Le Cristal Chantant
Voila je me présente, Volhkar. Fait de lambeaux de chair décomposée, d'une étonnante imagination à toute épreuve et d'un charisme à couper le souffle. Souvenez vous-en ! Ou ne vous en souvenez pas, je le répéterai souvent de toute manière. Comme je l'avais déjà écrit avant, Sylvanas m'avait promu commandant des armées réprouvées, ce qui ne changeait en rien mon statut d'être supérieur à la moyenne du petit soldat crasseux servant juste à me divertir. Tiens quand on parle du loup: Ludwin, humain à la tête de nœud, au visage inexpressif et au regard vide. Je ne vous parle même pas de l'envie de le frapper à chaque fois qu'il l'ouvre ! Mais je ne parlerai pas davantage de cet imbécile, vous voulez surement tout connaitre de moi ! Alors je vais vous raconter ce qu'il s'est réellement passé, car je suis persuadé que ceux qui se disent mes "vassaux" iront raconter à tous LEUR version qui les mettra en avant, alors que moi, je serai en second plan, voyez le paradoxe de la situation...
Peu après m'être téléporté moi grâce à mes dons et tous mes vassaux hors de cette immonde caverne, je vis toute une armée prête à recevoir le moindre de mes ordres. C'est ainsi que le conseil de guerre commença, où, étant le plus haut-gradé, je pris les décisions seul. C'était pas trop dur, de toute façon les régiments envoyés étaient plutôt hétérogènes, sauf pour les elfes, qui eux sont toujours homo-gènes. La guerre commença alors, et, pris d'une soudaine frénésie meurtrière, je m' élança bravement sur un cheval de guerre droit vers les ennemis, je transperça toute leur ligne et permis aux régiments orcs de pouvoir prendre place. C'est alors qu'une vive lumière éclaira l'ensemble du champs de bataille: un immense canon que l'ennemi avait dissimulé dans une cathédrale du sud s'apprêtait à tirer. Il tira, et voyant la déflagration arriver, je tendis mon bouclier droit devant moi. Le tir fut dévié et éclata une dizaine de mètres à ma droite. Sur cette brillante avancée, je décida d'un peu laisser mes troupes faire le reste et retourna au campement...
Arrivé dans ma tente princière je pris place sur mon trône, quand soudain un visiteur non désiré arriva. Son visage était caché et au vu de sa silhouette, j'ai tout d'abord pensé qu'il s'agissait d'un humain. Mais mon piège fonctionna: il rata sa sortie et tomba au sol, son vêtement qui cachait sa face s'envola et je pu constater qu'il s'agissait d'un worgen: Fenrez. Il m'avait informé de l'existence d'une relique octroyant à son porteur une puissance quasi-divine, cachée dans une galerie souterraine au nord du campement. La position de ce trésor était indiqué vaguement sur une carte qu'il me confia. Je suis parvenu à convaincre aisément mes larbins, et tous m'accompagnèrent là-bas, hormis Lykaan qui devait surveiller le campement...
On arriva à destination et tout semblait calme. Je scrutai les alentours d'un regard inquisiteur, l'entrée me parue aisée: elle était sous une feuille géante. Mais Luvenis a voulu nous corrompre et a dit que c'était sous un gros rocher et qu'en plus de ça, elle refusait de le soulever avec ses délicates petites mains manucurées d'elfe. Bref, suite à une altercation que je gagna, nous pénétrâmes tour à tour dans le tunnel, Il faisait noir et fayot Ludwin à tête de gland éclaira le passage. Il y avait des os qui jonchaient le sol, de fines toiles recouvraient les parois et des bruits provenaient du fond de la galerie. Je courus bravement vers les voix, jusqu'à apercevoir par dizaine des monstres à six pattes qui se nommaient quand même "les araignées du Fléau": les nérubiens.C'est alors qu'un arriva juste derrière nous, je peux vous assurer qu'à coté même Ludwin était un sex symbol. Il nous menaça d'un ton sinistre, je n'ai rien compris à son charabia, on aurait dit qu'il avait un fusil à répétitions dans la bouche. Quelques "mots" après, je me décida à le frapper avec un os que j'avais ramassé avant. Il battit en retraite. Mais il allait surement prévenir le reste de la colonie, nous étions dans l'obligation d'exterminer toutes ces saloperies...
Bref, ce fut rapide et propre. Nous pouvions donc continuer notre avancée dans le tunnel, jusqu'à une porte, tout ce qu'il y avait de plus normal, mais pas dans le contexte. Un écriteau indiqué que nous nous trouvions "Chez Renée", c'est alors que je frappa à la porte et une espèce de bonne femme ouvrit, elle se faisait passer pour un oracle. Après avoir écouté son charabia (peut-être encore moins compréhensible que celui du nérubien), je compris très vite que la relique se trouvait sur elle. C'est alors que je la força à me la donner par la force, en menaçant de faire craquer les bras de sa chaise. Elle me donna l'objet, mais j'étais préparé à sa contre-attaque, elle s'élança vers moi et dans un réflexe défensif, je m'écarta avant de planter ma dague dans le dos. Encore quelques tours de passe-passe mais nous étions hors d'atteindre de cette vile servante de Carabosse. Nous retournâmes au campement...
