Eternity On Ice.

Chapitre 1 : Absence.

3693 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 06/07/2021 22:30

Aye !

Cette fan-fiction est la suite de « Love on Ice »,

donc si vous ne l'avez pas lu, je vous invite à le faire !

Aussi, YumeByKira publie en même temps « Yuri On Gold »,

qui est la suite également de « Love on Ice »,

mais du point de vue de Yuri Katsuki ou Victor Nikiforov !

Pour avoir toute les versions de l'histoire,

Je vous incite donc à la lire aussi !

Bonne lecture !



Chapitre 1 : Absence.



Saint-Pétersbourg, Salle d'entraînement de Yakov.


  • Yuri ?!
  • Je dois raccrocher...
  • « Déjà ? »
  • Oui,Yakov me cherche... Soupirais-je.
  • « Bien, on se parle se soir. »
  • Oui ! A ce soir ! Dis-je en raccrochant rapidement mon téléphone.
  • Ah tu es là ! Dit Yakov en me tombant dessus.
  • Bah oui ! Où veux-tu que je sois ?! Dis-je agacé en me redressant.
  • Tu parlais encore à ton petit ami ? Tu sais que la première coupe à lieu le vingt-neuf et le trente Octobre ?!
  • Oui je sais... Répondais-je en bâillant.
  • Et il ne te reste plus qu'un mois et trois semaines pour t'entraîner ! Alors dépêche-toi d'aller mettre tes patins ! Lilia arrive dans cinq minutes !
  • J'y vais ! Pas la peine de gueuler ! Je glissais mes mains dans mes poches pour rejoindre le vestiaire.

Je ne me sentais pas tellement motivé à patiner aujourd'hui, ni depuis une semaine d'ailleurs... La chorégraphie que Lilia est en train de me monter pour le libre est bien, mais je n'aime pas la musique qu'elle a choisi, contre mon avis. Pareil pour le court... Elle et Yakov m'imposent beaucoup de choses, et pour cette saison j'avais envie de m'exprimer. Un peu comme le porcelet l'a fait pour la finale sur le libre l'an dernier... Il a choisi sa musique et à créer sa compo, ce qui a visiblement vraiment plu au jury, car il détient actuellement le record de points sur le libre. Et, il est hors de question qu'il garde ce record ! J'ai bien l'intention de le pulvériser ! Cependant, ce n'est pas en dansant sur des choses que je n’aime pas que je pourrais surpasser le porcelet... Mais, pour le moment je n'ai rien à proposer en échange... Il faut que je réfléchisse...

  • Yuri ! Yuri ! M'interpellait Mila. Viens vite voir !! Hi hi ! Gloussait-elle.

La voyant morte de rire, je terminais vite fait de mettre mes patins et je me précipitais jusqu'à la salle. C'est alors que je voyais Yakov qui donnait des consignes à Stanislas Leonidov, un patineur de vingt-quatre ans, qui était un peu la bête noire du club. Il avait raté tous les concours auxquels il s'était présenté jusqu'à maintenant... Puis, on prenait un malin plaisir à se moquer de lui.

  • Oh la la qu'est-ce qu'il est moche ! Riait Mila en tapant de la main sur la rembarre.

C'est vrai que ce garçon n'avait rien de très gracieux... Même si son corps était celui d’un homme plutôt entretenu, voire même trop musclé pour un patineur, son visage était déformé par son nez à l'arête imposante... De plus, ses petits yeux, d'un noir profond ne lui donnait pas un regard sympathique. Pourtant, malgré sa laideur, il était toujours soigné, vêtu d'une tenue propre, et les cheveux impeccablement plaqués en arrière. Cependant, il n'avait vraiment aucun talent pour le patinage... Depuis trois ans environ il fait partie de l'équipe de Yakov, il n'a jamais rien remporté... Il est très solitaire, et je crois bien que je ne lui ai jamais adressé la parole... Du moins, je ne m'en souviens pas.

