• Elena & les vampires de Mystic Falls ... •
Moi : Stefan ... Le bal ...
Ce fut les mots qui sortirent de ma bouche à mon réveil. Stefan m'aida à me relever et m'assoir.
Stefan : ça va mieux ? Tu as dormi vraiment beaucoup.
Moi : Mmh ... Il est quelle heure ... ?
Stefan : Il est midi.
Moi : ... Et il est quel jour ?
Stefan : Dimanche.
Je me demandais si le dimanche y avait cours. J'étais toute perdue ...
Moi : Tu peux me dire ce qui c'est passé hier soir ? Je m'en souviens plus.
Stefan : En fait, tu étais fatiguée hier soir, et il faisait trop froid. Donc tu t'es évanouïe. Caroline t'en voulait à mort de ne pas être venue au bal. Mais quand je lui ai expliqué ce que t'avais, elle m'a juste demandé si t'allais bien. Ensuite, Bonnie s'est aussi inquiétée alors elle t'a appelée et j'ai répondue pour pas qu'elle ne fasse de crise de panique. Et pour finir, je t'ai ramenée ici. Tu es sûre que tu vas bien ?
Moi : Oui oui ... J'ai juste gâché une magnifuque soirée ! Je m'en veux à mort là ... Encore plus que Caroline pourrait m'en vouloir ...
Stefan : Mais non ! Ne t'en fait pas, j'ai préparé un truc pour ton réveil.
Il se leva du lit, alla mettre 'play' sur le lecteur et une musique douce et romantique entra dans mes oreilles. Stefan se dirigea vers moi et me tendit la main en disant :
Stefan : M'accorderais-tu cette danse ?
Je pris sa main, me leva et on commença à danser avec sa main se promenant sur ma hanche droite et son autre main enlaçant ma main gauche.
Je rougis.
Je ne sais plus quoi penser. Un jour, je prend Stefan pour un simple ami à me rendre des services, et le lendemain, je le prend pour un prince charmant. Je me demande bien si je ne suis pas en train de tomber amoureuse ... C'est une question qui me fait peur ... parce que j'ai beau le trouver irrésistible et musclé comme un dieu, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il me cache des trucs. Du genre, son frère, une partie de sa chambre, la cave ... Toutes ses choses ça me dérange ...
Pendant que quelques chansons de slow passent, Stefan m'a fait un bisou sur la joue et m'a murmuré :
Stefan : J'aurais des choses à te dire quand on aura fini de danser ... Des choses importantes ...
Moi : D'accord ... Mais laisse-moi juste rêver encore un petit peu ...
Stefan : Ok.
On s'enlaçaient sur cette musique romantique et on s'envolait vers un Paradis du rêve ... Tout était fabuleux jusqu'à ce qu'un homme vient à notre rencontre dans la chambre de Stefan.
Stefan alla arrêter la musique et moi je me demandais bien qui était-ce ... ?
Inconnu : Hey Elena ! Mon frère m'a beaucoup parlé toi ! Moi c'est Damon ! Heureux d'avoir fait ta connaissance !
Ce nom me disait quelque chose ... Mais Stefan refusait obstinément qu'il vienne me dire bonjour.
Stefan : Ne t'approche pas d'elle Damon !!
Damon : Ne t'en fait pas ! Je ne mord presque pas !
Stefan : Je te le répète encore une fois, ne t'approche pas d'elle.
Stefan était décidé à me protéger.
Moi : Mais Stefan pourquoi tu fais ça ?
Stefan : Mon frère peut parfois être ... violent avec les gens, donc je préfèrerais qu'il ne t'approche pas Elena. Laisse-moi faire s'il te plaît.
Je fis signe que j'étais d'accord puis Stefan chuchota quelque chose à l'oreille de son frère que je n'arrivais pas à distinguer. C'étais étrange quand même de voir que Stefan ne fait même pas confiance à son frère après toutes ces années d'orphelinat. Mais je ne crois pas que c'est ça qui arrêtera Stefan de vouloir absolument écarter Damon de moi.
Damon : C'est bon mister protecteur ! J'ai compris, je m'en vais !!
Stefan : Ouais c'est ça va t'en !
Damon : De toute façon partout où je vais tu me dis que je suis pas à ma place dans mon élément. C'est chiant nan ? Bref salut Elena. Ravi de te rencontrer.
Moi : Moi aussi ...
Damon partit de ce pas. Stefan n'était plus très enthousiaste qu'avant ...
Moi : Tu n'avais pas quelque chose à me dire après tout ça ? Je crois que c'était important !
Stefan : Oui. C'est même la chose la plus importante qui soit. Mais je ne peux pas te le dire maintenant. Je dois d'abord régler des trucs avec Damon.
