A sens unique

Chapitre 1 : Une relation idillyque

2702 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/07/2021 21:09

Yuri On Ice : A sens unique


Bonjour, bonsoir

 

Avant de débuter cette histoire, sachez qu’elle relate la relation entre Alexeï et Victor qui est présentée au sein de ma fiction : Yuri On Gold. Il s’agit donc d’une histoire annexe pour ceux qui veulent creuser un peu !

 

Bonne lecture !


Partie I – Une relation idyllique


Point de vue : Victor Nikiforov


Les doux rayons du soleil filtrent à travers mes rideaux mal fermés. Et c’est le son des oiseaux qui gazouilles qui me tire de mes songes. Je m’étire mollement, et lorsque j’ouvres les yeux, je peux voir l’homme de ma vie assoupi à mes côtés. Le grand blond, au visage parfait, est encore assoupi. Je me redresse un peu pour être au-dessus de lui, et je commence à caresser son torse idéalement musclé. Je le vois ouvrir ses yeux bleu océan qui cherche du regard le trouble-paix. Ou trouble sommeil, comme on préfère. Dans tous les cas, cela ne semble pas le perturber plus que cela puisqu’il m’adresse un tendre sourire avant de me déclarer :

-      Bonjour, ma poupée…

-      Bien dormi ?

-      Dans tous les cas, je suis bien réveillé.

Il m’attrape pour me pencher délicatement vers lui pour m’embrasser avec passion. Et, à peine a-t-il ouvert les yeux, que ses mains commencent elles aussi à parcourir mon corps avec envie. Nos baisers deviennent de plus en plus intenses, et je peux sentir mon cœur s’emballer dans ma poitrine. Comme à chaque fois qu’il me touche, mes sens sont comme décuplés… Et très rapidement, nous entamons les choses sérieuses et je m’installe au-dessus de lui. Tout en continuant de m’embrasser avec passion, le beau blond déboutonnes ma chemise avec désir. Quant à moi, je n’ai pas à m’embêter à le déshabiller puisque Alexeï dort toujours en calçons. Bientôt, le patineur talentueux descend ses baisers sur mon torse pour commencer à jouer avec mes tétons. Et tout en soupirant de plaisir, je décide de ne pas rester passif et de commencer à saisir son membre déjà durci par le plaisir pour le malaxer.

-      Tu m’excites beaucoup, ma poupée.

Je ne réponds pas, et je me contente de me pencher pour l’embrasser avec passion. Un baiser auquel il répond avec intensité, et il se redresse un peu avant de me déclarer :

-      Prêt, ma poupée ?

-      Toujours, souffle-je avec envie.

Le blond se positionne pour entrer en moi avec douceur. Je grimace un peu, mais après quelques mouvements de hanches lents pour que je m’habitudes à sa présence, il accélère. Ses mouvements deviennent de plus en plus rapides, intenses et mon plaisir se décuple lorsqu’il se saisit de mon intimité pour jouer avec. L’excitation et le désir ne font que grimper jusqu’à atteindre le point culminant. Et nous venons quasiment simultanément. Déjà extenué par l’effort que nous venons de fournir, je me retire avant de me laisser retomber sur lui avec plaisir.

-      J’aime me réveiller à tes côtés. Lui déclare-je d’un air enjoué.

-      Moi aussi, ma poupée… M’assure-t-il en glissant sa main dans mes longs cheveux blancs.

Je me blottis contre lui, et je profite de sa présence dans mon lit en cette douce matinée d’été. Et au bout d’un bon moment, mon téléphone portable sonne et je le décroche avec le sourire :

-      Victor ! Où es-tu ?! Grogne Yakov, mon entraineur.

-      Oh ! Yakov ! M’écrie-je avec joie. Tu vas bien ?

-      Tu es en retard pour ton entrainement ! S’agace-t-il.

-      Je viens juste de me réveiller ! Déclare-je joyeusement.

-      Bonjour, Yakov. Lui dit Alexeï profitant du fait qu’il était en haut-parleur.

-      Tss… je vois que tu es encore avec ce sale type ! Dépêche-toi de me rejoindre !

-      A toute à l’heure, chantonne-je.

 Et sans attendre, je bondis hors du lit avant de me rendre dans la salle de bain. Je me glisse sous la douche, et tandis que je suis en train de me savonner, mon grand blond se glisse à mes côtés.

