Batboy Rise Of The Devil

Chapitre 4 : Soirée entre amis.

9233 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 24/06/2022 18:56

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.


Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Texte entre parenthèses après une phrase en langue étrangère : exemple : Guten tag (Bonjour) : Traduction.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages. 


L’équipe Brotherhood Corp.




Chapitre IV. Soirée entre amis.




21 h 15. Quelque part sur les routes de Gotham City.


Au volant de sa Ford Mustang, Alex parcourt les rues de la ville faiblement fréquentée par les autres automobilistes, ce qui lui permet une bonne progression, hélas de courte durée.


Alors qu’il se rapproche du Gotham Diner, la circulation devant lui ralenti et peine a avancée, puis comme si cela ne suffisait pas, le feu de circulation passe au rouge.


Alex Mason : « Regarde l’heure numérique sur le tableau de bord ». Il ne manquait plus que ça ! Maudit feu rouge, je suis assez en retard comme ça ! La femme la plus tyrannique de ce monde va me passer un de ces savons… brrr.. je n’ose même pas imaginer.


Alors qu’il s’apprête a saisir son téléphone afin d’écrire un message, le jeune homme s’arrête brusquement.


Alex Mason : Étrange, j’ai comme une impression de déjà vu. Hum... C’est peut-être mon imagination. « Observe le feu de circulation ».


Alex reprend le volant en main, puis fixe le feu de signalisation et attend plusieurs secondes avant qu’il ne passe au vert. Peu après s’être engagé, son regard se porte vers une petite ruelle qui lui semble familière.


Curieux, Alex se gare sur le bas coté, puis, après avoir observé plusieurs passants circuler sur le trottoir, il fixe le fond de la ruelle en s’attendant à ce que quelque chose se dévoile dans toute cette obscurité. Même si rien ne se passe, il sort de son véhicule et le verrouille.


Alex Mason : Il faut que j’en aie le cœur net !


Alors qu’il se dirige vers l’étroite allée, son téléphone se met brusquement à sonner, comme pour lui provoquer un retour à la réalité.


Alex Mason : « Décroche ». Alex Mason, j’écoute.


Hans Meyers ( Téléphone ) : Allô… T’es où ? Ça commence à chauffer ici.


Alex Mason : « Répond en fixant la ruelle ». Euh…Oui… j’arrive ! « Se dirige vers son véhicule ». J’ai eu un petit contretemps. « Ouvre la portière et monte dans sa voiture ». Mais ne t’inquiètes pas, je suis en route.


Hans Meyers ( Téléphone ) : « Parle discrètement ». Dépêche-toi…c’est une vrai dingue cette femme… je résiste à l’ennemi, mais je tiendrai pas longtemps…


??? ( Téléphone ) : « Parle au loin en bruit de fond ». Qu’est-ce que tu as dit Hans ? À qui tu téléphones, hein ?! C’est à Alex ?!


Hans Meyers ( Téléphone ) : Non… non…, c’est à mon chauffeur… je lui donne des petites directives…« Rigole avec embarras ».


??? ( Téléphone ) : « Parle au loin en bruit de fond ». Il y a intérêt ! Eh, mais…. Raah ! Alex, je sais que c’est toi, tu vas m’entendre quand t’arrive !!


Hans Meyers ( Téléphone ) : « Parle discrètement ». Bon, eh bien…on est mort… 


Alex Mason : Je vais me dépêcher Hans, pour le bien du monde.


Hans Meyers ( Téléphone ) : « Parle discrètement ». Bien, à toute à l’heure. « Raccroche le téléphone ».





21 h 27. Gotham City Dîner, Gotham City.


Peu après avoir poussé les portes du restaurant, Alex se fait interpeller par une jeune femme dans la vingtaine d’années.

Cette femme de type amérindienne semble être très en colère, malgré sa beauté qui laisserait penser à une personne d’une douceur sans pareils.


Avec ses cheveux noirs, qui lui arrivent à la moitié de son dos et ses yeux couleur ambre, elle charmerai n’importe quel homme qui croiserait sa route.

Son physique est bien mis en valeur avec sa veste en cuir noire, ouverte et dévoilant un t-shirt de couleur blanc avec un léger décolleté. Son pantalon gris, vient parfaitement contraster avec son haut et ses baskets de couleur blanche.

Quant à la montre qu’elle porte au poignée, celle-ci comporte un cadran noir sur lequel défiles des aiguilles argentées, le tout soutenu part des lanières blanches.


??? : Encore en retard Alex. « Tapote sur sa montre ». Alors, quelque chose à dire pour ta défense ? « Pose ses mains sur ses hanches ».


Alex Mason : « Agite ses mains ». Haha… Salut Lucy, tu es très jolie habiller comme ça ! * Je vais mourir *.



La femme qui se tient devant moi se nomme Lucy O’Bryan, c’est une amie d’enfance avec qui j’ai passé la quasi-intégralité de mes années de lycée, aux côtés de Hans. Sa famille est d’origine Amérindienne et bien qu’elle soit proche de mes parents, je ne l’ai connu que bien plus tard.



Lucy O’Bryan : Hum, répond à ma question ! Qu’elle est ton excuse ! « Conserve sa posture et tapote du pied ».


Alex Mason : C’est que… en fait, j’ai aperçu une personne d’un certain âge qui faisait du stop.


Lucy O’Bryan : Du stop ? À Gotham ? Tu es sérieux ?


Alex Mason : Oui c’est dingue hein. « Se frotte la tête ». La pauvre, elle avait des sacs de course et du coup..bah..je l’ai aidée à les déposés chez elle.


Lucy O’Bryan : « Soupir ». Tu m’exaspères, je ne te crois absolument pas Alex ! Tu es d’accord avec moi Hans ? « Se retourne vers son ami qui est à table ». Hans ?


Hélas, elle ne trouve pas le soutien de Hans qui est bien trop concentré sur la carte du restaurant, afin de choisir minutieusement ce qu’il va commander.


Hans Meyers : Hum, j’hésite entre.. « Passe son doigt sur la carte ». Le Chicken cordon bleu ou…« Glisse son doigt sur la carte ». Le Maxi peut-être. Oui, le maxi m’as l’air très bien.


Alex Mason : * Bien jouer mon vieux haha *.


Lucy O’Bryan : « Soupir ». J’abandonne… Je sais que vous êtes de mèche tous les deux. Vous êtes toujours aussi soudés, comme à l’époque. « Part s’asseoir ».


Alex Mason : Sinon ravie de te revoir Lucy. « Lui sourit ».


Lucy O’Bryan : « Tire la langue et croise les bras ». Je te boude Mason !


Alex Mason : Désolé pour le retard Lucy.


Lucy O’Bryan : Tu ne fais vraiment aucun effort.


Hans Meyers : « Regarde Alex ». En même temps, mon frère, c’est toi qui nous as donné rendez-vous, donc la demoiselle n’a pas vraiment tort.


