Kami Stray Cat [Baji Keisuke x OC]

Chapitre 3 : Sortie de l'hôpital

770 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 09/06/2024 03:42

Un mois plus tard, Baji sortit enfin de l'hôpital. Décembre venait de commencer et il faisait froid à Tokyo. Chifuyu l'attendait en bas, une fesse posée sur sa moto. Il se redressa en le voyant arriver et Baji le vit froncer les sourcils.

– Tu peux pas sortir comme ça Baji ! Dit Chifuyu.

Hein ? Pensa Baji. D'où je peux pas sortir comme ça ?

Chifuyu saisit le blouson de Baji à pleines mains et il ferma la fermeture éclair jusqu'en haut avant d'enrouler l'écharpe autour de son cou.

– Il fait froid ! Expliqua Chifuyu. Et tu es convalescent !

Baji ricana.

– Abruti ! Dit-il.

Chifuyu remarqua alors une petite main, agrippée à l'épaule de Baji. Il se pencha et regarda par-dessus son épaule.

– Elle est toujours là ? S'étonna-t-il.

– Ouais, répondit Baji. Elle me lâche pas d'une semelle. C'est gonflant.

Chifuyu fit le tour de son ami pour regarder la gamine accrochée à son dos, ses petites griffes plantées dans son blouson.

– Les infirmières ont rien dit quand elles l'ont vue ? Demanda-t-il.

– Me demande pas comment c'est possible, dit Baji, mais personne la voyait à part moi. Même ma mère la voyait pas quand elle venait.

– Hein ?

Baji tendit la main et il attrapa la gamine par la peau du cou pour la ramener devant lui.

– Tu vas lui faire mal ! Dit Chifuyu.

– Même pas, dit Baji. Je me suis rendu compte que c'est le meilleur moyen de lui faire lâcher prise quand elle me soûle.

Il regarda autour de lui et avisa une petite grand-mère qui sortait de l'hôpital. Il se dirigea vers elle à grands pas, la faisant reculer de peur.

– Hé mamie ! dit-il. tu vois ça ? T'en penses quoi ?

Il agita la gamine aux oreilles de chat sous son nez. La vieille paraissait ne pas comprendre de quoi il parlait. Chifuyu les avait rejoint.

– Vous voyez pas de quoi il parle ? S'étonna Chifuyu.

La vieille fouilla dans son sac et en sortit un spray au poivre.

– Si vous ne partez pas, je vais appeler la police ! Brailla-t-elle.

– C'est bon, dit Baji. on se tire.

Ils rejoignirent la moto de Chifuyu, la petite toujours dans le poing de Baji. Elle commença à se débattre pour descendre et Baji la lâcha.

– Fais gaffe ! Cria Chifuyu. Elle va se faire mal !

La gamine atterrit lestement sur ses quatre pattes et elle entreprit aussitôt d'escalader le dos de Baji. Chifuyu s'aperçut qu'elle portait toujours la chemise d'hôpital qu'elle avait la première fois. Baji se mit à se contorsionner pour lui échapper tout en battant des bras en l'air.

– Ah non ! Cria-t-il. Pas encore ! Ça suffit maintenant !

Il la saisit de nouveau par la peau du dos et il l'amena à hauteur de son visage.

– Faut que tu me lâches ! Dit-il. Je suis pas ton pote !

Il regarda autour de lui et vit un banc, sous un arbre.

– On va jouer à un jeu la mioche, dit-il.

Il alla l'asseoir sur le banc et la petite fille leva vers lui un regard interrogatif.

– Tu fermes les yeux, dit Baji, tu comptes jusqu'à cent et moi je me cache. Ok ?

La gamine réfléchit, puis elle mit ses petites mains sur ses yeux. Baji en profita, il rejoignit Chifuyu en courant.

– Viens vite ! Souffla-t-il. On se tire !

– Mais... Dit Chifuyu.

Tous les deux enfourchèrent la moto de Chifuyu et Baji regarda en arrière pour s'assurer que la gamine avait toujours les mains sur les yeux.

– Tu es sûr ? Dit Chifuyu. C'est pas sympa quand même.

– Je m'en fous, je suis pas son baby-sitter.




Arrivés en bas de chez eux, Baji s'étira.

– Ça fait du bien d'être à la maison ! Dit-il.

– Ta mère est là ? demanda Chifuyu.

– Non, elle est au taff, lui apprit Baji.

Il mit la clé dans la serrure et tous les deux montèrent jusqu'au cinquième étage où se trouvait l'appartement de Baji, deux étages au-dessus de celui où vivaient Chifuyu et sa mère. Ils rejoignirent la chambre de Baji et en entrant, ils découvrirent un désordre indescriptible. Tout le contenu de l'armoire était sur le sol, en tas.

– Mais putain il s'est passé quoi ? S'exclama Baji. Pourquoi ma mère a flanqué toutes mes affaires par terre sérieux ?

Chifuyu s'accroupit devant la pile de vêtements. Il souleva un sweat.

– Je crois que c'est pas elle, dit-il.

Il s'écarta pour que Baji puisse voir la gamine aux oreilles de chats, roulée en boule, en train de dormir au milieu de ses fringues.

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