La vie n'est plus la même...

Chapitre 19 : Pas elle... Non pas elle !

2393 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/02/2016 01:05

Rick : -soupir- Très bien, on part cet après midi. Les gars, vous pouvez vous occuper du reste des rôdeurs à brûler ?

Glenn : On le fera, pas de soucis.

 

Rick l’en remercia.

 

Rick : Athena, tu te reposes. 

Moi : Merci, mais le repos, j’en ai eu assez comme ça. Je vais me poster sur le toit, voir si jamais l’autre tordu se repointe.

 

Rick semblait s’inquiéter, il vint vers moi en posant sa main sur mon épaule.

 

Rick : Tu te sens en état ?

Moi : -le regarde- T’inquiètes, Merle est là, j’suis pas la seule à avoir un sniper.

 

Au même moment, les frères Dixon arrivèrent dans le bloc.

 

Moi : Ben tiens, quand on parle du loup.

Rick : -aux Dixon- Vous tombez bien. Merle, je veux que toi et Athena alliez vous poster sur le toit, on ne sait jamais, le Gouverneur et ses troupes peuvent refaire surface à tout moment. 

Merle : Avec Xéna, la guerrière amochée ?

Moi : -ris- Amochée, mais prête à se battre.

Merle : C’est rassurant. Ok, shérif, je ferais ça.

Rick : Génial. –à Shane- Toi, Daryl, et Glenn, vous finirez de brûler les corps. –à Maggie- Maggie, je veux que tu ailles monter la garde, quand on reviendra, Carl t’aidera.

Maggie : Ok.

 

Carol prit un fusil dans les mains.

 

Carol : J’irai me poster au premier mirador.

Rick : Super. –à Hershel- Hershel, toi, tu restes ici avec Judith et Beth. Si jamais y’a un souci, vous vous enfermez. C’est bien compris ?

Hershel : Compte sur moi.

Shane : Allez, Dixon, Glenn, on va les brûler, ces corps ?

Glenn : On te suit.

 

Une fois Rick et son équipe partis, l’après midi était déjà bien avancé. Merle et moi étions sur le toit, guettant la moindre attaque.

 

Merle : Comment tu te sens ?

Moi : Tu t’inquiètes pour moi ? Comme c’est touchant.

Merle : C’est surtout à voir la tête de ton flic de mec qui m’inquiète.

Moi : Shane ?

Merle : Ouais. J’l’ai entendu discuter avec mon frangin hier soir. Et il avait pas l’air dans son assiette. Si j’ai bien entendu, il a dit à Daryl qu’il avait la trouille de te perdre à tout moment. Tu t’impliques dans ce groupe comme si c’était ta seule famille.

 

Il avait raison.

 

Moi : C’est ma seule famille.

Merle : Désolé.

Moi : Tu pouvais pas savoir.

Merle : En tout cas, sans mentir, je crois que ton flic en pince pour toi. 

Moi : Si c’était pas le cas, on serait pas ensemble.

Merle : -rit- J’me suis mal exprimé. Il est amoureux, ma vieille.

 

J’étais étonnée de l’entendre me parler comme ça.

 

Moi : Euh, t’es sûr de ce que t’avances, là ?

Merle : J’en mettrais ma deuxième main à couper. Oh... –regarde au loin- J’crois que notre ami chinois a une couille.

 

En visant, je vis qu’effectivement, Glenn était aux prises avec plusieurs rôdeurs qui semblaient s’acharner à le poursuivre.

 

Moi : -en tirant- Il est coréen.

 

Glenn me fit un signe de remerciement au loin.

 

Merle : Chinois, coréen, ça change quoi ?

Moi : Ça change que ce sont deux pays différents.

Merle : Si tu le dis. –regarde au loin- Oh, ils ont besoin d’un coup de main.

 

Quelques tirs vers les hommes, et en quelques instants, la menace était éradiquée. Arrivés en bas, Glenn et les autres arrivaient vers nous, semblant tous être à bout de forces.

 

Glenn : Ces enfoirés sont venus en masse.

Moi : Pas étonnant avec le carnage de l’autre jour. 

 

Shane me prenait dans ses bras, lui aussi étant exténué.

 

Shane : J’en peux plus. Ça va toi ?

Moi : On ne peut mieux.