Alex Mason : T’es dans quel camps au juste, Hans ?


Hans Meyers : « Regarde la carte ». Oh, regarde, il y a une bonne offre sur les Chicken burger les vendredis soir. Ah, bah, je vais prendre ces deux-là tiens, ça va être bien.


Alex Mason : Sacré Hans, toujours fidèle à lui-même. « Rigole ». À l’époque, tu étais déjà comme ça.


Hans Meyers : À propos du passé, tu te souviens de la fois où on est entré par effraction dans le laboratoire de ton père ? « Tend la carte à son ami ».


Alex Mason : « Prend la carte ». Haha oui ! C’est vrai, il nous avait formellement interdit d’aller à l’intérieur.


Lucy O’Bryan : Qu’est-ce que vous avez fait tous les deux encore !?


Alex Mason : Oh ! Eh bien, disons, un feu d’artifice haut en couleurs haha.


Hans Meyers : Ça, tu peux le dire !


C’est alors que les deux amis éclatent de rire sous les yeux des personnes installés aux tables voisines qui, intriguées et gênées, cessent toutes actions et toutes discussions pour les regarder.


Lucy O’Bryan : « Chuchote ». Chut, tout le monde nous regarde…


Alex Mason : Lucy, je croyais que tu me boudais.


Lucy O’Bryan : Roh ça va !


Armée d’un carnet de notes, une serveuse s’approche du groupe pour prendre leurs commandes.


Serveuse : Bonsoir, avez-vous fait votre choix ?


Lucy O’Bryan : Pour moi, ça sera une salade diététique avec de l’eau pétillante, s’il vous plaît.


Serveuse : Très bien. « Dit-elle en prenant des notes ». Et pour vous messieurs ?


Hans Meyers : « Réfléchi ». Beaucoup de choix sur la carte. Hum, je vais prendre un Chicken Mozzarella et un Chicken Cordon Bleu supplément nuggets, avec des frites et un grand verre de menthe à l’eau.


Alex Mason : Hum, pour moi, ça sera le menu Gotham City Burger et je vais prendre pareil que ma collègue, de l’eau pétillante.


Serveuse : « Prend des notes ». Très bien. « Leur sourit ». C’est noté, je vous rapporte ça une fois prêt. « Repart ».


Lucy O’Bryan : Euh… Hans, t’es sérieux avec ta commande ? Tu ne crois pas que tu exagères un peu ?


Hans Meyers : Vu la taille de leur sandwich, j’aurai pas assez avec un seul.


Lucy O’Bryan : Oui, mais, là tu exagères, tu seras capable de tout finir ?


Hans Meyers : « Se tapote le ventre ». Ne t’inquiète pas, il y a assez de place.


Lucy O’Bryan : « Soupir». Je n’en peux plus de toi non plus.


Alex Mason : Ah, au fait. J’ai une annonce à vous faire part !


Lucy O’Bryan : Une annonce ? Je suis curieuse.


Alex Mason : Eh bien, mon projet “ soin pour tous ” est terminer, je peux donc le présenter à la ville et si il est validé, on pourra le lancer.


Lucy O’Bryan : C’est une bonne nouvelle ça !


Alex Mason : Oui. Et pour récolter suffisamment de fond, j’organise une œuvre de charité la semaine prochaine et vous êtes tous les deux conviés.


Hans Meyers : Euh…une question, en quoi consiste ce projet ?


Alex Mason : Eh bien pour résumer, le projet soin pour tous consiste à soigner gratuitement les habitants qui sont dans le besoin et/ou sans domicile fixe. Avec des limites bien entendu, chaque dossier seront traité avec précision pour éviter les abus, si je puis dire.


Lucy O’Bryan : Très beau projet Alex, vraiment.


Alex Mason : Je te remercie Lucy. « Lui sourit ». C’était… c’était le projet de mes parents. C’est pour cela que je vous demande si vous êtes disponible en milieu de semaine. Ça ce passera au manoir Wayne, le mercredi, à partir de

20 h 00.


Lucy O’Bryan : Hum, je te tiendrais au courant.


Hans Meyers : Pour ma part, je serai présent, c’est un projet très ambitieux et tu auras besoin de soutien.


Alex Mason : Merci Hans. Au fait, j’ai moi aussi une question.


Hans Meyers : Je t’écoute.


Alex Mason : L’homme qui t’a fait monter dans la voiture, c’est ton majordome ?


Hans Meyers : Friedrich ? Euh, non, c’est mon chauffeur, mais il s’occupe de moi comme si c’était mon majordome.


Alex Mason : Eh bien, si tu veux, tu peux l’inviter à la soirée de charité.


Hans Meyers : Hum, pourquoi pas, je lui en ferai part.


La serveuse longe l’allée avec un petit chariot et s’arrête devant la table du trio en pleine discussion.



Serveuse : Désolé de vous interrompre, messieurs dames, mais voici vos commandes. Alors… une salade diététique pour mademoiselle. « Pose le plat devant Lucy ».


Lucy O’Bryan : Merci.


Serveuse : Et voilà pour vous, Monsieur Meyers. « Pose les plats sur la table ».


Hans Meyers : Attendez, vous me connaissez ?


Serveuse : Juste de nom monsieur, tout comme Monsieur Mason, je vous ai vu à la télé cette

après-midi. « Sourit ». On peut dire que vous avez fait une entrée plutôt originale.


Hans Meyers : Euh.. Certes, je n’ai pas passé inaperçu.


Serveuse : En effet. « Se tourne vers Alex ». Et enfin, le Menu Gotham City Burger, pour monsieur Mason.


Alex Mason : Merci.


Serveuse : Je vous souhaite un bon appétit et une bonne soirée. « Repart avec le chariot ».


Le trio : Merci !


Hans Meyers : « Se frottent les mains ». Alors, voyons voir ce qu’il y a de bon. « Retire les cloches des plats ». Euh…


Lucy O’Bryan : Bah alors, qu’est-ce qu’il y a ?


Hans Meyers : Je ne les pensais pas aussi grand, je vais exploser avec tout ça.


Lucy O’Bryan : Ah, tu vois, je t’avais bien dit que tu n’allais pas assumer.


Hans Meyers : Euh… oui, là, j’ai vu trop gros….tant pis…à la guerre comme à la guerre. « Prend une poignée de frites et la mange ». Mmh, que c’est bon… 


Lucy O’Bryan : Si non Hans, tu travailles dans quoi ? Avec ta tenue, je dirai que tu es militaire.


Hans Meyers : « Termine de mastiquer ». Ce n’est pas parce que j’aime bien les uniformes, que forcément, je suis dans l’armée. Non, je suis chimiste.


Lucy O’Bryan : En même temps, j’ai jamais vu une tenue comme ça au sein de l’armée. Et ça ne fait pas du tout scientifique.


Hans Meyers : C’est parce que c’est une tenue du même type que les uniformes du XXe siècle. Et aussi parce que je ne voulais pas débarquer ici avec ma tenue de travail.