-      Ma poupée, je ne vais pas te laisser partir comme ça…

-      Alexeï ? M’étonne-je.

Il me retourne et me plaque contre la paroi de la douche avant de m’embrasser avec passion. Il commence à nouveau à me caresser, mais je n’ai pas le temps de pouvoir partager un nouveau moment de tendresse avec lui.

-      Alexeï, tu as entendu Yakov, il m’attend et je suis déjà en retard.

-      On s’en fout de Yakov !

Et avant que j’aie eu le temps de répliquer quoique ce soit, il scelle ses lèvres contre les miennes pour me faire taire. Il m’attrape par la taille et me soulève afin de pouvoir me pénétrer plus confortablement. J’enroule mes jambes autour de sa taille, et je continue de l’embrasser avec tendresse. Et, à nouveau, nous partageons un moment torride sous ma grande douche à l’italienne. Et une fois nos effusions terminées, je finis de me nettoyer pour prendre le chemin de la patinoire.

-      Je viens avec toi, ma poupée.

-      C’est vrai ? m’enchante-je.

-      Bien sûr.

Et c’est main dans la main qu’on se rend jusqu’à la grande patinoire de Saint-Pétersbourg. Et c’est de très bonne humeur que j’arrive aux côtés d’un Yakov déjà à bout de nerf. Une humeur qui ne s’améliore pas quand il voit avec qui je suis venu.

-      Qu’est-ce qu’il fout là celui-là ?!

-      Je viens regarder ma poupée patiner, réplique-t-il avec son air hautain habituel.

-      Il va juste me regarder, dis-je en venant enlacer mon entraineur.

Je sais qu’il ne peut rien me résister quand je l’enlace avec affection.

-      Comme il veut, mais je ne veux pas entendre le son de sa voix. Réplique-t-il un peu plus calme.

-      Entendu !

Je regagne les vestiaires pour me changer, et j’enfile mes patins. Et c’est avec plaisir que je me rends sur la glace pour perfectionner ma chorée à laquelle j’ai réfléchis des mois durant. Et c’est sous les critiques, parfois sévère de mon coach, que cette matinée se termine.


           Je propose ensuite à l’homme de ma vie de venir déjeuner chez mes parents qui n’habitent pas loin. Et c’est, en soupirant, qu’il accepte de venir chez eux. Je sais que l’entente entre mes parents et Alexeï n’est pas au beau fixe, mais je suis déterminé à faire changer tout ça. Je sais que ma mère sera plutôt facile à convaincre, mais mon père… Ça risque d’être une autre paire de manche… Je sais qu’il ne supporte plus Alexeï depuis qu’il est parti sans rien dire la première fois, et depuis lors, ils ne font aucun effort l’un envers l’autre. Mais, ma relation avec le beau patineur évolue, et surtout, j’ai envie de lui faire franchir un cap important. Et, ma famille doit l’accepter sinon ça ne pourra jamais fonctionner correctement. Aussi, je profite du trajet pour tenter de convaincre mon amant de faire des efforts envers mon père :

-      Alexeï, je peux te demander un service ?

-      Tout ce que tu veux ma poupée.

-      Est-ce que tu peux faire un effort avec mes parents ? C’est important pour moi que vous vous entendiez bien ?

Un silence s’installe.

-      Je sais que mes parents ne sont pas simples, mais, maintenant on partage nos vies, et j’aimerais que…

-      Pour l’instant, me coupe-t-il froidement.

Sa réponse me fait l’effet d’un coup de poignard. Pour l’instant ? Il songe encore à partir ? Et bêtement, je me stoppe et je le fixe avec désarroi…

-      Ma poupée, pas la peine de faire cette tête. Je vais faire ce que je peux, d’accord ?

J’acquiesce, et je continue de marcher à ses côtés. Songe-t-il encore à me quitter ? Je ne l’espère pas, pour ma part, je commence à vieillir, et j’ai envie de me poser définitivement avec quelqu’un. Et j’aimerais sincèrement que ce quelqu’un soit Alexeï… Je l’aime… Tellement… Presque désespérément, et j’ai envie de tout faire pour le garder à mes côtés. Et c’est pour ça que j’ai décidé de me marier avec lui. Enfin, s’il l’accepte. Et, je me dis que si on se marie, il ne pourra plus partir comme il le faisait jusque-là…


           Et c’est la tête emplie de question que nous arrivons chez mes parents qui nous attendent pour manger. Lorsque je toque à la porte, ma mère vient m’ouvrir avec entrain :

-      Vic’ chéri ! Je suis tellement heureuse de te voir ! Dit-elle en m’embrassant chaleureusement.

