All is dead

Chapitre 18 : Plan d'évasion enclanché

3377 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a plus de 8 ans

 

PDV Sarah

Le lendemain, en soirée je ne trouvai Merle nulle part. Pourtant j’étais certaine qu’il était chez lui. Je fis le tour de la ville et me rendis au sous-sol de ma maison, quand j’entendis du bruit. Je me figeai et posa mon oreille contre la porte.

  • Tu ne sais même pas pourquoi t’es là pas vrai? Demanda la voix de Merle. Je ne te voulais aucun mal. J’ai baissé mon arme, mais t’as levé la tienne. T’as joué au con, comme sur ce toit, à Atlanta. Ce que vous avez fait…

Attend, il venait de dire comme à Atlanta!? Ça veut dire qu’il y avait quelqu’un du groupe avec lui à l’intérieur.

  • Me laisser là-bas…Continua-t-il. Certains ne feraient même pas ça à un animal.
  • On est revenu.

J’écarquillai les yeux…Glenn…il était vivant. Cela voulait dire que tout le monde devait être correct à la prison.

  • Quelle délicate attention…
  • C’est vrai. On est tous revenus.
  • Ce gros nègre… Celui que j’ai supplié. Celui qui a fait tomber la clé. Dis-moi où il est. Je suis sûr qu’il veut se faire pardonner et qu’on oublie le passé.
  • Il est mort. Lança Glenn.
  • J’espère qu’il a souffert. Et les autres? Et mon p’tit frère?

Je me figeai, j’allais avoir des nouvelles de Daryl…mon Daryl…

  • Tu ne peux pas me dire qu’il est en vie sans me dire où il est. Peut-être que la fermière m’aidera.

Maggie était là également! Il les avait capturé, alors qu’il faisait anciennement partit du même groupe! Il me dégoutait d’agir ainsi avec d’ancien partenaire de groupe.

  • Dis-moi… Quand elle a peur et qu’elle se blotti contre toi, et que sa peau est toute tremblante est si proche de toi, que ses lèvres te touchent ici, là… ou par là… Tu aimes ça non? Je me souviens de toi. T’es un sournois. Mais t’es courageux. C’est dur de te faire peur, pas vrai? J’adore ça! Je veux savoir où est mon frère.

J’entendis des gémissements venant de la pièce d’à côté et pris une chance en ouvrant la porte. Je fis face à Maggie ligoté à une chaise. Son regard se posa sur moi et me regardait stupéfaite.

  • Sarah?
  • Non, je suis Alexandra.
  • Non, Alexandra à les cheveux noir pas châtains foncé. Qu’est-ce que tu fou là?

Je me figeai. Mes cheveux avaient eu le temps de reprendre leur teinte originelle. Cela voulait dire que si j’en avais la chance, je m’enfuirais d’ici.

  • Je t’expliquerai plus tard, mais vous qu’est-ce que vous foutez ici?
  • On était partit chercher des munitions et de la nourriture pour bébé, quand Merle nous ai tombé dessus.
  • De la nourriture pour bébé?
  • Je t’expliquerai. Tu crois que tu peux nous faire sortir?
  • Je peux essayer, mais j’peux rien promettre.
  • Merci Sarah! En tout ça Daryl sera content de te savoir vivante.

Je lui fis un dernier sourire et alla recoller mon oreille contre la porte.

  • Je veux savoir où se trouve le shérif.

Puis j’entendis un coup se donner.  Puis d’autre coup de poing à répétition.

  • Dis-moi où ils se cachent. Où est votre campement? Allez, parle! Dis-le-moi tout de suite! Où ils sont putain! Dis-le-moi!

Les coups continuèrent et je me mis à trembler. Si j’aurais eu encore 20 ans comme lorsque j’étais dans le coma, je serais entré lui dire ses quatre vérité à Merle.  Je me levai et retournai dire à Maggie que j’allais chercher de l’aide. Je sortis du sous-sol prudemment et couru chercher Jean-Philippe. Il ne se trouvait pas chez lui, ni chez Merle, je couru donc jusqu’à l’arène. Il était assis dans les gradins.

  • Jean-Philippe, j’ai besoin de toi!
  • Pourquoi?
  • Mes amis ont été capturés par Merle et je dois prévenir Rick!
  • Comment veux-tu sortir?
  • Je vais prétexter aller chasser et tu viendras avec moi. J’ai une carte avec indiqué dessus où se trouve la prison, tu iras et tu les préviendras. Tu passeras par la grande route!
  • Très bien.