Lucy O’Bryan : D’accord. « Se tourne vers Alex ». Et toi Alex, c’est quoi cette tenue ?


Alex Mason : « S’arrête de manger et regarde sa veste ». Le sweat à capuche ? J’avais envie de changer pour une fois.


Lucy O’Bryan : Ça ne te ressemble pas. Où est passée ta veste en cuir marron ?


Alex Mason : Je n’avais pas le temps de la chercher au manoir.


Lucy O’Bryan : Tu n’avais pas le temps ou tu avais envie de changer de tenue ?


Hans Meyers : « Sirote sa menthe à l’eau ». Il peut changer de veste, non ? Enfin, je ne vois pas ce qu’il y a de dérangeant à cela.


Lucy O’Bryan : Il n’y a rien de dérangeant, je posais simplement la question. « Prend une bouchée de salade ».



Les trois amis poursuivent leur dîner dans le silence le plus complet.



Hans Meyers : Dis-moi Alex, qui était ce vieux monsieur qui m’a interpellé à l’inauguration après mon fabuleux discours ?


Alex Mason : Eh bien.. C’est le nouveau maire de Gotham.


Hans Meyers : Merci, j’avais remarqué ! Ce que je veux dire, c’est parle moi de lui plus en détails.


Alex Mason : Oula, c’est une longue histoire. Eh bien, il s’appelle Danielson….


Lucy O’Bryan : « Interrompt Alex ». Monsieur Drew Danielson, je te prie.


Alex Mason : « Regarde Lucy d’un air gêné et reprend ». Euh oui…Merci Lucy. Enfin bref, ça fait maintenant trois ans qu’il est maire de Gotham et je peux te garantir… Qu’avec lui il y a eu du mouvement.


Hans Meyers : « L’air intrigué ». Quel genre de mouvement ?


Lucy O’Bryan : De nouvelles mesures ont été prises depuis son élection. Par exemple, la sécurité de la ville a été renforcée et les forces de police sont maintenant bien plus compétentes.


Hans Meyers : Des progrès donc ?


Alex Mason : Oui des progrès, comme tu dis. Daniel… « Regarde Lucy et se rattrape »…Monsieur le Maire, a fait changer beaucoup de choses, en particulier concernant la collaboration entre les forces de police et le Batman.


Hans Meyers : « Mange quelques frites ». Du genre ?


Alex Mason : La police et le Batman ont interdiction de travailler ensemble.


Hans Meyers : PARDON ?!


Alex Mason : Depuis notre séparation, il s’est passé des choses à Gotham, des événements qui ont conduit le nouveau maire à prendre des mesures strictes.


Lucy O’Bryan : Pour le bien des habitants, il ne faut pas l’oublier. La présence de Batman est un vrai danger pour les citoyens, donc il est tout à fait normal de prendre ce genre de décision. La sécurité des habitants est plus importante qu’un homme qui se fait justice soi-même.


Hans Meyers : « Regarde Lucy d'un mauvais œil ». Je n’arrive pas à y croire. Comment peut-on se montrer si ingrat envers celui qui, justement, apporte la sécurité et la justice dans Gotham.


Lucy O’Bryan : Pour la sécurité et la justice, il y a des institutions, ce n’est pas à un homme déguisé de faire sa loi.


Hans Meyers : Il faut être fou pour ne pas s’allier au Batman.


Alex Mason : Que veux tu que l’on fasse ? Le Maire a pris sa décision et l’a bien fait comprendre au travers de plusieurs actes symboliques.


Lucy O’Bryan : La destruction de son signal de détresse par exemple. Mon père et moi y avant assisté, c’était un moment fort et un symbole de l’indépendance des forces de police vis-à-vis du Batman.


Hans Meyers : Il a fait détruire le Bat-Signal ?!


Alex Mason : Eh oui Hans, il l’a fait….



À l’entente de cette révélation, le jeune scientifique retourne à son repas sans prononcer un mot. Ne souhaitant pas gâché la soirée après un débat des plus tendus, Alex change le sujet de la conversation.



Alex Mason : Sinon Lucy, tu connais nos métiers, mais nous on ne connaît pas le tien, tu travaille dans quoi ?


Lucy O’Bryan : Je suis fonctionnaire, mais je ne peux pas en dire plus. « Répond t-elle en souriant, puis se tourne vers Hans qui savoure son sandwich. » Et toi Hans, en quoi consiste ton travail de chimiste ?


Hans fait mine de ne rien entendre et poursuit son repas, malgré l’insistance de son interlocutrice qui réitère une nouvelle fois sa question .


Lucy O’Bryan : « Agite lentement sa main ». Hans, tu m’entends ?


En vain. Le jeune homme semble bien trop concentré sur ses plats plutôt que sur les questions de la jeune femme qui s’impatiente de plus en plus.


Afin d’attirer l’attention de son ami, elle passe sa main devant son visage et le décoiffe légèrement par maladresse.


Sous les yeux d’Alex Mason choqué par l’acte de Lucy, Hans s’arrête de manger, prend son téléphone portable en main et utilise l’écran de celui-ci comme un miroir. Constatant les dégâts, il se lève et quitte la table en silence.



Lucy O’Bryan : Bah, qu’est-ce qui lui prend ?


Alex Mason : Il est parti se recoiffer, il n’aime pas qu’on touche à ses cheveux.


Lucy O’Bryan : Sérieusement ? Il exagère là ! Je l’ai à peine frôler.


Alex Mason : Il a toujours été comme ça…Il ne supporte vraiment pas ! Dis-toi qu’une fois, au lycée, il a failli envoyer son plateau de repas dans la figure d’un élève qui a eu la mauvaise idée de le décoiffer pour le provoquer.


Lucy O’Bryan : À ce point-là ?


Alex Mason : Et oui, à ce point. « Bois une gorgée d'eau pétillante ».


Malgré la tension générée par leur discussion, Alex et Lucy terminent calmement leur repas.


Quelques instants plus tard, Hans sort des sanitaires et les rejoint tête baissée et les poings légèrement crispés.


Sous les yeux de ses deux amis, le jeune scientifique s’assoit et reprend silencieusement son dîner là où il l’avait laissé. Après avoir patienté un court instant, Lucy rompt le silence.


Lucy O’Bryan : Écoute Hans, je suis vraiment désolée, je ne savais pas que tu allais le prendre aussi mal.



Malgré les excuses de la jeune femme, Hans continue de manger sans y prêter la moindre attention. C’est alors que Alex intervient.



Alex Mason : Hans, elle n’a vraiment pas fait exprès, est ce que tu peux le comprendre ?


Hans Meyers : « S’arrête de manger et fixe son assiette ». Tu sais que je ne supporte pas que l’on me décoiffe…Surtout après avoir autant pris soin de mes cheveux.


Lucy O’Bryan : Je te promets, je ne le savais pas.