Mes doutes se confirmèrent bien vite: Lykaan était incapable de commander. Et même pire ! Tous les elfes et les trolls étaient encore vivants, frôlant la catastrophe il fallut me décider: il fallait partir de ce merdier et vite ! Et c'est ainsi que nous repartîmes, cette fois-ci en direction des montagnes centrales. Ludwin, voulant faire du sport, proposa de me porter tous le trajet, c'est pourquoi j'accrochai des gros cailloux à ma ceinture. Bref, petite parenthèse pour prouver une fois de plus ô combien les humains sont crétins. Après plusieurs heures de marche, nous vîmes un chalet ayant l'air abandonné au vue de ses fenêtres obstruées. J'entrai à l'intérieur et là, que vois-je?! Kraggen, attaché par des menottes sur un lit et je vous passe les détails, rien que d'y repenser...Bref, là je fais une ellipse, pour bien que vous compreniez cher lecteur je vais sauter une page...
ELLIPSE (souligné trois fois, avec plein d'étoiles dessinées tout autour)
Kraggen nous confia alors que Zylpher avait pété un câble et qu'il avait mis à terre Kruhorn, à la citadelle en plus de ça ! Ne comprenant rien à la situation, j'invoquai ledit démoniste afin de clarifier toute cette mouise. Je vous fait un bref résumé de ce qu'il rapporta qui fut très rigolo: après s'être battu contre Kruhorn dans la caverne du sorcier, enfin battu...c'est un bien grand mot...Après s'être fait laminer par Kruhorn dans la caverne du sorcier, il a pu revenir à la surface et s'est évanoui (très délicat). Il s'est réveillé chez Fenrez et il y avait Kraggen aussi, bref, ensuite il a été transporté à la citadelle où Fenrez pratiqua une expérience sur lui visant à déclencher en lui une dépendance extrême à la magie. Après quoi il a aspiré la puissance arcanique de Fenrez (pas me demander comment). Il a ensuite éborgné Kruhorn et...IL A REJOINT LA LEGION?!!! Comment se fesse ! Comment se fait-ce?! M'enfin je m'en fiche, j'étais prêt à le renvoyer, toute façon à part se dandiner devant les ennemis il ne servait par à grand chose...
Le démoniste était reparti et la nuit était tombée. Racontant une jolie histoire d'épouvante à Lykaan, j'entendis un bruit à l'extérieur, puis à la cave. Le gros tauren froussard parti trouver du réconfort dans la chambre des paladins, c'est alors que je concocta un ingénieux plan pour leur foutre à tous la peur de leur vie ! Mais bon, après plusieurs minutes un gnome apparut, il se disait être le gnome effrayant, fils du nain effrayant qui l'aurait abandonné sur la flotte glacée du nord de Norfendre, enfin, je vous passe les détails bidons de sa misérable existence...Mais peut-être allait-il nous servir à quelque chose finalement: il connaissait quelqu'un capable de nous transporter directement devant Vanarhost. C'est alors que je le vit: le Papa Voile Hiver ! Mais il ne voulait pas l'admettre et se faisait appeler Bernard. Après une quête pour lui rendre l'appétit, il nous permis de nous envoler à bord de son traineau tiré par des rennes. Mais en vol, nous fûmes attaqués par les arches du Fléau, et dans un fracas, un des projectiles toucha un renne. Le traineau s'écrasa non loin de l'entrée de la cathédrale...A peine avait-on eu le temps de sortir et de s'éloigner qu'il explosa: Bernard avait succombé.
Mais ça on s'en fout: car à présent nous étions dans la cathédrale et Vanarhost se tenait devant nous. Le vieux bougre nous menace avec son canon KITU-TOUT, mais je ne me suis pas laissé impressionner et j'ai foncé droit sur lui. Par chance il parvint à se dissiper dans l'ombre, c'est alors que j'arrêtai de respirer (ce qui fut facile) tout en essayant de savoir d'où provenaient la voix du prêtre. Je l'avais localisé: derrière Lykaan ! Et d'un coup, je lança une dague et PAF ! Il fut mort ! Je l'avais eu ! Mais il dit quelque chose à Kraggen que je n'ai toujours pas compris, mais qui peut-être confirmera mes doutes à l'avenir: il bosse pour le Fléau et nous espionne, ma dague sera toujours prête à lui donner le coup de grâce...Ludwin m'avertit alors de la victoire d'une armée de morts-vivants. Le Fléau avait remportée la bataille: mais ce n'était qu'une étape ! Je pris possession du canon KITU-TOUT grâce à mes dons en ingénierie et tira un coup qui extermina toute cette armée. Maintenant, il ne restait plus que la citadelle, dominant l'horizon de sa silhouette. Les pions sont en place, le dernier acte peut commencer...