La vie n'est plus la même...
Moi : C’est quoi ?
Shane : Ouvre. –sourit-
En ouvrant la boite, je découvrais un fin collier qui me rappelait celui de ma grand mère Abigaïl... Une pierre bleue azur montée en pendentif sur une chaîne en or... Jamais personne ne m’avait fais d’aussi joli cadeau... Même pas mon propre père... et encore moins mon frère... Submergée par mes émotions, les larmes en vinrent à couler...
Shane : Tu pleures ?
Moi : -sanglote- On... Personne ne m’avait jamais offert d’aussi joli cadeau...
Shane : J’ai pensé directement à toi quand je l’ai vu. Ça m’a rappelé la première fois que je t’ai vue. Tu avais un t-shirt aussi bleu que cette pierre, et...
Je me tournais, toujours les yeux remplis de larmes de joie, et Shane mit le collier à mon cou.
Shane : Je t’aime, princesse. Je t’aime comme un fou.
J’éclatais en sanglots dans ses bras, avant de l’embrasser amoureusement.
Moi : Moi aussi, je t’aime, bébé... Je t’aime plus que tout.
PLUSIEURS MOIS PLUS TARD.
Enfin, la prison est devenue paisible... Plus d’attaque, moins de rôdeurs... Tout le monde se sent en sécurité... dans un endroit qui nous était enfin propre. Nous étions beaucoup plus nombreux maintenant, après l’expédition de Tyreese et de sa soeur à Woodbury, ils sont revenus avec un bus rempli de gens cherchant un havre de paix. Des enfants, des hommes, des femmes de tout âge... Enfin de la compagnie... Une vraie vie... Respirer l’air pur et non pollué par l’odeur des rôdeurs en état de décomposition avancée. Moi et Shane étions plus amoureux que jamais. Mais il y avait déjà plus d’une semaine que je ne l’avais pas vu... Lui, Michonne et Tyreese étaient partis du côté de Johns Creek, et plus le temps passait, moins les choses allaient, et plus l’inquiétude était grande... Bon, ma grande, ressaisis toi, ton homme est fort, il a deux piliers avec lui... Il va revenir.
?? : Bonjour, Mlle Willows.
Moi : Salut Patrick ! Bien dormi ?
Patrick : Mis à part Mr Dixon qui ronflait dans la cellule d’à côté, j’ai bien dormi. Et vous ?
Question à dix milles dollars.
Moi : Mon grand, ça fait plus d’une semaine que je ne dors pas.
Patrick : L’expédition de Mr Walsh, n’est-ce pas ?
Moi : Eh oui... Tiens, tant que tu es là, peux tu me trouver Carol ou Daryl, s’il te plait ?
Patrick : Bien sûr.
Il s’en alla vers la cour, me laissant seule avec mes bonnes vieilles blondes.
Moi : Où es-tu, Shane ?
La fumée de la cigarette n’arrivait même pas à m’apaiser.
?? : Tout va bien ? Athena, t’es toute tremblante.
Ce n’était autre que Carl qui se dirigeait vers moi. Sursautant de peur, il prit place à mes côtés.
Moi : J’en ai pas vraiment l’impression.
Carl : Ca fait plus d’une semaine que t’as pas dormi, Athena... On est tous inquiets... Daryl se demande qu’est ce que tu as...
Malgré les paroles qu’il me disait, je ne pouvais pas décrocher mon regard des grilles.
Carl : -pose sa main sur mon épaule- Eh... T’en fais pas pour Shane, il reviendra... Il est toujours revenu... Michonne et Tyreese sont là pour l’aider... C’est un battant, il reviendra, crois moi.
Moi : -le regarde- Si tu le dis.
Carl : Je le pense. Vraiment.
Après quelques secondes...
Carl : Joli collier.
Je prenais mon précieux collier dans mes mains. Le serrer me donnait un peu l’impression d’avoir l’homme de ma vie à mes côtés.
Moi : Merci. Cadeau de Shane.
Carl : Lapis Lazuli.
Moi : Hein ? Que... quoi ?
Carl : Tu sais qu’au Moyen Age, on lui attribuait des vertus médicinales ?
Moi : -étonnée- Tu m’en apprends une bonne, tiens...
Carl : -sourit- On l’utilisait pour augmenter la robustesse des membres, et il paraît même que ça prévenait l’esprit de la peur, du doute, et de l’envie.
Moi : Me coucherais moins conne ce soir grâce à toi, gamin... Merci...
Dans un geste gentil, je lui ébouriffais les cheveux.
Moi : T’as vu Daryl ?
Carl : Non.