Hans Meyers : Alex…si tu aurais eu la même éducation que moi vis-à-vis de l’importance de l’aspect…Si comme le mien, ton père aurai voulu que tu sois présentable, tu aurais réagi de la même façon.


Alex Mason : Je te comprends, mais n’en veux pas à Lucy pour ça. 


Hans Meyers : Non, tu ne comprends pas… « Se tourne vers Lucy ». Je te préviens Lucy, c’est la dernière fois que ça se produit.


Lucy O’Bryan : Je ferai plus attention la prochaine fois, je te le promets.


Alex Mason : Voilà qui est mieux. Bon, qui prend un dessert ?


Pendant que les trois amis choisissent respectivement ce qu’ils souhaitent commander pour le dessert, un homme, parmi les clients du restaurant, interpelle l’une des serveuses afin de lui demander d’augmenter le son de la télévision qui diffusait un journal télévisé.


Voix off du Journal :...Quincy Sharp, l’actuel directeur de l’asile d’Arkham, se présente à son tour pour devenir le nouveau maire de Gotham City. Alors que les élections opposaient jusqu’ici l’actuel maire Danielson, à l’ancien maire Garcia, Quincy Sharp vient porter le nombre de candidats au nombre de trois…..


Alex Mason : On dirait que ce bon vieux Sharpi soit maintenant de la partie. « Rigole ».


Lucy O’Bryan : Oui, un de plus, c’est déconcertant.


Hans Meyers : « Intrigué ». Il y a des nouvelles élections ? Mais normalement, le mandat du maire devrait être de quatre ans et non de trois.


Alex Mason : Hum. Eh bien, ce ne sont pas des élections, mais des réélections. Le mandat du maire a été contesté plus d’une fois par le passé, mais aujourd’hui cette contestation a dépassé un certain seuil pour provoquer de nouvelles élections en plein mandat.


Lucy O’Bryan : Précisons que ce sont des pros Batman à l’origine de ces contestations. Comme l’ancien maire, Anthony Garcia, avec sa politique d’alliance du Batman. D’ailleurs, c’est lui qui a exigé des réélections.


Hans Meyers : Je ne pensais pas qu’il était possible de demander des élections en plein mandat.


Alex Mason : Je t’avoue que j’ai été aussi surpris que toi.


Lucy O’Bryan : Enfin bon, avec l’expérience de Garcia, qui a tout de même mis tout Gotham en danger et l’incompétence de Sharp et sa direction de l’asile d’Arkham, Monsieur le Maire va remporter les élections haut la main. Ce n’est pas avec ces deux-là qu’il y a de quoi s’en faire.


Alex Mason : On verra bien Lucy. « Fait un geste du bras pour appeler une serveuse ». Bon, vous avez choisi le dessert ? 




23 h 05. Gotham City Diner, Gotham City.


Après avoir quitté le restaurant et salué ses deux ami partis plus tôt que prévu, Alex s’installe confortablement dans sa voiture. Après un petit moment de réflexion, il saisit son téléphone portable afin d’annoncer son départ à Caitlin.


Alex Mason : Tient, j'ai plusieurs appels manqués et messages vocaux. Bizarre, je n'ai pas entendu, n'y sentit le portable vibrer dans ma poche de pantalon. Bon, voyons voir ça. « Regarde les appels manqués ». Caitlin et Alfred !?


Messagerie vocal à 22 h 00 - Caitlin Snow : Coucou mon chéri, au final, je viens te rejoindre au Gotham Diner, je m’embête un peu toute seul au manoir, j’espère que ça ne te dérange pas. Aller à toute à l’heure bisous.


Alex Mason : Hum. Pourtant, je ne l’ai pas vu de la soirée. Bon, écoutons celui d’Alfred.


Messagerie vocal suivant à 22 h 45- Alfred Pennyworth : « Panique ». Monsieur… C’est terrible. J’ai une bien triste nouvelle à vous annoncer…. Il s’agit de Miss Snow monsieur… Elle a eu un grave accident de la route en vous rejoignant à votre rendez-vous… je…je suis désolé monsieur….J’attends votre retour… Fin des messages vocaux.


Alex Mason : Quoi !? Non…non.. non ! Ce n’est pas possible ! « Appel Alfred ».


Alfred : Manoir Wayne, Alfred Pennyworth a l’appareil, que puis-je pour vous à cette heure-ci ?


Alex Mason : Alfred ! Dites-moi où se trouve Caitlin ! Sa localisation !


Alfred ( Téléphone ) : Maître Mason, ne me criez pas dessus voyons ! De quoi parlez-vous ?


Alex Mason : Donnez-moi la localisation de Caitlin Alfred !


Alfred ( Téléphone ) : Mais.. Maître Mason, Miss Snow est avec moi..


Alex Mason : Vous…vous êtes sûr ? Vous m’avez appelé tout à l’heure en me disant qu’elle a eu un grave accident en me rejoignant au restaurant.


Alfred ( Téléphone ) : Je peux vous confirmer qu’elle est bien avec moi monsieur, elle vous a attendu au manoir durant toute la soirée et je ne vous ai pas contacté une seule fois non plus.


Caitlin Snow ( Téléphone arrière plan ) : Alex, je suis bien au manoir, mais qu’est ce qui t’arrive depuis ce matin ? Tu n’es pas dans ton état.


Alex Mason : Cait…c’est vraiment toi ? Que c’est bon d’entendre ta voix. Mais je ne comprends pas…enfin bref, j’arrive tout de suite ! « Démarre sa voiture ». 




23 h 40. À proximité de Gotham, Manoir Wayne.


Arrivé au manoir Wayne, Alex gare son véhicule avec négligence. Presser de revoir sa compagne, il se hâte à la porte du manoir et sonne avec insistance.



Alfred : Un instant, j’arrive ! « Ouvre la porte ». Maître Mason ? Qu’est-ce qui vous….


Alex Mason : « L’ interrompt ». Alfred, où est Caitlin ?


Alfred : À l’intérieur monsieur. Elle vous attend dans le…


Alex force le passage et ne manque pas de bousculer le vieil homme.


Alex Mason : Cait, tu es là ?


Caitlin Snow : Je suis là, je suis là !



La jeune femme sort du salon et Alex traverse le couloir.


Sans qu’elle puisse réagir, il attrape ses joue et l’embrasse, sous les yeux du majordome qui se relève.



Alex Mason : Bon sang ! Tu es en vie ! Mais pourquoi….


Caitlin Snow : Alex, vient t’asseoir, tu es en pleine crise d’angoisse.



Caitlin accompagne Alex sur le canapé du salon, puis l’installe délicatement avant de s’asseoir à ses côtés. Afin de le calmer, elle demande un verre d’eau au majordome qui s’exécute rapidement.



Alfred : « Donne le verre à Alex ». Je crois que vous devriez en rester là pour ce soir monsieur…


Alex Mason : « Saisi le verre et boit ». Merci Alfred. Désolé de vous avoir bousculé…


Alfred : Je peux comprendre votre empressement de retrouver Miss Snow, mais il aurait été préférable que fassiez preuve d’un minimum de délicatesse.


