[Nathaniel] Premier amour...
Je vivais les jours suivants comme au travers d’un brouillard, une profonde mélancolie m’avait envahie. J’évitais Nathaniel autant que possible, me mêlant à la foule des élèves pour éviter tout tête à tête. Ma mère me disait ce matin que mon père et mon frère nous rejoindraient à la maison durant les vacances de noël qui viendrait assez vite. La séparation était trop longue pour elle mais je n’arrivais même pas à me réjouir de la réunion de notre famille ou du bonheur de ma mère.
Je perdais l’appétit de nouveau et ne trouvais plus goût à rien. Violette et Iris faisait tout pour me réconforter le moral. Ma mère finis par demander à leurs parents l’autorisation de passer le week-end chez moi. Les filles, enfin surtout Iris, ne tenaient plus en place et je me laissais gagner peu à peu par leur enthousiasme débordant. Finalement, seul Violette pût venir, au grand désespoir d’Iris qui avait choppé un gros rhume.
Nous étions assise face à face dans ma chambre, je tachais d’être aussi immobile que possible, Violette m’avait demandé l’autorisation de peindre mon portrait et je laissais mon esprit vagabonder, ressassant sans cesse l’épisode de l’infirmerie.
-Tu l’aimes n’est-ce-pas ?
Violette avait cessé de dessiner et me regardais avec de grand yeux désolés…
-Quoi ?
-Nathaniel ? Tu l’aimes ? (Elle reprenait son carnet en main et ajoutais quelques traits supplémentaires).
-Je…Je ne sais pas….Je crois mais je ne sais plus comment lui parler…. (Des larmes silencieuses glissaient le long de mes joues).
-Tu ne devrais pas t’en faire comme ça… Si vous vous aimez tout les deux, et je n’en doute pas, vous trouverez les mots à un moment ou à un autre…
Je remontais mes genoux contre ma poitrine, appuyais ma tête dessus et laissais libre cours à mon chagrin. Je n’entendis même pas Violette poser son carnet et se rapprocher de moi pour me serrer dans ses bras. Quand j’eu finis de pleurer, je me sentais beaucoup mieux, Violette repris son carnet en main, je dévisageais son air serein et lui demandais :
-Comment tu sais ça, comment tu peux être sure que tout vas s’arranger ?
Sa réponse me pris au dépourvue.
-Je sors avec Jade depuis un mois bientôt. Tu sais comme je peux être timide et lui aussi, pourtant, ensemble, nous avons réussis à franchir ça pour nous avouer nos sentiments, il nous a juste fallu un instant propice…
Elle avait sur le visage le sourire de la femme amoureuse. Je ne m’étais même pas rendue compte qu’elle et Jade formait un couple ! Quelle amie pitoyable je faisais ! La fin du week-end approchait et je me sentais beaucoup mieux. Je serrais Violette dans mes bras en lui disant au revoir et la remerciais. Elle me rendait mon étreinte en me disant de l’appeler si quoi que ce soit n’allais pas. Je retournais dans ma chambre en me disant que je laisserais le destin nous donner un coup de pouce !
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Je m’asseyais à la table de physique chimie, sortant mes affaires pour l’expérience du jour, lorsque mon binôme fit une entrée silencieuse, se posant sur sa chaise en me lançant un regard assassin, le tout sans un mot et sans la moindre vague. Il participait à l’expérience, notait les résultats et était, à ma grande surprise, plutôt bon ! En approchant de la fin du cours, il glisse vers moi un petit papier sur lequel était écrit : « sur le toit, à 12h »
Tout ça ne me dit rien qui vaille.
Appréhendant la rencontre, je me dirigeais vers l’escalier qui menait au toit du gymnase, l’angoisse montait en moi à chaque marche et lorsque je me retrouvais tout en haut, la tête me tournait légèrement. Castiel était assis sur le sol, fumant sa clope, il me fit signe de m’assoir à côté de lui. Je m’exécutais tout en gardant mes distances, perplexe devant son comportement.
