Un jour à Gensokyo

Chapitre 56 : Les dieux sont grands (ou presque)

933 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 11/08/2020 10:42

Les jours se suivaient mais ne se ressemblaient pas, du moins, c’était ce que Tom pensait. Ce matin-là, Il était partit se balader. Il remonta la route qui longeait le lac mais au lieu de bifurquer vers le manoir, il prit un petit sentier longeant la Forêt des Yokai et menant vers la Montagne des Yokai. Il savait que c’était un lieu très dangereux mais il s’était préparer à faire face au danger et ne pouvait plus contenir sa curiosité.  


Il marcha pendant cinq, dix, quinze minutes et toujours rien d’autres à part des arbres. Il voyait la montagne se rapprocher. Il sentait son cœur battre de plus en plus vite. Soudain, il entendit un bruit, cela venait d’un petit chemin, qu’il prit. Il marcha moins d’une minute avant d’arriver dans une petite clairière. Il y avait une petite maison, des champs et une petite rivière qui coulait au milieu des champs. C’était un cadre paradisiaque. Il s’approcha de la petite maison de campagne typique des fermes japonaises, une maison en bois, qui semblait être ancienne mais dont l’apparence faisait penser qu’elle était récente. Les champs étaient divisés en plusieurs secteurs, un par types de plantations, ceux-ci comportaient du riz, du blé, de l’orge et de nombreuses autres céréales et de nombreuse sorte de légumes. Il continua d’avancer quand une voix le surpris, elle venait de derrière lui. Il se retourna et vit deux jeunes filles. La première avait les yeux rouges et les cheveux blonds et marchait pieds nus, portait une chemise jaune à épaulettes bouffantes et une robe rouge qui allait à mi-hauteur de sa poitrine, avec des sangles noires au niveau des épaules, des brins de blés faisaient office de motifs sur le bas de sa robe, et son chapeau était orné d'une grappe de raisin bleue. La seconde portait une longue robe rouge dont la base était découpée en forme de feuilles et une collerette blanche autour de son cou. Elle avait les yeux ambre et de courts cheveux blonds avec des feuilles rouges attachées sur le dessus de sa tête. C’était la fille avec des raisins sur la tête qui interpella Tom.


-Toi, qu’est-ce que tu fais ici ? Demanda-elle.

-Je me promenais et je suis tombé ici. Répondit-il.

-Tu ne devrais pas être ici.

-Et pourquoi ?

-C’est dangereux pour les humains.

-Vous êtes des yokai ?

-Oh non. On est bien plus que cela. Nous sommes des déesses.

-Des déesses ?

-Oui, je suis Minoriko Aki, la sœur cadette et voici ma sœur ainée, Shizuha Aki.

-Bonjour. Répondit timidement Shizuha Aki.

-Et tu es ? Demanda Minoriko.

-Je suis Tom, un apprenti magicien venant du monde extérieur. Répond-il en prenant la pose.

-Tu reste un humain et les humains ne doivent pas se promener dans le coin. 

-Et c’est qui qui m’empêchera de me balader où je veux ?

-Si tu continues, tu risques de tomber sur les gardiens de la montagne… ou sur des yokai qui voudront déjeuner. Répondit Minoriko.

-Mouais, mais non. Sinon, si on parlait de vous.

-Quoi ?

-Vous êtes des déesses de…

-Je suis la déesse de la récolte.

-Oh, c’est une fonction intéressante ça. Vous devez être souvent sollicitée.

-Oui, c’est vrai. Répond-elle en rougissant un peu.

-Et votre grande sœur ?

-Elle est la déesse des feuilles mortes.

-… 

-Quoi ? Demanda Shizuha.

-Rien. Et c’est votre maison et vos fermes.

-Oui.


Ils restèrent pendant environ une heure à discuter. Finalement, Tom repartit, les déesses lui ayant offerte une gerbe de blé, il ignorait pour quelle raison. Il se disait que les dieux et déesses devaient penser différemment des humains. 

Il commença à retourner chez lui. Il leva la tête et vit une formation de corbeaux suivre un tengu. Quand il rebaissa la tête, une femme lui tournait le dos. Elle avait les cheveux turquoise et étaient décorés de rubans rouges et blancs. Elle tourna sur elle-même. Sa tête était baissée. Tom voyait que ses cheveux étaient attachés sous son menton par un nœud et que sa robe était également décorée avec des rubans rouges, celle-ci était également marquée d’un étrange symbole. Elle ouvrit les yeux et releva la tête, ils étaient turquoises.


-Bonjour. Dit-elle.

-Bonjour… qui êtes-vous?

-Je suis Hina Kagiyama, chef de "l'armée des poupées Nagashi-bina" et Déesse de la malchance.

-Impressionnant.

-Vous ne vous éloignez pas de moi ?

-Pourquoi ? Je le devrais ?

-Vous pourriez contractez le malheur en vous tenant près de moi.

-Cela ne doit pas être drôle. Vous ne devez pas avoir beaucoup d’amis.

-C’est vrai mais une mission à accomplir : amasser le malheur.

-Hina, cela doit être un véritable fardeau.

-Oui, mon travail est tout ce que j’ai. Aussi, tu ne dois pas aller sur la montagne, ce n’est pas un endroit pour les humains.

-Cela m’arrange, je n’y vais pas… pour le moment. J’ai simplement décidé d’aller visiter le coin et maintenant, je rentre à ma maison. D’ailleurs, si ce que tu es dit est vrai et que tu portes malheur si on t’approche, tu pourrais t’écarter de mon chemin pour que je puisse rentrer ?


Laisser un commentaire ?