Carnage au carnaval

Chapitre 2 : Le lycée

950 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 27/08/2019 21:33

Quand je vis cette scène, je ne pris même pas la peine de leur demander ce qu’il faisait, et sortis de la maison en claquant la porte. Je me réfugiai ensuite au seul endroit où je me sentais bien : le cimetière. Vous allez me prendre pour une folle, mais c’est le seul endroit qui me rappelle ma mère. Cela fait déjà trois ans qu’elle nous a quittés. Et visiblement, mon père l’a oublié.

Je n’avais rien sur moi, et , nous étions en Mars. Il fait froid en Mars. Maintenant, je m’en rends compte. Je ne tiendrai pas toute la nuit. Je n’ai qu’une solution : arriver en catastrophe chez Anne-laure et lui demander de l’aide. Au moins, je serai au chaud. Arrivée chez elle, je sonnai. C’est sa mère qui m’ouvrit. Elle est brune et très mate de peau.

- Bonjour Alisande, qu’est ce qui t’amène à cette heure-ci ?

- Est-ce-que je peut parler à Anne-laure s’il vous plaît ?

- Oui, bien sûr ! Entre. Anne-laure, chérie !


Quand elle me vit au seuil de la porte, elle sut tout de suite que quelque chose n’allait pas. On monta dans sa chambre, et je lui expliquai la situation. Je n’attendais que son avis sur la question.

- Tu peux dormir chez moi ce soir mais demain après le lycée, tu vas lui parler !

- Si tu veux.

- C’est important de savoir aussi son ressenti !

- J’irai lui parler demain.

Grâce à elle, je réussi à oublier tous mes problèmes. On s’éclata comme des folles toute la nuit. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas autant amusée. Le lendemain, le réveil fut dur. Mais nous allâmes tout de même au lycée. Ce fut difficile. Je sombrai à la moindre occasion. Sans compter que nous avions que des cours ennuyant. Musique, latin, et SVT. Toutes les pires matières réunies en une seule journée. A la pause repas, je pris le temps de saluer Mme Blain, la documentaliste. Sans elle dans l’établissement, je ne sais pas comment j’aurai fini. Ca a été mon pilier pendant des années. Je lui dois beaucoup. Elle a réussi à me faire aimer son métier autant que j’aime les livres. Je rêve maintenant d’être comme elle plus tard. J’empruntai ensuite un livre, la ligne verte, de Stephen King, puis partis déjeuner. C’était haricots – bœuf au menu ce midi. Pas terrible, mais mangeable. Comme Nollan était à son entraînement de basket et que Anne-laure y assistait, je mangeais seule. Jusqu’à ce que léonie arrive, et…



Pourquoi doit-on toujours être contre moi ? Je ne veux de ma à personne ! Hier, à la cantine, Léonie s’est incrustée en face de moi, et elle a reversé son assiette sur moi. Ce n’est pas mon fort en ce moment ! C’est la honte à tous les moments de la journée ! Et, bien sûr, comme je l’avais promis, le soir, je suis allée voir mon père.

- Alisande ! Ma puce ! T’étais où ? Pourquoi t’est partie comme ça ?

- C’est ta faute ! Pourquoi tu m’avais pas dit que tu avias une copine ! Pourquoi ?

- Je suis désolé. Je ne voulais pas que tu l’apprenne comme ça. Je n’étais pas prêt à te le dire.

- T’aurais quand même dû me le dire ! J’aurais compris !

- Vraiment, désolé. Si tu veux, je ne la verrais plus.

- Ne te prive pas pour moi. Mais je ne veux pas la voir.

- Comme tu voudras. Merci !

Au moins une chose qui finit bien !

- Je peux te demander un service ?

- J’ai peur. Dit-il

- J’aimerai inviter des amis pour le carnaval.

- Euh… D’accord, mais sans alcool !

- Merci !!

La fin de la soirée se passa sans encombre, et je réussi enfin à dormir convenablement.

Le lendemain, nous étions samedi. Enfin du repos ! J’ai prévu de passer la journée à regarder des films en VOD. De nos étoiles contraires au moulin rouge, je pus voir tous les classiques du cinéma anglais. Le soir, alors que mon père rentrai, j’eus une super idée. Le père de Nollan est éditeur. J’écris beaucoup de textes protestataires sur le monde d’aujourd’hui.

Le but étant de faire changer nos habitudes meurtrières et discriminatoires autant envers la nature qu'envers nous même.

J'ai envie de me sentir utile pour le monde. De ne pas me sentir comme n'étant rien. C'est mon seul but dans la vie.

Je demandai l'avis de mon père, qui, comme d'habitude, soutenais tout mes choix et mes envies. Je décidai d'en parler Lundi à Nollan.

A deux heures, je ne dormais toujours pas. Je pensai au beau et cher héros qui m'a sauvé la vie il y a quelques jours. Je ne pensai qu'à lui. Tout le temps.

Après quelques heures d'attente, comme je n'arrivais toujours pas à dormir, je décidai de me lever. Je passai le reste de la nuit à lire.

Quand je suis partie dans une histoire, je ne peux m'arrêter avant de l'avoir terminé. je passai donc la nuit sur Tortues à l'infini. C'est un livre fantastique, écrit par un auteur incroyable, John Green.

A huit heures, je reçu un appel. Donovan. Il me demandai de l'accompagner au cinéma cet après-midi.

Vais-je accepter ?

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