-Alors Blanche-Neige ? On sèche les cours sans prévenir les copains ?
-J’étais malade. Je ne séchais pas. (Son ton doux me fait maintenant presque plus peur que son regard assassin…)
-Tu m’en dois une tu sais ? À cause de toi, j’ai été renvoyé pour un mois ! Quand je n’ai pas rendu tes devoirs, ils ont tout de suite grillés qu’ils venaient de toi et m’ont suspendus pour tricherie !
-Pour ce que j’ai pu me rendre compte ce matin, tu n’avais pas besoin de mon aide, tu te débrouille très bien tout seul !
-Les compliments ça prends pas ! Pour te faire pardonner, tu vas me rendre un petit service Blanche-Neige !
Il balance sa clope par-dessus le bord du toit puis bascule vers moi, l’expression de son visage aurait fait frémir d’excitation une bande de lycéenne, mais moi, la peur me scotchais sur place.
-Je veux me débarrasser d’Ambre, elle n’arrête pas de me coller et ça me saoule, alors tu vas sortir avec moi pour qu’elle me fiche la paix…
-Que…QUOI !
-Tu as très bien entendu, fais pas ta mijaurée !
-Certainement pas !
Je me relevais et descendais aussi vite que possible les marches du gymnase, Castiel sur les talons. Alors que je me retrouvais presque au centre de la cour, il m’agrippa le bras, me le bloquant dans le dos, m’attira à lui et m’embrassa dans la foulée. En larme, je le giflais, me dégageais, puis m’enfuyais loin de cet odieux individu. Mes pas me menaient à la serre où se trouvaient Violette, Jade et Iris. J’éclatais en sanglot dans les bras de Violette puis leur racontait ma mésaventure de la journée. Heureusement, Castiel séchait les cours de l’après midi et je ne le revis pas de la journée.
Je décochais des flèches furieuses pendant mon entrainement, me rapprochant peu à peu du cœur de la cible. Lorsque je me rappelais la leçon de Nathaniel, j’espérais que le temps s’arrête et que tout recommence au moment où son corps frôlait le mien, sans ces foutus cicatrices qui me pourrissent la vie…
Je me levais le lendemain la tête dans le pâté. Je m’habillais chaudement en sentant l’air glacé s’engouffrer dans ma chambre alors que j’ouvrais la fenêtre pour aérer. Toujours dans les nuages, je descendais les escaliers et répondais des Mmmmh à chaque question que me posait ma mère. Comme un zombi, je me rendais au lycée où j’avais l’impression que tout le monde me dévisageait. Je rangeais mes affaires dans mon casier quand celui-ci se referma d’un seul coup (mais quelle mauvaise habitude enfin !) manquant de peu me couper les doigts. Je m’apprêtais à lancer une remarque bien senti, pensant me retrouver face à Castiel quand une gifle retentissante m’étourdie la tête. Je glissais le long du mur et me retrouvais le c*l par terre aux pieds de la belle Ambre et de ses acolytes.
-Ne t’approche plus de lui TU M’ENTENDS ! Castiel est à moi !
J’en restais comme deux ronds de flans, reprenant mes esprits suite à ce « réveil » fracassant. Iris me rejoignais peu de temps après.
-Elle est gonflée celle-là ! Castiel n’est pas un objet quand même !ça vas ?
Je frottais ma joue meurtrie…
-C’est pas comme si je lui courais après, je le déteste ce type moi…
-Je sais bien Al, décidément, tu n’as vraiment pas de chance…
-Et c’est pire que ce qu’on pensait, tout le monde pense que tu sors avec lui maintenant….me dit Violette en me tendant le journal du lycée, Regarde à la page 3 (les Petits Potins de Peggy)
Une photo prise au moment où Castiel m’embrassait dans la cour de l’école figurait en dessous d’un titre : Querelle d’amoureux ? Notre beau ténébreux en pince pour la mystérieuse inconnue ! Le tout suivi d’un texte expliquant comment moi, la nouvelle, jeune fille mystérieuse, avait réussie à subtiliser le cœur du rockeur ténébreux en le poursuivant de mes assiduités jusqu’à le suivre dans son repère sur le toit du gymnase…
-Comment Peggy a-t-elle pût me faire une chose pareille ? Et comment elle a eu toutes ces infos ?
