Amalys Mikaelson
Amalys passa devant Rebekah et entra.
- Très classe la déco, je reconnais ta touche, fit remarquer Amalys d'une voix posée.
Rebekah la dévisageait toujours abasourdi.
- Ce n'est... pas possible ! Chuchota Rebekah.
Amalys après avoir jeté un dernier coup d’œil à la pièce, se retourna vers Rebekah, et la fixa de ses yeux si semblable aux siens.
- Tu es un vampire, tu fais partie de la première famille de vampire de l'histoire. Tu cotoies tout les jours des sorciers, vampires, loups-garous et même des hybrides. Mon retour est-il si dur à admettre ?
Rebekah ne répondit pas, se contentant de la fixer, croyant que d'une seconde à l'autre elle allait se volatiliser. Puis avant qu'Amalys ne puisse faire un geste pour s'écarter, Rebekah la serra fort contre sa poitrine, les bras de cette dernière l'enserrant à tel point qu'elle n'aurait eu aucun moyen de s'y échapper si du sang de sorcier ne coulait pas dans ses veines. Heureusement elle n'eut pas besoin de s'en servir contre sa propre sœur.
- Lys, tu m'as tellement manqué, murmura-t-elle.
La respiration d'Amalys s'était coupait au moment même où Rebekah l'avait serré dans ses bras. Des sentiments contradictoire se bousculaient dans son esprit. " Rappelle-toi ! Ce n'est plus Rebekah ! Ce n'est qu'une pale copie ! Un monstre dénué de sentiments ! Rappelle-toi ! Rappelle-toi. " Amalys répéta ces paroles en boucle dans sa tête tout au long que dura leur étrange échange. Quand Rebekah la lâcha finalement, elle put reprendre sa respiration.
- Elijah ! Nik ! Appela Rebekah.
En attendant qu'Elijah et Klaus arrivent, Amalys observa Rebekah. Toujours ces mêmes cheveux blonds, ce même visage, ces mêmes yeux bleus, cette même apparence. C'était tellement déroutant pour Amalys qu'elle eut besoin de toute sa volonté pour garder un visage froid, dénué de toutes émotions. Amalys tourna la tête au même moment où Elijah les rejoignit. Il se stoppa net quand il l’aperçut, exactement comme Rebekah un instant plus tôt.
- Rebekah ? la questionna t-il en ne pouvant détacher les yeux de la jeune fille.
- Je ne sais pas ce qu'il se passe, Elijah.
Il eut un silence pessant.
- Bien allez vous installer dans le salon, je vais chercher Niklaus, intervient finalement Elijah.
- Viens, dit Rebekah en la guidant vers le salon.
Une fois dans la pièce, Rebekah lui fit comprendre d'un signe de la main qu'elle pouvait s'asseoir. Ce qu'elle fit en s'installant confortablement. Rebekah courut presque aussitôt attraper la bouteille de skotch et se servit un grand verre qu'elle but cul sec. Amalys profita de ce court moment de repit pour remettre ces idées en place, et ne pas perdre son objectif de vu. Ainsi quand Elijah et Klaus entrèrent dans le salon, Amalys qui avait eut l'impression d'être submergée quelques instants plutôt, avait à présent l'esprit parfaitement clair. La réaction de Klaus à la vue de la jeune fille ne se fit pas attendre. Moins de dix secondes après son entrée dans la pièce, Amalys était déjà plaquée contre le mur, la main de Klaus empoignant son cou. Ses longs doigts froids autour de sa nuque lui firent l'effet d'un seau d'eau glacé. Ils n'étaient plus ceux qu'elle avait connu.
- Nik ! Arrête ! s'écria Rebekah, mais Klaus ne lui prêta pas attention préférant jeter un regard haineux à celle qui prétendait être sa sœur.
- Qui es-tu ? Cracha Klaus.
- Amalys.
Il serra un peu plus fort son cou.
- Ne me mens pas ! Hurla-t-il.
- Je ne te mens pas, Niklaus, répondit Amalys en sentant qu'elle aurait de jolis bleus le lendemain.
Il serrait tellement fort, qu'elle commençait à avoir du mal à respirer.
