Le Cristal Chantant

Alors que la première manche du tournoi venait de finir par un triomphe de Kraggen, Volhkar se sentait incompris et insulté d'avoir fait moins bonne impression qu'un elfe paladin sachant se servir aussi mal d'une épée qu'un orc de son cerveau. Mais il trouva ce qui lui semblait être la bonne parade: il va offrir un juste retour des choses à...

Volhkar: *devant un chaudron* Cette petite pleurnicharde de paladin. Il veut savoir ce que c'est que d'être célèbre et adulé de tous? Il va alors connaître le coté obscur ! *verse le sang d'un murloc dans le liquide bleuâtre* Ah ah ah ! Que son voeux soit exaucé !

Mais dans une pièce à coté...

Ludwin: *devant un chaudron...aussi* Ce macabé blafard de voleur. Il se croit tout permis en prétendant être meilleur que nous tous. Je suis curieux de savoir comment il va réagir à ce maléfice ! *jette un sac d'os dans le liquide jaunâtre* Que sa mère soit aplatie !

Et comme jamais deux sans trois...

Luvenis: *imite une sorcière* Hin hin hin...*devant un chaudron fushia* Cette fois-ci, je vais faire comme le manuel le dit: quatre ailes de lapins, deux testicules d'elfes, un nez d'un sans-visage, une corne de zhévra et un livre d'amour stupide. *regarde devant elle* J'ai tout ! Normalement... *jette les ingrédients mais s'arrête au livre, en le regardant péniblement* Twilight...et hop, crame saleté ! *balance le récit atroce dans le liquide vert fluo et regarde le contenu du récipient* Ooh ! Mais ça devait être argenté !

Dans la nuit, Kraggen se réveilla brutalement. La douleur au torse avait repris. Il sortit rapidement de la chambre et s'aventura (pas Lino) dans les montagnes où il trouva un coin pour se reposer, adossé à un tronc d'arbre (ca lui fait moins mal dehors que dedans, cherchez pas).

Kraggen: *inspire longuement* Ah, c'est mieux...
???: Regardez ! C'est lui !! Kraggen !
Kraggen: *relève la tête* Hein? Quoi?
???: Oui ! C'est vraiment lui ! Kraggen ! Je t'aime !
Kraggen: Qu'est-ce que...?
*une foule de fangirls enragées sortit des buissons et avança telle une meute de vache en rut en direction du paladin*
Kraggen: Oh non ! *cours dans la direction opposée* C'est un cauchemar !
Fangirl: Fais-moi un enfant !
Kraggen: Faut que je trouve les autres...

Il revint donc au campement en vitesse en passant par le chemin le plus tortueux, mais néanmoins, la foule continua de le poursuivre...

Kraggen: *s'enferme dans l'armurerie*
Fangirl: Kraggen, ouvre !
Kraggen: Allez-vous en !
Institutrice: Kraggen, ouvre cette porte c'est un ordre !
Kraggen: Jamais !
*une voix provenant de derrière le paladin le fit sursauter*
???: Qui est là et c'est quoi ce boucan?!
Kraggen: *condamne la porte avec des épées et autres lances, et se retourne vers un humain qui semblait se préparer pour un entrainement matinal* Euh...
Paladin: Tu viens de perturber ma concentration sacrée.
Kraggen: Désolé, mais j'ai pas le choix !
Paladin: *s'avance vers la porte* Pourquoi toutes ces filles vous courent après? Vous êtes quelqu'un de connu?
Kraggen: Non pas vraiment, j'ai juste été applaudit hier par Fordring.
Paladin: *regarde l'elfe de haut en bas* Kraggen?!
Kraggen: Ou...oui.
Paladin: Faites-moi un enfant !
Kraggen: *recule jusqu'à la porte* C'est pas possible !
Paladin: Vous n'avez jamais essayé !
Kraggen: Nooon ! 
*une explosion retentit derrière la porte*
Kraggen: Je dois aller voir ! *retire avec hâte toutes les armes obstruant la sortie*
*quelqu'un défonce la porte*
Kraggen: Vous?! Ici ?!
Cenarius: J'ai entendu des palpitations sylvestres ayant bousculé tout le cercle cénarien. Telle la sève d'un arbre elles ont remonté jusqu'à son gland: moi. Et me voici donc.
Kraggen: *se met à genoux* Pitié non ! Ne me faites-pas de mal.
Cenarius: Tu n'as que ce que tu mérites, paladin. Je vais te donner des coups de branches. Ça va te picoter et tu ne pourras pas demander notre secours dans la démangeaison qui s'en suivra...
Kraggen: Telle la sève d'un arbre.
Cenarius: On ne pique pas les répliques de Cénarius ! *prend son élan*
Kraggen: *s'enfuit vers sa chambre*
Cenarius: Sarment de l'hibiscus en colère !
Kraggen: *se protège en invoquant la lumière pour parer cette attaque*
Cenarius: Petit effronté ! Reviens !

Le paladin fugitif trouva refuge dans sa chambre, où dormait les autres hommes de la bande.

Lykaan: *se réveille avec affolement* Qui c'est?!!
Kraggen: Chut !
Cenarius: Ouvre moi cette porte, telle la sève d'un arbre la sauce commence à monter !
Lykaan: Tu vas te faire fâcher !
Kraggen: Jamais je ne subirai quelque chose que je ne mérite pas !
Lykaan: C'est Cenarius, ouvrons-lui ! *se dirige vers la porte*
Kraggen: *pousse le tauren contre le mur*
Lykaan: *pleure* Il m'a fait maaal !
Cenarius: Un des miens est en danger, je sens son pouls virer au rouge telle la sève rouge du dragonnier.
Volhkar: Tu le mérites !
Kraggen: De quoi?!
Volhkar: Tu mérites ce qui se passe, c'est ta punition pour te vanter sans arrêt.
Kraggen: C'est toi qui m'a ensorcelé?
Volhkar: Oui, je ne sais pas ce que Cénarius fait ici par contre.
Kraggen: Comment on va s'en sortir maintenant?
Volhkar: Il n'y a qu'un seul moyen pour que mon maléfice se rompt.
Kraggen: Lequel?
Volhkar: Tu dois avouer à quel point tu es pitoyable devant moi !
Kraggen: . . .
Volhkar: Répète: "Je ne suis rien devant toi, un sous-fifre, un esclave, une sangsue consommant indignement votre oxygène même si vous ne respirez plus."
Kraggen: Je...Je ne suis rien sous toi le fifre, un esclave-sangsue qui consomme votre oscilène même si vous ne respirez plus.
Volhkar: Bon ça suffira je pense. 
Kraggen: Ça n'est toujours pas fini !
Volhkar: Ah désolé. Que le sortilège prenne fin !
Kraggen: C'est tout? Alors c'était inutile ce que j'ai dû dire avant?!
Volhkar: Oui, ça fait plaisir à entendre.

Les fangirls furent détruites, Cénarius calmé par Lykaan, et le petit campement retrouva son calme, pour le moment...