Une dernière promesse

Chapitre 24 : Serment d'une vie

3227 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 20/11/2020 17:36

Frisk n'avait jamais vu Papyrus aussi nerveux qu'à cet instant. Accroché comme un koala à son frère, il attendait que sa cérémonie d'intronisation à la garde royale commence. Depuis qu'ils étaient sortis du laboratoire, l'ambiance s'était détendue, et en particulier entre l'adolescent et Sans.


"Et si elle change d'avis à la dernière minute ? paniqua Papyrus. Et si j'oublie ce qu'il faut dire ? Sans, je ne crois pas que c'est une bonne idée, on devrait rentrer à la maison.

— Pap', quand tu as appris le serment, tu étais plus petit que moi. Tu le connais. Au pire je te soufflerai les mots. Tu vas devoir me lâcher maintenant, on est censé être dans la salle.

— Ne me laisse pas tout seul ! Je ne vais pas y arriver !

— Papyrus, tu es un adulte, tu vas le faire."


Frisk vint se greffer au duo pour un câlin collectif qui rassura un peu son ami. Dans un dernier effort, Sans réussit à se dégager de l'emprise de son frère et l'humain et le squelette purent enfin rejoindre la salle du trône où les autres les attendaient. Un grand sourire illumina le visage de l'enfant en découvrant pour la première fois la salle arrangée pour accueillir du monde. Le trône de Toriel avait même été remis en place pour l'occasion. Des gardes royaux jouaient avec leurs instruments dans un coin, tandis que les sentinelles canines de Snowdin tournaient les uns autour des autres pour se renifler le derrière en battant de la queue. Undyne se tenait près du roi dans son armure noire, un grand sourire sur le visage.


Presque l'intégralité de Snowdin était venue pour encourager Papyrus. Frisk repéra Grillby au premier rang, un grand panier dans les mains. Un grand brouhaha animait la pièce. Un peu impressionné, l'adolescent décida de suivre Sans. Le squelette s'installa au premier rang, et l'enfant s'installa juste à côté de lui.


"Je ne pensais pas voir ce jour arriver de sitôt, confia Sans. Pap' devient un grand aujourd'hui. Il n'aura bientôt plus besoin de moi.

— Ne dis pas des choses comme ça. Bien sûr qu'il aura toujours besoin de toi. Pendant que tu étais mort, il en est même venu à dormir avec ta boule de chaussettes sales.

— Tu veux connaître un secret ? Je crois qu'il aime vraiment mes chaussettes.

— Maman a dit qu'elle ne voyait aucune différence entre un rat crevé et tes chaussettes, sans vouloir te vexer. Et puis d'ailleurs, pourquoi est-ce que tu mets des chaussettes ? Les squelettes ne ressentent pas le froid, non ? Comment est-ce qu'elles peuvent même sentir quelque chose ?

— Magie, répondit-il mystérieusement."


Frisk croisa les bras, peu satisfait de sa réponse. Peu à peu, le calme s'installa sur l'assemblée. Asgore et Toriel allèrent s'asseoir sur leurs trônes respectifs, fort écartés l'un de l'autre. Le retour de la reine fit beaucoup de bruit. Frisk capta quelques murmures surpris derrière lui. Toriel n'y prêta pas attention, se contentant de surveiller son rejeton d'un œil distrait, visiblement rassurée de voir qu'il se trouvait en bonne compagnie.


Au même moment, sur la scène, Mettaton et Alphys tirèrent une grosse armure noire, cependant bien plus fine que celle d'Undyne ou des gardes royaux. Frisk sentit l'euphorie le gagner. Il avait hâte de voir Papyrus avec. Il s'apprêta à partager sa joie avec Sans, mais le squelette, affalé sur le fauteuil en bois, s'était endormi. Les gardes royaux commencèrent à jouer, le tirant fort heureusement de sa micro-sieste. Tous les regards se portèrent vers le fond de la salle. Papyrus fit quelques pas mal assurés avant de prendre une grande inspiration. Il bomba un peu le torse et avança plus dignement vers les trônes royaux où Undyne l'attendait, les mains derrière le dos. 