  • Mon dieu, regarde-le, à son âge il ne sait même pas faire un triple Salchow correct. Dis-je en le regardant.
  • Il ne sait pas faire les sauts les plus simples. Soulignait Mila.
  • Mais pourquoi Yakov garde ce bon à rien ? Demandais-je intrigué.
  • Car c'est le fils de Svetlana Leonidov... Intervenait Georgi. Une femme très puissante, possédant une immense fortune.
  • Ooooh... Fit-on en chœur.
  • Ça explique ! Reprit Mila.
  • BIEN ! Criait Yakov. Tu t'es amélioré sur le Salchow. Dit-il... On le regardaient tous surpris... Si moi je faisais un saut aussi merdique, il me pulvériserait ! Tu peux aller te reposer maintenant, je dois entraîner Yuri pour la prochaine coupe.
  • Yakov ! L'interrompait Stan.
  • Oui ?
  • Je voudrais m'inscrire pour la coupe du monde ! Dit-il avec une certaine détermination.
  • Mouhahaha !!! Mila explosait de rire de façon pas du tout discrète... Stan et Yakov la dévisageait … Je lui donnais un coup de coude pour qu'elle se taise.
  • Mila...
  • Oups... Dit-elle en se redressant avant de s'éclipser rapidement.
  • Eh bien... Je n'y vois pas d’inconvénient. Mais, il va falloir que tu soit sur le podium à la « Ice Battle » à Ottawa et à la « Ice Fighter » de Saint-Pétersbourg, pour avoir le droit de participer au championnat.
  • Je sais ! C'est pour ça que je voudrais encore m'entraîner ce soir ! Alors, si vous le permettez, laissez-moi rester un peu sur la glace ... !
  • Bien tu peux rester et je vais t'inscrire aux deux compétitions. Soupirait Yakov. Mais reste à droite pour ne pas gêner Yuri. Lui ordonnait le coach.
  • Pas de souci, merci ! Dit-il en glissant jusqu'au fond de la salle.
  • Yuri ! À toi ! Dit Yakov en me faisant signe de venir.
  • J'arrive... Soupirais-je.



C'est deux longues heures plus tard que Lilia et Yakov m'autorisent enfin à stopper l'entraînement.

  • Demain il va falloir revoir la position de tes bras ! Ça ne va pas du tout ! On dirait une larve qui s'agite pour avancer ! Me critiquait Lilia avec autorité.
  • C'est pas de ma faute, c'est vous qui m'avez montré comme ça ! Grognais-je.
  • Tu étais un bien meilleur patineur quand tu étais sous les ordres de Victor pour son gala ! Sers-toi des mouvements que tu as appris pour jouer la princesse Astera !
  • Oui, oui, oui... Soupirais-je.
  • Va te changer ! Je t'attends, nous rentrons. Dit-elle avec autorité.
  • D'accord...

Je prenais mes affaires et je filais jusqu'au vestiaires... Lilia est toujours aussi stricte avec moi... Elle ne laisse absolument rien passer. Mais comment leur dire que rien ne me plaît dans cette chorégraphie... ?

Je soupirais longuement, essuyant mon visage de la transpiration qui le recouvrent. J'attrapais mon téléphone pour voir si j'avais un message de Otabek, mais rien. Pourtant... Au Kazakhstan, il doit être vingt-et-une heure vu qu’ils sont en avance de trois heures par rapport à la Russie. Il doit être chez lui à cette heure-là. Je lui écrivais alors : « J'ai fini l'entraînement, dans une demi-heure je serais rentré chez Lilia ». Je posais ensuite mon téléphone, commençant à défaire les lacets de mes patins. J'étais rejoint par Stanislas qui terminait aussi son entraînement. Je ne lui prêtais aucune attention, continuant de retirer mes patins. Une fois chose faite, je prenais mes chaussures pour les enfiler.

