Une lumière parmis les ténèbres

Chapitre 5 : Collocation

2579 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/11/2016 02:13

Il se réveilla en sursaut, en sueur. C’était le matin, les rideaux étaient déjà ouverts, et une odeur de chocolat chaud emplissait la pièce...

« Enfin tu te réveil ! » fit une voix venant de la cuisine.

C’était bien la dernière personne qu’il voulait voir ... Mais qu’est-ce qu’il fou ici ?!

« W-william ? s’étonna Louka, qu’est-ce que tu fais ici ?! »

« La porte était ouverte »

« Ça ne m’explique pas pourquoi tu es ici »

« Tu n’avais pas l’air d’aller très bien, j’ai donc décidé de m’occuper de toi »

« Je peux très bien me débrouiller seul ... » fit Louka avant de tomber par terre à la renverse. Il n’avait pas encore repris pleine possession de ses membres

« Je ne pense pas » répondit William en l’aidant à se lever.

Il l’aida à se mettre sur son lit.

« Tient »

William tenait un plateau contenant une tasse de chocolat, et une viennoiserie qu’il tendait à Louka

« Tu fais souvent ce genre de cauchemar ? »

Cette question parut absurde d’abord pour Louka. Comment va-t-il su qu’il faisait un cauchemar ?

« Tu as crié dans ton sommeil et tu t’es débattu » enchaîna William comme s’il avait lu dans ses pensées.

Louka ne toucha pas au plateau, et détourna le regard.

“d’accord je ne t’en demanderais pas plus ... Pour le moment” se résigna William.

Louka tourna la tête vers son horloge au mur, et lu 10h26.

“tu devrais te reposer” lui conseilla William

Aussitôt dit, aussitôt fait, Louka plongea dans un sommeil paisible et sans rêve.

William le regarda s’endormir comme une pioche. Ça pour être rapide, il bat des records !

Il regarda le plateau qu’il a servi à Louka. Il n’y a même pas touché, comme si ce qu’il se trouvait dedans le dégoutait. Il était un peu vexé, il faut l’avouer. Il s’était embêter à faire le déjeuner ...

Il partit s’assoir dans le salon en se laissant tomber dans le canapé. Il repensa au évènement d’hier soir. Ce genre de choses, on ne les voyait que dans les films ou les histoires. Qu’elle créature est Louka ? Il voulait absolument savoir. Mais chaque chose en son temps. Il doit s’occuper de ce gars de par son état, et pour le surveiller pour l’enquête en cour... Il en avait oublié de parler de ce détail au pauvre Louka profondément endormi.

      *          *      *

Quand Louka se réveilla, William était partit. Il se leva et put tenir debout. 14h34. Il partit sous le douche, le sang collant alors encore à sa peau. Il y resta plus longtemps que d’habitude, repensant à sa perte de contrôle d’hier soir. Maintenant que William sait qui il est, que va-t-il se passer ? Et s’il le disait à son père policier ? Il tapa le mur du poing, une mini crevasse se formant alors (Note de l’auteure : son appart’ va finir en gruyère ‘-‘) peut-être que la voix avait raison... ? Il chassa cette pensée immédiatement. Autant souffrir que donner raison à cette foutu voix !

Il sortit de la douche, et fit son petit parcourt de matin habituel, jusqu’à s’arrêter devant son frigo. Vide.

« Merde »

C’est qu’après les évènements d’hier soir, et la maigreur du vieil homme, il n’avait pas pût se faire des réserves ! C’est que Louka ne se nourrit pas comme les goules normales, en engloutissant un corps pour le mois, mais en y allant petit à petit avec des réserves qui “transformer” en différent steak, enterrant les parties “inintéressantes” avec une prière pour l’âme.

Bon. Il devrait tenir jusqu’à la semaine prochaine. Ou avec de la chance, il tombera sur un corps d’un homme qui s’est noyé dans l’Orne... Cela ne l’enchantait guère, n’aimant pas cette attitude de charognard, mais il ne s’autorisait qu’une seule nuit de chasse par mois. Il y ferait un tour le soir.

Il se posa sur son canapé, et alluma la petite télé bon-marché qu’il avait eu en soldes il n’y a pas longtemps. Depuis qu’il l’avait, il passait ces week-end devant à ne rien faire. Enfaite il n’aimait pas faire grand-chose. Il n’aimait pas sortir, et n’avait pas d’amis à inviter... Mais cela lui suffisait. On toqua à la porte. Louka grogna. Qui pouvait avoir besoin de le voir ?

 « ‘lut, tu es enfin levé »

Il s’en était douté. En même temps, c’est la seule personne qui lui parle sans partir en courant comme s’il était le diable en personne (même si c’est un peu ce qu’il est...).

« Qu’est-ce que tu veux ? » répondit Louka a cette intrusion soudaine

« C’est comme cela que tu me remercie ? Lou’ tu me brise le cœur ! » se plaignit William comme un gamin.

« Arrête de te plain... Heiin ? C-comment m’a tu appelé ?! »

« Lou’ ! Maintenant tu seras Lou’ pour moi ! »

« Non mais je te jure, un vrai gamin … » dit Louka comme pour parler à lui même

Et voilà qu’en une fraction de seconde, cet intrus s’installa sur son canapé

« Qu’est-ce que tu es venu faire ici ? » demanda “Lou’ ” avec sa froideur habituelle.

A ces mots, William reprit son visage sérieux et regarda Louka dans les yeux. Louka compris que cela était très sérieux, et s’assit à côté de lui.

