Le Cristal Chantant
Chapitre 75 : Chapitre 74 - Par le Monstre, la Bête et le Malsain Esprit
Catégorie: T
Dernière mise à jour 09/11/2016 21:04
Dans les épisodes précédents...
???: Il est temps pour toi, jeune chevalier qui a tant fait souffrir, de prouver ta valeur. Va secourir des mains de la Fée Carabosse l'élue de ton cœur. Par cet acte tu montrera ton allégeance à notre cause. Renie le Roi-Liche qui t'a tant possédé et déclare ton indépendance à sa volonté.
. . .
Vanarhost: Mon apprenti, je t'ai enseigné l'art du combat, tu va me faire le plaisir de me retrouver cette elfe et me la ramener au plus vite !
Jeune Chevalier: Compris.
. . .
???: Je suis Ludwin Benalorth. Je suis un croisé.
Volhkar: Un humain !!
Ludwin: On m'a chargé de contrecarrer les plans diaboliques du nain effrayant.
Le traineau du père Bernard s'était écrasé contre le sol, à quelques mètres de l'entrée de l'Église et bien qu'ils se trouvèrent à présent derrière les lignes ennemies, les alentours semblaient vides...
Volhkar: *descend comme possible* Eh bien ! Quel atterrissage !
Luvenis: Ma robe est toute froissée...
Kraggen: Ça va, je n'ai rien !
Ludwin: Moi non plus, par chance Bernard a installé un airbag qui a amorti tout le choc !
Lykaan: *se masse le dos en pleurnichant* C'était pas un airbag...
Volhkar: Mais je m'en contrefiche de vos niaises histoires ! Je veux savoir où se trouve Bernard !
Bernard: Je suis là ! *sort de la soute à bagages* Pas de casse, tout va bien ! *se tient droit un peu devant le traineau*
Volhkar: Bien, que devons-nous faire maintenant?!
Bernard: L'Église n'est qu'à quelques mètres ! Vite, il est temps de faire cesser la folie de Vanarhost !
Volhkar: Oui c'est pour ça que nous sommes ici, mais viens-tu?!
Bernard: L'Église n'est qu'à quelques mètres ! Vite, il est temps de faire cesser la folie de Vanarhost !
Volhkar: J'ai compris, mais je te demande...*se rapproche et crie dans les oreilles du vieil homme* JE TE DEMANDE SI TU VIENS AVEC NOUS...!?!
Bernard: . . .
Volhkar: Hum...
Les deux se regardèrent dans les yeux durant une vingtaine de secondes...
Bernard: L'Église n'est qu'à quelques mètres ! Vite, il est temps de faire cesser la folie de Vanarhost !
Volhkar: Oui chut chut chut ! Il faut que tu viennes car ton transport *regarde les rennes*... enfin le moteur et l'essence tout ça, ça va exploser !
Bernard: L'Église n'est qu'à quelques mètres ! Vite...
Volhkar: Bref, allons-y, il est complètement autiste ce Bernard !
. . .
Luvenis: T'es sur qu'il faut le laisser là-bas? Il aurait pu nous guider.
Volhkar: On va pas le porter, et toute façon je n'ai pas pu le bouger, il était comme enraciné au sol...
Une explosion retentit.
Kraggen: Le traineau !
Volhkar: Ouais beh...Je l'avais prévenu !
Ils entrèrent enfin dans l'Église, la porte était déjà ouverte. Il y avait plusieurs rangées de colonnes et un passage principal désigné par un long tapis rouge qui menait à l'autel où était agenouillé, en plein prière impie, le prêtre des ombres Vanarhost.
Volhkar: Félon nous te tenons ! Finissons-en vite !
Vanarhost: *se relève* Volhkar, vous avez pris votre temps.
Dans un lourd grincement, les portes de l'Eglise se fermèrent.
Vanarhost: Nous sommes tous prisonniers.
Volhkar: Je vais me faire une joie de te rajouter à ma longue liste des défunts !
Luvenis: Ah ça non, il est à moi ! Il va voir pour tous ce qu'il m'a fait !
Vanarhost: Vous ne vous en doutiez peut-être pas, mais sur le toit de cette installation se trouve un canon nommé KITU-TOUT. Nous avons raté le premier tir mais il est de nouveau prêt à tirer. Alors je vous conseillerai de ne pas trop me désappointer.
Volhkar: Ils mourront tous quoi que nous fassions.
Vanarhost: C'est un raisonnement réaliste.
Ludwin: *s'avance* Maitre? Me reconnaissez-vous?
Vanarhost: Jeune Chevalier?
Ludwin: Oui, je me suis égaré.
Vanarhost: La brebis revient à son berger ! Maintenant elle va pouvoir être guidée et retrouver le chemin du troupeau !
Volhkar: *chuchote* Il est complètement fêlé, ça ne sera pas un combat facile.
Ludwin: Ramenez-moi vers les ténèbres !
Vanarhost: Oui mon enfant, le tout puissant Saigneur t'écoutes ! Il est près de toi !
Ludwin: *regarde autour de lui*
Vanarhost: C'est une image, crétin !
Ludwin: Ah...
Vanarhost: Cesses de bavardages ! Activez le grand canon anti-matière KITU-TOUT !
Kraggen: *chuchote à Volhkar* Il faut l'en empêcher !