-Tu sais, Peggy est toujours au courant de tout ce qui se passe dans le lycée…
Je chiffonnais ce torchon puis le jetais dans la première poubelle venue, j’évitais de croiser le regard peiné de Nathaniel et m’asseyait à ma place avec toute la dignité dont j’étais capable. Je m’enfermais dans une cabine des toilettes pour pleurer tranquille lorsque j’entendais un coup sourd contre la porte de ma cabine. Je me levais pour ouvrir la porte mais elle était bloquée de l’extérieur.
-LAISSEZ-MOI SORTIR ! Je commençais à paniquer, j’étais claustrophobe…
-ça t’apprendra à piquer le mec des autres !
A peine cette phrase fut-elle prononcée que je me retrouver trempée. On avait lancé un seau d’eau par le dessus de la cabine. Je commençais à suffoquer, terrifiée, puis je m’évanouissais, me cognant la tête sur le rebord de la cuvette des toilettes. Je me réveillais à l’infirmerie, le visage inquiet de l’infirmière penché sur moi. J’essayais de me redresser mis un violent mal de crâne me lançait au moindre mouvement.
-Suivez mon doigt Mademoiselle.
Je suivais du regard le doigt de l’infirmière, la laissais palper avec précaution ma bosse au dessus de l’oreille, grimaçant de douleur lorsqu’elle l’effleurait.
-Il n’y a pas l’air d’y avoir de traumatisme mais il serait préférable de la conduire à l’hôpital pour s’en assurer.
Elle s’adresse à la directrice qui se trouvait aussi dans la pièce.
-Est-ce que je peux l’accompagner Madame la directrice ?
Je tourne la tête pour croiser le regard de Violette.
-D’accord, je vous ferais un mot d’excuse pour les cours de l’après-midi mais je veux vous voir en cours dés demain matin Mademoiselle Violette. J’appelle votre mère et une ambulance Mademoiselle Alézia, ne vous inquiétez pas, tout vas bien se passer.
-Bien Madame.
Je serrais la main de Violette, contente de l’avoir à mes côtés.
-Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Lui demandais-je une fois la directrice sortie, le cerveau encore un peu embrouillé.
-J’ai vue Ambre et ses amies quitter les toilettes en riant, elles avaient l’air louches alors je suis allée voir. J’ai poussée la chaise qui bloquait la porte et je t’ai trouvée évanouie sur le sol, il y avait du sang autour de ta tête alors j’ai prévenue l’infirmière qui t’a transportée ici. Comment te sens-tu Al ?
-Comme quelqu’un qui vas avoir des comptes à régler… Murmurais-je, pas vraiment certaine d’y arriver…
-Je... Je ne voudrais pas être indiscrète Al...Mais… c’est quoi ces marques sur tes bras ?
Je vois bien qu’elle est gênée de poser cette question, je baisse alors les yeux pour me rendre compte que mes vêtements ont disparus, ils sont posés sur une chaise près d’un radiateur pour sécher. Je porte en tout et pour tout mes sous-vêtements et une blouse blanche à manche courte. Blouse qui laisse à la vue de tous des bras trop fins, parsemés de cicatrices rondes sur l’intérieur partant du poignet pour finir par dépasser le creux du coude… Je ferme un instant les yeux, le poids des corps sur mes membres, la sensation atroce de brulure, l’odeur de la chair grillée mêlée à celle du tabac… Je glisse mes bras sous le drap du lit que je remonte jusqu’au menton.
