De l'autre côté (Deuxième Partie, en cours) Premier jet et phase correction
Le projet de la boite de nuit se transforme en une bibliothèque café. Ce changement soudain me fût venu à la création de petites fenêtres. Eva qui est en recherche active d’emploi depuis deux mois, se propose d’être au bar. Ma mère l’aidera et ça sera plus un lieu d’accueil associatif. Enfin, à force de changer les choses, je risque d’abandonner…
— J’aimerais créé donc mon association dont les recettes iront dans le financement du cœur artificiel.
— Pour attirer du monde, il faudra construire un parking. On est au cœur d’une forêt. Ça m’étonnerait que la mairie accepte de détruire une partie des arbres.
— Pas bête Elias. L’endroit est un peu isolé. À limite demander la création de lignes de bus et par exemple un parking de vélo.
— Ou souterrain pour les voitures ?
— Oublie, là aussi, faudra raser pour accéder au…
— Et le budget mon grand. C’est très cher.
— Ton père est du même avis.
— Alors comment les gens vont venir ? C’était pareil pour la boite de nuit ! Vous savez quoi ?
— Non mais ton père et moi, nous t’écoutons avec grand plaisir.
— Je pense qu’il faut garder ce lieu pour nous. On aura quand notre bibliothèque mais, pour des fêtes, ou se retrouver tous ici, ça sera plus grand. On pourra avoir une salle de jeux et même pourquoi pas, une piscine d’intérieur ! Vous en pensez quoi ? Le parking sera moins plein.
On est surprise de son imagination. Que lui répondre ? Son père lui est d’accord et moi aussi, cependant avant de lui confirmer, je m’avance dans l’ancienne salle des armes en essayant de voir une piscine ici. Tout est bien au norme et le chantier est presque finit depuis quatre mois.
« J’ai aimé ton corps à ma merci et t’offrir à eux. J’aurais voulu continuer à ton réveil, te prendre dans toute les pièces pour Zok. Tu aurais dû découvrir leurs visages, les tuer par plaisir et venir pleurer dans mes bras. Ici, c’était chez nous et notre tombe. Et si tu penses que j’allais te laisser tranquille, finalement, tu auras beaucoup à faire pour m’éliminer. »
— Maman !
Je n’ai pas remarquer que je me suis effondrer. Ils sont à mon chevet et c’est tout ce qui compte.
— Je vais bien, une baisse de tension, c’est tout.
«
—Tu voulais qu’on en reparle, je suis là. Depuis le temps que j’attends ça.
— Si je ne suis pas revenu, c’est que je refuses. Tout est fini, tu as accepter ta peine et je pensais que toutes tes milles excuses n’étaient pas du vent !
— Ma passion pour combler mon ennuie. Les deux vieilles peaux fricotent comme dans leurs jeunesses et je n’ai rien à me mettre sous la dent.
— Je mène une vie bien rangée, qu’est-ce que reveux à la fin ?
— Tu vas tué personne, tu vas manipuler personne mais j’avais dis que tu allais donner une autre vision de notre religion. C’est si cruel de l’oublier….
— Elle mourra avec moi et dès là-haut, je t’empêcherais de tourmenter ma descendance.
— Tout sera finit oui à ta mort. Enfin, tu continue de le mettre aux oubliettes. Cependant, je te lâcherais pas.
— Pourquoi ?
— Ta fille sera malade un jour. Tu auras besoin de mes conseils pour faire fuir les mauvais esprits.
— Ma fille ? J’aurais une fille ?! Et malade ?! Et puis, c’est toi le mauvais esprit !
— Oups, j’ai annoncé trop le sexe. Tu sais, je suis certes responsable de pas mal de choses mais jamais des maladies. J’ai vu juste des prédictions. Mise à part te parler, je ne peux agir.
— Avoue toi sale chien !
— Un peu avant sept ans, une leucémie, je ne sais pas de quel type.
— Dit-moi qu’elle survivra ?!
— Je ne peux pas tout voir. Mais, si tu veux la sauver, hormis les soins, tu devras m’écouter.
— Bé annonce la couleur ! Promis, je n’oublierais pas.
— Revenir à la grotte pour un rituel. Je te propose de l’emmener voir Zok et pendant quelques citations, je quitterais ton esprit à tout jamais pour…
— Pour aller chez ma fille ?! Jamais !
— Non, me laisser là.
— Waouh ! Qui me dit que ça va marcher ? Tout est si surnaturel, je me fis à la science moi !
