Le Coeur en Feu

Chapitre 16 : L'emménagement

3639 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 03/04/2024 20:43

Après 48 heures en observation TK avait pu rentrer chez lui, couvé par Carlos qui avait pris quelques jours suite à la prise d’otages. 


TK s’en sortait chanceux ; quelques points de suture camouflés par ses cheveux à la lisière de son front et une grosse migraine persistante étaient les seules preuves tangibles que la prise d’otages avait bien eu lieu. Du reste, TK vivait sur un petit nuage depuis la demande Carlos. 


Dès son retour, TK avait commencé avec enthousiasme ses cartons malgré son aversion légendaire pour les déménagements. Ce déménagement était différent dans la mesure où personne ne le forçait à partir mais c’était l’homme qu’il aimait qui lui avait demandé d’emménager avec lui.  C’était donc la perspective de vivre chaque jour avec son partenaire qui prenait le pas sur le fait même de devoir changer de lieu de vie. TK avait hâte de partager son quotidien avec son compagnon, se réveiller chaque jour chez lui, rentrer et pouvoir dire qu’ils étaient chez eux. TK avait pris goût à la stabilité et au quotidien. Il savait qu’il devait cet état émotionnel et cette envie à Carlos. 


Lors de l’annonce de son départ imminent à son père, Owen avait été ravi pour les deux hommes voyant le bien être dans lequel son fils se trouvait. Sa longue « garde » de TK après sa dernière overdose et leur départ de New-York était terminée. Owen pouvait le « libérer ». TK n’avait pas failli à sa parole ; il était resté en vie. Et Owen savait qu’il était dans une relation suffisamment stable pour continuer à suivre ses séances chez le psy, à continuer d’assister aux réunions, à rester sobre. 


Avec sa nouvelle rupture avec Gwyn il avait eu peur que TK ne rechute mais pourtant il avait tenu le coup et avait pu comprendre que cela ne marcherait finalement pas. Pour Owen, Gwyneth resterait l’amour de sa vie mais parfois l’amour ne suffisait plus. Il se réconfortait en se disant que leur amour resterait vivace en la personne de TK. Le plus important était finalement là ; que TK ait une belle et heureuse vie. Et l’annonce de l’emménagement de TK avec Carlos était la preuve tangible que TK était sur un nouveau départ, une nouvelle chance. 


Au départ, TK avait eu peur d’annoncer son départ de la maison à son père. Après l’annonce de la dernière opération qu’il devait subir pour éradiquer totalement le cancer TK s’était inquiété de le laisser seul. Carlos lui avait même proposé de repousser son emménagement ; après tout ils avaient toute la vie devant eux. Mais TK avait fini par maintenir son emménagement après que son père lui est assuré que tout allait bien. Néanmoins la proposition de Carlos l’avait énormément touché. Le policier était définitivement aux petits soins avec lui. 


Depuis sa sortie de l’hôpital il le couvait et le cajolait tous les jours. TK avait beau lui dire qu’il allait bien et que le pire était derrière eux, rien n’y faisait Carlos était aux petits soins. S’il devait être parfaitement honnête TK devait admettre qu’il adorait ça. Aucun de ses anciens partenaires n’avaient été autant protecteur ni à prendre soin de lui ainsi. En réalité, cela faisait aussi du bien à TK de pouvoir se reposer totalement sur quelqu’un même pour un temps. Il ne l’avait jamais vraiment pu. Mais avec Carlos il pouvait se reposer entièrement sur lui sans penser au lendemain. C’était comme pouvoir poser sa tête sur son épaule, fermer les yeux et s’endormir en toute sécurité. 


Bien que la prise d’otages se soit bien terminée et que personne n’ait été fondamentalement blessé TK voyait tout de même certaines angoisses ressortir. Il souffrait d’une légère forme de SPT suite à l’agression dont il avait fait l’objet. Et quoi de plus normal ; après tout ils avaient été pris en otage, menacés d’une arme à feu sans savoir s’ils allaient s’en sortir ou se faire tuer et TK avait reçu un choc violent à la tête. 