-Ce n’est rien que des cicatrices Violette…. Je n’ai pas envie d’en parler… Pas pour le moment en tout cas…
Et en prononçant cette phrase, je me demandais un instant si je lui mentais ou si je me mentais à moi-même… Je sortais du lycée sur une civière, la tête bandée et maintenue par une minerve. Forcément, il fallait que l’ambulance passe au moment de la pause. Les élèves nous suivaient du regard, médusés. Je dépassais Ambre et ses acolytes. Etrangement, elle avait perdue de sa superbe et détourna la tête à mon passage. Je retrouvais ma mère à l’hôpital, complètement stressée. Un homme en blouse blanche la força à avaler un calmant tellement elle devenait hystérique, incendiant la pauvre principale qui ne savait pas quoi répondre devant ce torrent d’insulte.
Je passais une radio puis les résultats étant bons, on me laissa rentrée à la maison avec ma mère qui avait finie par se calmer. Ma mère finie par raccompagner Violette chez elle, nous avions passée le reste de la journée dans ma chambre, après avoir réussie à persuader ma mère que j’étais tombé dans les pommes dans les toilettes et que ce n’était la faute de personne. Nous étions tombées d’accord sur le fait que pour qu’Ambre me laisse tranquille, il fallait faire en sorte que Castiel lui-même me laisse tranquille. Je persuadais Violette de laisser le doux Jade en dehors de tout ça.
Le plan était simple : Je donnais rendez-vous à Castiel derrière le gymnase à midi, prenais mon courage à deux mains et lui ordonnais de me laisser tranquille sinon j’irais me plaindre à la directrice d’harcèlement. Jade et Violette seraient cachés un peu plus loin et interviendrais seulement en cas de nécessité absolue. Sur le papier, le plan était assez simple. Dans la réalité, je voyais milles et une façon pour que ça foire. Je tournais dans mon lit sans trouver le sommeil mais finis par m’endormir, épuisée.
Je me levais le lendemain complètement épuisée et en retard. Je m’habillais en speed d’un simple jean et d’un col roulé, laissais mes cheveux détachés pour éviter que ma bosse ne me fasse trop mal et dissimulais vite fait mes cernes sous une couche de fond de teint, j’agrippais mon sac et avalais une tartine vite fait pour faire plaisir à ma mère. Je n’aurais rien pût avaler de plus de toute façon tant mon estomac était nouée à l’idée de ce que je devrais faire aujourd’hui. En arrivant, je serrais Violette dans mes bras, rassurais le reste de mes amis sur mon état de santé, puis m’assis à côté de Castiel, déterminée comme jamais !
Je lui glissais mon message en fin de cours comme il avait pris l’habitude de la faire, je voyais bien à sa tête qu’il semblait surpris. Quand enfin arrivait l’heure du rendez-vous que l’on avait fixé avec Violette, je tremblais de tous mes membres. Pas le moindre signe de Jade ou de Violette en vue. Ils devaient s’être cachés quelque part pour nous surveiller. Mais sans un signe de leur part, je devenais hésitante. Je prenais une grande inspiration, expirais lentement comme au tir à l’arc puis je fonçais droit sur ma cible.
Castiel était adossé au mur les bras croisés, son éternelle clope au bec. Je m’approchais de lui à grands pas. Me voyant arriver vers lui, il décolla ses épaules du mur et balança son mégot d’une pichenette. Il me reluqua de haut en bas alors que j’avançais et j’eu la sensation d’être un morceau de viande que son regard et son sourire carnassier n’arrangeait pas.Je n’avais pas conscience de ralentir le pas. Mais je m’en rendais compte lorsque je m’arrêtais à quelques pas de lui, tétanisée par la peur. C’était lui qui s’approchait maintenant, d’une démarche de conquérant.
-Alors Blanche-Neige, tu as pris goût au beau Castiel ?