Daryl : -à moi et son frère- Merci au fait.

Moi : Je t’en prie.

 

La fin de l’après midi était arrivé plutôt vite. Rick et les autres étaient revenus à peine le soleil couché. Les trois descendus de la voiture, Rick nous souriait à tous.

 

Rick : Vous tombez bien. On va avoir besoin d’un sacré coup de main.

 

Michonne alla ouvrir le coffre, dévoilant tout plein d’affaires de puériculture.

 

Moi : Oh la vache ! En effet !

Carl : Judith n’avait pas de lit, et puis... je me suis dis qu’on devait lui en prendre un.

 

Shane lui ébouriffa les cheveux en le félicitant. Il demanda à Rick à propos de l’armurerie, mais celui ci lui répondit négativement. La nouvelle qu’il s’apprêta à annoncer allait nous laisser sans voix.

 

Rick : Morgan.

Shane : Celui qui t’a trouvé dans Kings, prêt de chez toi ?

Rick : -soupir- Il a viré cinglé.

Shane : C’est à dire ?

Rick : Il a perdu son fils. Mordu sous ses yeux.

Moi : Merde...

Rick : Il a posé plein de pièges autour de la ville pour empêcher les rôdeurs de passer.

Shane : Pas si taré que ça, en fin de compte. 

 

Il prit trois sacs qu’il sortait du coffre, avant de filer vers le bloc. Journée terminée, nuit bien méritée, nous étions tous partis nous coucher sans demander notre du. Le lendemain, alors que le soleil brillait encore une fois de plus, Shane et moi sortions du lit, pour trouver Carl et Maggie qui montait la garde.

 

Carl : Je vais te tenir compagnie.

Maggie : Merci. Athena ! Un coup de main ?

Moi : Merci, mais ça ira. C’est gentil de proposer.

 

En même temps, Shane s’en alla en m’embrassant.

 

Maggie : Y’a un tas de rôdeurs morts à ramasser dehors.

 

Une fois dehors, le tas de rôdeurs fit vite brûlé. En portant un corps mort, ce dernier se coupa en deux.

 

Moi : M’en sortirais...

Carl : Maggie, regarde là bas...

 

Maggie prit son fusil pour regarder à travers le viseur. Et ce qu’elle vit la fit figer sur place.

 

Maggie : Carl, va chercher ton père.

 

Carl courrait à toute vitesse vers le bloc, et en ressortant, il fut suivi par Rick, ainsi que Merle, Daryl, Glenn et Shane.

 

Rick : Un problème ?

 

Maggie chuchota à son oreille, ce qui fit tilter Rick instantanément.

 

Rick : Merde...

 

Tous les regards tournés vers la cour, ce que nous y avions vu allait nous faire sortir de nos gonds aussi rapidement qu’une porte défoncée... 

 

Moi : NOM DE DIEU !!!! QU’EST CE QU’ELLE FOUT LA ???????

 

Andréa fit soudain son apparition, rôdeur au bout d’une perche. Tous choqués, Rick ouvrit la grille, laissant Shane tuer le rôdeur, et prit Andrea violemment par sa veste pour l’envoyer valser dans le grillage. 

 

Rick : MAINS EN L AIR !

Andrea : Rick !

 

La colère d’avoir cette pute en face de moi me désynchronisait avec ma raison.

 

Moi : Qu’est-ce que tu fous ici, espèce de salope ?

 

Son regard en disait long. 

 

Andrea : Ne compte pas sur moi pour t’adresser la parole.

Moi : Tu risques de me l’adresser pas mal de fois. 

 

La colère avait repris le dessus. En saisissant Andrea par le col, je la jetais par terre et en profitais pour déverser ma haine sur elle.

 

Daryl : Athena, arrête ! –essaye de me retirer d’Andrea-

Moi : Cette pute est de mèche avec l’autre pourri, et on devrait l’accepter ? PLUTOT CREVER !!! 

Rick : Elle ne restera pas ! Alors, prends sur toi.

 

Shane savait le dénouement de la scène, il en fit part à Rick.

 

Shane : -à Rick- T’aurais pas du...

Rick : J’aurais pas du quoi ?

 

Une fois de plus, je me jetais sur Andrea pour lui administrer une violente gifle.

