All is dead

Chapitre 14 : Retour à la case départ ( part 2)

1993 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a environ 9 ans

PDV Daryl

 

Rick venait de couper la jambe d'Hershel, quand je leur dit de se baisser pointant mon arbalète sur cinq prisonniers. Je m'avançais vers eux, mon arbalète prête à tirer.

 

-Vous êtes qui vous? Demandai-je

-Et vous vous êtes qui? Demanda un des gars

-Hershel se vide de son sang. Viens m'aider, va de ce côté. Cracha Rick à Glenn. Tu vas faire pression sur son genou.

-Sortez de là, doucement. Leur dis-je

-Qu'est-ce qu'il a? Demanda le premier

-Il s'est fait mordre.

 

Il sortit un fusil et T-Dog sortit le sien en même temps.

 

-Wow, wow du calme, on n’est pas obligé de sauter sur la gueule.

 

Je les maintenais là pendant que Rick, Maggie et Glenn se chargeaient d'Hershel.

 

-Vous êtes qui d'abord, d'où vous venez? Lança le premier

-En tout cas ça pas l'air D'une équipe de secours. Lança le moustachu roux.

- Si c’est les secours que vous attendez ce n’est pas la peine. S'exclama Rick. Faut qu'on bouge aller!

 

On glissa Hershel sur la table que Glenn venait d'apporter et T-dog ouvrit la porte. Un rôdeur entra et il le tua. Rick cria mon nom et je sortis de la pièce de reculons. On courut et je tuai un rôdeur qui nous fonça dessus.

 

-Rouler, allez allez.

 

On continua de courir, quand on se retourna et vit les prisonniers arriver. Carl nous débarra la porte et on l'installa sur le lit. Tout le monde s'était précipité dans la cellule où se trouvait Hershel et moi j'étais resté auprès de l'autre porte chargeant mon arbalète attendant les prisonniers. Ils sortirent un à un.

 

-N'approchez pas.

-C'est le bloc C. Dit le blanc. C'est le mien gringo, laisse-moi entrer.

-Vous avez toute une chance les gars vous êtes gracier de l'état de Géorgie.

-Qu'est-ce que vous foutez là-dedans?

- Ça ne te regarde pas.

-C'est pas à toi de me dire si ça me regarde ou pas.

-Relaxe mec, c'est le vieux qui n'a plus de jambe, nous on peut partir, on est libre. Qu’est-ce qu'on fou encore ici? Demanda le plus grand

-Là y'a pas tort. Rajoutai-je

-Il faut que j'aille voir ma bonne femme. Dit un autre.

-Un groupe de civile qui débarque dans la prison sans raison de le faire, y'a quelque chose qui me dit qu'y a plu nul part où aller.

-C'est à toi de savoir.

-Peut-être qu'on ferait mieux de se barrer. Lança le roux

- Non, on ne s'barre pas d'ici.

- En tout cas vous n’entrez pas! S'exclama T-Dog en arrivant pointant son flingue sur le prisonnier.

-Vous êtes chez moi! C'est moi qui décide, je fais les lois si ça me chante!

 

On vit arriver Rick

 

-Y'a rien ici pour vous d’ailleurs, alors partez d'ici!

-Wow, Wow wow on se calme. Pas besoin de sortir de fusil. Lança Rick

-Vous êtes combien là-dedans?

-Suffisamment pour tous vous sauter dessus.

-           Vous faîtes une bombe ou quoi? Pourquoi vous l'amener pas à l'hôpital?

-           Ça fait comment de temps que vous enfermer là-dedans?

-           Dans les dix mois je crois.

-           Y'avais eu une émeute.

-           Comme jamais avant.

-           Vous avez déjà vu des mecs mourir et revenir à la vie en cannibale?

-           Y'a un matons qui nous enfermer là et nous a dit de ne pas bouger. Il nous a filé son flingue et nous a dit qu'il reviendrait.

-           Ça fait 292 jours de ça.

 

Ils continuèrent leur récit un moment et je sentais que j'allai m'endormir.

 

-Y'a plus de policiers, y'a plus d'armée…

-Comment ça?

-Y'a plus de gouvernement, plus d'hôpitaux, tout ça c'est terminé

-C'est vrai..?

-J'suis très sérieux.

-Je m'inquiète pour ma mère. Lança le plus grand

-Dîtes vous n’avez pas un téléphone pour qu'on puisse appeler nos familles?

-Vous pigez rien ou quoi? Lançai-je

-Y'a plus de téléphone, plus d'internet et a ce qu'on a vu près de la moitié de la population a été décimé, peut-être même plus.

-C'est pas possible!

-Tu peux aller voir si tu veux.

 

On les accompagna à l'extérieur et ils contemplaient le soleil, bande d'imbécile.

 

- Vous ne nous avez toujours pas répondu. Comment vous avez fait pour vous démerder jusqu'ici?

-On a coupé la clôture au nord. Lui répondis-je

-Aussi si simple que ça.

-Aussi simple que bonjour. Rajoutai-je

-C'est facile dit de vous.

