Un jour à Gensokyo

Chapitre 34 : Le coup du lapin

799 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 12/04/2020 19:26

Tom franchit la porte du village. Il y a avait foule ce jour-là. C’était un jour de grand marché. Toutes les boutiques étaient ouvertes et les odeurs des différents produits se mêlaient dans l’air. Il était ravi de revoir le village. Il n’avait pas d’attache particulière ici mais il s’y sentait bien, au milieu des autres humains, lui qui craignait que la compagnie de non-humains l’ait changé, il constata que ce n’était pas le cas. Un homme d’une soixantaine d’année s’avança vers lui. Il était plus richement vêtu que les autres hommes. Il était accompagné de deux jeunes hommes. Il l’interpella. Il lui demanda s’il était bien Tom de l’Extérieur. Il hocha la tête. L’homme lui demanda de le suivre. Ils marchèrent afin de s’éloigner de la foule. Durant la marche, de nombreuses personnes saluèrent le vieil homme. Une fois à l’écart de la foule, l’homme commença à parler avec Tom. Il se présenta, c’était le chef du village et il demanda à Tom s’il ne voulait pas s’installer et à l’aider à protéger le village. Il déclina l’offre et expliqua son projet. Le chef du village voyait en lui, un jeune homme, âpre d’aventures et de liberté, voulant vivre la vie comme elle arrivait et voulant façonner son destin. Il eut une larme à l’œil. Il prononça un nom à peine audible, Marisa. Tom se doutait que cet homme connaissait Marisa personnellement. Il laissa Tom repartir.


Tom se balada dans le village. Il emprunta une ruelle étroite et encombrée. Il se dégagea du passage et tomba sur quelqu’un, qui fit tomber son panier au sol. Tout en ramassant les objets tombés et en s’excusant mille et une fois, il vit que c’étaient des médicaments. Il releva la tête. Il vit d’abord deux longues jambes dénudées. Puis une jupe belge. Il se redressa. Elle portait un costume noir par-dessus une chemise blanche et une cravate rouge. Un croissant de lune doré était accroché sur son col. Une longue chevelure mauve claire descendait au-delà de la taille. Son souffle fut coupé quand il croisa son regard. Ses yeux était d’une teinte rouge mars. Ses deux grands yeux le fascinait, l’hypnotisait. Elle ferma les yeux et Tom retrouva ses esprits. Il remarqua deux protubérances sur sa tête : deux oreilles de lapins.


-Bonjour ? Lança-elle à Tom.

-Ah oui. Bonjour. Tenez. C’est à vous. Répondit-il en lui rendant son panier.

-Merci. Dit-elle avant de s’éloigner.

-Attendez. Vous êtes ? Demanda-il en lui empoignant le poignet avant de la relâcher.

-Je m’appelle Reisen Inaba. Et vous ?

-Tom dit de l’Extérieur.

-De l’Extérieur ? Vous venez du Monde Extérieur ?

-Oui.

-Je vous connais alors.

-Comment ça ? Répondit-il en se grattant le côté du front.

-C’est dans le Journal Bunbunmaru. Vous étiez à la une.

-Fort bien. Répondit-il en grimaçant de rage envers Aya.

-Je suis heureuse de vous rencontrer. Vous êtes presque une célébrité ici.

-Ah bon ? Vraiment ? Fort bien.

Elle s’en alla.

-Attendez une seconde. Vous êtes un …

-Lapin de la lune.

-Et vous habitez …

-A Eientei, au sud du village, par-delà la Forêt des Bambous.

Le lapin marcha vers la foule du marché.

-Fort bien. Soupira-il.


Tom se tenait devant l’école. Keine ouvrit la porte et l’invita à entrer.

Elle était heureuse de le revoir. Il énonçait le même sentiment à son égard. Il demanda ce qu’elle était. Elle répondit qu’elle est une demi-hakutaku garou. Qu’elle prenait sa forme bestiale les nuits de pleines lunes afin de protéger le village.

Il interrogea ensuite sur Reisen et sur Eientei. Elle lui dit que le mieux c’était d’y aller, pour poser la question directement aux habitants et qu’elle l’emmènerait jusqu’à la forêt des bambous et que là-bas, il serait pris en charge par une amie à elle.

Tom était impatient d’être le lendemain pour partir de nouveau à l’aventure.

Keine lui demanda où il allait dormir cette nuit. Il répondit qu’il allait passer la nuit chez Marisa. Elle répondit que c’était loin d’être correcte pour une jeune femme et un jeune homme de faire ainsi. Il répondit, un affichant un large, que ce n’était pas correct pour des humains normaux mais pas pour des apprentis magiciens. Et qu’il ne s’y passait rien, qu’il n’y avait rien entre eux.

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