 

Moi : Tu diras à ton clodo que ça, c’est de ma part, et qu’il mérite la même dans sa sale gueule de fiotte.

Andrea : Je suis venue parce que je sais qui il est vraiment, maintenant !

 

Voyant quand même une once de vérité dans son regard, je la pris par le pull, et la traînais de force vers le bloc, toujours la rage au ventre. Tous arrivés, Andrea prit chacun des membres présents dans ses bras et commença un speech pour expliquer ce que voulait le Gouverneur. Chacun l’écouta sans discuter, et quand elle dit à Rick que le Gouverneur voulait s’entretenir avec lui, seul à seul, c’était la goutte de trop.

 

Moi : Pff, connerie. Rick, l’écoute pas, ça sent le piège à plein pif. 

Rick : Athena, laisse moi parler. S’il veut une confrontation, il l’aura. Daryl viendra avec moi, les autres, vous resterez ici. Si jamais ses hommes rappliquent, je veux que vous tous, vous défendiez la prison. C’est bien compris ?

Shane : Tu vas encore risquer ta vie alors que tes deux enfants sont là ? Rick, arrête de dérailler.

Rick : -à Shane- Je sais ce que j’ai à faire, et je sais que mes enfants sont accompagnés. Je prends Hershel, Michonne, Daryl et Andrea avec moi.

Moi : Oh ben si Daryl en est, ça devrait aller, mmh ?

Merle : -me regarde- C’est quoi ce sarcasme à la con ?

Moi : Ferme ta gueule. Et c’était pas un sarcasme. Daryl, si jamais y’a un souci, moi et Shane, on rappliquera directement. T’auras qu’à venir nous chercher, ok ?

Daryl : Compte sur moi.

Moi : -souris- Merci.

Shane : -chuchote à mon oreille- Inquiète pour Rick ?

Moi : Je m’inquiète surtout du fait qu’il va être seul avec ce tordu de première et que je sens le coup foireux à plein nez.

Shane : Rick est malin, s’il sent le coup foireux, il se laissera pas faire.

Moi : Je m’inquiète quand même. Michonne ?

 

Cette dernière vint en dessous de nous, étant donné que nous étions perchés sur les remparts autour du bloc.

 

Moi : Tu pourras garder un oeil sur Andrea ? Je la sens pas. 

Michonne : T’en fais pas. Elle est inoffensive. Mais je garderai un oeil sur elle, promis.

Moi : Je te remercie.

Shane : T’es sûre que tout va bien ?

Moi : Qui ? Moi ? –le serre dans mes bras- Tant que t’es là, tout va bien.

 

Il m’embrassait le sommet de la tête en me demandant quelque chose.

 

Moi : Tu vas me le dire.

Shane : Je crois qu’en fait, depuis un moment, mes sentiments sont plus que présents...

 

Je ne m’attendais pas à ce qu’il allait me dire.

 

Moi : Eeeet ?

 

Shane prit une grande respiration, et...

 

Shane : Je t’aime, Athena.

 

Un énorme silence se fit, et pas que pour nous. Tout le monde s’était tu dans le bloc, et me laissant sous le coup de l’émotion, je n’avais pas pu m’empêcher de pleurer de joie.

 

Moi : Moi aussi, je t’aime, Shane Walsh. Et plus que tout. Mais... –l’embrasse- Tu aurais pu me l’annoncer autrement, quand même. 

Shane : Je n’ai trouvé ni roses, ni chocolats. Désolé.

Moi : -ris- Pff, t’es con, en plus j’aime pas les chocolats, je tombais toujours sur ceux à la liqueur dégueulasse.

 

Shane se mit à rire et à me dire qu’il en avait également fait les frais. Malgré ce beau moment d’amour, Rick nous fit signe de descendre, vu qu’Andrea allait partir.

 

Moi : C’est vraiment pour te faire plaisir.

 

Rendus dans la cour arrière, Andrea fit ses adieux à tout le monde. Ainsi qu’à moi, grosse erreur.

 

Andrea : Je sais que tu ne m’aimes pas, Athena.

Moi : Putain, t’es perspicace.

Andrea : J’ai vu tes deux doigts en moins.

Moi : Chose qui pourrait t’arriver si tu la fermes pas.

Andrea : Je ne veux pas partir en de mauvais termes.

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