-C'est quoi une espèce de maladie?

-Mouais et on est tous affecté.

-Affecté comme le sida ou quelque chose comme ça.

-Et si je te tirais?

-Et si je te tirais une flèche dans le vide, tu reviendrais à la vie dans cet état et c'est pareil pour nous tous.

-C'est pas une bande de Guillaume tell à la con qui se sont fait ces mecs, il y en a une cinquantaine. Vous venez d'où déjà?

-Atlanta.

-Et vous allez où?

-Pour l'instant on ne va nulle part.

-Vous avez qu'à vous foutre là-bas près du réservoir, vous serez plus tranquille.

-On se servira de ce champ pour planter faire des jardins.

-Vous voulez qu'on vous aide à transporter votre larbin.

- Ce ne sera pas nécessaire, c'est nous qui avons tué tous ces rôdeurs, donc la prison est à nous.

- Hey ne t’excite pas cow-boy.

-Vous avez pété toutes les serrures des portes.

-On vous filera des cadenas si ça peut vous faire plaisir.

-C'est notre prison! On était là avant vous.

 

Je les regardais discuter et tout ça ne nous menait à rien.

 

Après une très longue décision, ils se mirent d'accord et on put rentrer à l'intérieur. On rejoignit les autres à l'intérieur, je regardai dans la cellule et autour voyant tout le monde sauf...Alexandra... Putain, mais où est-ce qu'elle était rendu? Je dus suivre Rick et les prisonniers è la cafétéria. On prit la moitié de la bouffe et on rejoignit les autres. Puis on distribua des trucs aux prisonniers et on partit en direction du bloc à nettoyer.

 

Après quelques heures on termina enfin on retourna auprès des autres et on put constater qu'Hershel était sain et sauf. Carol était sortie pour je en sais quoi et me revins en tête Alexandra ou plutôt Sarah. Je regardai Maggie et lui fis signe de venir me voir un instant. Elle laissa Beth avec Hershel et sortit de la cellule.

 

-Elle est où Alexandra?

-Je la croyais avec toi et Rick...

-MERDE! Criai-je

 

Je couru à la porte et demandai à Carl de me l'ouvrir. Il le fit et je vins pour m'enfoncer dans les corridors sombres de la prison, quand Rick m'interpella.

 

-Qu'est-ce que tu fais?

-Chercher Alexandra.

-Elle n'était pas avec Maggie?

-Avec toute l'agitation, elles ont dut se perdre de vue. J'ai été con d'avoir accepté qu'elle vienne. Je l'avais enfin retrouvé.

-Enfin retrouvée..?

-Alexandra, c'est Sarah, mais un con a dut lui teindre les cheveux.

-T'es certains de ce que tu avances?

-Un regard ne trompe pas Rick.

-Ne reviens pas trop tard et fais attention.

 

Il prit Maggie par les épaules et retournèrent voir Hershel. Je pris une barre à clous en plus de mon arbalète et m’engouffrai dans les corridors. J'allumai ma lampe torche et repris le même chemin du début. Je vis alors à l'intersection où on s'était séparé, des traces de pas, à cause du sang. Il y avait celles de Rick, Hershel et moi, qui retournait sur nos pas, celles de Maggie et Glenn allant à gauche et celle de Sarah allant à droite.

 

Je suivis ses traces de pas pendant encore deux bonne heures, quand ma lampe torche s'éteignit d'un coup. Ce n'était ni le temps, ni le bon moment pour manquer de pile. Je dus donc rebrousser chemin essayant de me rappeler de mon chemin à l'inverse. Je retrouvai donc mon chemin en plus de temps que prévu. Quand je rejoignis els autres, la plupart dormait paisiblement. Moi je montai à mon perchoir et m'allongeai sur mon poncho, qui avait encore son odeur à elle.

 

-Alors?

 

Je levai mon regard et vis Carol, qui s’assit dans les escaliers.

 

-De quoi alors?

-Rick m'a dit pourquoi t'étais parti tout à l'heure.

-J'ai trouvé des traces de pas, mais ma putain de lampe torche a manqué de batterie.

-Tu vas la retrouver j'en suis certaine, t'es le meilleur pisteur que j'ai jamais connu.

-J'ai quand même laissé mourir Sophia. Dis-je d'un souffle

-En aucun cas c'était de ta faute, arrête de culpabiliser dès que tu n'arrives pas à quelque chose.

-Je venais de la retrouvée et...et maintenant elle...elle a...de nou...nouveau disparu....Dis-je retenant mes larmes.

 

Carol me serra dans ses bras un moment, déposai un baiser sur mon front et alla se coucher. Je m'allongeai de nouveau sur mon poncho et me mis dos à l’escalier, laissant couler des larmes sur mon visage. Jamais je ne m’étais senti aussi faible et impuissant, la dernière fois c'était dans mon coma avec Sarah et les jumeaux. Les larmes coulaient de plus belle et je fermai les yeux, priant pour la première fois de ma vie qu'elle soit vivante et saine et sauve.

 

 

 

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