Alex Mason : Je suis désolé…Je voulais m’assurer de sa sécurité après l’écoute de vos messages vocaux…


Alfred : À ce propos monsieur, montrez moi votre téléphone.


Alex Mason : Mon portable ? Bien sûr, je vous le donne. « Sort son portable de sa poche ».


Alfred : « Inspecte le portable ». Monsieur, je pense que vous avez eu une sorte d’hallucination.


Alex Mason : Mais…c’était si réel…


Alfred : Regardez par vous-même. « Lui montre l’historique des appels ».


Alex Mason : « Se frottent les yeux ». Je ne sais pas ce qui m’arrive…


Caitlin Snow : Tu as eu une dure journée, il faut te reposer.


Alex Mason : Cait…. 



Caitlin Snow : Oui ?


Alex regarde un instant la jeune femme qui tente de le rassurer avec un petit sourire de bienveillance. Au bord du gouffre, le jeune homme ne parvient plus à retenir ses larmes. Caitlin passe sa main dans ses cheveux afin de le calmer.


Caitlin Snow : Calme-toi, je suis là. « Murmure t-elle ».


Alex saisit le cou de Caitlin.


La jeune femme est couchée sur le dos et son compagnon prend appui sur sa poitrine.


Alex serre sa gorge de plus en plus fort pendant qu’elle tente vainement de se libérer. Dans cette lutte, le verre d’eau se brise sur le sol.


Alerté par le vacarme, Alfred fait irruption dans la pièce et constate avec effroi quelle en était la cause. Il se jette sur Alex en plein moment de folie et tente de le séparer de Caitlin qui n’a plus la force de le supplier et manque lentement d’oxygène.


Malheureusement, le majordome est impuissant et elle finit par succomber entre les mains d’un homme qui semble totalement inconscient de son acte.




23 h 10. Gotham City Diner, Gotham City.


Assis dans sa voiture, Alex retrouve peu à peu ses esprits après un moment d’absence, pendant que sa compagne l’appel avec insistance depuis plusieurs minutes à l’autre bout du fil.

Il ramasse son téléphone, tombé sous son siège, puis reprend la conversation téléphonique.


Alex Mason : Je suis là Cait.


Caitlin Snow ( Téléphone ) : Alex…je m’inquiète beaucoup pour ton état…qu’est-ce qui t’arrive ?


Alex Mason : Ça va aller… Je passerai plus tard au manoir… je dois voir une personne avant.


Caitlin Snow ( Téléphone) : D’a.. d’accord… Je t’attends au manoir…surtout fais très attention…d’accord ?


Alex Mason : Je te le promets. À plus tard. « Raccroche et cherche dans ses contacts ». Bon alors, il est où ? Ah, voilà… « Appel ». Allez…Décroche..




00 h 30. Tour Alan Wayne, Gotham City.



La Ford Mustang se gare au pied de l’édifice. La portière s’ouvre et son conducteur pose le pied à l’extérieur.


Alex Mason : La tour Alan Wayne… « Regarde son téléphone ». Ça ne m’étonne pas qu’il l’ait choisi pour me voir.


Alex pénètre a l’intérieure et monte les marches d’escaliers. Une fois sur le toit, il aperçoit Hans, assis sur un banc en train de fumer une cigarette.


Hans Meyers : « Fini sa cigarette ». Ah ! Te voilà mon ami. Dis-moi ce qu’il se passe.


Alex Mason : « S’assoie sur le banc ». Hum, par où commencer ? « Se frotte le visage ».


Après plusieurs minutes de discussion, Hans se lève et s’approche au bord du toit. Appuyé sur la barrière de sécurité, il réfléchit un court instant avant de se tourner vers Alex.


Hans Meyers : Des téléviseurs à la place de la tête, tu dis ?


Alex Mason : Oui, ils me montraient leurs morts….J’étais obligé de regarder cette scène d’horreur… D'ailleurs, j’en tremble encore. « Montre sa main qui tremble ».


Hans Meyers : « Retourne s’asseoir sur le banc et fais face à Alex ». Tu sais, je ne suis pas très doué pour réconforter les gens, mais sache que tu n’es pas seul. Tu as des amies à qui parler, comme moi, Lucy, ou encore Caitlin, si je ne fais pas erreur. Est ce que par hasard, tu as parlé à quelqu’un d’autre que moi ?


Alex Mason : « Sert ses poings ». Non, j’ai peur d’inquiéter les autres…. En particulier Cait.


Hans Meyers : Je ne comprends pas ta réaction mon ami. Et j’insiste fortement là-dessus, tu devrais en parler à Caitlin. Je suis certain qu’elle comprendra ton état, vous avez l’air d’être de bons amis.


Alex Mason : « Se lève et regarde l’horizon ». Hélas Hans, ce n’est pas si simple…


Hans Meyers : Pas si simple ? Explique-toi.


Alex Mason : Nous ne sommes pas de simple ami, c’est ma femme…et je ne peux pas me permettre de la perdre…


Hans Meyers : Hum, je vois, ça explique tout. « Sort son paquet de cigarette ». Tu en veux une ?

« Tend son paquet vers Alex ».


Alex Mason : « Tourne sa tête vers Hans ». Non merci Hans. « Détourne le regard ». Je ne pense pas être à la hauteur pour la protéger…


Hans Meyers : « Allume sa cigarette ».Qu’est-ce qui te fait croire cela ?


Alex Mason : « Regarde une nouvelle fois les toits de la ville ». Tu sais, je n’ai pas eu que ce cauchemar. Quand nous avons quitté le restaurant, j’ai eu une sorte d’hallucination.


Hans Meyers : Quelle hallucination ?


Alex Mason : « S’approche du bord du toit ». Alfred m’avait appelé pour me dire que Caitlin avait eu un grave accident de la route en essayant de me rejoindre au Dîner. Je n’étais vraiment pas dans mon état, tout cela n’était qu'une illusion Hans. « Se retourne ». Elle était belle et bien vivante au Manoir. Si elle venait à mourir, ça serait le monde entier qui s’écroulerait sur moi !


Hans Meyers : « Se lève du banc et rejoint Alex ». Hum, cela me rappelle un souvenir. C’était au collège, tu étais victime d’élèves de classe supérieure. Malgré mon jeune âge et le fait que je savais pas du tout me battre, je t’ai quand même défendu. « Aspire une bouffée de cigarette et expire la fumée ». Bon, il est vrai que j’étais armé d’un bâton pour les frapper et bien que j'en ai blessé quelques-uns, je me suis fait démonter, c’est le cas de le dire haha. En-tout-cas, je t’avais montré ce jour-là ce qu’est la bravoure.


Alex Mason : « Touche sa mâchoire ». Oui, je me souviens parfaitement, ma mâchoire ne l’a pas oublié haha. Mais je ne vois pas où tu veux en venir, Hans.