— Plus je discute avec toi, plus je trouve cela fascinant que tu refuses enfin que je te laisse tranquille.
— J’ai perdu confiance ! Mais si tu y tiens, après mon accouchement alors ! Car je ne vois pas en quoi emmener ma fille malade puisse la sauver !
— La science la sauvera, moi je finis invisible broyer par le vrai Zok et ta fille recevra des doux remèdes apaisant par Maria et toi.
— Vendu, maintenant casses-toi ! »
…
— Maman ?!
— Aide-moi à la relever, il faut qu’elle se repose. On rentre à la maison.
— Non, attendez…Il m’a prédit une fille, leucémie, devra aller rituel pour le faire partir et apaiser notre bébé…
— Mon cœur, tu l’entends à nouveau ? Tu sais, il te tourmente, ne l’écoute plus.
— Ils m’ont eu les salauds !
— On va rentrer, tu es une faible.
— Je veux avorter, elle sera malade et moi aussi….
— On dirait qu’elle a de la fièvre papa. Non ?
Je tâte son front et il a raison. Elle s’accroche à moi avant de tenter de marcher. Elias la retient.
— On rentre pas papa ?!
— On y va, un bon bain lui fera du bien. Sa fièvre est plus une réaction à ses pensées.
— Je vais bien, je peux marcher.
— Maman, tu es enceinte, laisse nous t’aider.
— Merci mon grand, tu es un ange. Zok, prend en soin, soit le porte drapeau des vivants en plus des morts. Zok, Zok, détruit le sang pour redorer ton image.
Elle continue de prier jusqu’à la voiture. Elias ferme les lieux tandis que je lui donne à boire sur le siège passager. Une fois en route, je m’efforce à trouver des raccourcis pour être à la maison au plus vite pendant qu’Elias lui change les idées.
— Au fait, tu n’as un match de foot avec tes potes ?
— Merci du rappel ! Tu peux me déposer papa ?
— Bien sûr, on se dit à plus tard ? C’est le papa de Tiago qui te ramènes ?
— Oui !
— Gagne pour ta sœur mon grand. Que Zok te gardes.
— Merci maman.
Elle est encore un peu dans les vapes mais je sens que ma main sur la sienne, lui procure du bien. Une fois notre grand au stade pour seize heure, j’ai finalement la tranquillité de m’occuper pendant deux heures. C’est samedi et c’est une après-midi sans compétition officiel avec son deuxième entrainement.
— Marta ? Le bain est prêt ! Marta ? Tu viens ? Prendre un…
— Il me lâchera jamais Roberto. Il a prédit ma maladie et c’est notre fille qu’il aura prédit une terrible maladie.
Elle colle sa tête dans mon cou, nue et j’en profite pour masser son petit ventre rond.
— Je pense qu’il cherche juste à nouveau, un autre moyen d’emprise. Tu as parlé de rituel ou je ne sais quoi. J’avais oublié que les morts sont jamais morts…
— Tu as raison, moi aussi. Je connais déjà la musique, plus il reviendra, plus je risque de rechuter.
— Mais, tu sais, repense quand Elias était en route, quand tu n’as plus eu aucune pensées tourmentée jusqu’à ses deux ans. Tu es capable de plus y faire gaffe.
— Je comprends ce que tu veux dire. Cependant, je ne peux m’empêcher de penser qu’il a su ma terrible maladie et a travailler de longue date en prenant mon sang pour crée mon nouveau cœur…
— Laisse les hasards et le passé. Pense à notre bébé, on verra bien le sexe.
— Oui, je veux attendre la surprise. Bon, merci pour le bain. J’en ai bien besoin. Tu restes avec moi ?
— Bien sûr, Elias rentre dans moins de deux heures.
Elle se lève du lit pour se baigner et masse aussi son ventre. Je reste sur le rebord heureux :
— Je me demande comment j’ai pu coucher, retrouver le plaisir alors que j’en suis persuadé, ils m’ont violés. Je radote oui mais, mais non ! Il me l’a avoué !
— Tu étais droguée, tout est possible. Un stress post-traumatique aussi.
— Hum…elles sont récentes ces images….
— Tu ne veux pas reprendre l’hypnose ?
— Tu m’accompagneras ?
— Si tu y tiens.
— Le dessin me fait du bien comme la poterie. Et bien sûr, la guitare d’Elias ! Bref, on ne s’est pas penché aux prénoms.
— Une idée ?
On s’amuse à jamais tomber d’accord et on attend le retour de notre grand pour ses envies.