La vie n'est plus la même...
Chapitre 25 : Toujours ces foutus arbres...
1558 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 08/11/2016 05:10
Prenant notre courage à deux mains, Glenn ouvra la grille avant de nous laisser courir en dehors de la prison en ruines. La traversée jusqu’à la forêt fut longue, éprouvante, mais nous y étions arrivés. Le rêve d’avoir une vie tranquille s’était une fois de plus abattu sur nous. Mais une chose était sûre : Le Gouverneur mort, la menace était loin derrière nous maintenant.
La fille : Vous auriez dû me laisser là bas.
Moi : C’est franchement pas le moment de pleurnicher.
Glenn : -me regarde- Je crois avoir loupé un épisode.
Moi : -à Glenn- Tu dormais depuis un bail, vu que tu étais le plus malade d’entre nous. Le Gouverneur a enlevé Michonne et Hershel pour convaincre Rick de lui laisser la prison.
Glenn : Comment vont-ils ?
Moi : J’ai réussi à faire libérer Hershel avant qu’il ne soit tué. Michonne et moi avons tué le Gouverneur. Au moins, maintenant, c’est terminé.
Glenn : Hershel est en vie... –soulagé- Et Shane ?
Moi : -baisse ma tête- Non... J’ai été assommée par je sais pas qui, et je me suis réveillée à côté de toi... –souffle- Glenn... Dis moi qu’il est pas mort.
Glenn me prit dans ses bras, avant de jeter un dernier regard sur la prison encore fumante.Glenn : Je suis sûr qu’il s’en est sorti. Tu connais Shane, lui aussi doit être en train de se demander où t’es à cette heure ci.Laissant les ruines d’une prison perdue derrière nous, nous nous enfoncions en forêt, sans vraiment avoir de but précis.
La fille : Je suis désolée que tu ais perdu ton copain. Moi, j’ai vue ma petite amie se faire tuer par une gamine.
Glenn et moi échangions un regard. Une lesbienne... Pitié, pour mon vagin...
La fille : Je m’appelle Tara.
Elle tendit la main amicalement. Ne décelant aucune trace de sournoiserie, je décidais de serrer sa main.
Moi : Athena, et lui, c’est Glenn.
Tara : Au moins, on est ensemble, c’est déjà un bon début.
Sur la route, nous faisions plus ample connaissance avec notre nouveau compagnon de route.
Tara : -me regarde- Tu m’as l’air d’une guerrière aguerrie.
Glenn se mit à rire en me regardant.
Glenn : -à Tara- Elle s’est faite virer de la Navy.
Tara : -me regarde- Sérieux ? Virée ? Comment t’as fais ?
Moi : -à Tara- J’ai craché sur le chef.
Tara : Sérieux ??? –morte de rire- Une vraie dure à cuire.
Glenn : -à Tara- Si tu connaissais son copain, tu comprendrais leur couple.
Tara : -me regarde- J’aurais l’occasion de le connaître.
Glenn : Tout va bien ?
Moi : -le regarde- Oui. Il me manque, comme Maggie doit te manquer.
Glenn : Oui... Elle me manque énormément.
Moi : On va passer un marché tous les deux. Je t’aide à retrouver Maggie, et tu m’aides à retrouver Shane, ok ?
Glenn me tendit sa main que je serrais aussitôt.
Glenn : T’as le nez déglingué.
Moi : Je sais, mais la douleur me fait plus rien à vrai dire.
Plus tard dans la journée, alors que le soleil commençait à décliner, nous étions toujours en chemin, laissant les oiseaux rythmer nos pas.
Tara : Personne parle, on se fait chier.Au moins une qui met de l’ambiance.
Moi : Tu veux parler de quoi ?
Tara : J’en sais rien, moi... Comment t’as connu ton copain, tiens ?
Moi : -ris- J’ai connu Shane quand je suis arrivée en Géorgie. Le soir même où j’y étais. Je m’étais prise une méchante biture avec deux bouteilles de whisky, je tapais sur un motard.
Tara : Un motard ? –choquée-
Moi : Il faisait trois têtes de plus que moi, et c’était une armoire à glace, mais oui, je l’ai même foutu dans le coma, ce con.
Tara : Continue, j’aime bien ton histoire.
Moi : Et en fait, la voiture de police de Rick et Shane passait par là, et ils m’ont vue frapper le type. Ils se sont rués sur moi... –ris-
Tara : Quoi ???
Moi : Shane a du s’y prendre à six fois avant de pouvoir me passer les menottes et m’embarquer en bagnole. Ils m’ont coffrée de suite pour la nuit. J’arrêtais pas d’insulter Shane de tous les noms, mais lui, il s’en foutait, vu comment il revenait à la charge à chaque fois. Et en fait, pendant la nuit, j’ai senti une forte odeur d’ammoniaque qui m’a faite tomber dans les pommes. Je me suis réveillée, toujours dans la cellule, et j’ai vu que la porte était ouverte. J’ai voulu sortir mais y’en avait plein devant moi... En voulant me relever, vu que j’étais tombée, je me suis pétée la main, mais j’ai réussi quand même. J’ai trouvée une bagnole, j’ai roulé jusqu’à Atlanta et je suis tombée sur la femme de Rick qui était poursuivie par une horde. Elle m’a conduite au campement où elle était, et j’ai revu Shane ce jour là. Je me suis ruée sur lui, je l’ai frappé... Mais au final, lui et moi, on a appris à se connaître. Et depuis, on est fous amoureux l’un de l’autre.
Tara fit une moue adorable en entendant mon histoire.
Tara : C’est tellement adorable. –à Glenn- Tu trouves pas...
Glenn restait figé. Les yeux rivés sur quelque chose qui se trouvait au loin. Un panneau se dessinait devant nous, et sans attendre, Glenn se rua vers ce panneau. Arrivé devant, il le regarda minutieusement avant de m’appeler. Arrivées devant à notre tour, ce panneau révélait un message surprenant mais intriguant à la fois. « Terminus. Sanctuaire pour tous, communauté pour tous. Ceux qui arrivent survivent » accompagné d’une carte qui semblait relier toutes les routes vers ce fameux point.
Moi : C’est quoi ce message à la con ? Je trouve ça louche.
Glenn : Maggie doit être là bas.
Moi : Tu crois ?
Glenn : Si elle me cherche, elle doit être en chemin. C’est sur la carte, il faut suivre les rails.
Une fois de plus enfoncés tous les trois dans les bois, la nuit allait bientôt tomber. Tara se retourna brusquement, épiant le moindre mouvement suspect.
Tara : Vous avez entendu ?
Moi : -me retourne- Quoi ?
Glenn était lui aussi aux aguets, quand d’un seul coup, une dizaine de rôdeurs se ruait sur nous.
Moi : Merde...
Sortant mon couteau, je tranchais déjà la tête de l’un d’entre eux. Tara était, elle, aux prises avec un rôdeur qui était prêt à la mordre. Tandis que j’en tuais déjà deux autres, je criais vers elle.
Moi : -à Tara- La tête ! Vise la tête !
Cette dernière prit mon conseil au moment venu, et elle s’empressa d’asséner bon nombre de coups de couteau dans la tête du rôdeur qui s’effondra à terre à côté d’elle. Une fois tous les rôdeurs abattus, nous étions dans l’impasse, malgré l’idée que ce « Terminus » serait peut être l’unique solution. Tous à terre, exténués par le combat que nous venions de mener, un camion déboula de nulle part, s’arrêtant à nos côtés. Tara regardait vers eux, visiblement en colère.