Hans Meyers : « S’appuie sur la barrière et regarde les lumières de la ville ». J’ai un autre souvenir pour te mettre sur le chemin. Cette fois, c’était au lycée, où on a connu Lucy. « Tire une latte ». Te rappelles tu de la fois, où elle a été victime de discrimination à cause de ses origines ?


Alex Mason : Je m’en rappelle, on l’avait tous les deux défendu...


Hans Meyers : Exactement.


Alex Mason : Je ne vois toujours pas ce que ça à avoir avec moi.


Hans Meyers : « Pose sa main sur l’épaule d’Alex ». J’essaye de te faire comprendre que tu es tout à fait capable de protéger Caitlin. Tant que tu garderas de la bravoure en toi, tu seras intouchable.


Alex Mason : Je… Je vois, mais…C’est plus compliquer que cela….


Hans Meyers : Pourquoi donc ?


Alex Mason : Je vais te faire part d’une autre hallucination.


Hans Meyers : Raconte.


Alex Mason : Après avoir téléphoné à Alfred, je me suis vu rentrer au Manoir Wayne à toute vitesse pour voir si Caitlin allait bien…si elle était toujours en vie à cause de l’hallucination que j’ai eu devant le Diner. J’étais soulagé de la voir saine et sauve. Je discutais avec elle et Alfred, puis j’ai eu un moment d’absence... J’ai eu des flash. On était assis sur le canapé et là... « Détourne le regard ».


Hans Meyers : « Tourne la tête vers Alex ». Et là quoi ?


Alex Mason : « Regarde ses mains ». Je l’ai étranglée….je l’ai tuée….. C’est lorsque je me suis de nouveau retrouver dans ma voiture que j’ai compris que j’avais encore halluciné. « Part s’asseoir sur le banc et tien sa tête ». Je… Je deviens fou Hans ! Je ne dors plus beaucoup la nuit et ça…ça se répercute sur mon comportement et au travail !


Hans Meyers : « Le rejoint sur le banc ». Je pense comprendre, ta peur est grande au point de voir ce que tu redoutes le plus. « Prend une bouffée de sa cigarette ». C’est vraiment une sale journée pour toi aujourd’hui.


Alex Mason : Je crois que c’est dû aux grandes charges qui pèsent sur moi. Et j’ai aussi fait une promesse, j’ai juré de venger la mort de mes parents en conduisant leur assassin en justice !


Hans Meyers : Ça ne me surprend pas. Moi aussi, lorsque j’étais à Philadelphie, j’ai fait une promesse à une personne qui comptait beaucoup pour moi.


Alex Mason : C’était quoi cette promesse ? 


Hans Meyers : « Souris légèrement ». Apporter un peu plus de justice au sein de la société. « Regarde la pleine lune ». C’est très important de tenir sa promesse, mais cette promesse ne doit pas t’occuper 24 h sur 24 . Elle ne doit pas impacter ton quotidien. « Se lève et contemple la ville ».


Alex Mason : Je sais bien, mais…


Hans Meyers : Tu sais Alex, la vie est remplie d’obstacles qui n’a que pour but de nous faire évoluer et ça, malgré toutes tes tentatives pour les éviter, tu finiras toujours par en rencontrer. Ce que tu vis en ce moment te permettra d’atteindre des sommets parce que… « Se tourne vers Alex ». Tu as une force insoupçonnée en toi, mais tu n’en as pas conscience.


Alex Mason : Et si jamais…ces hallucinations finissaient par se réaliser ?


Hans Meyers : Sache que tu écris toi-même ton destin. Et le jour venu, lorsque tu seras face à un certain choix, tu sauras quoi faire.


Alex Mason : Je vois… je … Je comprends mieux mon état… Cela donne à réfléchir en effet.


Hans Meyers : « Balaye son regard sur Gotham ». Six ans se sont écoulés…Pourtant rien n’a changé. C’est à croire que la dernière fois que nous sommes venus ici….c’était hier.


Alex Mason : « Le rejoint ». Mais nous, nous avons changé Hans. Nous ne sommes plus les lycéens insouciants d’autrefois…Nous avons des responsabilités maintenant.


Hans Meyers : Tu crois ? Pour moi, nous sommes restés les mêmes qu’avant. D’ailleurs, tu te rappelles de la phrase que je t’avais dit ici même, la veille de notre séparation ?


Alex Mason : Celle que l’on doit se rappeler en cas de coup dur ?


Hans Meyers : « Souris ». Je vois que tu ne l'as pas oubliée.


Alex Mason : J’y pense souvent.


Hans Meyers : « Se tourne vers Alex ». Alors utilise-là pour te sortir de la situation que tu vis actuellement.


Alex Mason : « Réfléchit ». Merci… merci de m’avoir écouté Hans…


Hans Meyers : Ne me remercie pas, c’est normal de s’aider entre frères.


Alex Mason : Je vais suivre ton conseil et rentré au manoir pour en parler Caitlin. « Tend une poignet de main vers son ami ».


Hans Meyers : Très sage décision. « Salut fraternellement Alex ». Si tu as besoin, contacte-moi mon frère.


Alex Mason : « Sourit ». Je n’y manquerais pas Hans. Merci ! 




3 h 10. À proximité de Gotham, Manoir Wayne.


Alex monte les marches d’escaliers en étant le plus discret possible pour ne pas dérangeant Alfred et Caitlin en plein sommeil.


Il entrouvre la porte de sa chambre très lentement et prend soin de regarder du coin de l’œil sa compagne. Alors qu’il la pensait dormir paisiblement, il constate qu’elle est en train de bouquiner un des romans tiré de la bibliothèque du manoir.



Caitlin Snow : Ah te voilà ! « Pose son livre subitement et cour vers Alex en le prenant dans ses bras ». Je m’inquiétais pour toi ! Dit moi ce qui t’arrive !


Alex Mason : « Sert fort Caitlin contre lui ». Je vais essayer de t’expliquer assis toi sur le lit.



Installé sur le lit, Alex s’allonge et pose sa tête sur les genoux de la jeune femme qui l’écoute très attentivement tout en lui caressant la tête afin de le rassurer.


C’est alors qu’il lui décrit le cauchemar qu’il a fait lors de sa sieste au siège de son entreprise, ainsi que l’hallucination qu’il a vécue en consultant la messagerie de son téléphone.


Cependant, par crainte de la réaction de sa compagne, il n’ose pas raconter celle qui lui a paru la plus violente, alors qu'il était assis dans son véhicule et en pleine conversation téléphonique avec la jeune femme.



Caitlin Snow : « Caresse les cheveux de son compagnon ». Je comprends mieux ton comportement, mais tu aurais dû m’en parler, je suis là pour toi, on doit se serrer les coudes.