Il lança un regard inquiet à son frère avant de s'arrêter devant le roi et la capitaine de la garde royale. Il s'agenouilla devant eux, la tête basse. Frisk sentit son cœur se remplir de fierté. Papyrus avait bien grandi depuis qu'il le connaissait. Même s'ils avaient techniquement fait marche-arrière, il n'oublierait jamais comment il avait pris soin de lui après la mort de Sans, et cela malgré les problèmes qui s'étaient accumulés.


"Papyrus de Snowdin, commença Asgore. Nous sommes réunis aujourd'hui pour ta cérémonie d'intronisation dans la garde royale, à la demande de notre capitaine, Undyne. J'ai cru comprendre que cela faisait un moment que tu attendais ce moment.

— Oui, votre Majesté. J'ai travaillé très dur, répondit-il avec sérieux.

— Et cela a payé. Bien, avant de commencer, quelqu'un souhaite prendre la parole pour témoigner de sa bravoure ?"


Des murmures résonnèrent, mais personne ne se leva. Frisk adressa un regard vers Sans, qui ne le remarqua pas. Alors il se leva et s'approcha de la scène avec hésitation. L'aîné lui lança un regard curieux qui signifiait clairement "mais qu'est-ce que tu me fais là ?", mais il l'ignora. Il baissa les yeux vers Papyrus, anxieux, qui attendait.


"Moi je veux parler, dit-il avec assurance. Je ne connais pas Papyrus depuis très longtemps, mais c'est comme si je le connaissais depuis toujours. Lorsque j'ai quitté Toriel dans les ruines, j'étais terrifié et persuadé d'avoir fait une grosse bêtise. Et puis j'ai rencontré Sans et Papyrus. Ils m'ont guidé à travers la région, ont tenté de me piéger avec des puzzles de qua... Des puzzles quoi. J'étais perdu, et ils ont été les premiers après Toriel à me tendre la main, et à me faire confiance. Encore une fois, je ne connais pas bien Papyrus, mais je suis sûr que c'est le type de personne à se sacrifier pour les autres, à donner sans rien attendre en retour et faire le clown juste pour remonter le moral de ses amis."


Un sourire prit place sur son visage.


"Je sais que ce que je vais dire n'a aucun sens pour vous, mais... Papyrus, merci d'avoir été là pendant tout ce qui s'est passé avant. Après ce qui était arrivé aux autres, à ton frère, je n'étais pas certain de pouvoir continuer de tenir. Mais tu as été là, du début à la toute fin, et même si ça s'est... moyennement bien terminé, je suis content d'avoir fait ce petit bout de route avec toi et je te suis éternellement reconnaissant de n'avoir jamais baissé les bras."


Alors que les applaudissements retentissaient, Frisk se jeta au cou de Papyrus qui venait de lui ouvrir les bras.


"Merci, Frisk, murmura-t-il au creux de son oreille. Je suis aussi content de t'avoir comme ami."


L'enfant se décrocha et retourna s'asseoir à côté de Sans, médusé, le sourire aux lèvres. Frisk remarqua qu'Undyne le dévisageait intensément, une pointe d'admiration dans le regard. Il était ravi que son petit discours improvisé ait eu autant d'effet. Perdu, Asgore s'éclaircit la voix.


"Hum... Merci, Frisk, c'était très émouvant. Je... Oh... Oui, Undyne, à ton tour. Comme il est de tradition, c'est maintenant à la capitaine de la garde royale de dire quelques mots."


Undyne s'avança devant le squelette puis leva le regard vers la foule.


