeux ». C’est de ma faute, je n’ai pas été assez rapide…

« Frappe le sol à coup-de-poing ». Merde ! « Frappe ». MERDE ! « Frappe ». MERDE !! « Frappe ».


Alors qu’un silence oppressant s’installe, le jeune homme, genoux à terre et les poings en sang, ne peux s’empêcher de verser des larmes. Sa carapace d’homme robuste et entraîné à supporter tout type de situation, vient à l’instant de se rompre et dévoile ainsi, un garçon fragile qui ne peux que subir la pire épreuve de sa vie. Soudain, une lumière blanche et aveuglante surgit de toutes les ruelles. Elle est d’une telle intensité qu’elle chasse l’obscurité des lieux, donnant l’illusion d’être en plein jour.


Alex Mason : « Lève sa tête ». C’est quoi ça ? Cette lumière…« Met son bras gauche devant ses yeux ». Je ne vois plus rien !


Pendant que le jeune homme se protège les yeux de cette éclaircissement si soudain, de multiples voix, liées à cet événement traumatisant, jaillissent de toutes les ruelles qui l’encercle avec un fort écho.


Journaliste : Inspecteur Gordon …. une question s’il vous plaît !.. qui est l’auteur du crime de la prestigieuse famille Mason ?


Jim Gordon : Nous n’en savons pas plus pour le moment,… mais nous travaillons très dur afin d’élucider cette enquête…


Bruce Wayne : Inspecteur Gordon,… je vais prendre l’enfant sous ma tutelle,… c’est mon devoir…. auprès de ses parents……mes amis.


Alex Mason : « Tente de voir au travers de la clarté ». Inspecteur…? Bruce… ? Argh… cette lumière….elle est beaucoup trop intense ! « Dit-il en fermant les yeux ».


Témoin de la scène de crime : Pauvre enfant, … c’est si triste de perdre ses parents à cet âge…..


Policier du GCPD : … Mort par balles…..


Bruce Wayne : Ne t’en fais pas petit….., je suis là…...


Journaliste : Le jeune fils Mason….. orphelin…. À l’age de treize ans….. Présentons toutes nos plus sincères condoléance…….


Rick Mason : Vite... ! Cache Alex ….. ! retiendrai pas très longtemps….


Amanda Mason : Maman revient…..je te le promets……


Alex Mason : Arrêter ! Je n’en peux plus de toutes ces voix ! « Pose ses mains sur ses oreilles ». Non…. Arrêtez de parler ! ARRÊTEZ !


Complètement désorienté par cette trop forte luminosité et toutes ces voix dans sa tête, le jeune homme se recroqueville sur lui-même, ferme les yeux et se bouche les oreilles. Enfin, les voix finissent par s’estomper et le silence revient, incitant Alex a relevé la tête et à libérer son ouïe et sa vue. Il constate alors qu’il ne se retrouve plus dans la ruelle, mais dans une pièce complètement noire, dépourvue de toute source de lumière. Poussé par son instinct, il se relève et tente de se guider dans l’obscurité en agitant sa main dans tous les sens.


Après avoir effectué quelques pas, il se heurte à un obstacle, puis, à l’aide du toucher, il parvient à l'identifier comme étant une chaise. Alors qu’il s’y assoit, un néon s’allume devant lui, éclairant ainsi l’endroit avec une teinte rougeâtre. Alex reconnaît immédiatement la salle d’interrogatoire du GCPD, la même que celle qu’il avait gardée dans ses souvenirs. Soudain, la porte de la pièce s’ouvre derrière lui, puis, lorsqu’il se retourne du siège, Alex aperçoit une silhouette familière s’avancer vers lui.


Jim Gordon : Écoute petit. « Jette un document sur la table ». Je t’avais promis de résoudre l’enquête de la mort de tes parents, mais elle prend beaucoup trop de temps et faute de preuves, elle a été classés sans suite. Je suis vraiment désolé, mais c’est le mieux à faire. « Commence à partir ».


Alex Mason ( Enfant) : Non ! Inspecteur Gordon, vous ne pouvez pas abandonner comme ça ! * Mais...ma voix..* « Observe ses mains ». * Je…je suis un enfant ? *


L’inspecteur de police continue son chemin sans se retourner, malgré les implorations de l’orphelin, en état d’incompréhension.


Alex Mason ( Enfant ) : « Les larmes aux yeux ». Ne m’abandonnait pas… Rester ! Inspecteur Gordon !


La porte se referme et la pièce replonge dans le noir, laissant l’enfant abandonné à son sort, qui ne cesse de supplier le policier de revenir.


Alex Mason ( Enfant ) : S’il vous plaît inspecteur ! « Commence à pleurer ».


Alors que l’enfant déverse toutes les larmes de son corps, un immense projecteur se déclenche et éclaire les lieux d’une lumière des plus intense. Aveuglé par cette clarté, Alex baisse la tête et ferme les yeux.


Alex Mason ( Enfant ) : Encore ces lumières ?!



Alors que l’intensité du projecteur diminue jusqu’à atteindre un seuil supportable pour la vue, Alex Mason se redresse et ouvre une nouvelle fois les yeux. Soudain, son visage se pétrifie de peur. En effet, la clarté révèle en face de l’enfant, deux corps, laissés sans vie et assis sur des chaises. Chacun d’eux est dépourvus de tête, qui a été remplacée par une petite télévision, qu’ils maintiennent avec leur mains.


Alex Mason ( Enfant ) : Papa… Maman.. ? Mais pourquoi vous avez des télés sur la tête ?