 

Je couru jusqu’à chez moi et vis Phillip en sortir. Je lui demandai si je pouvais aller chasser et il accepta. J’entrai dans la maison pris mon arc et la carte et suivis de Jean-Philippe on s’enfonça dans la forêt. Après une trentaine de minutes de marche Je donnai la carte à Jean-Philippe et un des couteaux de Merle. Je lui indiquai où se trouvait la grande route et lui souhaitai bonne chance.

  • Sarah?
  • Oui, Jp?
  • Fait attention à toi, je ne veux pas te retrouver et te savoir morte.
  • T’inquiète je gère à la perfection! Dis-je avec un sourire.

Il s’avança vers moi et posa ses lèvres sur les miennes avant de partir à la course, me laissant complètement stupéfaite. Je chassai encore pendant une heure et ramena une dizaine d’écureuil. Je me mis du sang un peu partout et me forçai à pleurer. Me voyant arriver ainsi Stephan m’ouvrit la porte et couru chercher Phillip. Je m’effondrai au sol avec mon arc et les écureuils et Phillip me prit entre ses bras. Il me ramena à la maison et m’allongea sur mon lit.

  • Qu’est-ce qui s’est passé?
  • Je…je chassais…avec Jean…Jean-Philippe et…et…
  • Et quoi!? S’écria-t-il
  • Des…des rôdeurs…nous…nous ont attaqués. Dis-je continuant de jouer le jeu.
  • Et après?
  • J’ai…j’ai pas pu le sauver…
  • Oh ma chérie, je suis désolé. C’était un bon garçon. Viens là. Dit-il me prenant entre ses bras.

Il me garda encore un moment entre ses bras, mais il dut partir pour régler certaine chose. Une fois qu’il fut sortir je pus souffler un coup et aller me laver. J’espérais sincèrement que Jean-Philippe tombe sur le groupe et le prenne avec eux. C’était notre dernière chance pour Glenn, Maggie, Andrea et moi de sortir d’ici. Je me fis un sac à dos avec des vêtements, de la bouffe et je pris un sac de sport pour y mettre des armes et des munitions, ainsi que des flèches pour mon arc et l’arbalète de Daryl.

Je sortis prudemment de la maison mon sac sur le dos et alla cacher le sac de sport près des grande porte dans le tronc d’un arbre. Je retournai à la maison et me glissai subtilement au sous-sol. Je me cachai derrière des caisses et je vis Merle et Stephan entrer dans la pièce où se trouvait Glenn. Puis je vis mon père sortir de l’autre pièce avec Maggie sans haut. À ce moment, le ‘’père’’ venait de prendre le bord avec Phillip.

  • Lâche ça. Dit Phillip à Glenn. Fini de jouer. L’un de vous va nous dire où est votre camp.
  • La prison. Lâcha Maggie
  • Celle près de Nunez?
  • C’était blindé de rôdeurs. On a nettoyé.
  • Combien vous êtes?
  • Dix. On est dix maintenant.
  • Dix personnes ont nettoyé cette prison pleine de voraces?

Je voyais Phillip manipuler Maggie et j’avais le goût de lui sauter dessus et de le tuer. Je le vis alors la pousser sur Glenn et ils sortirent tous les trois de la pièce et sortir du sous-sol. Je rentrai dans la pièce et vis Glenn et Maggie se figer avant de souffler un coup. Je leur expliquai que j’avais envoyé Jean-Philippe trouver le groupe et que si tout fonctionnait on serait sorti d’ici ce soir. Je passai un soutien-gorge et un chandail à Maggie et les remonta en haut, prenant bien soins de prendre des cannes de conserves avant. Quand j’arrivai en haut je me figeai en voyant Merl, Phillip, Stephan et Milton.

  • Qu’est-ce que tu faisais en bas? Me demanda Phillip
  • Je suis allé chercher des conserves pour faire à souper.
  • C’est pas dans tes habitudes pourtant.
  • Je voulais trouver quelque chose pour oublier que Jean…

Puis je me mis à pleurer à chaude larme. Je vis Phillip lever les yeux au plafond et Merle vint me prendre entre ses bras.

  • Qu’est-ce qui ce passe?
  • Il…il est…
  • Ce con de Jean-Philippe est mort! Lui dit Phillip.