"Je dois avouer que le jour où j'ai trouvé Papyrus devant ma porte, au beau milieu de la nuit, j'ai cru qu'il était complètement cinglé et je lui ai hurlé de dégager. Le lendemain matin, il était toujours là, à moitié endormi sur mon paillasson. Le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'avais jamais eu de recrue aussi motivée et prenant à cœur le métier comme toi avant. Des destructions de mannequins à la destruction de ma cuisine, tu as su montrer à la fois que tu avais le courage, la bravoure et la force nécessaire pour le métier. Ce qui m'a empêché de t'introniser jusque-là, et j'en ai aussi parlé à ton frère, c'est que tu es trop gentil, Papyrus. Si un garde royal était venu me dire qu'il avait trouvé un humain, mais qu'il avait fait ami avec et ne voulait plus le livrer, je l'aurais certainement démembré, pour être honnête. Mais tu as toujours été différent d'eux. Et peut-être que j'ai mal jugé, c'est vrai. La principale qualité d'un garde royal est d'être présent pour ceux qui en ont le plus besoin, les plus faibles, les plus tristes, ceux qui n'ont plus d'espoir... Et j'ai été aveuglée par ma peur de te livrer en pâture à un monde trop froid, alors que tu es exactement ce qu'il nous faut. J'espère que le temps me donnera raison et que tu feras un soldat exemplaire, ce dont je ne doute absolument pas."


Elle recula d'un pas et les applaudissements retentirent encore. Asgore s'approcha à son tour, une épée en forme d'os à la main. Frisk, excité, écrasa la main de Sans qui tira la grimace.


"Papyrus de Snowdin, lève-toi, ordonna-t-il."


Le squelette se redressa et se mit au garde-à-vous. Les deux discours l'avaient plus touché qu'il ne le montrait, Frisk pouvait le lire dans ses yeux.


"Place ta main sur le cœur, face à ta capitaine. A présent, porte serment devant elle.

— Moi, Papyrus de Snowdin, promet de servir et de protéger le peuple des monstres, de mettre à leur service ma force et mon âme, d'accompagner et de porter secours à mes frères et sœurs d'armes, et cela, jusqu'à ce que la mort m'emporte au combat.

— Moi, Asgore Dreemur, roi du peuple des monstres, te fait devant le regard de ton peuple et de ton capitaine, garde royal et protecteur des Souterrains."


Il apposa l'épée sur son épaule gauche, puis sur son épaule droite, et enfin sur sa tête avant de lui tendre l'arme. Le squelette la prit lentement, ému aux larmes, puis se tourna vers Undyne.


"En tant que garde royal, tu reçois dès à présent ta propre armure, ton arme de service et une pension applicable dans la vie et la mort pour toi, ta famille et tes descendants. Tes secteurs de garde seront Snowdin et Waterfall, en compagnie de... Eh bien, de moi, en fait. On ne change pas une équipe qui gagne, pas vrai ?

— Mais avant cela, intervint Asgore, nous aimerions te présenter une première grande mission. Etant donné l'attachement que ce jeune humain te dévoue, nous avons décidé de te faire officiellement son protecteur et maître d'armes, et cela, jusqu'à ce que Frisk atteigne sa majorité... Ou si, bien sûr, par chance, nous brisons la barrière. Nous comptons tous sur toi.

— Je ne vous décevrai pas, votre Majesté.

— J'y compte bien. Cette cérémonie est terminée. Enfin presque, la célébration et le buffet se trouvent dans la pièce d'à côté. N'abusez pas trop de l'alcool, nous vous rappelons que certains prennent le service demain. Bonne journée à tous."


Les applaudissements retentirent une nouvelle fois. Undyne attrapa Papyrus au cou et lui frotta vigoureusement le crâne en riant.


"Fuhuhu ! Je suis toute excitée de patrouiller avec toi. Tu croyais que tu avais tout vu ? Attends qu'on commence réellement l'entraînement, tu vas me supplier de t'achever !

— Undyne, lâche-moi, pitié, pleurnicha-t-il."


Alors que tout le monde se levait pour gagner le buffet, Frisk et Sans rejoignirent les deux gardes royaux. Papyrus attrapa Sans sous les bras et le fit tourner avant de le serrer dans ses bras comme une pastèque trop mûre.


