Un jour à Gensokyo

Chapitre 24 : La paresse, les arts martiaux et une clé perdue

868 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 14/03/2020 21:17

Tom se leva. Il avait l’impression de vivre une journée sans fin. Tous les jours, études avec Patchouli puis une expérience incroyable. Il s’habilla rapidement de son kimono bleu à étoile et mit ses lunettes. Il s’assit sur le bord de son lit. Il empestait l’ail mais il préférait cela à une visite surprise des sœurs vampires dans sa chambre. Il se remémorait de la journée d’hier. Flandre. Une petite vampire fort flippante mais qui paraissait si douce. Pourquoi était-elle si éloignée de tout, se demandait-Il.


On frappa à la porte. C’était Sakuya qui était venue le chercher. Il se leva, ouvrit la porte et la suivit.

Patchouli était en bas des escaliers, elle attendait Tom, elle ne comptait plus laisser Tom et Koakuma seul, du moins, tant que la pleine lune ne sera pas passée. Il suivit la magicienne jusqu’à la pièce. Elle lui remit son première spellcard, Justice Sign «broadsword». Tom avait la larme à l’œil en voyant cela. Tous ses efforts commençaient à être récompensés. Patchouli, d’un naturel taciturne, afficha un léger sourire. Elle semblait être fière de son élève. Elle lui demanda de la suivre de nouveau. Ils sortirent de la pièce et traversèrent la bibliothèque jusqu’à une autre pièce. Elle était beaucoup plus grande et haute. Elle alluma les bougies et Tom vit que cela ressemblait à une arène.


-Tom, ton entrainement va se poursuivre ici. Indiqua Patchouli.

-Que cela veut-il dire ? Demanda-il.

-C’est le moment de mettre en pratique ce que tu as appris.


Patchouli avança et se positionna au milieu de l’arène. Elle était circulaire et mesurait une vingtaine de mètres de diamètre. Sur le côté, Tom voyait un balcon et une sorte de trône, semblable à celui de la grande pièce du trône de Remilia. Tom se positionnait sur le sable fin qui composait l’arène. L’entrainement commençait.


Après plus d’une heure d’entrainement, Sakuya ouvrit la porte. Une petite explosion eu lieu devant elle. Tom fut projeté au sol. Elle accourut vers lui et le retourna sur le dos. Il était légèrement blessé et étourdit. Elle demanda à Patchouli si elle n’était pas allée un peu fort avec Tom. Il tomba dans les pommes à ce moment.

Il se réveilla dans une petite pièce, semblable à une infirmerie de la fin du XIXem siècle. Il se leva. Il tituba et se raccrocha au lit. Il marcha vers la porte. Il saisit la poignée et la tourna. Il était dans les jardins. Cela faisait depuis son arrivé qu’il n’était pas sortie dehors. Il pouvait voir le soleil, derrière l’épaisse brume du manoir. Il erra dans les jardins, observant les parterres. Il remarqua Meiling au loin. Il s’approcha. Elle se tenait sur une pelle. Il l’appela. Elle ne répondit pas. Etonner par son comportement, il passa devant elle et vit qu’elle dormait. Il tombât des nues. Il la réveilla. A son réveil, elle poussa un cri, semblable à un kiai, tout en effectuant une prise. Elle saisit la main de Tom et lança son autre poing vers son visage. Tom avait fermé les yeux. Quand il les rouvrit, le poing de la gardienne n’était qu’à un centimètre du visage de Tom. Elle retira son poing et lâcha la main de Tom et demanda, en essayant de contenir sa gêne, de ne le dire à personne qu’elle faisait une sieste. Tom sourit légèrement, toujours choqué. Meiling alla vers le portail. Tom lui attrapa la main et lui demanda si elle était une spécialiste en arts martiaux.


Le soleil commençait à se coucher. Devant le portail, Tom imitait les mouvements de Meiling, avec grâce et souplesse. Elle félicitait son nouvel élève. Tom la remercia du complément. Il s’avança vers le lac. La brume était beaucoup plus légère. Au loin à l’ouest, le soleil se couchait. Il inspira profondément en regardant le lac. Meiling se raprocha.


-Merci. Lui dit-il.

-Merci de quoi ? Demanda la jeune femme.

-Merci pour tous ce que tu as fait.

-Hein ?

-Avec le Tai Chi, je me suis ouvert l’esprit. Je vois désormais. Ma place est ici, dans ce monde. Je compte rester, m’installer. J’enverrais un petit message à mes parents pour les prévenir que j’ai trouvé un havre de paix. Ce monde. Gensokyo. J’ai fini par en apprécier toute la beauté. Grâce à toi mais aussi grâce à toutes les personnes que j’ai rencontrées. Il se retourna vers elle.

Ma vie à désormais un sens. Merci. Il s’en alla vers le manoir.

D’ailleurs, regarde près de l’arbuste près du portail, tu as perdu une de tes clés.


Elle marcha vers le lieu indiqué et ramassa une clé. Elle regarda Tom marché vers le manoir.

Il venait de retrouver sa pleine confiance.

Laisser un commentaire ?