My life's dead

Chapitre 1 : Pillage et Réfexion

2140 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a plus de 8 ans

Mon frère posa le pied à l'extérieur et comme à l'habitude tous nos chats arrivèrent. Alexandre pris une cage portative et y mit les plus gros. Je redoutais l'idée qu'il avait derrière la tête, mais je dus m'y résigner. Sachant que notre voisin n'était pas là on se divisa en deux équipes; mon frère et Mélina irait fouiller le garage et Alexandre et moi irions chez le voisins.

 

Alexandre et moi sommes entrés dans la maison et avons foncé à la cuisine et à la salle de bain pour tout recueillir. Puis nous avons fouillé le reste de la maison. Nous sommes par la suite entrés dans le garage et y avons récupéré marteaux et le VTT. Alexandre le démarra et je grimpais derrière lui. En sortant du garage on vit mon frère et Mélina en VTT aussi. On fit le tour de quelques voisins, quand il commença à faire nuit. On arrêta donc au dépanneur du coin. Jusqu'à présent tout allait bien, mais en entrant dans le dépanneur on fit face à une dizaine de rôdeurs.

 

Par chance, je n'eus pas à me servir de mon arme. On prit le plus de chose possible et on s'installa derrière le comptoir d'accueil. Malgré mon estomac plein, je ne pus m'endormir comme mon frère et Mélina.

 

-J'en reviens pas que ça l'arrive pour de vrai!

 

Je me retournai vers Alexandre et soupirai confirmant ses dires. Maintenant, que j'y pensais je pris le stock de batterie pour nos lampes torches. Je me recroquevillai au son des rôdeurs qui grognement, malgré mes 19 ans et pour avoir écouté la série, je me retrouvais dans ce monde qui me semblait si futile maintenant apeurant. J'espérais qu'au lever du soleil tout ne soit qu'un tour fait par mon imagination.

 

Par contre, ce ne fus pas le cas au lever du soleil. Les autres se réveillèrent et se levèrent d'un bond. On attrapa nos sacs, quelques bidons d'essences vides et on sortit du dépanneur. Les gars remplirent les bidons et on remonta sur nos VTT en direction du poste de police. On croisa quelques rôdeurs sans plus, mais une fois le poste en vue, je frissonnai de peur. Il devait y avoir une centaine de rôdeurs autour d'une voiture de patrouille dont les phares étaient allumés. On alla donc se garer derrière une maison et Mélina attrapa une des carabines et tira les phares, qui arrêtèrent d'émettre de la lumière et du bruit.

On attendus quelques instants et la plupart des rôdeurs se dispersèrent. On s'approcha de la porte situe à l'arrière, qui par chance n'était pas verrouillé. On entra et en fouillant l'accueil Mélina trouva un trousseau de clé, qui ouvrait les quelques cellules du bâtiment. Je pris le trousseau et Alexandre n'accompagna près des cellules, qui bien évidemment contenant au moins un rôdeurs. Il les tua et on s'installa dans une des cellules. On continua à faire le tour et prend armes, munitions et gilets par balle. Je pris aussi quelques clés, qui devaient sûrement servir au Auto-patrouille.

J'allumai quelques bâtons fluorescent prient au dépanneur et les disposai dans la cellule. Mélina surveillait à la fenêtre pendant que les gars barricadaient les portes avant et arrière. Quand ils eurent terminé, on se plaça en cercle et bouffa un petit quelque chose.

 

- Alors, le programme pour demain? Demanda Alexandre

-J'avais pensé continuer notre route. À 8km d'ici, il y a de grandes épiceries et maintenant qu'on a des voitures on pourra le plein de vivres. Dis-je

- C'est trop risqué!

- Richard, ta sœur n'a pas tort et peut-être qu'on va croiser des gens qui vont nous être utiles. Rajouta Mélina

- C'est bon, mais on ne traînera pas.

 

Sur ces mots Alexandre ferma les lampes torches et on se coucha éclairé par les bâtons fluorescents. La seule chose que j'espérais le lendemain, était de trouver d'autres personnes. Je fixais le plafond de la cellule et essayai de m'endormir! Quand j'entendis du bruit à l'extérieur. Je me levai et jetai un coup d'œil. Des rôdeurs étaient tous au même endroit, quand je vis quelqu'un tirer au milieu de tous ces rôdeurs. Je n’approchai des gars et malgré mes cris et mes coups sur leurs épaules, ne bougèrent d'un poil. Mélina lâcha un soupir avant de se frotter les yeux.

 

- Mélina viens avec moi!

 

Je la tirai par le bras et on sortit doucement du poste après avoir bougé le bureau, qui se trouvait devant la porte arrière. On s'approcha des rôdeurs et à son compte on les tira. On fit signe au gars de nous suivre et une fois à l'intérieur, je le plaquai contre le mur. Mélina le fouilla et trouva deux couteaux et un fusil.

 

- T'es qui?

- Alex, on se connait Sarah...

 

Je le poussai au sol et lui pointait mon fusil au visage. Mélina dégaina son arc et se plaça à mes côtés. Alex nous regardait pétrifié par la peur.

 

- Si tu me connais vraiment, dis-moi une chose que seulement connaît.

