Vampire for ever

Yuki se dirigea vers sa chambre, elle devait récupérer l'artémis pour pouvoir se défendre, si un vampire l'attaquait. Elle ouvrit doucement la porte et vit son amie dormir à point fermé, elle se glissa donc, silencieuse, dans la chambre avec l'espoir de ne pas la réveiller. Elle marcha à pas feutré jusqu'à son armoire et en sortit l'arme argentée. Elle sourit, c'était Kaname qui la lui avait offerte, en cas de problème, elle pourrait se défendre avec l'arme anti-vampire. Elle le chassa de son esprit, elle ne devais pas penser à lui, du moins, pas comme son coeur le voulait. Elle sortit de la chambre, son amie dormait toujours, signe qu'elle n'avait pas fait de bruit. Yuki marchait dans le dédale de couloirs qu'était l'académie, sans hésitation, et poussa la porte qui menait au jardin.

La jeune femme courrut jusqu'à la fontaine et se raffraîchit le visage en le plongeant dans l'eau glacée, peut à peut, elle sentit la morsure du froid couler le long de son cou, de sa nuque et savoura ses quelques instants de paix. Elle releva la tête, ses cheveux mouillés collaient et son haut était trempé, mais elle se sentait étrangement bien. Ses yeux croisèrent la lune et elle resta ainsi, quelques minutes, dans la contemplation de l'astre.

Puis l'enchantement se brisa d'un coup, une main venait de se poser sur la frèle épaule de Yuki. Elle se retourna vivement, et se libéra de la prise sur son épaule. Zero se tenait devant elle, immobile, ses yeux dans les siens. Ils restèrent ainsi, jusqu'à ce que la jeune femme se retourne et commence à marcher, sans lui adresser le moindre mot.

- Pourquoi fait tu ça ? lui demanda le jeune homme à brûle pourpoint.

Yuki se figea, puis lentement, elle se retourna et afficha un sourire ironique à Zéro, ses yeux emplits de condescendance. 

- Faire quoi ? demanda-elle toujours en souriant, je ne vois pas de quoi tu parle.

- Tu n'est pas normale, dit Zéro en serrant les poings, depuis ce jour, où tu es allée dans le dortoir des vampires, tu n'es plus la même....

Le sourire de Yuki s'estompa d'un coup, son regard lançait des éclairs, elle s'avança jusqu'à Zéro.

- Mon pauvre, siffla-t-elle, ta haine des vampires te fait perdre la tête, et puis, qui es-tu pour me dire ça ?

Zéro recula, bléssé au plus profond de son être. Yuki recommença à sourire, visiblement fière d'elle.

- Tu.....tu as raison, répondit-il amère, je ne suis rien pour toi.....

Cette fois Yuki avait été trop loin, elle ne pu réprimer une vague de culpabilité devant la tristesse du regard de Zéro. Elle se retourna et dit un seul mot, un mot qu'elle n'avait pas dit depuis bien longtemps.

- Pardon.

Et elle s'enfuit, le plus vite que ses jambes pouvaient, elle s'en voulait terriblement, elle en voulait à la terre entière. Elle se transforma.

Monsieur et Madame de la Mosère, profitaient pleinement de l'argent qu'ils avaient escroqués, à des orphelinats, hopitaux et même à d'autres bourgeois. Tous s'étaient retrouvés à la rue, les hopitaux avaient fermés et les bourgeois n'avaient plus d'argent. Mais cette pensée n'empêchait pas les époux de boire du champagne et du vin, de manger du caviar à tous les repas et de vivre luxieusement, comme un roi et une reine. Tout deux parlaient et profitaient de leur argent mal acquis, si bien qu'ils ne virent pas l'ombre qui se glissais, silencieusement et par la fenêtre, dans leur maison. Une voix féminine les interrompirent dans leur conversation, et comme une seule personne, ils se retournèrent. 

- Sha.......Shadow....., dirent-ils avec effrois.

Sous son masque, Shadow souria, elle aimait voir la peur se peindre sur leurs visages avant de leurs dérober tous leurs trésors. Elle se dirigea vers le coffre fort, regarda les nombres pour le code et se retourna vers les escrocs terrorisés. Elle leur sourit et leur demanda d'une voix douce mais ferme.

- Quel est le code ?

Ils se regardèrent, l'homme se lécha les lèvres et lui dit d'une voix chevrotante.

- 31122000.

Elle se retourna, satisfaite, et tapa le numéro quand elle entendis l'homme hurler. Elle le regarda du coin de l'oeil et le vit pointer sur elle un pistolet en argent.

- Tu ne bouge plus !!!! cria-t-il, lève les bras sinon je te fait sauter la cervelle.

Shadow souffla mais s'executa, puis elle le regarda dans les yeux et lui demanda d'une voix hypnotique.

- Puis-je dire une dernière chose avant que vous m'executiez ?

L'homme bomba le torse fierement, et ne se douta pas un seul instant de la supercherie.

- Vas-y, lui dit-il en souriant triomphalement.

Ce fut au tour de Shadow de sourire, puis elle dit d'une voix forte.

- Asbeth ! emprisonne les !

Un chat aux ailes de corbeau, à la queue longue terminée par une flamme et à la fourrure noire aparut devant la voleuse. Il lui dit avec envie.

- Oui maîtresse, mais après c'est tournée de poisson et c'est toi qui paye, d'accord ?

Shadow soupira puis lui dit :

- D'accord, mais fait ton boulot.......

Le chat bondit de joie en chantonnant.

- Lundi du poisson, Mardi du poisson, Mercredi du poi......

- Asbeth !!!! le reprit la voleuse.

Il la regarda et lui fit un grand sourire, heureux à l'idée de son futur repas.

- Oui chef, répondit-il, c'est comme si c'était fait.

