Le Cristal Chantant

Pendant que la bagarre générale déchirait le colisée (c'est une image), Luvenis se recueillait sur un petit autel d'un mètre dans sa chambre, bâti par un tas de bouquins poussiéreux en l'honneur de Zylpher.

Luvenis: Est-ce qu'un jour je te reverrai? Je ne supporte plus l'arrogance de Volhkar, ni même la stupidité continuelle des autres. J'ai envie de...*entend quelqu'un arriver*
???: *voix douce* Je peux entrer?
Luvenis: Qui est-ce?
???: C'est Zylpher.
Luvenis: De...*hésite* Oui entre !
La porte s'ouvrit lentement, laissant apparaître...
Volhkar: En fait c'est Volhkar, je plaisantais hin hin hin !
Luvenis: Qu'est-ce que ! Que veux-tu?!
Volhkar: Je passais dans l'coin et j'me suis dit que ça serait bien de faire une petite farce.
Luvenis: C'était très amusant, regarde je ris. *affiche un visage impassible*
Volhkar: Vous les elfes, vous n'avez aucun sens de l'humour !
Luvenis: *en colère* Pars maintenant !
Volhkar: Ne me parles pas comme ça, dois-je rappeler que c'est MOI qui à un quelconque pouvoir sur Zylpher, et pas vous avec vos stupides tours de magie que même un enfant pourrait trouver dans une boîte.
Luvenis: Dégage ! *serre les poings*
Volhkar: Je m'en vais car je l'ai décidé ! *disparait dans un nuage de poussière*

Une fois le mort-vivant parti, Luvenis senti une odeur bizarre provenant de derrière elle. Elle souleva le grand drap noir et regarda la pile de livres, plusieurs étaient en train de brûler à cause du feu, feu qui s'est propagé de la vieille bougie tombée à cause du panier à linge qui avait fait flamber le chat, ce dernier ayant très mal a cherché de quoi l'éteindre et s'était gratté douloureusement contre le drap noir à lequel il a cru reconnaître sa vieille tante Mary dont il détestait l'odeur, odeur lui rappelant sans doute le potager à coté de chez elle, effectivement, cette mémé aimé les baies des haies. Mais je m'égare, toujours est-il que le feu était bien là.

Luvenis: Et zut ! *tente d'éteindre le feu en soufflant le feu, mais celui-ci redouble d'intensité*
Le chat sorti d'une des piles enflammées en miaulant de douleur, son pelage en train de bruler à cause du feu.
Luvenis: Chaton ! *prend un livre neuf et donne plusieurs coups dans le chat avec pour atténuer le brasier, mais il prend feu aussi, alors la démoniste la jeta contre un mur qui pris feu aussi*
Domestique: *derrière la porte* C'est quoi ce vacarme?! On a dit pas de drogue ici !
Luvenis: Aidez-moi ! Ma chambre prend feu !
Domestique: Non je refuse, vous devez vous débrouiller seule.
Luvenis: *se dirige vers la porte et tente de l'ouvrir, mais la poignée demeure bloquée* Mais ouvrez-moi !
Domestique: Non, il n'y a que vous pour vous sortir de là.
Luvenis: Pendard !
Domestique: Cruche !
Luvenis: *se retourne vers la pile de livre, en constatant qu'une étrange fumée dorée s'en échappait* C'est quoi ça?
Domestique: Ah ah !
Luvenis: La ferme vous !
L'épaisse brume d'or emplit toute la pièce, en son centre commença à se former une étrange silhouette. Un nez, puis une bouche, puis deux yeux apparurent devant la démoniste.
Luvenis: *voix tremblotante* Qui êtes-vous?
???: On m'appelle le terrible, le mystique des royaumes obscurs, je suis le tout-puissant Tamayre.
Luvenis: C'est une marque de cosmétique !
Tamayre: Non connasse. Je suis venu car tu m'as invoqué. J'ai le pouvoir d'exaucer trois de tes voeux.
Luvenis: C'est vrai?!
Tamayre: Bien sur que non.
Luvenis: Ah.
Tamayre: Je vois l'avenir, j'en tiens les ficelles et le destin je le module selon mes désirs.
Luvenis: Alors, vous pouvez quand même répondre à quelques questions?
Tamayre: Le futur n'est pas le passé, les voies sont sans cesse en mouvement, je pourrais aucunement répondre de façon correcte à tes questions.
Luvenis: Comment serais-je dans quelques mois?
Tamayre: Toujours Luvenis.
Luvenis: Et vous ne voyez...personne d'autre?
Tamayre: Non.
Luvenis: Je vois...*baisse les yeux au sol*
Tamayre: Attends, si, il y a quelqu'un !
Luvenis: Comment?!
Tamayre: Je le vois mal, de grands yeux vert, entourés d'une couronne dorée.
Luvenis: Plus !
Tamayre: Il n'a pas l'air opaque, plutôt brumeux, il y a de la fumée tout autour. *ricane*
Luvenis: Qu'y a t-il?
Tamayre: C'est Tamayre qui s'est vu lui-même.
Luvenis: T'es inutile comme génie !
Tamayre: Je vois la mort ! Tu es plongée dans la fumée ! La mort rôde !!
La porte se fait défoncer à l'aide d'un domestique s'étant servi de sa tête.
Luvenis: AH ! 
Kraggen: Je suis venu vous secourir ! Vite partons !
Luvenis: *part avec le paladin*

Ils allèrent se réfugier dans le hall principal du campement où ils s'assirent à un banc.

Kraggen: C'était quoi?
Luvenis: Tamayre.
Kraggen: C'est pas le moment de faire de l'humour !
Luvenis: Je suis sérieuse, c'était Tamayre !
Kraggen: Bon très bien. Que voulait cette chose?
Luvenis: Je ne sais pas très bien, je n'ai pas fait exprès de l'invoquer.
Kraggen: Le principal, c'est qu'il ne te sois rien arriver.
Luvenis: Mon chat ! Mon chat est encore dedans !
Kraggen: Ca va sans doute te retourner, mais je crains que...ton chat a été écrasé par la porte quand je suis entré. Tout porte à croire qu'il était déjà mort bien avant, il n'a donc pas souffert du coup.
Luvenis: Mais c'est horrible !
Kraggen: Oui, effectivement. Mais je t'en rachèterais un autre ! Un qui résiste bien au feu !
Luvenis: *se met à pleurer*
Volhkar: *passe par là* Ah ah la chialeuse !
Luvenis: *ses pleurs redoublent d'intensité*
Kraggen: C'est rien. On te trouveras une nouvelle chambre, sans aucun livre !
Luvenis: Je m'en fiche, ce que je veux c'est revoir Zylpher !
Kraggen: Ah eh bien...euh...*recule lentement* Je crois que Volhkar m'appelle, faut que j'aille l'aider ! *s'en va rapidement*
Luvenis: *arrête de pleurer, une idée semblant lui avoir éclairci le visage* Si c'est impossible qu'il vienne à moi, alors c'est moi qui partirai le rejoindre !