Moi : Heu ... D'accord pas de soucis ! Mais on en parlera quand du coup ?
Stefan : T'inquiète pas. J'en ai pas pour longtemps. Une petite discussion avec mon frère et le tour est joué alors attends moi là je reviens. Mais ne bouge pas de ma chambre s'il te plaît. Je ne voudrais que tu trouves les boissons de mon frère ... On va dire qu'il est un peu alcoolique et parfois pas très 'soft' avec ceux qui veulent y toucher donc je t'en supplie de te ne SURTOUT pas descendre !
Moi : Heu ... Ok. J'attendrais.
Stefan partit en courant. Il ne voulait surtout pas que je descende mais maintenant j'en ai tellement envie. C'est vrai quoi ! Qui ne descendrait pas à ma place ? Ça existe les gens qui attendent sans faire ce qu'on leur dit de ne pas faire ? Moi en tout cas, je viens de voir la voiture de Stefan partir donc je vais en profiter pour faire une petite escapade en bas pour voir à peu près les recoins de cette maison trop banale pour moi.
Pour commencer, je tourne la poignée de la chambre qui se met à grincer comme dans un vieux manoir. Je descends toujours avec ce bruit horrible des marches qui grincent et du bois qui craque. Mais je descend vite pour essayer de faire un petit tour avant qu'il ne rentre. J'aimerais vraiment pas qu'il me voit fouiller. Ce serait bête.
Au début, je vis un salon avec des verres partout sur le canapé, vraiment pleins de bouteilles d'alcool, de cidre, et toutes autres sortes de bouteilles qui se superposaient en vrac sur une table de chevet.
Je crois bien que c'est de ça que voulait parler Stefan en disant que son frère était "légèrement" alcoolique. C'est même plus que mon propre frère ! C'est super flippant !
Zut ! J'entend la voiture de Stefan revenir, il faut vite que je remonte !! Alors je cours du mieux que je peux jusqu'aux escaliers. Puis j'entend le 'clic' de la voiture qui se ferme alors là je fonce jusqu'à la chambre et m'assois tranquillement sur son lit en essayant de reprendre mon souffle.
Je n'ai même pas eu le temps de faire un petit tour. Il a fait vite.
Stefan : Ah Elena ! Heureux que tu ne sois pas descendue. Mais pourquoi es-tu si essoufflée ?
Moi : Heu ... Je ne savais pas quoi faire quand tu étais partis, alors je me suis dis que je pouvais courir sur place car je ne pouvais pas descendre.
Stefan : Ah ok ! Et je suppose que tu as surement regarder un peu mes affaires je me trompe ?
Moi : Ah ça oui tu te trompes ! Je n'ai fait que courir sur place et regarder autour de moi tout tes livres !
Stefan : D'accord je te crois.
Il y pénétra un arrêt pendant un bon moment lorsque Stefan se leva du lit et me fit promettre :
Stefan : Elena, il faut absolument que tu me promettes de rester mon ami après ce que je vais te dire. C'est vraiment très important pour moi de te le dire ... Je serais au bort de la dépression si tu venais à me faire la tête tous les jours.
Moi : Bon bah vas-y crache le morceau.
Stefan : C'est pas facile à dire ... ... Tu sais ton accident de voiture sur le pont Wickery ?
Moi : Oui, eh bien ?
Stefan : On va dire que d'un coté ... J'y étais ...
Moi : QUOI ?!?!?! T'y étais et tu nous as même pas aidé ??????????
Stefan : Calme-toi ! Bien sûr que je vous est aidé ! C'est de ça que je voulais te parler ! Je T'AI aidé d'ailleurs avec ton frère, c'est pour ça que tu est en vie aujourd'hui !!!
Moi : Et ma mère ? Et mon père ? P ... Pourquoi tu les as pas sauvés ?
Stefan : C'est ton père qui était encore en vie à ce moment-là, qui m'a dit de te sauver toi et ton frère. Et puis quand je suis revenu pour tes parents, ils ne pouvaient plus être sauvés même avec un massage cardiaque ... Alors j'ai préféré ne pas vous faire de peine en les ramenant sous vos yeux.
Je pleurais à m'en arracher les yeux ... Mais au bout de cinq secondes top chrono, j'ai fondu en larmes sur Stefan qui m'a prise en retour dans ses bras en essayant abondamment de me calmer. Pendant environs dix minutes, j'ai perdu tout mes efforts à essayer de ne plus pleurer la mort de mes parents.
Tout ce que j'avais dans ma vie c'était Jeremy. Et hors de question de le perdre comme j'ai perdu mes parents. Non. Je ne ferais pas cette erreur là. Plus maintenant.