  • Yuri ? Dit-il soudainement.
  • Oui ? Dis-je en le regardant.
  • Tu... Tu n'aurais pas du déo ? Dit-il intimidé.
  • Heu... Si. J'attrapais mon sac pour prendre le désodorisant avant de le lui tendre.
  • Merci. Dit-il en prenant celui-ci, s'aspergeant avec. Tiens ! Dit-il. Je reprenais celui-ci et c'est en silence que je le rangeais... J'attrapais ma veste que j'enfilais. Mais Stan revenait à la charge. Je t'ai regardé patiner toute à l'heure pendant ton entraînement.
  • Ah oui ? Dis-je sans même le regarder, rangeant mes affaires dans mon sac.
  • Oui, et je te trouve vraiment incroyable !
  • Merci.
  • On doit te le dire souvent...
  • En effet.
  • Et tu sais, grâce à ma mère, j'ai pu aller à Londres, pour voir le spectacle de Victor Nikiforov à L'Athanor... Et j'étais bluffé... En si peu de temps vous avez réussi à monter un truc super… Tu étais éblouissant…
  • Ah, oui, merci. Dis-je en me retournant vers lui.
  • Et puis tu...
  • Écoute, le coupais-je, j'aimerais bien rester à papoter, mais Lilia m'attend, et si je ne me pointe pas dans les deux minutes elle va encore gueuler. Alors t'chao... Dis-je en lui faisant un signe de la main avant de quitter le vestiaire.
  • A demain… Yuri... ! Dit-il.

Il m'emmerde à me parler celui-là... Moi j'ai qu'une hâte c'est rentré et appeler Ota... Je rejoignais donc Lilia et je montais en voiture avec elle. Pendant le trajet j'avais les yeux rivés sur mon téléphone, regardant les actualités.

  • Dis-moi Yuri. Dit soudainement la russe.
  • Hum... ?
  • Avec ton copain, tu en es où dans ta relation ?
  • Pardon ?! Dis-je en paniquant soudainement. C'est quoi votre question ?!
  • Ça te gêne de m'en parler ? Dit-elle en me lançant un coup d'œil.
  • Bah... ça ne vous regarde pas... Marmonnais-je en m'enfonçant dans mon siège.
  • Tu sais, moi aussi j'ai été jeune, même si cela peut te surprendre. Dit-elle avec un léger sourire au coin des lèvres. Et comme toi, je n'ai pas eu la chance d'être guidé, ni par ma mère, ni par mon père pour les choses de l'amour. Je ne sais pas où tu en es avec ton copain, mais si tu as des questions, d'ordre pratique ou autre, n'hésite pas. Je te répondrais du mieux que je peux.

Je la regardais très surpris de ses déclarations... Elle... Elle dit ça comme si elle s'inquiétait vraiment pour moi. Je ne m'étais pas rendu compte que pendant cette année d'entraînement, elle et moi on s'était rapprochées à ce point... ça me touche...

  • Merci... J'y penserais.
  • Bien. Otabek Altin est un beau jeune homme. Dit-elle en me souriant.
  • Oui... Rougissais-je.

C'est dans le silence qu'on poursuivait notre route, et après dix minutes de voiture, on arrivait enfin dans la luxueuse demeure de Lilia. Je retrouvais ma minette Galina, que je prenais immédiatement dans mes bras.

  • Je vais dans ma chambre !
  • Bien, n'oublie pas de faire tes échauffements ! Dit-elle en posant ses clés.
  • Oui oui ! Dis-je en courant jusqu'à ma chambre.

Une fois dans ma chambre, je déposais ma minette sur le lit, posant mon sac au sol. J'étais content d'avoir récupéré Galina, que j'avais laissé chez papy le temps de mon voyage au Japon et à Londres. J'attrapais mon téléphone, et je tentais d'appeler Otabek, mais je n'avais aucune réponse... Pourquoi il ne me répond pas ? Il doit être vingt-et-une trente chez lui... Il ne dort pas déjà ? Il aurait pu m'envoyer un message quand même...

