Vampires cachés

Alors voila, avant toute chose je voudrais vous dire que je suis hyper étonnée que la fiction aie du succès alors que je l'avais arretée en 2009. Je vous remercie de poster des commentaires et tout ca, ca me fait super plaisir. 

Je ne sais plus si je vous avez dit mais j'avais perdu la fiction car ma clé USB avait eu un problème a l'époque, voila pourquoi je ne l'ai pas continué.

Sauf que j'ai relu ma fiction, évidemment je ne me souviens plus de la suite que j'avais prévus pour Zero, Yuki, Yumi et les autres mais je pense que c'est un défi à relever alors je pense que je vais la continuer. J'espère que ca vous plaira toutjours autant, même après 6 ans d'absence car je ne sais pas si vous allez encore la suivre. Ce n'est plus vraiment mon univers cette fiction mais je vais essayer de faire de mon mieux et je pense que ca sera un peu plus "mature" qu'avant. (a voir) Encore merci ! :)

------

Ca faisait deux jours que j’étais restée à l’infirmerie. Yuki et Zero venait me voir quand il le pouvait alors que je me sentais affaibli par mes pensées qui ne cessaient d’aller et venir. Je savais que je devais aller au Pavillon de La Lune, mais j’avais peur. J’avais peur de laisser Yuki et surtout, de laisser Zéro car je savais qu’il tiendrait difficilement le cou. Je ne voulais pas qu’il se jette sur Yuki pour la vider de son sang. J’étais en quelques sortes son point d’équilibre, je le savais, même si il ne me l’avouera jamais.

Je soupira en me retournant dans le lit de l’infirmerie. Quelqu’un frappa à la porte, ce qui me fit sursauter, je ne m’attendais pas à une visite si tard le soir.

- Entrez !

La carrrure élancée de Kaname fit son apparation ainsi que celle de Shiki et d’Aido. Mon cœur commencait à battre la chamade lorsque les beaux yeux lavande de Shiki me regardaient.

- Bonsoir Yumi, comment tu te sens ? me demanda Kaname alors que je me levais pour les acceuillir.

- Je suppose que ca pourrait aller mieux.

J’avais envie de dire que Zéro me manquait, que Yuki me manquait et que ma vie « paisible » me manquait mais a quoi bon ?

Shiki me regardait avec un air préoccupé et je détournai instinctivement le regard du sien.

- Bien, je viens t’annoncer que Aido et moi-même avons proposé au Président Kaien de procéder à une sorte de vote pour que tu intègres le Pavillon de la Lune, me dit-il presque sans expression.

- Quoi ? m’exclamai-je. Pourquoi ? Je veux dire…Je vais bien, je vais me ressaisir.

- Arrete de faire l’idiote Yumi, tu ne supportes presque plus le soleil, je crois que c’est un argument assez convainquant, dit Aido en me regardant e haut.

Ce qu’il pouvait ménerver avec ses airs de petit garçon pourri gaté. Il ne savait même pas de quoi il parlait, il ne savait pas ce que ca représentait pour moi de quitter le Pavillon du Soleil pour intégrer la Night Class. La colère commencait à monter en moi. Pour qui ils se prenaient tous ?

- Ne fait pas comme si tu prenais la décisions a ma place Aido, lui répondis-je.

Il haussa un sourcil, je vis dans ses yeux bleu ciel que la colère montait également en lui et ouvrit la bouche pour répondre quand Kaname posa une main su son épaule. Aido se tut en me fussillant du regard.

- Je sais qu’il te faut du temps pour digérer tout ca mais Aido a raison. Tu ne tiendras pas longtemps à vive comme une humaine. Tu ne l’es pas. Tu es un vampire de sang pur.

Je voudrais bien me libérer de ce statut de sang pur. Je pouvais le donner à qui voulait bien le prendre. Je secouai la tête alors que je commençais à  avoir faim.

- Qu’en penses-tu ? me demanda Shiki.

Ah, il avait enfin osé ouvrir la bouche pour dire quelques choses…Je lui envoyais un regard noir, je sentais que mes yeux gris changaient de couleur pour laisser place a la couleur du sang. Shiki soutenait mon regard, il n’était clairement pas impressionné, nous étions comme dans un rapport de force que Kaname et Aido regardaient sans rien dire.

- J’en pense que vous devriez vous en allez. De toutes façons, je sais que vous allez tout faire pour ce cette situation tourne a votre avantage.

