Horrortale : Pomme Pourrie

Chapitre 6 : Un trône pour deux

3265 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a 2 mois

La nouvelle de la mort du roi s'était répandue rapidement, de même que la tenue du conseil exceptionnel qui désignerait la succession d'Asgore. Le hall du jugement était noir de monde, et Sans et Toriel peinaient à se frayer un chemin dans la foule. Certains monstres pleuraient, d'autres hurlaient leur colère. Sans l'intervention de la reine, Sans, déjà considéré comme celui qui avait laissé l'humain atteindre le trône, se serait sans doute fait réduire en cendres. Malgré la peur, il essayait de rester impassible. Il était dégoûté de voir à quelle vitesse les services qu'ils avaient rendu à la population avaient été effacés juste à cause de quelques rumeurs. Il espérait que la situation soit plus calme à Snowdin. Les habitants de la ville les connaissaient bien, et il espérait que Papyrus soit rentré sans encombre. Discrètement, il envoya un texto à Grillby pour lui demander d'aller vérifier, juste par acquis de conscience.


Par chance, cependant, la personnalité qui l'accompagnait attirait davantage les regards. Son nom traversait la foule et le temps qu'ils arrivent aux portes du palais, encadrées par les gardes royaux, tout le monde savait qui elle était. Toriel resta neutre et détachée. Sans admirait son calme alors même que lui était à son point de rupture. Il n'était qu'un petit squelette au milieu de monstres bien trop grands pour lui et son instinct de survie lui hurlait de trouver un trou, de s'y enterrer et d'attendre que la tempête passe.


Au bout du couloir, les sentinelles et les gardes royaux tentaient tant bien que mal de repousser la foule amassée devant eux. Toriel poussa gentiment de la main ceux qui se mirent sur leur passage. Les gardes les repérèrent vite et aidèrent à dégager l'allée. Ils purent tous les deux passer sans encombre et retrouver Gerson de l'autre côté de la haie. La vieille tortue les avaient aperçus dans la foule et avait décidé de les attendre.


— Eh beh, quel souk ! s'exclama-t-il. Je n'avais pas connu pareille agitation depuis qu'on a quitté les ruines pour s'installer ici. Vous avez vraiment le don de faire jacasser les jeunots, votre Majesté.


— Monsieur Gerson ! sourit Toriel. Je suis ravie de vous revoir. Vous semblez en forme.


— On fait aller, on fait aller. C'est bien triste pour Asgore, embraya-t-il en les accompagnant vers le palais. Je pensais honnêtement que ce serait lui qui m'enterrerait et pas l'inverse. Qu'est-ce qui s'est passé ?


— Nous l'ignorons, répondit-elle, mais ce n'est pas de la main de Frisk.


— Oh, ça, je m'en doute, répondit-il. La petite canaille est passée dans mon magasin plus tôt. Il m'a acheté des vieilles breloques, on a papoté Histoire... C'est un bon p'tit. J'ai connu la guerre, vous savez, et des gamins comme ça, ça ne lève pas la main sur des monarques.


— Nous avons le même avis, répondit poliment la reine, en pointant Sans.


La tortue réajusta ses lunettes pour observer Sans plus en détail.


— Oh ! Mais je te connais, toi ! Tu es le frère de ce squelette qui parle fort et traîne toujours avec ma petite Undyne. On se connaît ?


— Oui, Gerson, répondit-il en soupirant. Je suis Juge depuis quinze ans maintenant et tu me fais le coup à chaque fois. Je vais commencer à me sentir ess-os-lé, ajouta-t-il dramatiquement.


Toriel pouffa, ce qui rendit le sourire au petit squelette. Gerson avait des problèmes de mémoire depuis des années. Sans était habitué à l'entendre radoter. Si la vieille tortue semblait bien connaître Papyrus, le visage de Sans n'arrivait pas à lui rentrer dans la tête. Pour autant, il ne se vexait pas. Ce n'était pas vraiment de sa faute et il était l'un des derniers soldats encore vivants qui datait de la guerre contre les humains. S'il y en avait un qui pouvait faire la différence, c'était bien lui. Il avait certes élevé Undyne, mais il avait aussi connu Toriel du temps de son règne et savait de quoi elle était capable. Sans espérait qu'il prenne parti pour cette dernière.