Aucun être humain normalement constitué ne pouvait en sortir indemne. 


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Les cauchemars de TK étaient réapparus après la prise d’otages. Ils commençaient comme ils commençaient depuis toujours depuis qu’il avait pris son premier cachet d’oxycodone ; lui allongé par terre dans un squat en train de mourir d’une overdose sans que personne ne l’entende ou ne lui vienne en aide. Il mourrait seul décevant son père et sa mère. Il se réveillait en sueur, en larmes, hurlant ou suffoquant. Ses cauchemars s’étaient pourtant estompés et espacés depuis sa rencontre d’avec Carlos. 


Pourtant depuis la prise d’otage le malfrat au crâne rasé était venu s’ajouter à ses angoisses sans qu’il ne puisse rien maîtriser. De nouveau il mourrait. Mais une variante venait s’y ajouter ; Carlos se faisant tuer à sa place en venant le sauver. Depuis ce soir-là TK ressentait une grande culpabilité d’avoir vu Carlos venir le sauver mettant sa propre vie en danger.



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Cette nuit-là il n’échappa pas à ses nouvelles angoisses qui revenaient le hanter. Depuis l’incident et la convalescence de TK, Carlos dormait quasiment toutes les nuits chez TK après l’accord express d’Owen qui y avait vu un excellent moyen de voir son fils se remettre plus vite. 


Carlos fût réveillé en pleine nuit, vers 3h, par TK qui s’agitait, marmonnait et pleurait. Son t-shirt trempé par la transpiration ; le visage était déformé par la peur. Il marmonnait, suppliait, et répétait le prénom de Carlos. 


-TK, murmura Carlos en lui passant la main dans les cheveux. Bébé…


Mais son partenaire ne se réveillait toujours pas alors que son agitation ne faisait que croître. Pour Carlos, le voir dans cet état en étant impuissant lui brisait le cœur. 


-Mon cœur, dit-il, en le secouant un peu plus fort, TK ! 


Le secouriste se redressa d’un seul coup dans son lit, les yeux écarquillés, le souffle coupé, dans un cri. Sans savoir vraiment où il se trouvait, les idées confuses, il cherchait autour de lui une aide, un appui, n’importe quoi qui lui permettrait de revenir à la réalité et récupérer un lien tangible. 


-Je suis là mon cœur, je suis là babe, chut, chut…murmura Carlos en se rapprochant de lui, lui caressant les cheveux et le dos. 


TK tourna son visage vers lui, le regard embué, à bout de souffle. 


-Je suis là, je suis là, continua de murmurer le policier alors que TK se recroquevilla contre lui. 


TK ne lui parlait jamais de ses cauchemars. Il ne racontait jamais à Carlos ce qu’il voyait ou ressentait. C’était un pan de l’esprit auquel le policier n’avait pas accès. C’était dur pour lui parfois car ne sachant pas de quoi il retournait il se sentait d’autant plus impuissant. Il ne lui avait jamais demandé ne voulant pas forcer son compagnon. Il lui en parlerait quand il serait prêt. Mais c’était très dur pour Carlos de le voir dans cet état ; il espérait tellement que TK s’en sorte et puisse être heureux. Parce qu’il l’aimait. 



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TK avait rendez-vous avec son psychiatre ce jour-là. 


-Comment vous sentez vous aujourd’hui TK ? lui demandait justement le professionnel aux lunettes rondes et sourire bienveillant face à lui. 


TK comme toujours à ses rendez-vous était assis face à lui les genoux remontés contre sa poitrine. 


-Ça va, répondit-il avec un sourire, je suis fatigué et j’ai encore quelques migraines mais ça va.

-Et vos cauchemars ?


TK baissa les yeux. Bien sûr qu’il avait recommencé à faire des cauchemars suite à la prise d’otage. 