- C’est pour ton bien, se défendis Shiki en s’approchant de moi.

Il avait surement dut perdre son sang froid, sans mauvais jeu de mots. D’habitude il était si posé et calme…J’avais beau l’aimer de tout mon cœur, je n’acceptai pas que l’on puisse décider de mon avenir à ma place.

- Ne me parle pas de mon bien. Tu ne sais même pas ce que ca veut dire !

J’étais consciente que j’étais entrain de crier sur Shiki et ca me faisait un mal de chien. En présence de Kaname et Aido, je ne pouvais pas me contenir. La colère boulonnait en moi. La colère, la peur, la tristesse de la fatalité, car je savais que j’allais finir dans la Night Class.

Shiki froncait les sourcils et ses yeux prirent une teinte rouge, mon cœur rata un battement, je ne l’avais jamais vu comme ca.

- Calmez-vous, ordonna Kaname alors que Aido me regardait comme si il était près a se jeter sur moi.

- Yumi, tu devras être présente pendant le vote, m’annonca Aido.

- Jamais.

- Il le faut. Dis-toi que même en ton absence nous allons voter, quoi qu’il arrive, répliqua Aido.

Je soupirai en secouant la tête. J’en avais marre de tous ces vampires qui se pensaient au dessus de tout. Au dessus de moi, comme si ils pouvaient contrôler ma vie.

- Faites comme vous voulez, dis-je lassée.

- J’espère que tu comprends. Nous devons garder un équilibre pour que les humains et les vampires puissent cohabiter dans l’harmonie. Si nous laissons un vampire vivre au sein des humains, comme eux, l’équilibre se brisera. Je suis désolé de la tournure que cette situation prend, avoua Kaname.

- Pas autant que moi.

- Nous allons te laisser, à présent. Aido, dit-il alors que Aido ouvrit la porte.

- A plus tard, prend bien soin de Yuki, me dit Aido avec un sourire sadique.

Kaname m’adressa un regard lourd de sous-entendus mais j’ai pu y voir de la bienveillance, comme toujours. Pouvais-je lui en vouloir ?

Shiki resta planté la, devant moi alors que Kaname et Aido était déjà sortis de la chambre. Mon cœur commençait a tambouriner dans ma poitrine, Shiki et moi étions seuls dans cette chambre d’infirmerie, encore.

J’attendais qu’il dise quelques choses car j’étais en colère et à la fois contente d’être seule avec lui.

- Tu ne vas pas céder facilement, n’est-ce pas ?

- On dirait que tu me connais bien après tout, répondis-je toujours froidement.

Shiki avait encore ses prunelles rouges vif qui me regardaient et bizarrement, ca ne me faisait pas peur, au contraire, ca m’attirait bien plus que je ne pourrais l’avouer.

J’avais dut le mettre vraiment en colère pour qu’il me parle ouvertement comme il le faisait maintenant.

- Je ne vois pas pourquoi tu n’accepte pas, ce serait tellement plus simple.

- Simple pour vous seulement. Tu ne sais pas ce que ca implique pour moi, vous n’essayez même pas de comprendre !

Je voyais Shiki se contenir au fur et a mesure que je parlais. Je me demandais si il allait exploser de colère et me sucer le sang jusqu’à ce que mort s’en suive, ou bien si il allait se contenir et rester de marbre. J’étais curieuse. J’étais bléssée, je ne voyais pas pourquoi, moi je devais me contenir.

- Qu’est-ce que tu fais encore là ? Va rattraper tes copains les vampires imbus d’eux-mêmes, dis-je avec un rictus.

A ma grande surprise Shiki vint vers moi et rapidement il prit mon poignet dans sa main pour me rapprocher de lui. Nos corps n’étaient qu’a quelques centimètres et je pouvais sentir son parfum masculin chatouiller mes narines. Mon cœur s’emballa encore et encore.

- Ne me repousse pas. Tu penses que je ne peux pas te comprendre ? J’entends ton cœur battre de colère et de tristesse depuis des heures et ca me rend fou, me dit-il en serrant la machoire. Je te connais depuis un moment maintenant, ne pense pas que tu peux me duper avec ton mauvais caractère.

Je pouvais sentir la colère, la confusion imbiber son corps et son esprit.

- Lâche-moi, tu ne comprends pas. Sinon tu ne me pousserai pas a accepter ce stupide vote, lui dis-je en dégageant mon poignet de sa main.