?? : Tu me cherchais, ma caille ?
Daryl fit son apparition au loin, arbalète dans les mains.
Moi : Ah, nickel.
En le prenant par le bras, je lui indiquais ma trouvaille : Un coin à lapins non loin de là... Pièges posés... chasse en prévision...
Daryl : Athena, tu tiens pas debout.
Moi : T’as un truc à manger ?
Carl sortit une barre chocolatée de sa poche.
Carl : Tiens, j’aime pas la noix de coco.
Moi : Merci.
Ni une ni deux, je ne fis qu’une bouchée de la friandise, en faisant marrer Carl avec mon sourire chocolat.
Daryl : Eh beh... Tu crèves la dalle.
Moi : Je boufferais un putain de cerf à moi toute seule. Merci, Carl.
Carl : De rien.
Il s’en alla, nous laissant Daryl et moi aller en forêt, fusil à l’épaule pour moi, et arbalète pour le monsieur. Une fois en forêt, la traque des lapins pouvait commencer.
Moi : Ça va, toi, au fait ? Je t’ai pas vu depuis hier.
Daryl : T’en fais pas pour moi, va. J’vais très bien. Au fait, j’ai jamais vraiment eu le temps de te remercier pour ce que t’avais fais pour Merle.
Moi : C’est rien, ça. J’pense que lui ou toi auriez fait la même chose si ça m’était arrivé.
Daryl : Tu sais que t’es une putain de dure à cuire ?
Moi : -ris- On me le dit souvent.
Daryl : -racle sa gorge- J’me suis toujours demandé pourquoi tu t’es mise avec Shane.
Moi : -continuant ma traque- Shane et moi, on est les mêmes. On a le même caractère, la même rage de vivre, et on s’aime comme des tarés. Je peux pas me passer de lui, et inversement.
Daryl : Une vraie putain d’histoire d’amour, quoi.
Moi : T’as tout compris.
Daryl : Mais imagine si tu l’avais pas choisi.
Ouh là...
Moi : -étonnée- T’aurais voulu que je choisisse qui ?
Daryl : Moi ?
Moi : -choquée- Tu rigoles ?
Daryl : Non, regarde... On chasse tous les deux, on s’entend bien, on rigole, on picole comme des trous tous les deux...
Moi : Y’a pas que ça qui compte.
Daryl : Mais y’a eu ces deux baisers à la ferme...
Moi : C’était une erreur. J’étais en rage contre Shane, et toi, tu me cherchais à fond. C’est tout. Non pas que tu sois pas beau mec, hein, mais je sais pas pourquoi, je t’ai toujours vu comme un frère. Et j’aimerais pas que ça parte en couilles, tu comprends ?
Daryl : Ouais, je comprends... Je te l’ai jamais dis, mais c’est vrai que t’es plutôt mignonne comme nana.
Moi : -souris- Merci.
ENFIN NOUS SOMMES ARRIVÉS.
Moi : On y est... –relève les pièges- Cinq... Six... sept... dix... douze lapins, mon pote ! Et pas des petits !
Daryl : Bien joué.
Moi : Attends, je vais les...
Bien évidemment, comme toujours avec ces putains de collets, il fallait que je me coupe !
Moi : Merde.
Daryl : Fais voir.
Moi : Rien de méchant. Ça m’arrivait tout le temps quand je chassais.
De retour à la prison avec notre énorme prise, nous fûmes accueillis par Carol qui promenait Judith.
Carol : Bien joué.
Moi : Gros coin à lapins vers la forêt.
Carol : Allez les porter à Glenn, il va s’en occuper. Attends...
Elle tendit son bras vers moi et regardait ma main bandée. Mais Hershel arriva, marchant gaiement, sourire aux lèvres.
Moi : Alors, tu t’y fais à cette nouvelle jambe ?
Hershel : Je retrouve le plaisir de marcher. Oh, mais... Attends voir...
Fatalement, je ne pouvais pas y échapper. Hershel examina ma main.
Daryl : Elle s’est coupée en ramassant les lapins.
Hershel : -me regarde- Il va te falloir des points de suture.
Moi : -m’assieds- Je t’attends là.
Hershel s’en alla vers le bloc, suivi de Carol, étant donné que Judith manquait de sommeil après la nuit dernière.
Daryl : T’as faim ?
Moi : Si t’as des fruits, je suis preneuse.
Daryl : J’te rapporte ça, ma caille. –clin d’oeil-
Daryl partit en direction du bloc également, me laissant seule dans mes pensées. Encore une fois de plus centrées sur Shane. Son absence me pesait énormément...