-      Bonjour maman !

-      Bonjour Madame Nikiforov,

-      Bonjour Alexeï, dit-elle avec un sourire que je sais forcer. Entrez donc.

Nous pénétrons dans l’entrée, et je vois mon père qui se tient dans l’encablure de la porte. Je lui saute dans les bras, et je le salue avec joie :

-      Bonjour Papa !

-      Bonjour.

Je lui dépose un baiser sur la joue, et je me tourne vers ma mère qui me fait remarquer que mes cheveux ont encore poussé. Et pendant que nous engageons des banalités, j’entends Alexeï qui se présente devant mon père :

-      Bonjour Monsieur Nikiforov

-      

Toutefois, celui-ci ne daigne même pas lui répondre. Ni même le regarder d’ailleurs. Pour couper court au malaise, je préviens mes parents que j’ai peu de temps pour déjeuner car je dois retourner m’entrainer après. Et c’est donc rapidement que nous passons à table, et ma mère nous ramène une délicieuse salade de champignon ! J’adore tellement ce plat !

-      Vksuna ! M’exclame-je en prenant la première bouchée.

Ses plats sont incomparables.

-      Je savais que ça te plairait mon chéri !

-      Merci pour ce délicieux repas, tente Alexeï.

-      De rien. Fait-elle relativement froidement.

Et puis, tandis que nous dégustons le plat de ma mère, un silence s’installe. Et alors que je m’apprête à dire quelque chose, c’est Alexeï qui me prend de court en s’adressant à mon père :

-      Et sinon, comment se passe votre travail ?

Mais, il ne répond pas. Et le voir aussi froid me fend le cœur. Je sais que mon père n’est pas toujours très bavard, et ma mère et moi, on parle pour deux ! Mais, tout de même, il pourrait faire l’effort de lui répondre.

-      Moi ça va, réplique ma mère pour ne pas le laisser sans réponse.

Ce qui ne semble pas plaire à mon père qui lance un regard noir à ma pauvre mère. Sans doute n’a-t-il aucune envie de rendre Alexeï à l’aise…

-      Je prépare ma nouvelle chorée, tente-je de détourner la conversation.

Et, une discussion animée s’engage enfin avec ma mère. Elle me demande combien de temps je m’entraine, sur quelle musique, quelle tenue je prévois de mettre… Etc. Ce qui a pour avantage de pouvoir animer un peu ce repas qui était relativement froid. Toutefois, je peux voir du coin de l’œil que ni Alexeï ni mon père ne semblent décider à parler… Enfin, pour le coup, c’est surtout mon père qui reste froid et distant…


Une fois le repas terminé, nous nous apprêtons à repartir en direction de la patinoire. J’enlace ma mère et mon père avec tendresse, et nous leur souhaitons une bonne journée. Ce à quoi mon père ne répond pas et nous tourne les talons.

-      Tes parents ne m’aiment pas. Commente Alexeï sur un ton neutre.

-      Je sais… je suis désolé… Souffle-je.

-      Ce n’est pas grave tant que toi tu m’aime, c’est tout ce qui compte, ma poupée. Me déclare-t-il.

Je me tourne brusquement vers lui, et je lui demande s’il le pense réellement.

-      Bien sûr, ma poupée. Toi et moi, on a un lien spécial. Tu es le seul qui partage ma passion pour le patinage, nos corps s’entendent à merveilles, et pour ne rien gâcher, tu es d’une beauté époustouflante.

-      Je t’aime ! Lui saute-je dans les bras.

Il m’attrape, et me faire tourner. Puis, c’est délicatement qu’il me reposer pour sceller ses lèvres contre les miennes. Et, quand il fait ça, je ne peux m’empêcher d’avoir l’impression d’être dans un véritable conte de fée.


A suivre


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Bonjour, bonsoir,


J’espère que cette première partie vous aura plu ! Pour le moment, on découvre un peu le quotidien de Alexeï et Victor qui partagent de doux moments ensembles !

Cela nous permet également de faire la connaissance des parents de Victor ! Nous en apprendrons plus sur son père dans l’histoire principale : Yuri on Gold !


Je vous souhaite une bonne soirée et une bonne lecture !


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