Vexé, je prenais donc le temps de faire mes étirements, téléphone sous les yeux, juste au cas où il m’appellerait... Mais, vingt minutes plus tard, je n'avais aucune nouvelle. Je traînais sur mon ordinateur, sur les réseaux... attendant un message de sa part... Mais au bout d'un moment je ne tenais plus et je décidais de renvoyer un message. « Bonne nuit... » écrivais-je, espérant que ça le fasse me répondre...

  • Yuri, viens manger ! Criait Lilia.
  • J'arrive...

C'est la mine basse que je descendais pour rejoindre la cuisine. Je m'installais à table et Lilia me servait un menu très diététique, comme d'habitude...

  • Escalope de poulet cuit à la vapeur, avec carotte et cent grammes de riz. Dit-elle en prenant ses couverts, salivant devant son assiette.
  • Super... Soupirais-je. Je prenais ma fourchette repoussant les carottes avec...
  • Tu n'as pas faim ?
  • Pas trop...
  • Mange, ici on termine son assiette. Dit-elle strictement.
  • Oui, oui... Grognais-je.

Je terminais mon assiette comme Lilia me l'as demandé, et c'est sans prendre de dessert que je retournais jusqu'à ma chambre. La soirée s'écoulait, et j'étais toujours sans nouvelle de Ota. Après ma douche, je m'installais dans mon lit, retournant sur les réseaux sociaux. Il n'y avait rien de bien intéressant... Phichit avait posté une vidéo de lui en train de s'entraîner pour la prochaine coupe, Victor lui, avait posté une photo du porcelet en train de se goinfrer de porc pané et Micky, comme d'habitude, il avait mis une photo de sa sœur... Ils ont vraiment une relation bizarre ces deux-là... Mais alors que je poursuivais la descente de mon fils d'actualité, je tombais sur une photo de JJ avec un garçon dans ses bras. Comme légende il avait inscrit : « Week-end en amoureux. » Immédiatement, j'allais voir sur la page de ce garçon. Il s'appelait Gashan Gagnon et c'était un patineur Canadien de dix-sept ans. Il était visiblement dans le même groupe que JJ... Je regardais toutes ses photos, et franchement... Je ne sais pas ce qu'il lui trouve. Bon, il n'est pas moche, mais à côté de moi... ça n’a rien à voir, sans me vanter. Cependant, je suis content que JJ ne pense plus à moi... J'aimais donc leurs photos, avant de passer à l’actu suivante. Après une bonne heure à scroller mon téléphone, je commençais à m'assoupir... Je sursautais d'un coup en entendant mon téléphone sonner. Immédiatement je décrochais celui-ci :

  • Enfin ! Dis-je agacé.
  • « Désolé, je me suis assoupi en rentrant chez moi, je viens de me réveiller »
  • Tu aurais pu m'envoyer un message...
  • « Désolé. J'étais K.O. » Répétait-il. « Je peux te voir ? »
  • Je ne sais pas si tu le mérites... Grognais-je.
  • « Je me ferais pardonner quand on se verra. »
  • Tu as déjà plein de choses à te faire pardonner.
  • « Pas grave, ça me donne l'occasion de me faire pardonner plusieurs fois. » Riait-il.
  • Bon ok, attend deux secondes, j'allume la lumière. Dis-je comme excuse pour avoir le temps de me remettre bien.

Je me levais rapidement, pour me regarder dans le miroir. Je remettais mes cheveux correctement, je passais un petit peu de baume à lèvre, puis, je dénudais l'une de mes épaules, m'allongeant sur le ventre, positionnant mon téléphone face à moi. J'allumais la caméra, et je voyais enfin mon copain. Lui était simplement allongé dans son lit, mais avec la couette qui remontait jusque sous ses bras, je ne voyais pas grand-chose d'autre.