Volhkar: On ne peut rien faire pour le moment !
Vanarhost: *se met à rire hystériquement* Bande de navets mal oxygénés, vous n'avez toujours rien compris ! Vous avez perdu cette guerre, il ne reste rien de vos minables forces, j'ai gagné et le Fléau sera toujours victorieux puisque je suis là !
Ludwin: Non ! *frappe le prêtre en pleine face, mais ce dernier se dissipe avant*
Volhkar: Où est-il?!
Vanarhost: Je suis l'ombre, rien ne peut m'atteindre car ici, c'est le Mal qui règne !
Volhkar: Aucune arme peut-être, mais la magie si !
. . .
Volhkar: Servez à quelque chose les paladins !
Kraggen: Ah euh...*dégaine son arme d'hast*
Volhkar: Ça peut porter des armes d'hast un paladin?!
Kraggen: Bien sur que oui !
Volhkar: T'énerves pas, je disais juste ça comme ça...*regarde ses deux masses*
Vanarhost: Trouvez-moi ! Hihihih ! Je suis caché ! Hihihih !
Kraggen: *remue l'air avec sa lance*
Ludwin: On le trouve pas !
Volhkar: Luvenis !
Luvenis: Ah oui ! *fait apparaitre un brasier en plein milieu de l'Eglise*
La lumière dégagée par les flammes illuminèrent la nef principale.
Vanarhost: *caché derrière Lykaan* Trouvez-moi ! Hihihih !
Lykaan: *sursaute et cours dans tous les sens*
Volhkar: Il est là !
Le temps que Volhkar ait dit ça, le prêtre s'était de nouveau dissipé en une masse d'energie ténébreuse.
Kraggen: *plante son arme dans la boule d'ombre*
Vanarhost: Aie ! Ça picote ! *réapparait juste en face du paladin* Saleté ! Tu m'as eu ! Mais ça ne fait pas de toi quelqu'un de plus vivant que moi, bien au contraire. *ricane*
Le prêtre se dissipa lentement, avant de disparaitre complètement...
Lykaan: Il est bien mort cette fois?!
Volhkar: *regarde le paladin d'un air incompréhensif*
Luvenis: Oui, c'est fini.
Ludwin: *regarde dans une sorte de hublot* Seigneur Volhkar, le canon ! Il faut qu'il tire !!
Volhkar: Comment?!
Ludwin: Venez voir ça !
Volhkar: Hum?!
Le seigneur réprouva s'approcha de l'humain qui lui laissa regarder ce qui l'inquiétait tant: tout une armée de morts-vivants en train de fêter leur victoire, et en se dirigeant vers eux...
Volhkar: Oh bordel de merde !
Plus au nord...
Mort-Vivant: Nous l'avons remportée ! La guerre est gagnée ! Pour la Dame Sylvanas !
Chef Réprouvé: Oui ! Et pour le seigneur Volhkar qui nous a conduit jusqu'ici !
Réprouvé: Hourra pour eux deux !
. . .
Volhkar: Alors l'autre cinglé disais vrai, je n'ai pas gagné cette guerre...
Ludwin: Seigneur...
Volhkar: Mais ce n'est pas pour autant que je la perdrais ! Comment ça marche ça?! *examine le canon*
Ludwin: C'est complexe !
Gnome Effrayant: Vous m'avez laissé là-bas bande d'enfoirés !
Volhkar: C'est pas le moment !
Gnome Effrayant: D'un bref coup d'œil, je dirai que le mécanisme n'est pas complet.
Volhkar: Oui oui, retourne planter des choux.
Gnome Effrayant: Il manque un fusible à cet endroit là ! *pointe du doigt l'activateur du canon*
Ludwin: Seigneur ! La relique !
Volhkar: Oui je l'aurais deviné tout seul !
Volhkar placa le fusible à sa place, le canon commença à faire des grondements sourds avant qu'une voix ne résonne à travers toute la cathédrale.
Système: Canon KITU-TOUT paré au tir de barrage, pointé vers le nord.
Volhkar: Parfait ! Nettoyez moi toute cette merde ! *appuie sur le gros bouton rouge*
. . .
Chef Réprouvé: Hey regardez ! C'est quoi cette lumière là-bas?!
Réprouvé: Je sais pas, peut-être un feu d'artifice concocter par notre seigneur Volhkar !
Le canon tira et annihila toute forme de non-vie là où l'onde de choc se propagea...
Un peu plus au sud-est, dans la citadelle de glace...
Carabosse: Alors comme ça, Vanarhost a échoué. Mais il a pu tirer une dernière fois au canon, ce qui a décimé les forces réprouvées. Nous n'avons plus que les troupes de garnison restées à la citadelle pour défendre le trône.
Nataara: A vrai dire, Fenrez a perdu tous ses pouvoirs et Kruhorn n'est pas non plus dans l'état de se battre.
Carabosse: Tout ça était bien prévisible Nataara. Mais nous sommes encore là, nous !
Kraggen: Oui, jamais ils n'atteindront mon Roi.
Nataara: Notre Roi !
Dans une chambre de médecine de la citadelle, un patient ouvrit le seul œil qu'il lui restait. Il poussa un long hurlement d'une rage qu'il s'apprêtait bientôt à déverser...