Alors que le petit garçon est perturbé de voir ses parents dans de telles conditions, les téléviseurs s’allument, puis déclenchent un compte à rebours. “10…9…8..ect…” Arrivé à zéro, ils diffusent une partie des enregistrements de la caméra de surveillance qui était présente sur les lieux du crime des Mason. Plus précisément, le moment exact où le meurtrier fait feu sur les parents d’Alex. L'enregistrement vidéo présente alors, le crime de leurs points de vue respectif. On y voit chacun d’eux supplier le tueur de les épargner, avant que celui-ci ne les abat froidement, en fin de métrage. La faible luminosité de l’enregistrement et le filtre rouge qui le recouvre, ne permet de voir du criminel qu’une ombre noire aux yeux rouges et brillants, qui lui donne un aspect monstrueux.


La bande son, quant à elle, n’est composée que des supplications des victimes et des détonation du revolver, avec lequel ils se font tuer. Une fois cette séquence macabre terminée, celle-ci se relance une nouvelle fois à chaque fin de visionnage, plongeant ainsi, l’orphelin dans une boucle infernale.


Alex Mason ( Enfant ) : Non ! Pas ça ! Je ne veux pas voir ça ! Libérez m.… « N’émets plus de son ». * Ma voix ! Je n’arrive plus à m’exprimer ! Mais…qu’est-ce qui se passe ? *


L’orphelin se retrouve d’un coup paralysé sur la chaise d’interrogatoire, comme si une force invisible le retenait. Il essaye alors, de rassembler ses forces pour effectuer le moindre mouvement, mais en vain. La force qui le paralyse semble bien trop forte pour lui et il ne trouve plus les ressources nécessaires pour lutter.


Dans le but d’échapper à ces rediffusions macabres, il tente de fermer les yeux, mais rien n’a faire, il n’a plus aucun commandement sur ses paupières. Le pauvre Alex est obligé d’assister à la terrible mort de ses malheureux parents, qui ne cesse de défiler en boucle sous ses yeux, si bien, que celui-ci commence à en perdre peu à peu la raison. Subitement, il entend dans sa tête une voix fortement grave, superposée à une seconde, plus naturelle.


Voix superposée : ACCEPTE TON DESTIN !


Face à ce spectacle atroce, l’enfant en état d’impuissance et au bord du gouffre, parviens à regrouper ses maigres forces. Il s’agrippe fermement aux accoudoirs de la chaise et pousse un ultime cri de désespoir qui résonne à travers la pièce. C’est alors qu’il se sent secoué par une force invisible accompagnée d'une voix féminine qui l’interpelle.


Voix féminine : Monsieur Mason ! Monsieur Mason, réveillez-vous !


Alex Mason : « Ouvre les yeux et se redresse d’un coup ». ARRÊTEZ ÇA !!


17 h 59. Centre-ville de Gotham City : Midtown. Mason Corporation.


Dans le bureau de l’entreprise familiale, le jeune homme se réveille enfin. Le front couvert de sueur et en hyperventilation, il regarde les quatre coins de la pièce, puis, après avoir constaté qu’il était assis dans son bureau, il reprend une respiration de plus en plus régulière.


Claire : Tout va bien monsieur ? Vous êtes en sueur.


Alex Mason : Bon sang… « Passe ses mains sur son visage ».


Claire : Vous avez fait un horrible cauchemar au vu de votre état ? Voulez-vous un verre d’eau ou quelque chose d’autre ?


Alex Mason : « Reprend ses esprits ». C’est le cas de le dire…Un verre d’eau ne serait pas de refus.


Claire : Je vous rapporte ça tout de suite.


La secrétaire de l’entreprise part immédiatement chercher de quoi hydrater le jeune PDG. Une fois de retour avec une carafe, elle prend le verre posé sur le bureau, le rempli d’eau et le donne en main propre à Alex qui le saisi avec une main tremblante.


Alex Mason : Merci Claire…. « Boit son verre d’eau et prend une profonde respiration ». Hum, combien de temps ai-je dormi ?


Claire : Et bien, ce n’est pas que je vous surveille, mais je dirais, au moins trois bonnes heures. Je vous ai laissé vous reposer jusqu’à ce que je remarque votre agitation, alors je suis venue voir ce qui n’allait pas.


Alex Mason : Hein ?! Trois heures ?! « Se touche le visage ». Oh bon sang ! « Observe son bureau en mettant sa main sur son front ». Oh non ! Je n’ai pas avancé dans les dossiers…« Soupire ». Il va falloir que je continue. « Ouvre un classeur ». Euh… Claire, vous pouvez quitter votre travail, je vais me débrouiller seul.


Claire : Vous...vous êtes sûr ?


Alex Mason : Ne vous en faites pas, ce retard est entièrement de ma faute. Je ne vais pas amputer de votre temps à cause de mes erreurs.


Claire : Très bien, merci monsieur. Je vous souhaite une bonne soirée.


Alex Mason : Bonne soirée à vous. « Se frottent le visage et les yeux ». Bon, finissons-en ! « Étudie les dossiers ». * Maudit cauchemar, me voilà bien en retard * « Verse de l’eau dans son verre et en boit une gorgée ». * Qu’est ce que cela signifie ? Peut-être que je devrais en parler à quelqu’un ? Hum peut-être pas, après tout, ça ne m’aidera pas plus que cela, la dernière fois ça n’a eu que pour effet de me soulager un court moment *.



Fin du chapitre III Anciens Camarades.

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