- Ta... Ta marraine était ma prof de français en secondaire 4...

- Cusson, c'est bien toi!?

 

Il hocha de la tête à l'affirmative et je me figeai. Je baissai mon arme suivis par Mélina et me mis à le fixer. C'est fou comme il avait changé. À l'époque, quand je les vus pour la première fois il n'avait que 16 ans et maintenant il en a 19. Il était maintenant un homme beaucoup plus grand que dans mon souvenir et il avait perdu son visage de bébé, qui m'avait fait craquer. Par contre, ses yeux vert-gris étaient resté les même, aussi profond et hypnotisant. Mélina se racla la gorge et je revins a moi. Je tendis ma main à Alex et l'aida à se lever. Je l'entendis soupirer de soulagement et je lui redonnais ses armes. Je fis signe à Mélina qu'elle pouvait aller se recoucher et je me mis dos à Alex.

 

- Comment m'as-tu reconnu? Lui demandai-je dans un souffle

- Les chats dans la cage....

-Ah...

 

Je ne fois qu'un signe avec ma main pour lui désigner où il pouvait dormir et retournai à la fenêtre. Après une trentaine de minutes je me retournai et vis que tout le monde dormait. Mon regard glissa sur Alex, je ne comprenais pas pourquoi la vie m'avait remis sur son chemin. À l'époque, je l'aimais bien, même un peu trop et c'est ce qui a causé mon isolation envers les gars. Il m'avait ignoré quand je lui avais fait part de ce que je ressentais et le revoilà me suppliant du regard de rester avec nous.

 

Quand le soleil se leva enfin, je pus me détacher de la fenêtre, ne voyant rien de potentiellement dangereux. Je sentis une main sur mon épaule et je vis Mélina tout sourire. Je me retournai et vis qu'Alexandre faisait plus ample connaissance avec Alex. Par contre, quand mon frère se réveilla et le vis il se leva d'un bond. Il pointa son fusil sur lui et ne le lâcha pas du regard.

 

-Richard, ça va c'est juste Alex. Lui dis-je

- Alex comme dans Alex Cusson?

- Oui, il est ici depuis hier soir. Mel et moi on est allé le sauver de rôdeurs.

- Je ne le veux pas avec nous, je veux le voir partir! Lança-t-il

- Il nous serait utile, il sait très bien manier le couteau! Ajouta Alexandre.

- C'est bon il peut rester, mais à la moindre erreur il part! Dit-il grognant.

 

Mon frère baissa son arme et se retourna vers moi, puis de nouveau vers Alex. Je savais que depuis le secondaire il avait eu une pointe de haine envers Ales, car il m'avait brisé le cœur. Par contre, je ne croyais pas qu'il avait encore cette rancœur  envers lui. Puis, sans crier garde il flanqua son poing au visage d'Alex, faisant éclater sa lèvre inférieur.

 

- C'est tout ce que tu méritais à l'époque!

 

Maintenant c'était sûr et certain, il le détestait toujours autant. Mélina tandis un mouchoir à Alex pour qu'il puisse éponger le sang et on fixait mon frère qui prenait des sacs. Il se releva et se retourna vers nous.

 

- Qu'est-ce que vous attendez!?

 

Sachant qu'il ne fallait pas le contrarier plus qu'il ne l'était déjà, je pris des sacs suivis des autres. Je leur dis d'attendre à l'accueil et j'allai chercher une voiture. Je la reculais devant la porte et ouvris la valise. Quand tout fut dans la valise, je passai une clé à Alexandre pour qu'il puisse prendre un autre véhicule.

 

Dans la première voiture il y avait Richard et Alexandre et dans la deuxième ; Mélina, Alex, la cage des chats et moi au volant. Je pris le talkie-walkie et dis à Alexandre de me suivre.

 

On se rendit au supermarché le plus proche et ceux de la même voiture restait ensemble. Donc Richard et Alexandre restèrent à l'extérieur, pendant que le reste d'entre nous allait faire le plein. On entra dans le supermarché et Alex prit un panier. Étrangement aucuns rôdeurs ne venaient, pourtant on était dans un endroit qui aurait dut être remplis. On prit donc beaucoup de fruit et légumes et c'est en tournant le coin pour aller chercher des conserves, que l'on vit les rôdeurs. Ils étaient tous morts et mis en pile au milieu du couloir. On se dépêcha donc à remplis le panier de conserves, pansement, etc. On sortit du supermarché et je fis signe à Alexandre de reculer sa voiture ici. Par contre, quand on vit mon frère au pris avec des rôdeurs ont accouru vers lui, quand les rôdeurs s'effondrèrent au sol. Je vis alors deux gars sur le toit arme d'un fusil et d'un arc. On se dépêcha donc à remplir la voiture pour décamper. Les deux sortirent alors du supermarché et on pointa nos armes sur eux.

 

- J'en reviens pas que tu ne nous reconnaisses pas, mauvaise amie... Lança le plus grand

 

Je me figeai à l'Entente de mon vieux surnom, qui datait de l'école secondaire. Alex baissa son arme un instant et s'approcha d'eux pour leur serrer la main. Visiblement, il les connaissait, mais moi je ne les reconnaissais aucunement.

 

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