Journal d'un Vampire (version Nikitha)

Une fois quitté la ville, Damon entre dans une cour aussi longue qu’une piste de course. Arrivé au bout de l’allée, un manoir si trouve. Un énorme manoir, pour citer Damon. Il gare la voiture dans le garage. Je sors et Damon me dirige vers la sortie. Nous sommes devant la porte et je lui demande :

- Es-tu sur de me laisser entrer chez toi ?

- Pourquoi pas. Ne me dit pas que tu es une de ces créatures de la nuit dont personne ne crois l’existence.

- Non, non… Mais quelle idée t’es passée par la tête ? Des créatures de la nuit, quelle bonne blague, dis-je avec ironie.

Nous entrons. Bouche-bé, j’inspecte la maison. Un grand salon, une décoration classique mais toujours jolie. Un espace vaste pour seulement Damon et son frère. D’ailleurs, j’ai bien hâte de le rencontrer celui-là.

- Arrête de baver Nikki, tu vas mouiller le tapis, dit Damon avec humour.

- Je suis désoler Damon, mais cette baraque, c’est juste… WOW.

- Je sais, c’est un héritage familial. Notre oncle nous l’a légué il n’y a pas si longtemps…

- Oh, je vois. Alors, tu me montre ma chambre ? demandé-je.

- Oui, nous allons passer au deuxième étage, et oui, il y a un deuxième étage ! dit-il avec encore plus d’humour.

Nous montons et à gauche, il me désigne la chambre à son frère, à droite, sa propre chambre.  Un peu plus loin, dans le couloir, Damon me mène dans une très grande chambre. Aussi grande que la sienne et celle de son frère inconnu.

- Alors, la chambre te plaît, Nikki ?

- Amplement, Damon.Il quitte ma chambre pour aller dans la sienne. Je me déshabille, prête à aller dormir. Je dépose mon manteau sur le dossier d’un fauteuil, j’enlève mon jean et mes chaussures  pour les mettre sur le siège du même fauteuil. Je n’ose pas défaire les draps, car le lit est parfaitement bien fait. Mais je prends mon courage à deux mains, et je le défais. Je me glisse sous les draps, si doux et le matelas moelleux. En à peine 3 minutes, je m’endors.Le lendemain, je me réveille. Avec  les cheveux en bataille, je me lève pour ouvrit les grands rideaux. La lumière du soleil me traverse le corps pour frapper tous objets dans ma chambre. Je m’approche de la fenêtre pour contempler la cour arrière. Détournant mon regard vers la gauche et je découvre une salle de bain. Sans me gêner, je m’enfonce dans la douche. L’eau ni trop chaude, ni trop froide, mais parfaitement ajusté, je me lave de la tête au pied. Ma longue chevelure ténébreuse se colle à mon dos lorsque je les rince. Je sens l’eau qui perle sur le long de mon corps. Après un moment, je sors. Je prends une serviette et l’entoure au tour de mon corps, comme une robe. Tout en sortant de la salle de bain, je balance ma chevelure en arrière. Dès  que la position de ma tête revient à la normal, je vois Damon dans le carde de la porte.

- Je vois que tu es debout depuis un moment, me dit-il.

- Oui, et je me suis permis de me doucher, c’est sans problème ?

- Non, et étrangement, j’adore les gens qui sont propres, me répond-t-il avec toujours autant d’humour. Suis-moi, je vais te montrer la cuisine.

- Donne-moi un instant, je vais me rhabiller.

Damon sort de ma chambre et m’attend à l’extérieur. Je remets ma camisole, j’enfile mon jean, mets mes chaussures indiscrète, empoigne mon manteau et sort. Je rejoins Damon et nous défilons le couloir pour finir en haut des escaliers. On les descend. En bas, j’entends quelqu’un faire du bruit au salon, surement l’autre frère Salvatore. Damon me mène au salon et je revois la même chevelure qu’hier. Le même brun clair se retourne pour me regarder. Et les mêmes yeux sombres cacher dans la pénombre de ses sourcils épais. C’est lui.

- Mon frère voici Nikitha, dit Damon, notre nouvelle colocataire. Nikitha, voici mon frère. Stefan Salvatore.