Alex Mason : Oui, je sais bien… je suis désolé…


Caitlin Snow : Hum, dit moi, est ce que tu as consulté un médecin pour trouver une solution à ton mal ? Si je devais faire un diagnostic, je dirais que c’est probablement du au stress permanent de ton travail et aussi à cause de ta lutte contre le crime en tant que justicier. Sans oublier le traumatisme issu de la perte de tes parents….enfin, un spécialiste aura bien plus les compétences pour t’aider à vaincre ce mal.


Alex Mason : Oui, bien sûr que j’ai consulté Cait…


Début du flash back. Un mois avant les événements actuels.



10 h 30 À proximité de Gotham, Manoir Wayne.


Dans le salon du manoir, Alex regarde attentivement une des photos poser sur le meuble au-dessus de la cheminée. Sur celle-ci, on y voit ses parents aux côtés de Bruce Wayne, lors de la soirée organisée en l’honneur de leur projet.


La sonnette du manoir retentit.


Intrigué, il jette un œil sur le couloir et aperçoit Alfred se diriger vers la porte avec empressement.


Alex s’assoit sur l’un des fauteuils et le domestique entre dans la pièce, accompagné d’une femme âgée et très élégante. Le majordome prend place aux côtés de son jeune maître, après avoir pris soin d’installer leur invitée. 


Alex Mason : Merci d’être venu aussi rapidement madame.


Alfred : Maître Mason a fortement insisté pour vous voir docteur Thompkins.


Leslie Thompkins : Appelez-moi donc Leslie. Tu sais Alex, je t’ai vu pour la première fois lors de tes cinq ans, tu étais fortement accroché à ta mère. Lorsque je me suis approché de toi, tu as pris peur et tu t’es caché derrière elle.



Leslie Thompkins est une amie proche des Wayne et de ma famille. C’est un médecin généraliste et un chirurgien hors pair, en plus de gérer une des cliniques de ma famille et qui plus est, la seule qui accepte de soigner des criminels et des drogués, sans distinction de traitement. Malgré qu’elle désapprouve mes actions nocturnes et celles de Bruce, elle n’hésite pas un seul instant pour nous aider quand le morale n’est plus au rendez-vous et nous pourrons toujours compter sur son soutien. C’est une femme très gentille, ouverte d’esprit et très positive. D'ailleurs, ce sont ces qualités et sa grande compassion, qui lui permettent d’être plus performante qu’un psychologue. 



Alex Mason : Et bien, cela fait quelque temps que je fais des cauchemars…


Leslie Thompkins : Alex, tout le monde, fait des cauchemars, c’est tout à fait normal.


Alex Mason : Non ! Pas de ce type-là ! Je vous assure ! « Pose ses coudes sur ses genoux et joins ses mains, doigts croisés ». 



Le Docteur Thompkins observe la posture sérieuse du jeune homme et comprend la gravité de la situation.


Elle sort donc un carnet noir et un stylo de son sac à main, puis présente une grande attention aux mots de son patient. 



Leslie Thompkins : Je t’écoute Alex. « Se tient prête à écrire ».


Alex Mason : « Toujours dans la même posture ». Comme je le disais, je fais des cauchemars de façon intense et assez régulière.


Leslie Thompkins : « Écrit ». Et qu’est-ce que tu vois dans ces cauchemars ?


Alex Mason : Et bien, je vois la mort de mes parents…à chaque fois de différentes manières. J'ai aussi des flash de souvenir et des moments d’absence. Il y a aussi un changement… comment dire… je suis de plus en plus violent avec les criminels.


Leslie Thompkins : « Fini d’écrire ». Ça fait 13 ans maintenant que Rick et Amanda sont mort, n’est ce pas ?


Alex Mason : Hmm, oui c’est exact.


Leslie Thompkins : Hum. Tu sais, ce traumatisme te hantera tant que tu ne parviens pas à tourner la page. Et plus tu continues de regarder le passé, plus tu auras du mal à t’en défaire. « Referme le cahier ». Écoute, je vais te mettre en consultation avec moi, une à deux fois par mois. Je te propose une sorte de thérapie. Tu es d’accord ? « Range ses affaires dans son sac à main ».


Alex Mason : Hum, oui ça me convient.


Leslie Thompkins : « Sort son agenda ». Voilà, c’est noté, mais il y a autre chose… 


Alex Mason : Autre chose ? Quoi donc ?


Leslie Thompkins : « Ferme son carnet ». Alex, je vais te parler très sérieusement ! Il n’y a pas que le traumatisme de ton enfance, il y a aussi le poids de Gotham que tu portes sur tes épaules et ta lutte contre les criminels les plus dangereux de cette ville...


Alex fixe silencieusement le médecin.


Leslie Thompkins : Tout cela joue beaucoup sur ta santé et ton comportement. Tu comprends ?


Alex Mason : Si je comprends bien…


À l’image de son regard, la pièce s’assombrit et l’atmosphère devient de plus en plus pesante.


Lorsque le soleil refait surface, l’ombre du jeune homme se démarque de toutes les autres.


Sa forme monstrueuse attire le regard de Leslie Thompkins, qui assiste pour la première fois à un tel événement, puis, la masse sombre s’apparente peu à peu à une chauve-souris géante qui terrifie la pauvre femme au point qu’elle baisse sa tête.



Alex Mason : Vous insinuez que je dois abandonner le costume ? Et vous pensez que cela va m’aider ? « Sourit nerveusement ».


Alfred : Monsieur, calmez-vous, je vous prie…


Alex Mason : Et donc d’abandonner la poursuite des derniers criminels que je mène depuis maintenant trois ans ? En plus de la traque du responsable de la mort de mes parents ?


Leslie Thompkins : Abso… Absolument. Alex, tu es en train de devenir...


Alex Mason : Fou !? Si je raccroche le costume, qui va s’occuper de la protection de Gotham, hein ? Vous pouvez me le dire ?!


Leslie Thompkins : La police Alex ! Laisse les forces de l’ordre gérer la protection de cette ville ! Ce n’est pas à toi de supporter cette charge….


Alex Mason : La police ? Haha, vous me faites bien rire Docteur !


Alfred : « Agrippe le bras du jeune homme ». Ça suffit, Alex !! Calmez-vous maintenant !!


Alex Mason : Sinon, quoi ?! « Dégage son bras et fixe le majordome ». Vous savez très bien tous les deux que le GCPD est corrompu ! « Se lève ». Mise à part le commissaire James Gordon…le seul en qui j’ai confiance… le reste n’est qu’une bande de pourriture, prêt à vendre Gotham au plus offrant !


Leslie Thompkins : Abandonne Alex ! Il en est de ta santé !


Le jeune homme part en direction de la sortie puis tourne légèrement la tête.



Alex Mason : Je sais que vous désapprouvez ce que nous faisons, mais je ne laisserais pas tous ces habitants dans l’insécurité et surtout… je n’abandonnerais pas la promesse que j’ai faite à mes parents !! 