  • Content ? Dis-je en posant ma joue contre ma main.
  • « Très très content. » Dit-il en m'adressant un grand sourire.
  • Tu es beau. Le complimente-je timidement.
  • « Et moi, que dois-je dire ? Je n'ai pas de mot assez fort pour te dire à qu'elle point je te trouve magnifique »
  • Merci... Je trouve que c'est un bon début ! Riais-je, le visage rougissant.
  • « Ta journée s'est bien passé ? »
  • Mouais... Soufflais-je. Yakov a gueulé, Lilia a gueulé, et je n'aime toujours pas ni la chorée, ni la chanson...
  • « C'est la chanson ou la chorée que tu n'aimes pas ? »
  • Je sais pas, peut-être que j'aimerais la chorée si c'était pas sur cette chanson.
  • « Demande à changer, la coupe est en jeu. »
  • Je sais, mais je n'ai rien à proposer en échange... Et ça me stresse... Soupirais-je.
  • « Tu n'aurais pas peur par hasard ? » Dit-il en posant une main sur son menton.
  • Peur ? De quoi ?
  • « De Yuri Katsuki ? »
  • N'importe quoi ! J'ai pas peur de lui ! Je vais le pulvériser !
  • « Tu sais, tu peux me parler de tes craintes ?» Je fronçais les sourcils agacés...
  • Je n'ai pas peur ! Insistais-je.
  • « Bien... » Alors qu'un petit silence s'installait, j'entendais du bruit dans sa chambre et très vite la voix d'une femme.
  • « Tu parles à ton frère Otabek ? »
  • « Non, je suis avec mon copain. »
  • « Oh ! Je peux le voir ?! »
  • « Maman, ce n'est pas le moment »
  • « Bon bon... D'accord ! Dis-lui que je le trouve très mignon ! »
  • « Il t'entend... » Soupirait-il.
  • « Oh là, alors je m'éclipse, bonne nuit mon chéri »
  • « Désolé pour ça... » Dit-il en frottant ses yeux.
  • Elle a l'air drôle ta maman. Riais-je. Elle semble accepter totalement notre relation ? Le questionnais-je.
  • « Oui, elle t'adore... Il n'arrête pas de me demander quand va tu venir pour qu'elle te rencontre. »
  • Ah oui ? Elle me connaît ?
  • « Ma mère est une grande fan de patinage artistique, et depuis que tu as gagné l'or, elle t'adore. Elle te trouve très talentueux. »
  • C'est gentil. Dis-je tout content. Mais sinon, je ne savais pas que tu avais un frère !
  • « Si, malheureusement, j'ai un frère. »
  • Tu ne m'as jamais parlé de lui. M'étonnais-je.
  • « Non, lui et moi on ne s'apprécie pas spécialement. »
  • Ah bon ? Pourquoi ?
  • « Il est spécial... Mais ne parlons pas de choses qui fâchent. Dis-moi plutôt, comment ton grand-père a réagi quand tu lui as dit pour nous ? »
  • J'ai pas eu le temps de lui dire, ma tante avait déjà tout dit... Soupirais-je.
  • « Et alors... ? Je suis plutôt le bienvenu ou pas ? »
  • Mon grand-père m'a dit : Du moment que tu es heureux, moi ça me va. Mais ma tante, c'est une autre histoire...
  • « Ah oui, la fameuse tante. »
  • Pour elle, tu n'es qu'une histoire sans lendemain... Elle préférait que je sorte avec un Russe...
  • « Je vois... Je vais hésiter à venir... » Dit-il en riant jaune.
  • Non, mais dès qu'elle te verra elle changera d'avis. Le rassurais-je.
  • « Pourquoi ? »
  • Car tout est une histoire de physique pour ma tante. Expliquais-je.
  • « Bon...On verra bien. » Après un bref silence, je roulais sur mon lit soulevant mon téléphone au-dessus de mon visage.
  • Tu me manque... Soupirais-je.
  • « Pareil. »
  • J'ai trop envie de te prendre dans mes bras... Dis-je en passant ma main dans mes cheveux.
  • « Moi aussi. »
  • C'est dur... de supporter ton absence... Marmonnais-je.