?? : Tu as l’air de bien t’entendre avec les Dixon.
Sursautant de peur, je tombais sur Sasha qui arrivait pour s’asseoir à mes côtés. Nos deux caractères nous avaient drôlement rapprochées, elle et moi. Et je dois dire que l’absence de son frère m’aidait un peu à compenser mon manque de sociabilité. Nous étions souvent ensemble, et je dois dire que ce petit bout de femme est quelqu’un de formidable.
Moi : Je suis un peu leur soeur... Enfin... En quelques sortes. –souris-
?? : RICK !!!!!!
Rick accourait depuis le potager vers les grilles, laissant apercevoir au loin une voiture qui venait vers nous... Etait-ce enfin eux ? Le retour de Shane, Tyreese et Michonne ? La grille ouverte, la voiture arrivait. Enfin, ils étaient là, tous les trois... Le vide dans mon coeur se remplissait aussitôt.
Moi : -à Sasha- Voilà ton frère.
Sasha : Voilà ton homme.
Moi : Shane...
Pressée de retrouver l’homme qui partageait ma vie, je serrais déjà Tyreese et Michonne dans mes bras, tellement heureuse de les retrouver eux aussi. Michonne me donna deux paires de chaussures, comme elle m’avait promis, et Tyreese fila serrer sa soeur dans ses bras, laissant Shane descendre de la voiture, et accourir dans mes bras, à la recherche des baisers tant attendus. Carl arrivait à notre niveau, souriant à Michonne.
Carl : Ça fait plaisir de vous revoir.
Michonne : -à Carl- Regarde ce que j’ai trouvé.
Elle sortait un paquet de BD de sa besace, et les tendit au jeune homme qui exaltait déjà de joie.
Moi : -à Shane- Tu m’as tellement manqué.
Shane : Toi aussi, mon coeur, tu m’as manquée... –m’embrasse-
Michonne : -s’adresse à moi- Il n’a pas cessé de parler de toi.
Moi : -ris- C’est vrai ?
Michonne : Je commençais à tourner chèvre avec ton mec qui ne faisait que parler de toi... Même en tuant des rôdeurs. C’est comme ça qu’elle vous tuerait, ma femme...
Je regardais Carl au passage, et personne n’avait pu nous empêcher d’éclater de rire.
Shane : -me regarde- Tu m’as tellement manqué... J’en avais marre d’avoir un ours à mes côtés quand je dormais plutôt que ma belle amazone.
Tyreese : -à Shane- Je te remercie !
Moi : -à Tyreese- Il dit que tu es un ours, mais le jour où tu l’entendras ronfler, il est pire qu’un troupeau de porcs réunis !
L’hilarité générale. Enfin le bonheur d’avoir retrouvé les nôtres, et le sentiment de sécurité après toutes ces journées de stress et d’attente interminable...
Tyreese : Rentrons. -sur le chemin-
Shane : Qu’est-ce que tu as à la main ?
Moi : M’suis coupée en ramassant des lapins avec Daryl à la chasse.
Shane : Ils t’ont pas emmerdée, les Dixon, j’espère ?
Moi : Deux vrais anges.
Shane : Tant mieux.
Ne se lassant pas de mes lèvres, Shane m’embrassait encore une fois sans retenue aucune. Mais Hershel nous interrompit.
Hershel : Ah, je comprends mieux pourquoi je n’arrivais pas à te trouver ! –aux autres- Ravi de vous revoir, tous les trois. –me regarde- Athena, viens par là, tu as besoin de points de suture.
Allant vers un banc tout proche, Shane s’asseyait avant moi.
Shane : -me regarde- Assieds toi sur mes genoux.
Je m’exécutais aussitôt.
Hershel : Athena ?
Moi : MMH ?
Hershel : Je croyais que tu perdais connaissance.
Moi : -me frotte les yeux- Les genoux de Shane ont toujours eu le don de me faire dormir.
Shane : Au moins, ils sont pas pointus. Et ton derrière non plus, tant mieux. –me souris-
Hershel : Ce n’est pas parce que je suis là qu’il faut vous retenir, les jeunes.
Moi : -regarde Hershel- Je respecte toujours les gens plus âgés que moi.
Hershel : Et c’est tout à ton honneur. Attention, ça va piquer.
Au moment même où Hershel commença à verser le peroxyde sur ma plaie, je fus parcourue d’un spasme incontrôlable.
Shane : Ça va, chérie ?