Un coup de feu retentit et Asbeth tomba au sol, transpersé par une balle, l'escroc poussa un cri victorieux.

- J'ai eu cette saleté ! je l'ai tué ! Tu as v......

Le chat se matérialisa derrière lui et lui murmurra à l'oreille.

- Ne vend pas la peau du chat avant d'être sur que tu l'as tué.

Puis il le ligota avec des lianes noires apparus comme par magie. Pendant ce temps là, Shadow vidait le coffre fort et fouillait tous les endrois où il était suceptible de trouver des bijoux, de l'or ou de l'argent. Quand elle eu fini, elle pris le pistolet et le mis dans sa ceiture puis ordonna à Asbeth de relâcher les deux malfrats. Elle s'aprêtait à repartir par la fenêtre quand elle se ravisa, elle s'approcha de la femme encore choquée, lui pris la main, la regarda dans les yeux, souria.......et lui piqua sa bague. Shadow sauta par la fenêtre et disparut, sans laisser de traces.

Yuki se leva péniblement, et alla dans la salle de bain. Ses yeux étaient cernés de noir, signe indéniable qui lui manquait des heures de sommeil. Elle se fit couler un bain, brûlant et pendant que l'eau coulait dans la baignoire, elle se regardait dans le miroir, puis, très lentement, elle se retourna. Elle pesta en voyant la marque qu'elle avait dans le dos, signe indéniable que son corps s'affaiblissait. La marque qu'elle avait dans le dos était le symbole qu'elle s'était transphormée récemment. La jeune femme ferma l'eau, puis, s'installa dans son bain. Ses épaules se décontractèrent et elle fit le vide dans son esprit, laissant la chaleur envahir tout son corps.

Elle perdit la notion du temps, si bien que quand Yori frappa à la porte pour aller se laver, Yuki ne savait pas si deux minutes ou bien deux heures s'étaient écoulées, seul signe qu'elle y avait passer un long moment, l'eau était devenus glacée. 

Elle se prépara à faire la transition entre la day et la night class, elle arriva devant une foule de jeunes filles hurlantes et trépignantes qui n'attendaient que les garçons de la night class. Yuki soupira, c'était toujours comme ça. Elle traversa la foule pour se mettre devant et se faire entendre quand une fille la bouscula et la fit tomber par terre en lui disant avec méchanceté.

- Fait un peut attention aux autres, Cross, sifla-t-elle.

Yuki souria puis elle se leva et hurla à toutes les filles rassemblées.

- Vos gueules !!! et rangez-vous !!! Sinon ça va mal aller !!!

- Oh mon dieu, crièrent plusieurs jeunes filles en retours, nous avons peur !!!

Yuki leur offrit un regard de bête sauvage qui fit sésser le bruit, puis elle leur dit avec un sourire effrayant.

- Rangez vous, pour la dernière fois, bande de larves.

L'aura devenue imposante de Yuki fit s'executer toutes les jeunes filles qui se mirent en ligne en silence. Plus une seule insulte ne fut proféré à l'égard de la jeune femme qui soutint leurs regards appeurés sans broncher, droite comme un "I". 

Les garçons de la night class sortirent et furent surpris de voir toutes les filles de la day class silencieuses et parfaitement rangés. Aïdo regarda Yuki puis dit d'un ton désinvolte.

- Toujours cette Cross, cette empécheuse de mordre à la ronde.

Kaname n'eu le temps de rien dire, Yuki s'approcha en souriant puis le gifla fortement, ses yeux brillaient sinistrement.

- Fait attention à ce que tu dit, Hanabusa, je ne suis pas aussi patiente que Kaname.

Aïdo fut très surpris de voir que Yuki dégageait une aura aussi puissante que celle de Kaname, et, il eu peur d'elle.

- Pardonne-moi, Yuki....., dit-il, cela ne se reproduira plus.

Les yeux d'Aïdo s'agrandir de stupeur, il l'avait traitée comme une sang pure. Tous furent surpris et même Kaname n'en cru pas ses yeux. Yuki se remis à sa place et s'inclina lorsque Kaname passa, il s'arrêta devant elle.

- Tu peux te relever, mais, me traiter comme ça, ça me vexe, on est amis non ?

Yuki se releva et le regarda dans les yeux, puis, répondit d'une voix impassible et froide.

- Non, nous ne sommes pas amis.

Le vampire la regarda comme si il avait vu un monstre, Yuki, incapable de soutenir son regard, se retourna et s'enfuit en courant. Elle ne s'arrêta qu'une fois qu'elle fut éssouflée. Ses longs cheveux tombaient devant ses yeux et cachaient ses larmes. Elle les essuya du revers de la manche et leva la tête, elle vit la lune commencer doucement à monter dans le ciel, pleine et lumineuse, comme cette nuit là.

"Tient, tient, ça faisait longtemps, n'est-ce pas Yuki ?" Lui dit une voix qu'elle connaissait à présent par coeur.

- Oui, très longtemps, lui répondit-elle.

"Je te sent peinée, vas-y hurle à la lune se que tu ressent au fond de ton coeur" poursuivit la voix.

- Tu.....Tu est sure ? demanda Yuki.

"Oui, oui vas-y cela va te faire du bien !" Lui dit elle avec insistance.

- Bon euh....d'accord, dit Yuki.

La jeune femme inspira à fond puis hurla à la lune.

- J'AIME KANAME KURAN ! J'AIME KANAME KURAN ! JE L'AIME PLUS QUE TOUT AU MONDE !

Puis elle fondit en larme, à genoux. Puis, tout à coup elle sentit une présence derrière elle, et une lame sous sa gorge. Un homme lui murmura dans l'oreille.

- Dors, belle enfant.

Et Yuki s'évanouit.