- Niklaus, écoute-moi. Laissons-là s'expliquer, dit Elijah en posant une main sur l'épaule de son frère. Je t'en prie, continua t-il quand il vit le visage d'Amalys virer de son jolie de teint de porcelaine à une teinte beaucoup plus pigmentée.
Serrant les dents, Klaus lâcha brusquement Amalys qui tomba lourdement au sol. Elle reprit non sans mal une fois de plus sa respiration.
- Ok. Sympa comme accueil, grommela-t-elle en se relevant.
- Amalys, assis-toi.
Le ton d'Elijah sonnait comme un ordre, ce qui déplut fortement à Amalys mais elle ne dit rien et s'assit en face d'eux.
- Bien, nous t'écoutons, dit Elijah.
Le regard des trois originels étaient posés sur Amalys. Elle fit semblant de ne pas remarquer le regard assassin et troublé de Klaus.
- Sois convenquante, love, il en va de ta vie, la menaça Klaus.
Amalys fusilla Klaus du regard.
- Ne m'appelle pas "love", je ne suis pas une de tes marionnettes, Nik !
- Et toi ne m'appelle pas "Nik" si tu ne veux pas finir la gorge tranchée et...
- Nik, ça suffit ! Laisse la parler, l'interrompit Rebekah.
Il eut un silence.
- Je suis Amalys Mikaelson.
Klaus ricana.
- C'est tout ce que tu sais dire ?
Amalys lui jeta un regard glacial.
- Je suis morte submergée par mes propres pouvoirs, il y a plus de mille ans, comme vous le savez...
- Et comment te retrouves-tu ici, mille ans après ta mort ? La coupa Elijah aussi sceptique que le reste de sa fratrie.
- ... Après ma mort, j'ai rejoins l'Autre Côté, repris Amalys. Pendant mille ans, j'ai été prisonnière, seule, condamnée à errer, à vous regarder sans pouvoir vous approcher, sans que jamais vous ne vous doutiez de ma présence à vos côtés...
- Tu nous as suivis pendant mille ans ?! S'exclama Rebekah
- Oui. Ce fut le plus dur. J'aurais tellement préféré mourir tout simplement... que mon esprit s'efface... Mais non ! J'ai été condamnée à regarder les gens que j'aimais, ma famille, ce transformer en monstre !
Il eut a nouveau ce silence pesant qui commençait clairement à agacer Amalys.
- Au fil des siècles, j'ai crié et pleuré devant toutes les horreurs que vous causiez. Même quand j'essayais de partir loin de vous, de m'éloigner de vous, je finissais toujours pas revenir. C'était plus fort que moi, comme si vous étiez ma propre malédiction... Je vous ai vu changer. La douce Rebekah avait laissé place à une Rebekah que je reconnaissais même plus, cruelle, sans pitié, dénuée de tout sentiments pour la vie d’autrui. Le noble Elijah avait laissé place à un Elijah froid, cruel, et qui ne se souciait de ses actes qu'une fois revenu à la raison. Mais je dois dire que le pire à était sans nul doute Nik ; mon Nik, se transformant en monstre, une créature qui ne se souciait de rien, ni personne, qui poignardait sa famille comme si tout était normal. Un tel monstre que son nom inspirait la terreur au quatre coins du monde. Femme, enfant, homme, pas de distinction, ce n'était que des vermines pour le grand Klaus. De la nourriture. Rien de plus, même pas digne de vivre !
Amalys ne put retenir une larme de couler. Les sentiments la bouleversaient de toutes parts. Elle inspira un bon coup essayent de les bloquer.
- Comment es-tu revenu dans ce monde ? Demanda Elijah doucement.
- Les Anciens ont tout un coup décidés de me renvoyer dans ce monde.
- Pourquoi ? Les Anciens ne t'aurait jamais renvoyer ici sans une mission.
- Ils ont décidé que la menace était trop grande à présent. Ma mission est simple : Te tuer Nik.
Klaus ne sembla même pas surpris, dans ses yeux bruns elle crut un instant voir l’étincelle d'une infinie tristesse. Elle se reprit aussitôt, évidemment elle se trompait, il n'était pas capable de ressentir ce genre d'émotion. Il n'eut aucune réaction quand Amalys parla de sa mission. Seule Rebekah avait sursauté.
- Qui mieux que moi pour rétablir l'honneur de ma famille ? Déclara Amalys.