Ils approchèrent du jardin royal dans lequel se tiendrait la réunion. Comme il était de coutume, des chaises avaient été dressées en cercle autour du parterre de fleurs dorées. Undyne était déjà installée, Alphys à ses côtés. Le conseil réunissait différentes figures du monde des Souterrains. Il y avait tout d'abord les Immortels, choisis par Asgore jusqu'à ce que mort s'en suive. Il y en avait quatre, chacun représentant un pan important de leur société : la garde royale, dont Undyne était l'ambassadrice, la science royale, dans la figure d'Alphys, la justice et le social pour Sans et la culture pour Gerson. La famille royale détenait ensuite une place garantie, bien qu'une seule n'était utilisée depuis la mort des héritiers royaux et le départ de Toriel. Le reste des sièges étaient moins fixes. Ils abritaient les maires des différentes parties des Souterrains : Snowdin, Waterfall, Hotlands et Nouvelle Maison. Orso Grizzli, un ours brun, dirigeait la ville de Sans. Il connaissait mal les autres. Le maire de Waterfall ne se montrait presque jamais. C'était un vieux fantôme, le père de Napstablook, grincheux et peu aimable, mais surtout extrêmement conservateur, ce qui pourrait aider Toriel. Hotlands était dirigé par Muffet. Sans avait beaucoup entendu parler d'elle, comme tout le monde, mais elle restait discrète et ne vivait qu'avec ses araignées dans une partie reculée des terres chaudes. Le contrôle de Nouvelle Maison, enfin, avait récemment changé. Le monstre qui dirigeait cette partie des Souterrains était mort de vieillesse quelques semaines plus tôt. Sans ignorait encore qui le remplaçait et le siège était toujours vide. Orso et ce dernier manquaient toujours à l'appel.


Sans et Toriel s'installèrent côte à côte en face de Undyne et Alphys. La tension était palpable entre les deux futures potentielles dirigeantes. Sans n'aimait pas la tournure que prenait les événements. Undyne ne se ferait pas écraser sans se battre et Toriel allait devoir reconquérir le cœur de ses sujets. Aucune issue ne lui paraissait heureuse. Il aurait aimé que Papyrus soit là pour l'épauler et le rassurer. Quelque part, il le serait. Tous les conseils étaient diffusés en direct à la télévision, une idée d'Asgore pour montrer qu'ils n'avaient rien à cacher. Il savait que son frère n'en raterait rien. Son téléphone vibra. Il le sortit discrètement.


"Papyrus est bien rentré, je lui ai fait une tisane. On héberge quelques autres monstres rescapés. C'est la panique à Snowdin, plusieurs bagarres dans les rues pour Undyne ou l'ancienne reine. On suit le débat à la TV. On est avec toi, courage. - Grillby."


Sans sourit discrètement. Il pouvait au moins encore compter sur quelques amis. Il soupira. Dans quel pétrin avait-il encore réussi à se fourrer ? Il n'avait qu'une envie : aller se coucher. Il sursauta lorsque la main de Toriel se posa sur la sienne.


— Nous allons nous en sortir, mon ami, l'encouragea-t-elle à voix basse.


Il masqua son inquiétude derrière un masque rieur, comme d'habitude, mais la situation ne lui plaisait pas. C'était bien trop de stress à gérer pour son âme fragile. Un bruit de talons leur fit tourner la tête alors que Mettaton franchissait la porte, la tête haute, sous les regards ahuris des autres membres du conseil.


— M-Mettaton ? Qu'est-ce que tu-tu fais ici ? demanda Alphys, visiblement gênée.


