Amalys Mikaelson
Amalys observa une fois de plus les alentours après que la sorcière eut disparut. Ignorant comment sortir de la forêt, ni même où elle se trouvait, elle commença à marcher dans une direction un peu au hasard. Plus d'une heure plus tard, elle déboucha finalement sur une route déserte. Découragée, elle s'assit sur le bas-côté de la route et attendit qu'une voiture se décide enfin à passer par là. Un quart d'heure après, se fut avec joie qu'elle remarqua une voiture au loin. Elle se mit au milieu de la route, bien décidée à ce que la voiture s'arrête.
- C'est quoi ton problème ?! Ça te prend souvent de te mettre au beau milieu de la route ? cria le conducteur en sortant de sa voiture après s’être arrêté mécontent.
C'était un jeune homme, qui ne devait pas dépasser la vingtaine, avec des cheveux noirs de jais et de beaux yeux bleu.
- Je suis désolé, mais j'ai besoin d'un chauffeur, expliqua calmement Amalys.
- Ah ouais et qui te dit que j'ai envie d'être ton chauffeur ?
Amalys soupira. À son époque, les hommes étaient bien plus galants.
- Peux tu au moins me dire où nous sommes ?
- On est à Whitur, à vingt minutes de Mystic Falls.
À la mention de Mystic Falls, Amalys le fixa.
- J'ai besoin de me rendre à Mystic Falls.
- Ouais ben ça me fait une belle jambe que tu veuilles te rendre à Mystic Falls, gamine, rétorqua le jeune homme en remontant dans sa voiture.
Amalys se désespéra. Elle recula et s'apprêta à se rasoir et attendre la prochaine voiture qui passerait, quand le jeune homme ressortie de la voiture.
- Finalement, puisses que je me suis arrêté autant me faire un casse-croûte avant de repartir.
Sous le regard de la jeune fille, le jeune homme dévoila ses crocs et ses yeux dilatés.
- Super ! Il fallait que je tombe sur un vampire !
Le visage du vampire exprima de la surprise.
- Comment...
Mais sa phrase fut couper par la voix calme d'Amalys :
- Si tu fais un seul pas de plus, vampire, je te promets que tu vas le regretter.
Le vampire rigola.
- Ah oui ? Et tu vas me faire quoi ? la provoqua-t-il en continuant d'avancer.
Amalys leva la main et se concentra. Aussitôt le vampire s'écroula à terre, la tête entre ses mains.
- Arrête... ça ! Gémit-il.
Elle continua à maintenir son sort quelques secondes de plus.
- Une sorcière ! Géniale ! Grommela-t-il en se relevant avec la grâce dût à son espèce.
- Bien maintenant que j'ai toute ton attention, écoute-moi bien vampire : Tu vas m'amener à Mystic Falls. As-tu une objection ?
Le vampire se contente de la fixer haineusement du regard.
- Bien. Maintenant en route.
Elle quitta le bas-côté de la route, et s'installa confortablement sur le siège avant passager. Non sans avoir lancé une tonne de jurons, le vampire remonta dans la voiture et démarra.
- Habites-tu à Mystic Falls, vampire ? Demanda Amalys après plusieurs minutes de silence.
- Ouais. Je préférerais que tu m'appelles par mon prénom que "vampire". C'est tellement cliché, rétorqua le vampire.
- Bien, quel est ton nom ?
- Damon. Damon Salvatore. Le tien ?
- Amalys.
- Amalys comment ?
- Amalys tout court. Connais-tu la famille originelle ?
Damon, lui jeta un regard, avant de le reporter sur la route.
- Ouais, j'ai ce plaisir.
- Sais-tu où a élu domicile Klaus ?
- Peut-être. Qu'est-ce que j'ai en échange de cette information, qui apparaît au combien cruciale ?
- Je ne sais pas... Quelques maux de tête en plus. Ça te convient, Damon ?
Amalys l'entendit grommeler dans sa barbe comme quoi les sorcières étaient vraiment des plaies.
- Je suppose que je dois t'y conduire ?
- Bien supposé, Damon.
Amalys appuya la tête contre le siège et ferma les yeux un instant. Elle avait vu tant de chose, que ses souvenirs lui pesaient. Ils étaient si écrasant, qu'elle souhaita un instant ne pas les avoir récupérer. Tout ceci était de leurs fautes ! Cette pensée l'aida à se rappeler sa mission. Une fois que tout sera fini elle pourrait enfin ce laver de toutes ces horreurs. Quand elle sentit la voiture s'arrêter elle rouvrit les yeux.
- Te voilà à destination.
Elle observa de la voiture le manoir imposant des Mikaelson.
- Je te remercie, Damon.
À ces mots elle descendit de la voiture, et sans un regard en arrière, elle s'avança jusqu'au péron. Elle s'arrêta devant la porte d'entrée, et leva la main. Sa main resta suspendu.
- Allez, ce n'est pas le moment de flancher, Amalys. Ils ne sont plus rien pour toi, murmura-t-elle pour elle-même.
Prenant une grande inspiration elle sonna. Puis attendit de longues secondes avant que la porte d'entrée ne s'ouvre enfin. Rebekah lui fit face.
- On n'a pas besoin de..., commença Rebekah, mais sa voix mourut quand elle remarqua Amalys.
Amalys fixa Rebekah et attendit. Comme cette dernière la regardait avec une surprise non dissimulée et qu'elle ne daignait pas parler, Amalys s'en chargea :
- Alors Rebekah, tu ne me laisses pas entrer ?