Moi : J’ai vu pire que ça. Même une épaule démise fait plus mal que ça. –lui sourit-
Hershel : Tu es une combattante, Athena. –à Shane- Tu as de la chance d’avoir cette guerrière qui est prête à tout pour te garder en vie et qui t’aime autant. Elle n’a pas dormi depuis plus d’une semaine, sa seule préoccupation étant de savoir comment tu allais.
Shane souria et me déposa un tendre baiser sur la joue.
Moi : -à Hershel- Vas y, Hershel, je vais... je vais... –baille-
Hershel : Apparemment, tu as l’air confortable, Shane... –rit-
Je n’ai jamais su comment, ni pourquoi, mais après ça, je n’avais pas de souvenir. Le seul qui venait après, c’est le fait que je me sois réveillée dans notre lit, et que Shane était à côté de moi.
Shane : T’en fais une tête.
Moi : J’viens de me réveiller, gros malin. J’ai dormi... –baille- combien de temps, au fait ?
Shane : Quatre jours... et t’as rien mangé. Mange un peu.
Moi : Je pourrais dévorer un porc entier tellement j’ai la dalle.
En posant ma main sur le bras de Shane, ce dernier dégageait une chaleur intense que c’en était drôlement inquiétant.
Moi : Sûr que ça va ?
Shane : Je crève de chaud... mais je...
Il toussa tout en enlevant son t-shirt, laissant dévoiler son torse luisant de sueur. Je regardais ses muscles avec envie, mais une drôle de sensation m’envahissait également... courbatures, chaleur cuisante... vision floue...
Shane : -se lève difficilement- Y’a personne...
En se retournant, il vint jusqu’à moi pour m’allonger doucement sur le lit, et me lécher le ventre en enlevant mon t-shirt.
Moi : Shane...
Shane : Laisse toi aller, mon coeur... Tu m’as tellement manqué...
Ce sentiment d’évasion... de plaisir inexpliqué mêlé en même temps... Je me sentais comme... un oiseau en plein envol... Mais d’un seul coup, je ressentais quelque chose de puissant, comme une sorte d’émanation... Un volcan en éveil.... Merci... Ça me fait tellement de bien...
Shane : Bébé...
Je restais sans voix.
Shane : Ma puce... –essoufflé-
Moi : Mmh ?
J’essayais de me relever, mais les courbatures prenaient le dessus.
Shane : -se lève puis regarde dans le bloc- Y’a personne dans ce bloc... Mon coeur, tu viens d’avoir un putain d’orgasme ou alors je m’y connais pas.Oh oh.
Moi : -honteuse- Sérieux ?
Shane : Ouais... Et j’vais t’avouer un truc.
Moi : Quoi comme truc ?
Shane : A un moment... –se met à chuchoter- T’es partie en furie... Et là, c’était de la balle...
Je lui balançais l’oreiller en pleine tête en riant, mais d’un seul coup, les vertiges firent leur apparition, de plus en plus violemment.
Moi : Je me... sens pas bien...
Un énorme trou noir pour couronner le tout, GENIAL ! Comme si on avait besoin de ça, merde... Mais... et Shane ? Où est-il ?
?? : Restes tranquille, Athena... –tousse-
En me réveillant, je trouvais Glenn à mes côtés.
Moi : G... Glenn ?
Glenn : -faiblard- T’es dans le bloc de quarantaine. On a tous... –tousse- chopé une espèce de grippe foudroyante... et on...
Moi : Economise tes forces... Où est Shane ?
Il me fit signe de la main en me montrant le bout du bloc. J’essayais de me lever, non sans mal, mais finissais par tomber à terre au bout d’un moment. Une vraie loque.
Moi : Shane...
Shane : Bébé...
Il sortait de sa cellule, le teint blanc comme un linge, et essayais de me relever, lui aussi, tant bien que mal. Une fois que nous étions debout, je m’inquiétais pour sa santé avant tout, mais Sasha arriva, le teint blafard, elle aussi.
Sasha : Athena...
Shane....Moi : Va te coucher, Sasha...
Le reste de la journée n’était pas passée sous les meilleures conditions. Ordre d’Hershel à quelques heures du coucher de soleil : Tout le monde dans sa cellule, enfermé à clé. Mesure de précaution. Mais en plein milieu de la nuit, alors que tout le monde était censé dormir... Je me réveillais, le reflet de la lune me tapant sur le système. Un bruit se fit entendre tout bêtement... Et en ouvrant les yeux un peu plus grands... Un rôdeur se mit à se balader dans le bloc... Merde.
Moi : Shane... –faiblement- Réveille toi... –le secoue- Shane... Shane...
Visiblement, il n’y avait qu’une solution. Prenant mes forces du plus profond de moi même, je donnais une vive claque à Shane, histoire qu’il se réveille.