— Oh, darling, c'est une longue histoire. Je suis maire de Nouvelle Maison désormais.


— Quoi ? réagit Undyne. C'est une blague ? Tu ne sais déjà pas gérer ton parc d'attractions, tu ne vas...


— Oui, oui, je sais, darling. Tu te sens menacée par mes jambes parfaites et mon sourire enjôleur, mais tu sais bien que je te laisse Alphys. Je ne suis pas ce genre de robot.


Il s'assit sur son siège avant de poser dramatiquement. Undyne ne le quitta pas du regard pendant trois longues minutes, excédée. Orso fut le dernier à arriver, essoufflé. Il s'excusa prestement avant d'aller s'asseoir à côté de Mettaton. Si Sans avait encore des doutes, le message était clair : ils s'étaient tous assis les uns à côté des autres, laissant le squelette et l'ancienne reine à l'écart, entourés de sièges vides.


Undyne se leva et se plaça au centre du cercle.


— Bien, je suppose que vous savez tous pourquoi nous sommes là. Le roi Asgore Dreemur a été assassiné il y a quelques heures, alors qu'il devait récolter la septième âme et nous permettre de sortir d'ici. L'enfant, poussé par la haine, s'est emparé des autres âmes et s'est enfui.


— Ce n'est pas ce qui s'est passé, grogna Sans.


— Tout le monde ici est témoin, Sans. On t'a tous vu suivre cet humain à travers les Souterrains, sans jamais rien faire pour l'arrêter. Des témoins ont même avoué t'avoir vu prendre un repas avec lui chez Grillby. Cela fait de toi un traître et tu ne devrais même pas siéger à ce conseil. La seule place que tu mérites est celle de la place publique pour ton exécution.


— C'est ridicule ! répliqua Orso. Tout le monde connait Sans à Snowdin et ce n'est pas un traître. Personne n'a fait ce qu'il a fallu pour arrêter cet enfant et ce serait fort hypocrite de votre part, Capitaine, de donner des leçons de morale à notre Juge alors que vous avez été vue en train de cuisiner avec ce même humain. Je ne crois pas une seconde à la piste de l'assassinat. Je veux dire, qui ici a seulement vu cet humain faire preuve de violence envers qui que ce soit ?


Undyne lui fit dos pour ne plus l'entendre.


— Je dois bien reconnaître que le petit fait partie de la bonne graine, intervint Gerson. Undyne, ma fille, je pense que tu surréagis. Je sais que tu aimais beaucoup le vieux bonhomme, mais ta colère est en train de t'aveugler.


— Je ne surréagis pas ! cria-t-elle. Je suis la seule à voir la réalité en face !


— Laissons au moins une chance à Sans de se défendre, siffla Muffet. Ces accusations de haute-trahison sont graves.


Tous les regards se tournèrent vers le squelette. Il se redressa sur sa chaise. Toriel l'encouragea du regard.


— Je le reconnais, j'ai protégé cet enfant jusqu'aux portes d'Asgore. Il a rendu Papyrus heureux, plus qu'il ne l'a jamais été, et je sais qu'il a fait du bien à d'autres personnes, comme Alphys, ou Mettaton. Appelez-moi un traître si vous voulez, mais quand j'ai jugé l'enfant dans le hall, il était blanc comme neige. Il n'a fait de mal à personne et je suis persuadé qu'il n'est pas le monstre décrit par Undyne, comme en témoigne la lettre qu'il a laissé. Dedans, il dit qu'un certain Flowey a tué Asgore et qu'il est parti chercher de l'aide pour nous aider. Je suis peut-être un idéaliste, mais après tout ce qu'il a fait pour nous, oh, je ne sais pas, je trouve ça normal de lui laisser une chance ? Et puis, j'ai fait une promesse à la reine.