Il n’était plus qu’à quelques pas… Réagis bon sang ! M’intimais-je
-Stop, n’avance plus !
Je le vois qui s’arrête, son expression se décompose, comme s’il ne comprenait pas ce qui ce passait, puis ses sourcils se froncent :
-Tu viens pour pleurnicher… à tout les coups, tu vas dire que ce qui est arrivé avec Ambre est de ma faute c’est ça ?
-Evidement que c’est de ta faute ! Si tu ne m’avais pas embrassé devant tout le monde, jamais elle ne s’en serait prise à moi !
Mais comment pouvait-il être aussi désinvolte !
-J’avoue, c’était stupide de ma part…
-Je…Quoi ?
-Je te fais mes excuses Blanche-neige, tout est de ma faute.
Le voilà qui recommence à avancer. Le beau discours que j’avais préparé dans ma tête s’effrite, je m’attendais à tout sauf à des excuses ! Mon cerveau tourne à toute allure alors que je lève les yeux vers lui, je me rends compte d’un seul coup qu’il est déjà face à moi. Il temps la main vers moi et effleure le bandage qui couvre ma bosse.
-Ne me touche pas !
-Alors pourquoi tu es là !
Je recule au fur et à mesure qu’il s’approche jusqu'à ce que je retrouve le dos contre le mur du gymnase. Je cherche des yeux Violette et Jade mais ne vois toujours personne.
-Regarde-moi bon sang !
Il semble furieux alors que ça devrait être moi la personne en colère.
-Tu me demande de venir te rejoindre ici puis tu finis par me fuir ! Tu joues les allumeuses c’est ça ?
-Non je….
Il baisse la tête et ses épaules s’affaissent, lorsqu’il la redresse, son expression a changée, je ne reconnais plus le Castiel ténébreux, sadique et coureur de jupon de d’habitude. Il passe une main dans ses cheveux.
-Ambre n’était qu’un prétexte.
-Je… quoi ?
J’ai l’impression d’avoir raté un épisode, je ne comprends plus rien à ce qu’il se passe, mais bon sang, où est Violette !
-Pour une intello tu ne comprends vraiment rien à rien !
J’allais répondre quand il me plaqua le long du mur et m’embrassa avec fougue. Mon premier reflexe fut de le gifler. Avant même de m’en rendre compte, les mots fusèrent de ma bouche :
-Je ne t’aime pas Castiel, je ne t’aimerais jamais !
Il se colle plus près de moi.
-Laisse moi une chance fillette, tu ne le regretteras pas, je te le promets !
Je le repousse de toutes mes forces, tambourinant de mes poings son torse musclé. Il m’attrape les poignets et les plaquent au dessus de ma tête. Je commence à pleurer.
- Lâche-moi s’il te plait, tu me fais mal...
Je sanglote de plus en plus fort. Il ne me tient plus que d’une main, l’autre tendant mon visage vers le sien.
-Jamais une fille avant toi ne m’avait fait ressentir ça Blanche-Neige, je te veux pour moi seul.
Il se penchait vers moi, je le sentais plus que je ne le voyais, ma vison brouillée par mes larmes, quand un choc violent lui fit soudain lâcher prise. Je tombais à genoux et frottais mes poignets douloureux.
-Ne t’avise plus jamais de lever la main sur elle espèce de sal**pard! Ne l’approche plus, n’essaye même pas de lui parler à nouveau ou ton visage ressemblera à la pâtée que tu donnes à ton cabot puant !
Une main puissante m’aide à me relever puis m’oblige à la suivre. Je m’y agrippe désespérément. Tentant en chemin d’essuyer mes yeux pour voir où m’emmène mon mystérieux sauveur.J’aperçois au loin et du coin de l’œil Violette, qui me fait un sourire et un signe discret de la main puis observe le dos de mon héros. Les épaules musclés, les mains délicates, les cheveux blonds comme les blés… Nathaniel.