Je me mis à pleurer de plus belle, avant que Phillip ne les congédie de la maison. J’Espérais vraiment que Rick et les autres viennent nous chercher. Phillip me congédia chez Merle et je sortis de la maison avant de croiser Andrea qui se dirigeait chez nous. Je rentrai chez Merle et m’allongeai dans mon lit. Je me retournai sans cesse et finit par sortir prudemment de la maison et me dirigeai vers un buisson. J’y attendis un quelconque mouvement, espérant voir Rick ou même Daryl sortir de nulle part et venir nous sauver…

 

PDV Daryl

 

Nous avions eu de la chance de tomber sur cette femme, car sinon je ne crois pas que l’on aurait su que Glenn et Maggie avait été capturé. On marchait dans les bois, quand on tomba sur…Jean-Philippe!? Du moins, si son nom était le même ici que dans mon coma. Cette femme le reconnu et cela vint finalement confirmer les dires de cette femme.

  • Comment savais-tu que c’était nous qui fallait trouver?
  • C’est Sarah qui m’a envoyé ici.

Je me figeai comme tout le monde et je m’écroulai au sol. Sarah était vivante, mon p’tit dragon était vivant. Je sentis les larmes me monter aux yeux, mais me retint. Je me relevai et on continua notre chemin. On arriva lorsqu’il fit nuit et on resta caché derrière une voiture abandonné. Ce mur me séparait de Sarah, de celle qui rendait ma vie plus agréable.

On était toujours dans la même position attendant les ordres de Rick. On vit alors la femme se retourner et partir.

  • C’est pas vrai…Lança Rick. Il faut qu’on se disperse. On pourra pas fouiller tous les bâtiments.
  • Pas avec tous ces gardes. Ajoutai-je

On entendit des branches craquer et on se retourna d’un coup toutes armes levées. C’était cette femme, qui nous faisait signe de l’entendre. On regardait Rick, qui nous dit de la suivre. On longea par derrière et on rentra par une porte à moitié barricadée.

  • C’était ici que tu étais retenue? Demandai-je à la femme
  • Ils m’ont juste interrogée.
  • Où pourraient-ils être? Demanda Rick
  • Pas de couvre-feu? Ajoutai-je tout en regardant par la fenêtre
  • Ce sont que des retardataires.
  • Si quelqu’un entre on est mort. Faut qu’on bouge. Rajouta Rick.
  • Il pourrait être chez lui.
  • Et si c’est pas le cas? Dis-je me retournant vers elle.
  • On cherchera ailleurs.
  • Tu as dit que tu nous aiderais.
  • C’est ce que je fais.
  • Alors, dis-nous où ils sont. Ajouta Oscar

Rick se retourna et on le suivit, puisqu’il fallait bouger d’ici.

  • Si ça tourne mal, on la lâche. Nous indiqua Rick
  • Tu crois que c’est un piège? Demanda Oscar
  • Pour le moment, on ne peut pas être sûrs. Dis-je. On se sépare.

On se cacha en vitesse entendant la porte s’ouvrir. Un homme entra et se dirigeait vers nous.

  • Je sais que t’es là. Je t’ai vu dehors. Montre-toi. T’as rien à faire ici. Tu le sais. Qui est là?

Rick lui fonça dessus et le plaqua contre le mur.

  • Ferme-là. Mets-toi à genoux! Lui dit-il. Mains dans le dos. Ligote-le. Me dit-il. Où sont-ils?
  • J’en sais rien.
  • Vous détenez nos amis. Où sont-ils?
  • Je sais pas.
  • Ouvre la bouche.

Rick lui foutu un linge dans la bouche et Oscar l’assomma avec la crosse de son fusil. On le cacha et on put sortir subtilement de la maison, quand on entendit des coups de feu. Tout le monde courait dans le village et on courut dans la bonne direction. On entra dans un bâtiment et on se cacha dans un recoin.

  • Heureux de vous avoir connu. Allez debout. Dit une voix qui me semblait familière.
  • Merde…Chuchota Rick.

IL sortit une bombe à gaz à lacrima et la lança. Une fois la bombe explosé on retourna au même endroit et je levai mon arbalète près à attaquer. On récupéra Glenn et Maggie et on partit à la course.  On courut jusqu’à la maison d’où nous étions sorti et on y entra.