-J’en fais toujours, répondit-il du bout des lèvres, mais j’en faisais déjà avant alors je ne vois pas bien le rapport…Et puis faire des cauchemars ce n’est pas si grave…

-TK, répondit le psy en fermant son carnet de notes et en se penchant vers son patient, vous avez subi plusieurs traumatismes ces derniers mois. Vous avez appris pour le cancer de votre père, vous vous êtes fait tirer dessus et là de nouveau après vous être fait enlever, un individu vous a menacé avec une arme à feu. 


A l’énonciation de ces évènements TK sentait le poids sur ses épaules s’alourdir. 


-Il est normal que vous fassiez des cauchemars et que vous vous sentiez sur le qui-vive. Vous faites ce qu’on appelle un trouble du stress post traumatique, poursuivit le psy, vous ne pouvez pas demander à votre psychisme après tous ces évènements de fonctionner normalement. Ce n’est pas possible. Comme après un accident qui aurait eu un impact physique sur votre corps vous devez vous laisser le temps de vous remettre et de guérir. Et les cauchemars peuvent faire partie de la guérison. Mais il faut que vous ayez conscience que vous allez devoir passer par un certain nombre de phases pour guérir et avancer. Vous devez accepter ces phases.


Face à lui TK poussa un soupir en fixant les poils du tapis. Ne pouvait-il avoir ne serais ce qu’un jour de répit ?


-TK, repris le psychiatre, il faut que vous soyez vigilant à tout ce que vous ressentez, à vos symptômes physiques et émotionnels. En particulier à ce que cela pourrait provoquer chez vous en ce qui concerne vos addictions. 


TK avait conscience de tout ce que cela impliquait. Il était fatigué, tellement fatigué. Il aurait voulu une journée de paix, juste une. 


-Comment va Carlos TK ? Comment ça se passe entre vous ? 


A la seule évocation de ce prénom TK s’illumina d’un seul coup. Le changement était flagrant. Le psychiatre eut un léger sourire. C’était comme si les énormes nuages noirs autour de son patient avaient disparu. Il s’était redressé, souriait et semblait tout à coup plus alerte. Le changement était radical. Le psychiatre s’étonnerait toujours de l’effet que des rapports sociaux et humains pouvaient avoir sur ses patients. Il savait que cette relation-là était très bénéfique à son jeune patient. 


-Ça va, répondit TK dans un sourire, j’emménage ce week-end. 

-Comment vous vous sentez vis-à-vis de ça ? 

-Mon emménagement ? demanda TK. 


Le psychiatre répondit par un hochement de tête. 


-Je me sens bien, répondit doucement TK. Pour la première fois de ma vie je vis un changement de façon plutôt sereine. 


TK avait à présent un large sourire qui illuminait toute la pièce. Comme si à la simple évocation de ce changement de vie avait fait disparaître tout le reste et tous ses problèmes. 



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Le week-end et l’heure de charger le camion et de quitter la maison qui avait accueilli TK à son arrivée de New-York était finalement arrivé. Le jeune secouriste ne pensait qu’à cela depuis son départ de l’hôpital ; il était excité comme une puce ce qui faisait doucement rire Carlos. Si le policier avait su que sa demande allait provoquer chez son partenaire une telle euphorie chez le secouriste il aurait peut-être fait sa demande plus tôt. 


Le camion chargé ; Owen les suivait dans son pickup rouge de la 126e avec les dernières bricoles que TK y avait chargé. Certaines choses, certains vieux souvenirs ou souvenirs d’enfance étaient restés dans la maison texane après que TK ai fait son tri. 


Arrivés chez Carlos le ballet entre la maison du policier et le camion garé dans son allée commença. 


-Ça passe ? demanda Carlos les bras chargés du vélo d’appartement de TK. 

-Ouais un peu plus sur la droite, répondit le secouriste. 

-Aie, s’écria Carlos en se prenant le chambranle de la porte d’entrée. 

-Ma droite pardon, répondit TK. 

-J’espère que tu t’y prends mieux avec tes patients au boulot, s’exclama alors Carlos avec ironie. 