"Je suis content pour toi, Pap'. Je savais que t'y arriverais.

— C'est le meilleur jour de toute ma vie, s'exclama le squelette. Je te promets d'être à la hauteur, Frisk. Après tout, c'est un honneur de voyager à côté d'un garde royal aussi fameux et cool que moi.

— J'espère que tu as apporté des lunettes de soleil, répondit Sans. Tu vas éblouir tous les Souterrains.

— Oh mon dieu, Sans, dit-il en le lâchant à terre."


Ils éclatèrent tous de rire.


********


La fête battait son plein depuis quelques heures maintenant. Si beaucoup de monstres avaient déserté sur les coups de minuit, d'autres, plus résistants, continuaient de s'amuser. C'était notamment le cas d'Undyne, complètement ivre, qui faisait tournoyer la pauvre Alphys encore et encore sur la piste de danse alors que la pauvre scientifique ne tenait plus vraiment debout et ne rêvait plus que de son lit. D'autres n'avaient pas attendu pour ça. Affalé en étoile sur une table dans une mare de cadavres de bouteilles de ketchup, Sans ronflait bruyamment, ne se rendant pas du tout compte que Grillby nettoyait tant bien que mal le massacre là où il le pouvait. Papyrus n'était pas plus frais, mais toujours éveillé, saluant les monstres qui quittaient la fête. Frisk avait beaucoup dansé, mais la fatigue avait fini par prendre le dessus. Assis dans un coin, il observait avec bienveillance Toriel aider à débarrasser les tables.


Un bruissement à côté de lui attira son regard. Flowey observa le désastre devant lui avec aberration, avant de se tourner vers l'humain.


"Pour un dernier reset, on peut dire que tu n'as pas fait les choses à moitié. Je n'avais encore jamais vu le déchet souriant dormir aussi profondément au milieu d'autant de monde. Tu es sûr qu'il n'est pas mort ?

— Il est content, pour une fois, répondit Frisk. Tout à l'heure, il souriait vraiment. Ça m'avait manqué.

— Toute cette joie de vivre me donne presque envie de vomir, pour être honnête. Ça manque de drama et de larmes.

— Flowey... soupira Frisk. Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu as des nouvelles pour moi ?"


La fleur serra les dents et s'assombrit brusquement.


"Vu que tu n'avais plus besoin de moi, j'ai décidé de retourner un peu dans les ruines, une fois que Toriel en est sortie. Je suis retourné là où... Là où Chara était tombée la première fois. Quelque chose n'allait pas. Des cordes ont été lancées de la Surface. J'ai vérifié, personne n'est descendu, mais j'ai cru entendre des voix. Je crois que des gens te recherchent. Et s'ils arrivent et qu'ils sont dangereux...

— Ce n'est pas rassurant, répondit l'adolescent. Je vais en parler à Undyne quand elle aura dessaoulé. Je ne veux pas risquer d'autres problèmes après ce qui s'est passé la dernière fois.

— Peut-être que tu as raison. Des enfants, ça ne pose pas particulièrement problème, sauf lorsqu'ils ont de la détermination, ajouta-t-il malicieusement, mais les adultes... On ne sait pas de quoi ils peuvent être capables pour défendre un lambeau de terre décrépi. Des avancées sur ton plan de sauvetage ? J'ai cru comprendre que tu avais été au laboratoire ?"


Frisk poussa un soupir.


"J'ai rencontré Gaster.

— Quoi ? Mais il est mort !

— Je sais, c'est fou ! Mais il était vraiment là. Il m'a fait comprendre que je pouvais sauver Sans en rechargeant son taux de détermination. Les deux seuls problèmes sont que ça me tuerait... Et qu'il est déjà au courant de cette méthode. Il a insisté pour venir avec moi parce qu'il savait que j'allais interroger Alphys pendant qu'il avait le dos tourné. J'ai trouvé la machine dont il parlait, mais s'il reste dans les parages...