— C'est exact, répondit Toriel. J'ai vu chacun de ces enfants tomber dans les Ruines, mais je sais aussi qu'aucun n'est parvenu à atteindre la sortie. J'ai demandé à Sans de protéger le dernier humain à sortir des Ruines, parce que j'avais confiance en lui. Je lui suis gré d'avoir tenu parole. Mais assez de bavardages. Nous ne sommes pas là pour faire le procès de mon ami squelette ici-présent, mais pour désigner la succession d'Asgore. Si je suis parmi vous aujourd'hui, c'est parce que Sans m'a averti des risques de dérives de notre royaume s'il atterrissait entre des mains trop... colériques.


Undyne tiqua immédiatement.


— Vous avez fui votre devoir et votre patrie il y a des dizaines d'années. Vous n'avez aucun droit sur le trône.


— Ce n'est pas ce que dit la loi, très chère. En cas de décès du roi, le pouvoir revient en premier lieu à sa famille qui décide ou non de le conserver.


— Vous avez quitté Asgore !


— Mais je suis la mère de ses enfants, et par ascendance, la dernière représentante de la lignée des Dreemur. Je n'ai rien à prouver. J'ai participé à la Grande Guerre, tout comme lui, et je pense avoir été une bonne reine pour tous jusqu'à ce qui est arrivé à Asriel et Chara. Nos routes et opinions ont divergées parce que je n'ai jamais approuvé la politique meurtrière de mon mari. J'ai protégé chacun des enfants qui sont tombés le temps qu'il a fallu. Je pense n'avoir fait qu'une erreur de jugement sur l'un d'entre eux. Les autres sont toujours restés pacifiques, jusqu'à la fin. Ce qu'Asgore a fait est d'une barbarie sans nom, et je souhaite que cela change. Nous ne sommes plus en Guerre et notre science est bien plus développée qu'elle ne l'était lorsque nous nous sommes installés ici en premier lieu. Si vous m'en laissez l'opportunité, nous travaillerons main dans la main avec le docteur Alphys pour trouver une solution pacifique et sortir d'ici, en attendant le retour de Frisk.


Plusieurs têtes hochèrent dans l'assemblée. Undyne avait des qualités d'élocutrice, c'était indéniable, mais elle n'avait pas la patience de débattre.


— Le Juge disait avoir preuve de l'innocence de l'enfant, réagit Angstablook, le maire de Waterfall, et la lettre laissée par l'humain va dans son sens. Je ne pense pas qu'il est nécessaire de nous quereller plus que nécessaire. Le peuple a besoin d'une nouvelle stabilité et, sauf votre respect, capitaine, Toriel a su faire ses preuves durant la Guerre, alors que vous étiez en couche-culotte. Nous avons entendu presque tout le monde. Juge, Alphys ? Mettaton ?


— Si ce n'était pas assez clair, je vote pour Toriel, répondit Sans avec détermination. Elle est fiable, bienveillante et c'est tout ce dont nous avons besoin.


Il lança un regard faussement désolé à Undyne.


— Nous savons tous qu'Undyne souhaite prendre la relève d'Asgore pour déclarer la guerre à l'humanité. Mais je pense qu'il est temps de redevenir réaliste. Nous ne sommes plus que quelques centaines, alors que les hommes sont plusieurs millions. Une guerre ne servirait qu'à sceller notre sort, et je ne compte pour ma part pas en prendre parti.


— Nous nous sommes battus toutes ces années dans ce but ! cria Undyne, excédée. Tous ! Scientifique royale, garde royale, le conseil... Mais forcément, lorsqu'on est resté assis à ne rien faire pendant des années à attendre que le temps passe, on ne s'en rend jamais compte. Nous parlons d'un squelette qui n'a jamais rempli un seul rapport en six ans à son poste de sentinelle. En quoi sa parole a-t-elle seulement du poids ? Sans ne s'est jamais soucié de rien du tout. Pas même de lui-même. Si son frère n'était pas là, il serait déjà tombé en poussière depuis des années.


— Undyne, tenta de la calmer Gerson, tu t'emballes un peu trop. Nous sommes dans un conseil, pas un règlement de comptes.