-Nancy à un meilleur sens de l’orientation que toi j’avoue !

-Ah ouais ? Ok…je crois…je crois qu’on va le poser ici, ouais, c’est bon, termina Carlos en lâchant son lourd chargement. 

-Ouais ça ce serais bien avant de…

-Avant de faire plus de dégâts matériels ? répondit le policier avec ironie. 

-T’es sûr que ça ne te dérange pas d’installer mon vélo d’appartement au milieu de ton salon ?

-Maintenant c’est notre salon TK, répondit doucement Carlos. 


TK s’approcha de lui et glissa la main derrière sa nuque avant de poser un léger baiser sur les lèvres de son partenaire et tout nouveau « roommate ».


-Je crois bien c’est le dernier, s’exclama Owen en entrant à son tour dans le séjour de Carlos et désormais TK. 

-Papa qu’est-ce que c’est ? s’exclama le secouriste en voyant son père avec un carton surmonté d’un ruban argenté. 

-Un cadeau de crémaillère, répondit le capitaine avec un large sourire. 

-Capitaine Strand vous n’aviez pas besoin de faire ça, s’exclama alors Carlos. 

-C’est Owen, et si, il le fallait ! Ouvre, s’écria Owen vers son fils. 

-Oh mon dieu ! C’est Marlon Blendo ? s’exclama TK. 

-Papa on peut pas accepter !

-J’espère que si. Je refuse de venir tous les matins te faire ton smoothie à la banane, répondit Owen en pinçant les joues de son fils. Ta mère m’a laissé le sien donc je te lègue officiellement Marlon Blendo. 

-Merci ça me touche, répondit avec humour et solennité TK.


-T’as des outils ? repris Owen en changeant de sujet et en regardant Carlos, je vais fixer la barre de tractions. 

-Hors de question Capitaine, vous avez déjà passé tout votre dimanche à nous aider. 

-Papa, Carlos va y arriver. Il est bricoleur, dit le secouriste en regardant son partenaire. 

-Ok, alors je vous laisse fêter ça entre vous. Je m’éclipse. 

-Merci encore pour votre aide Capitaine Strand, s’exclama Carlos. 

-Owen ! répondit le Capitaine de la 126e en se dirigeant vers la sortie. 


-Papa, t’es sûr que c’est pas un problème ? demanda TK pour la énième fois à son paternel. 

-Au contraire. 

-Je parlais pour toi, lui répondit TK en posant une main sur son épaule. Ça va aller ? Entre tout ce qui s’est passé avec Maman, mon déménagement et l’opération de ton cancer qui approche…

-C’est en ambulatoire, affirma Owen. 

-Tu auras plusieurs semaines de convalescence et ça m’ennuie que tu affrontes ça tout seul.

-Je suis pas tout seul. J’ai Caramel, termina Owen avec un sourire. 

 

Après le départ de son père, TK ferma doucement la porte derrière lui songeur. Il aurait menti en ne s’avouant pas qu’il était inquiet pour lui. Bien que ce dernier lui est assuré qu’il allait bien et que la présence de Caramel lui suffisait, TK ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour son père. Les sourcils froncés, le front soucieux il se retourna vers Carlos. 


-Qu’est-ce qu’il y a ? demanda le policier avec un sourire charmeur, tu as déjà changé d’avis ?


Instantanément TK se détendit et de nouveau son sourire éclaira toute la pièce. 


-Non pourquoi ? Je devrais ? répondit-il rieur.


Carlos s’approcha de lui doucement et pris ses lèvres entre les siennes une main sur sa hanche et l’autre à plat contre la porte. Un souvenir commun leur revint en mémoire. 


-Je n’oublierais jamais la première fois que je t’ai fait passer cette porte, murmura Carlos avec une douce tendresse dans le regard, sourire en coin. 

-Avoue que c’était ton objectif dès le départ, chuchota TK. 

-Je t’ai eu à l’usure, répondit Carlos déclenchant le rire de son compagnon. 