  • Pas d’autre sortie. Lançai-je
  • Comment tu nous as trouvé? Demanda Maggie à Rick
  • Ça va aller?
  • Ouais. Dit Glenn tout crispé.
  • Où est la fille?
  • Elle était derrière nous. Lança Rick.
  • Elle a peut-être été repérée. Tu veux que j’aille voir? Dis-je
  • Non, on doit dégager d’ici. Qu’elle se débrouille.
  • Daryl c’était Merle. Me dit Glenn. C’est lui qui m’a fait ça.
  • Tu l’as vu?
  • De mes propres yeux. Il m’a enfermé avec un rôdeur. Il allait nous tuer.
  • Mon frère est le gouverneur?
  • Non, c’Est un autre. Me répondit Maggie. Ton frère est son lieutenant.
  • Il sait que je suis avec vous?
  • Maintenant oui. Désolé, on lui a parlé de la prison. On a pas tenu le coup. Termina Glenn
  • Arrête ne t’excuse pas. Lui dit Rick. Ils vont nous chercher. On doit partir. Tu peux marcher?
  • On a une voiture pas loin. Ajouta Oscar
  • Ça ira. Nous répondit-il
  • Si Merle est là, je veux le voir. Lançai-je
  • On est en territoire ennemi.
  • C’est mon frère…
  • Regarde ce qu’il a fait! On doit partir tout de suite!
  • Je peux peut-être lui parler…
  • Tu réfléchis pas. Peu importe ce qu’ils ont dit, ils sont blessés. Glenn peut à peine marcher. Comment faire si des rôdeurs arrivent et que ce Gouverneur nous attrape? J’ai besoin de toi. Tu es avec moi?
  • Ouais…

Je pris une bombe et la lançai à l’extérieur. On sortit grouper près à partir, quand un des gardes nous vis. Il sonna l’alerte et des coups de feu retentir de tout bord tout côté.

 

  • Mettez-vous à couvert! Nous lança Rick. Allez, allez!
  • Combien?
  • J’ai pas vu! M’exclamai-je. Il en arrive de partout. Faut bouger!
  • T’as des grenades? Me demanda Rick
  • Oui.
  • Prépare-les, on va courir vers le mur.
  • Partez devant. J’vais vous couvrir. Leur dis-je
  • On doit rester ensemble. Dit Maggie
  • Je serai juste derrière vous. Prêts? Demandai-je tout en lançant une bombe.
  • Allez! On se casse d’ici. Lança Rick

Tous suivirent Rick et Maggie se retourna vers moi.

  • Sarah est quelque part ici.

Elle suivit les autres et mon objectif avait changé du tout au tout. Je devais sortir Sarah d’ici, mais c’était de savoir où elle se trouvait. Je tirai sur les autres et vis qu’Oscar était tombé au combat.

  • DARYL!
  • PARTEZ! Leur criai-je

Je continuai de tirer et restai concentrer sur le fait que je voulais retrouver Merle, mais surtout Sarah. J’essayai de recharger mon fusil, quand je sombrai dans l’inconscience…

Je sentis que l’on me poussait à avancer et j’entendais une voix engueuler quelqu’un. Je me débattais comme un débile et je voulais partir et retrouver Sarah.

  • Voici l’un des autres terroristes. Lança la voix avant que l’on m’aggrippe par l’épaule. Le propre frère de Merle.

Je me figeai, tout comme Merle, qui ne semblait plus savoir où se mettre. Je le regardais et espérais, qu’il m’aide à sortir d’ici avec Sarah. Je me figeai en voyant Andrea dans les gradins, me fixant stupéfaite et je sentis mon monde s’écrouler, quand mon regard se posa sur une Sarah complètement détruite…

Je ne la reconnaissais plus tellement elle avait maigri et tellement elle sentait faible. Je sentais les larmes me monter aux yeux, mon p’tit dragon était bien vivant et en face de moi, pleurant toutes les larmes de son corps.

  • Que doit-on faire d’eux?
  • Tuez-les! S’écria les gens dans les estrades.
  • Quoi? Vous voulez quoi?
  • Tuez-les!

Je fixais tous ces gens qui voulaient notre mort et je vis Sarah pleurer de plus belle. Le mec, qui semblait être le gouverneur regarder Sarah avant de reposer son regard sur moi. Je vis qu’Andrea avait remarquée Sarah et semblait réfléchir aux moyens de sortir d’ici.

  • Tu voulais ton frère? Maintenant tu l’as. Lança le Gouverneur en direction de Merle.

Il jeta de nouveau un coup d’œil à Sarah et un sourire malsain se posa sur son visage…

 

 

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