Il semblait encore se contenir.

- C’est à cause de Zéro ?

Mon cœur rata un battement. Il savait.

- Oui, avouai-je.

Shiki haussa les sourcils. Il n’a jamais été aussi expressif que ce soir, à croire que cette situation lui pesait et qu’il avait gros sur le cœur.

- Vraiment ?

Ses yeux revinrent à leur couleur lavande et mon cœur se serra. J’avais envie de le prendre dans mes bras pour qu’il comprenne que je n’aimais que lui, mais a quoi ce servirait ? Je savais qu’il ne ressentait pas ce que, moi, je ressentais pour lui.

- Oui. Je ne veux pas le laissez seul, avouai-je.

- C’est un grand garçon.

Shiki avait rebattit ses murs de bétons armés qui ne permettaient plus de discernés ses émotions à travers son visage.

- Non, et tu le sais. Je…Il boit mon sang car ca l’apaise.

Shiki releva la tête vers moi et ses yeux redevinrent rouge vif. Mon corps fut pris d’une chaleur agréable sans savoir pourquoi.

- Qu’est-ce que tu dis ? dit-il d’une voix plus rauque de d’habitude.

Si son but était de me faire peur, c’était loupé. Il me fusilla du regard et mon corps fut prit d’un frisson.

- Tu as bien entendu, répliquai-je en prenant soin de contrôler ma voix. J’ai le droit de le laisser faire.

- Tu as tord. Il va devenir accro à ton sang Yumi !

Alors, c’était ca son problème ? Que Zéro devienne accro à mon sang ? Qu’il ne puisse plus se passer de moi ? La tournure de cette conversation devenait très intéressante.

- C’est le seul moyen pour que sa transformation ne le détruise pas, me défendis-je. Et puis, j’aime me sentir utile, lui dis-je en plantant mes prunelles dans les siennes.

D’accord, j’avais peut-être était un peu provocante sur cette dernière phrase. En quelques secondes seulement Shiki me fit tomber sur le lit et me prit le visage de sorte à ce que je le regarde.

Mon cœur tambourinait affreusement dans ma poitrine, il avait dut l’entendre et s’en délectait surement.

- Tu ne sais pas ce que tu risques. Tu n’es rien pour lui, tu n’es pas celle qui l’a transformé, tu ne peux rien pour lui.

D’un coté, il avait raison, je n’étais rien pour Zéro, d’un point de vue sanguin. Je n’étais pas celle qui l‘avais transformé, seule cette personne pouvait finaliser la transformation. Shiki confirmait mes doutes : il était jaloux. C’était pourquoi il se mettait dans un état de colère pas possible. Les papillons dans mon ventre se mirent à virevolter agréablement dans mon ventre. Qui aurait cru que, derrière sa façade taciturne Shiki pouvait être une vrai bombe à retardement ?

- Je ne suis rien pour vous non plus, la Night Class. Je ne vous doit rien, lui dis-je alors qu’il écarta mes jambes avec son genou.

- Que pense tu que tu es quoi pour moi ?

Shiki se pencha vers mon cou alors que je sentais mon sang bouillonner dans mes veines. Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ?

Jamais nous n’avions abordé le sujet de notre relation aussi profondément que maintenant. Décidemment, beaucoup de choses pouvait se passer en seulement quelques minutes. L’ambiance était carrément différente, elle n’était plus froide entre Shiki et moi, bien au contraire.

- Est-ce que Zéro fait battre ton cœur aussi vite ?

Je laissais échapper un soupire de ma bouche alors qu’il desserra sa cravate et enleva son blouson. Cette chemise noir lui allait à la perfection.

Devais-je vraiment lui répondre ? Il me semblait qu’il connaissait déjà la réponse. J’avais l’impression que pour la première fois de notre vie nous étions tous les deux en phase et que nous comprenions qui nous étions l’un pour l’autre, juste en nous regardant.

Soudain, une douleur à l’estomac de réveilla. J’avais faim. Mes yeux devaient prendre cette fameuse couleur rouge sans vif car Shiki s’humecta la lèvre inferieur et sourit. Je ne l’avais jamais vu sourire comme ca, il était magnifique. Ses crocs étaient magnifiques également et je n’avais qu’une seule envie, qu’il me morde.

----

Voila pour le 10e chapitre, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Si ca mérite vraiment que continue cette fiction ou pas ? 

C'est vous qui décidez!

Bisous :)