— Je ne comprends pas pourquoi tu cherches absolument à le sauver. C'est une loque. Il passe ses journées à dormir et à broyer du noir. Peut-être qu'il veut simplement mourir ?

— Et donc quoi ? Parce qu'il a décidé de baisser les bras, je dois juste l'accepter et ne rien faire pour le sauver ? Je suis sûr qu'il y a un moyen.

— Oh, oh, regarde droit devant."


Frisk releva les yeux. Sans s'était relevé sur sa table, le regard braqué sur eux avec suspicion.


"Je ferai mieux de partir, il ne m'aime pas beaucoup, avoua Flowey.

— D'accord. Tiens-moi au courant s'il y a du mouvement dans les Ruines.

— Oh, compte sur moi. Tu sais que je suis toujours au courant des derniers ragots ici-bas.

— Merci Flowey, fais attention à toi."


La fleur hocha la tête et disparut dans le sol. Sans descendit de la table et se rapprocha de lui, clairement mécontent. Frisk soupira. Et c'était reparti.


"Je baisse ma garde cinq minutes et il se repointe ici. Ce n'est qu'une coïncidence, bien sûr, grogna-t-il.

— Sans... Ce n'est pas ce que tu crois. Assis-toi, je dois te dire quelque chose."


Le squelette hésita, puis s'exécuta. Frisk poussa un soupir.


"Flowey est venu m'avertir qu'il y a des problèmes dans les Ruines. Il a trouvé des cordes à l'endroit où je suis tombé et il pense que des hommes vont arriver pour me chercher. Outre le fait qu'ils représentent une menace... Il ne vaut mieux pas qu'ils me trouvent. Je pense savoir qui ils sont et... Ce ne sont pas de bonnes nouvelles.

— A quel point ? demanda-t-il d'un ton plus doux.

— Ils allaient me sacrifier pour leur religion. S'ils mettent la main sur moi, et en plus maintenant que je suis ici, ils vont vouloir tous nous purifier et... J'ai peur que cette fois, je ne puisse pas... S'ils ont des armes, ça va être un bain de sang, Sans. Ils sont trop enfoncés dans leur foi pour reculer. Tu... Tu te souviens de ce qui s'est passé lors du discours, il y a deux ans ? L'homme qui avait fait ça avait leur tatouage. Et... Et je crois que le président Flicker en faisait partie lui aussi. C'est lui qui a piégé Maman et Asgore, fait passer Undyne pour ce qu'elle n'était pas en l'abattant devant les caméras... Envoyé les bombes qui ont détruit la ville... Sans, je ne sais pas quoi faire."


Le squelette posa une main sur son épaule.


"Eh, on est plus robustes que tu ne le crois. Si ces gars sont menaçants, la garde royale ne tardera pas avant d'ordonner leur exécution. Mais avant ça, on doit absolument prévenir Asgore. Je m'en occupe. Toi, reste-là et ramène Pap' à la maison, avec Toriel. J'ai cru comprendre qu'elle préférait passer la nuit ailleurs que dans le palais.

— Est-ce que je préviens Papyrus ?

— Je ne sais pas, soupira-t-il. Autant le faire, oui, il sera de toute manière au courant tôt ou tard. Mais... Ne lui mets pas en tête qu'il faut qu'il aille jouer les héros. On sait tous les deux pourquoi c'est une mauvaise idée.

— D'accord. Tu peux compter sur moi."


Il lui ébouriffa les cheveux puis se redressa, juste au moment où Toriel arrivait. Elle regarda Sans passer avec circonspection, avant de finalement proposer d'y aller. Papyrus salua une dernière fois Undyne, puis ils quittèrent le jardin d'Asgore. Avant de partir, le squelette chercha son frère du regard.


"Il ne vient pas tout de suite, expliqua Frisk. Il... Il y a un problème. Je vous expliquerai sur la route."


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