  • « Dans trois semaines j'ai le droit à une semaine de repos car mon entraîneur s'absente pour un mariage, je pourrais venir te voir ? »
  • Sérieux ? Dis-je en me redressant.
  • « Si tu veux bien ? »
  • Mais oui ! Carrément ! Souriais-je.
  • « Je ne tiendrais pas plus... J'ai trop envie de toi.» Je rougissais face à ses propos...
  • Moi aussi... Je m'installais à genoux dans mon lit, posant le téléphone assez loin de moi pour qu'il me voit quasiment en entier. Regarde... J'ai une surprise... Dis-je d'une petite voix malicieuse. Je tournais le dos à la caméra, glissant mes mains sur le bas de mon dos très lentement et le plus sensuellement possible. Je remontais doucement mon grand t-shirt, qui tombait sur mes cuisses.
  • « Je regarde... » Dit-il en approchant son téléphone de son visage. Je remontais mon t-shirt, laissant apparaître mon tout nouveau short, très court, qui avait une tête de Lion sur les fesses.
  • Tu as vu comment il est beau ? Dis-je en posant mes mains sur mes fesses.
  • « Je vois ça, mais je préfère ce qu'il y a en dessous. »
  • Je le mettrais quand tu viendras ! Dis-je en me retournant vers lui.
  • « J'ai très très hâte... »
  • Yuri ?! Dit Lilia en entrant brusquement dans ma chambre.
  • Quoi ?! Dis-je en me retournant très agacé.
  • Tu ne te couche pas trop tard !
  • Alors déjà, il n'est que vingt-deux heures trente et puis vous ne pouvez pas frapper avant de rentrer ?!
  • Demain tu dois être en forme, souviens toi ce que je t'ai dit, bien manger et bien dormir c'est la clé de la réussite !
  • Oui... grognais-je.
  • Je repasse dans vingt-minutes pour vérifier si tu dors. Dit-elle en refermant la porte.
  • J'en ai marre... Soufflais-je.
  • « En effet, elle est très stricte... » Riait Ota.
  • Elle me gonfle ! Elle joue trop la mère avec moi parfois... Tu sais quoi ? Dans la voiture elle m'a même demandé où j'en étais avec toi !
  • « Ah bon ? » S'amusait-il.
  • Je t'explique pas le malaise...
  • « Je veux bien te croire. »
  • Bon... Je dois me coucher... Soupirais-je.
  • « Il faut que je dorme aussi, il commence à être tard chez moi... »
  • Tu me manque... Répétais je en me couchant devant mon téléphone.
  • « Toi aussi. »
  • Tu m'envoie un message dès que tu te lèves ? Demandais-je.
  • « Bien évidemment. Toi aussi, tu ne m'oublie pas. »
  • Jamais.
  • « Je t'aime, mon amour. »
  • Moi aussi.
  • « Bonne nuit »
  • Bonne nuit.

L'écran se coupait... Et de nouveau je me retrouvais dans le silence le plus total... C'est là que son absence est dure à supporter. Quand je me couche seul dans mon lit le soir... Devoir attendre encore trois semaines pour le voir me semble une éternité. Je me glissais dans mes draps, attrapant la veste qu'il m'avait laissé avant mon départ de Londres. Je la serrais contre moi, respirant son odeur... Soudainement, j'avais de nouveau un message, et c'était de nouveau mon chéri.

  • « Je t'aime. Fais de beaux rêves. »
  • « Je t'aime aussi... A demain. » Écrivais-je tout content.

Je fermais les yeux, cherchant le sommeil... Je me perdais dans mes songes, et j'entendais la porte s'ouvrir, sûrement Lilia qui vérifie si je dors... Même si j'ai dit à Otabek qu'elle me gonflait à être sur mon dos, j'avoue que c'est parfois plaisant d'avoir quelqu'un comme ça près de soi... Un peu comme une maman...


A suivre...! Prochain chapitre : Un patineur de talent.

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