Leslie Thompkins : Alex..je t’en prie…


Alex Mason : « Sert son poing ». Je ne peux pas me le permettre. Bruce m’a donné une tâche et je compte bien l’honorer… Il m’a confié son héritage, je ne peux pas le décevoir ! « Commence à partir ».


Alfred : Maître Mason ! Revenez vous asseoir !


Alex Mason : « S’arrête ». Vous comprenez ? Je suis un héritier ! De Gotham. Et surtout.. Je suis la relève du chevalier noir !



Fin du flash back. Retour aux événement actuels. 



Caitlin Snow : Tu as été un peu fort avec elle… « Caresse les cheveux d’Alex ».


Alex Mason : « Réfléchit ». Hum, tu sais, j’ai un doute… je devrais peut-être raccrocher…et pour l’assassin de mes parents, va falloir que je le conduise en justice de façon plus conventionnelle … Peut-être qu’elle a raison, je devrai me venger autrement.


Caitlin Snow : Tu es sûr de toi ? Les habitants de Gotham ont besoin d’espoir et tu leur en apportes. Tes actions pour cette ville, n’auront servi à rien si tu abandonnes.


Alex Mason : Je le sais bien, mais…cette histoire prend une mauvaise tournure.


Caitlin Snow : Ne sois pas pessimiste…


Alex Mason : Je te promets que je fais tout pour être optimiste…mais je n’y arrive plus…je ne sais plus quoi faire.


Caitlin Snow : Écoute simplement ton cœur. « Lui touche sa poitrine ». Fais ce qui te semble le plus juste.


Alex Mason : Je crains de déshonorer ma promesse.. envers mes parents…envers Bruce…


Caitlin Snow : « Le prend dans ses bras ». Quel que soit ton choix, je te soutiendrai.


Le jeune homme hésite un court moment de serrer sa partenaire contre lui. Finalement, il pose le bras sur son dos et caresse ses cheveux.


Alex Mason : Je suis vraiment désolé pour tout à l’heure...


Caitlin Snow : Pourquoi ?


Alex Mason : « Hésite un instant ». De t’avoir laissé seule ce soir…


Caitlin Snow : Ce n’est rien, on se rattrapera plus tard. « Lui sourit et l’embrasse ».


Alex Mason : Cait ?


Caitlin Snow : Oui ? 


Alex Mason : Merci pour ton soutien…


Caitlin Snow : On est à deux, on doit se serrer les coudes.


Le jeune couple s’enlace et s’embrasse tendrement avant d’éteindre les lumières.



12 h 00. Manoir Wayne.


Trois jours se sont écoulés depuis la soirée du dîner.


Alfred sort du manoir et traverse la cour avec une énorme valise en main. Sous les yeux du couple, le majordome ouvre le coffre d’une des voitures garée dans l’allée et y dépose le bagage.


Très vite, il est rejoint par Alex et Caitlin.



Alfred : Vos affaires sont prête Miss Snow.


Caitlin Snow : Merci, Alfred, mais ça me gênent que vous l’ayez fait à ma place.


Alfred : C’est mon travail Miss. « Se tourne vers Alex ». Monsieur, peut-être voulez-vous que je vous laisse tous les deux ?


Alex Mason : En effet Alfred, je compte profiter de chaque instant en compagnie de Caitlin.


Alfred : Très bien monsieur, je vous attends à l’intérieur.


Alfred rentre dans le manoir. À travers la fenêtre de l’étage, Kathy assiste à la discussion du couple. Lorsque Alex regarde dans sa direction, elle détourne le regard et s’éclipse derrière les rideaux.


Alex Mason : « Se tourne vers Caitlin ». C’est dommage que tu partes maintenant, j’aurais tant voulu que tu assistes à gala de charité. « S’appuie sur la voiture ».


Caitlin Snow : J'aimerai bien Alex, mais Barry a besoin de moi à Star City.


Alex Mason : Il y a un problème ?


Caitlin Snow : Il n’a pas donné de détail.


Alex Mason : Hum. D’accord…


Caitlin Snow : Je te promets que lorsque j’aurai terminé là-bas, je reviendrai. Par contre je voudrais que cette fois-ci, ce soit au manoir Mason.


Alex Mason : Tu sais bien que j'ai encore du mal… je ne suis pas retourné dedans depuis 13 ans.


Caitlin Snow : « Frotte sa main sur l’épaule d’Alex ». On ira ensemble. « Lui sourit ». Au fait, j’y pense, j’ai laissé sur le bureau de Bruce un objet qui te sera utile.


Alex Mason : Le modificateur de visage holographique que je t’ai demandé ? 


Caitlin Snow : C’est bien ça. Cisco te l'a fabriqué et a rajouté le visage de Bruce parmi la panoplie.


Alex Mason : Merci… j’ai aussi quelque chose pour lui aussi « Sort un papier de sa poche ». D’habitude, je crée mes costumes personnellement en m’inspirant de ceux de Bruce, mais cette fois, j’ai besoin de ses talents.


Caitlin Snow : « Prend le papier ». Je lui donnerai en arrivant.



La jeune femme ouvre la portière de son véhicule et embrasse une nouvelle fois son compagnon avant d’y monter.



Alex Mason : Caitlin ?


Caitlin Snow : Oui ?


Alex Mason : Fait bien attention à toi, s’il te plaît.


Caitlin Snow : Ne t’inquiète pas. Et toi, réfléchit bien à notre dernière conversation.


Alex Mason : J’y pense tout le temps…


Caitlin Snow : « Souris ». Oh ! J’ai oublié de te dire, tu trouveras une enveloppe sur ta commode, je ne t’en dis pas plus. Mais, ça te fera certainement plaisir. « Ferme la portière et abaisse le carreau ».


Alex Mason : Très bien, je vais aller voir. « Sourit ».


Alex salue la voiture qui part de la résidence. Une fois le véhicule hors de son champ de vision, il rentre au manoir.


À l’intérieur, il monte les escaliers et se rend dans sa chambre. Sur le meuble, il trouve l’enveloppe de Caitlin et la prend en main.


Au moment de l’ouvrir, il sent un léger un poids à l’intérieur.


Alex se pose un instant sur son lit, la lettre posée sur son torse. Le jeune homme ferme les yeux, visualise le visage de sa compagne ainsi que les derniers jours passés à ses côtés.


Peu après, il se redresse, puis saisi la missive et commence à la lire.

Ce dernier repose alors la feuille et sort de l’enveloppe un magnifique collier artisanale, fabriqué avec de la glace. Enfin, il reprend la lecture jusqu’à la fin.


Plusieurs minutes s’écoulent avant qu’il ne se lève du lit après avoir médité en regardant le pendentif.


Alex sort de la chambre, descend les escaliers et rejoint Alfred et Kathy dans le salon.



Alfred : Avez-vous bien savouré vos instants en compagnie de Miss Snow, monsieur ?


Alex Mason : « Regarde le collier dans sa main ». Rejoignez-moi tous les deux dans la Batcave !




Fin du chapitre IV. Soirée entre amis. 

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