TK passa ses bras autour de son cou et se rapprocha davantage de lui. 


Avec une infinie tendresse il reprit ses lèvres entre les siennes. Carlos le plaqua doucement contre la porte alors que leur baiser devenait plus profond et plus intense à mesure que leurs langues se cherchaient. 


Carlos agrippa les hanches de TK et le rapprocha soudainement de lui. Le secouriste était désormais véritablement tout à lui et il avait bien l’intention de profiter de ce moment unique qui n’appartenait qu’à eux. 


Ses mains toujours sur ses hanches il l’attira avec lui vers le canapé de cuir noir. Il passa les mains sous son maillot de sport gris et le fit glisser au-dessus de la tête du secouriste ébouriffant les mèches brunes au passage. En pivotant il y fit tomber doucement TK sur le canapé. Au-dessus de lui il retira à son tour son t-shirt avant de s’allonger sur son compagnon. Il reprit sa bouche avec plus de ferveur ses mains de chaque côté du visage de TK les doigts emmêlés dans les mèches claires. 


Seuls leurs respirations, leurs soupirs et les gémissements de TK se faisaient entendre dans le salon aux murs noirs et au sol en béton ciré. 


Carlos lâcha la bouche de son amant pour descendre sous son oreille puis dans sa nuque alors que ses mains ne cessaient de caresser ses côtes à nue et le commencement de ses hanches. Les caresses de Carlos et l’odeur du cuir vrillait les sens de TK qui commençait déjà à perdre la tête. Cet emménagement commençait décidemment sous les meilleurs hospices. 

Leurs baskets de sport et leurs joggings ne tardèrent pas à disparaître de leurs corps respectifs. 


Le désir que Carlos ressentait pour TK le consumait entièrement. Lorsque sa peau était ainsi contre la sienne, il perdait toute notion de réalité, du temps. Il perdait conscience de son propre corps et ne respirait alors que pour l’homme qu’il tenait entre ses bras. C’était comme perdre pied. Jamais il ne s’était autant consumé pour un autre homme. C’était à la fois une sensation terrifiante, indescriptible mais qu’il ne supporterait pas de perdre. Il ne pourrait y avoir que lui. Comment pouvait-il en être autrement ?


TK sentait les mains et les doigts de Carlos sur tout son corps. Chaque caresse, chaque parcelle de peau que le policier touchait lui enflammait les sens. L’électricité parcourrait tout son corps ; c’était comme approcher sa peau d’une flamme rougeoyante. Les joues en feu, les cheveux échevelés, la bouche entrouverte, les yeux clos TK perdait totalement pied dans les bras de Carlos. Ses mains se perdaient dans son dos. 


TK plia ses jambes de chaque côté de Carlos autour de sa taille. Il remonta ses mains au niveau de ses épaules alors que le policier reprenait ses lèvres entre les siennes les sourcils froncés. Quand ils ne firent finalement plus qu’un, TK lâcha sa bouche son front contre le sien, la bouche entrouverte, le souffle court. C’était si fort…

Carlos commença à bouger lentement sans cesser de fixer du regard TK. Il voulait graver cet instant dans son esprit. Un moment qui n’appartenait qu’à eux. 


Le policier reprit doucement les lèvres du secouriste alors que le rythme devenait plus intense. TK allait définitivement perdre la raison, il n’arrivait plus à réfléchir, à penser ou même à respirer. Il se serra un peu plus contre lui voulant se fondre dans sa peau, son corps, contre lui. 


Dans une dernière respiration commune tout explosa autour d’eux, comme si leurs deux corps s’éparpillaient en milliers de morceaux à travers la pièce. 


A bout de souffle, les yeux clos TK laissa échapper une larme qui alla doucement se fondre dans les mèches de ses cheveux. 

Au-dessus de lui, le souffle court Carlos passa une main sur son front puis dans ses cheveux. Il se rallongea complètement sur lui l’enfermant dans ses bras alors que TK nichait son visage au creux de son cou et de son odeur. Seuls au monde… 

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