Shane : Qu’est-ce qu’il te prend ? –faible-
Et ça avait payé.
Moi : Merci...
Me dirigeant vers la porte de la cellule, je sifflais pour attirer le rôdeur vers moi. Ce dernier arrivant vers moi, je fis signe à Shane qu’il me donne son couteau avant que quelqu’un soit tué. Couteau en main, rôdeur devant mes yeux, je levais le bras pour éclater son cerveau avec la lame du couteau.
Moi : Bon dieu... C’était Helen...
Shane : Merde...
Moi : Faut trouver Caleb et Hershel...
Shane : Dans le parloir, sûrement...
Moi : Va falloir qu’on...
?? : Attention !
N’ayant pas vu le deuxième rôdeur qui se dirigeait vers moi, ce fut Daryl qui arriva, lui tirant une flèche en pleine tête.
Moi : Daryl...
?? : Joli coup, frangin.
Merle était également de la partie.
Moi : Merle... ? –tousse-
Merle : -s’approche de la cellule- T’as une sale tête, ma grande... Il est où le flic ?
Je montrais Shane derrière moi.
Merle : -foulard au visage- Il s’est endormi, je crois. Tu devrais en faire de même.
?? : COUCHEZ VOUS !
Exécutant les ordres, je fus mise à terre par la main de Merle. Rick arrivait vers nous, ayant abattu les trois rôdeurs qui étaient là.
Daryl : Sasha ! Caleb ! Glenn !
Les trois sortaient de leurs cellules.
Rick : Est-ce que ça va ?
Les trois acquiescèrent tant bien que mal.
Rick : -arrive vers nous- Ça va ? Où est Shane ?
Moi : -me relève, aidée de Merle- Il dort.
Sa respiration était haletante, mais il dormait.
Rick : Hershel arrive, ma grande.
En quelques minutes, Daryl et son frère entreprirent de dégager les corps présents avant que les enfants ne se réveillent. J’allais me rendormir après avoir remercié Rick. Shane semblait dormir profondément. Où je suis ? Mais... C’est la ferme ? Daryl... Rick... Patricia... Hershel ? Merde... Mais qu’est-ce que je fous sous cette bagnole? Putain... des rôdeurs !!!! Mais c’est... Oh non... –regarde- Hershel... –tire- -regarde à droite- Rick... –tire- -regarde en face- Oh non... pas toi... Shane, pas toi... non... –braque mon arme sur lui- Une vois se fit entendre.
?? : Athena ! Reviens... Reviens, bordel ! Pas toi !!!! Rick, occupe toi de Shane, il respire pas non plus ! Allez, Willows, reste avec nous... Pour Shane, pour moi... Pour tous les autres... Tu peux pas crever... Pas maintenant... Allez !!!!
?? : Shane... Allez mon vieux... Reste avec moi... RESPIRE !
?? : Allez, ma grande...
?? : Continue, frangin ! Faut pas qu’ils crèvent !
Une sensation de compression sur mon coeur... Sans comprendre...
?? : JE LE PERDS ! HERSHEL !!!!!!!!
?? : Pousse toi, Rick... Sans arrêt...
?? : Alors ?
??? : Elle respire difficilement... Tu sais où est Glenn?
??? : Maggie s’occupe de lui en haut... Allez, ma vieille, c’est pas le moment qu’on vous perde, tous les trois... Allez... Une main dans la mienne... Mais laquelle... ?
-plus tard- WOW... J’ai l’impression d’avoir mangée une méchante cuite... mais alors bien bien lourde.
Moi : Merde...
Daryl : Putain... restes allongée... RICK !
Des bruits de pas venaient en notre direction.
Moi : Il s’est passé quoi ?
Daryl : On a cru vous avoir perdus... Toi et Shane... Vous ne respiriez plus ni l’un ni l’autre... Et Glenn pareil... Putain, vous vous étouffiez dans votre propre sang... Mais on est arrivés à temps. C’est Merle qui vous a trouvés...
Moi : ... Shane ?
Daryl : -sourit- Dans la cellule d’à côté, en train de dormir. C’est un coriace, ton gars, tu sais ça ?
Moi : -souris- Mon mec.
J’essayais de me lever, mais sans succès.
Daryl : Hop hop hop ! –me soutient- Vas pas trop vite, ma caille, je peux pas prendre le risque de te perdre...
En sortant de la cellule, aidée de Daryl, Rick arriva devant nous. Il me serra dans ses bras et me dit à quel point il était soulagé de me revoir en vie.
Moi : Tu vas choper la crève, Rick...