— Laissez tomber, Gerson, grogna Sans. Nous parlons d'une femme qui n'a même pas eu la décence d'assumer ses actes il y a de cela trente minutes. Elle a presque tué mon frère. Est-ce là sa vision de la justice ? Frapper à coup de lances tous ceux qui se mettent sur son passage ? Je peux déjà prédire comment ça va se finir, pas besoin d'être juge pour ça. Personne ici n'a envie d'une dictature qui va finir en bain de sang. Reste à ta place.


La guerrière se leva et saisit Sans au col. Une patte d'ours la força à reculer.


— Passons au vote avant de nous entretuer, grogna Orso. C'est assez pour aujourd'hui.


— Enfin un peu d'action, soupira dramatiquement Mettaton.


En tant qu'aîné du conseil, Gerson se leva et se plaça au centre.


— Bien, que ceux qui souhaite élire Toriel comme notre nouvelle reine lèvent la main.... Ou se manifestent, ajouta-t-il en fixant Angstablook.


Mis à part Alphys et Mettaton, toutes les mains se levèrent. Lorsque vint le tour d'Undyne, seule la scientifique leva timidement la main. Le robot avait décidé de ne pas prendre parti, plus préoccupé par sa manicure que le scrutin.


— C'est réglé. La reine Toriel reprend les rênes du royaume. Un communiqué sera réalisé demain matin. Mais d'ici là, je pense que tous les esprits ont besoin de repos et de calme, sourit Gerson. Retrouvons-nous demain après-midi pour le début du travail. Il y a beaucoup de choses à faire.


— Merci Gerson, sourit Toriel. Je ne reste pas au palais ce soir, je rentre avec Sans. J'ai encore des affaires à récupérer dans les Ruines.


Il hocha la tête. Undyne fut la première à quitter la salle, folle de rage, Alphys à sa suite. Les autres membres du conseil présentèrent leurs hommages à la nouvelle reine et se retirèrent. La vieille femme sourit et se tourna vers Sans, toujours assis sur sa chaise.


— Quelle soirée, mon ami, dit-elle en se rasseyant à côté de lui. Je suis désolée que toute cette histoire te soit retombée dessus. Nous savons tous les deux cependant ce que tu as fait pour cet enfant et je ne l'oublierai pas. Nous devrions rentrer, Papyrus doit commencer à s'inquiéter.


— Je suis soulagé, avoua-t-il. Je ne pense pas qu'elle va me lâcher de sitôt.


— Oh, je crains qu'elle ne le fasse vite, sourit-elle. Ma première décision sera de démembrer la garde royale. Il est hors de question que la tyrannie règne sur mes terres.


— Je peux vous demander une faveur ?


— Bien sûr.


— Vous pouvez garder juste un poste ? C'est pour mon petit frère. Si vous lui dites qu'il ne deviendra jamais garde royal, il risque de mal le prendre.


Elle éclata de rire joyeusement.


— Je m'assurerais de lui trouver une place à mes côtés. Après tout, lui aussi a toujours cru en Frisk. Il est normal que je le récompense.


— Merci, Toriel. Vous...


— Tu peux me tutoyer, Sans. Après tout, en tant que conseiller principal, nous risquons de beaucoup travailler ensemble dans le futur.


Elle avança vers la sortie, un sourire malicieux aux lèvres. Sans marcha à côté d'elle avant de freiner d'un coup.


— Attendez... Pour de vrai ?


— Bien sûr, qui d'autre serait assez fou pour faire confiance aveuglément à une voix derrière une porte magique ? Montrons à Undyne que tu en vaux le coup.


Sans ne répondit pas et ouvrit un portail. Il releva la tête vers Toriel et sourit, incertain. Elle passa devant lui, lui laissant quelques secondes pour souffler et réaliser ce que ses mots impliquaient. Dans quoi venait-il encore de s'engager ? Il haussa les épaules. Il espérait au moins que ce job-là payait mieux que les hot-dogs.


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