« Bon, je ne vais pas passer par quatre chemins : j’ai eu ordre de mon oncle de te surveiller »

« Ton oncle ? »

« Oui, celui chez qui je vis est mon oncle »

« J’ai cru que c’était ton père. »

Il eut un blanc

« Tu lui as donc raconter ce qu’il s’est passé ? »

« Bien sûr que non, c’est bien trop important pour que les forces de l’ordre y mettent leur grain de sel. J’ai seulement dit que tu as été aperçut sur le lieu du meurtre, et tu dois être surveillé 24h/24, j’ai insisté pour moi-même te surveiller, histoire que ton secret ne soit pas dévoilé. »

Tout cette intention réchauffa le cœur de Louka, n’ayant pas été réchauffé pendant ses 8 année de solitude.

« Cela devra durer combien de temps ? » demanda Louka

« Jusqu’à que les soupçons disparaissent »

 

Ils restèrent silencieux comme cela pendant quelques minutes

« C’est pour te nourrir que tu fais ça ? »

William venait de briser le silence ambiant avec cette question... Plutôt gênante pour l’intéressé, qui regarda ces pieds ne sachant pas comment réponde.

« ... Disons que oui... » répondit-il enfin

« ... Je vois »

Ils restèrent là à attendre que l’un parle, mais personne de parlait.

En regardant l’heure, William sursauta, et s’éclipsa vers la porte en lâchant un :

« J’vais être en retard ! » avant de claquer la porte.

Ce bruit fit soupirer de soulagement Louka, qui repartit devant sa télé.

   *** *** **** **** *** *** **** *** *** ****

« Tu es en retard ! »

Cet homme a grosse voix qui venait de parler est l’oncle de William. Ils avaient rendez-vous au bar habituel où ils se retrouvaient presque toutes les semaines pour parler de l’estropié étant donné que l’oncle ne rentre presque jamais à l’appartement. 

« Désolé, répondit le fautif en s’asseyant en face de son oncle, j’ai pas vu l’heure »

« Tu était avec Louka ? »

« Bien sûr »

« J’aimerais bien savoir où il habite... »

William n’avait pas révélé à son oncle que Lou’ habitait sur le même palier que lui, vu qu’il ne connaissait même pas le nom ou le visage de ses voisins. William lui avait dit qu’il ne savait pas non plus, pour éviter d’être constamment harcelé par son oncle.

Ils discutèrent un peu de l’enquête en cour, l’oncle rappelant sans cesse comment doit s’y prendre son neveu pour surveiller efficacement le suspect, celui-ci répondant d’un grognement, énervé d’être traité comme un bleu.

« Oh, que le temps passe vite !  Il faut que je rentre au commissariat, j’ai un compte rendu à faire. Tient, pour payer l’addition »

Il lui tendit un billet de 10 euros.

« Garde la monnaie » finit-il avant de partir

William le regarda partir, paya puis partit à son tour.

Son oncle était toujours comme ça, son travail avant tout, tout comme son frère, le père de William. Sa mère était pareil, d’ailleurs. William soupira, puis se dirigea chez lui, ou plutôt chez Lou’. Il avait encore des choses à lui demander...

Louka n’avait pas bougé de sa place, regardant toujours ses stupides télé-réalités. Tellement que ces personnes stupides l’énervaient, il se demandait où est-ce qu’elles habitaient, histoire de sauver le monde de leurs conneries... La porte s’ouvrit soudainement, mais cela ne le surpris pas.

« Hé Lou’ ? Je pense m’installer ici pour la surveillance » demanda William comme si cela était naturel.

« Mais bien sûr … »

Il eut un blanc de quelques secondes le temps que Louka se rende compte de la situation

« … Heiiiin ? Cria-t-il en tombant tu canapé après avoir sursauté, mais qu’est-ce que tu racontes ?! »

« Tu es un long a la détente, Lou’ » le taquina William avec un grand sourire, qui fit frissonner Louka. Il avait un mauvais pressentiment pour les jours à venir...

Et voilà qu’un pauvre Louka solitaire se retrouve à faire une collocation avec l’homme que sa voix veut absolument éradiquer ! Et puis... Cet intrus à mit, ou plutôt à osé ! Ramener une tonne d’affaires afin d’amener le désordre dans son petit appartement d’une personne par-fai-te-ment ranger !

« Tu as vraiment besoin de tout ce... Bazar ? » demanda Lou’ à Will, outré devant toutes les affaires qu’à ramener celui-ci.

« bah, je m’installe ici, je ramène mes affaires » répondit celui-ci comme si tout cela est tout à fait normal, ce qui agaça Louka.

« Tu t’ins..., s’étrangla Louka, mais je pensais que tu restais que pour 1 semaines voir moins, moi ! »

« Hé je t’ai dit que je resterais avec toi jusqu’à que les soupçons auront disparût, et je ne sais pas quand, du coup j’ai opté sur la sécurité en ramenant un maximum”

« Mais tu habites à côté ! »

« Ce n’est pas chez moi, “à côté” »

Sentant qu’il n’allait pas y arriver, Louka se résigna et laissa l’intrus s’installer chez lui. Cela était tout nouveau pour lui, et doit réapprendre à cohabiter avec quelqu’un, mais d’abord, il avait quelques petites choses à régler avec son colocataire ...

« J’ai deux conditions à t’imposer, William : d’une, le loyer on se le paye à deux. Mon petit salaire que je gagne avec mon petit boulot me suffit à peine à payer le loyer, et en plus il va falloir t’acheter de la bouffe ... »

Il marqua une pause brève avant de reprendre

“et tu dormiras sur le canapé”

“tout ce que tu voudras Lou’ ! Mais j’ai aussi une condition : appelle moi Will”

Il arborait encore ce satané sourire sur son visage.

“très bien... “Will” ”

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je tient à encore m'excuser pour ma faute d'ination pour avoir posté deux fois le même texte ><" bref, j'espère que ça vous a plu ! on se donne rendez-vous au prochain chapitre !

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