La vie n'est plus la même...
Chapitre 15 : Une vraie force de la nature !
1605 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 08/11/2016 20:12
Moi : C’est quoi ce merdier ?
A mesure que j’avançais, le sang s’intensifiait. Et quand j’arrivais dans la cellule d’à côté, l’horreur se figea devant mes yeux.
Moi : Putain de merde...
Shane : Bébé, t’es debout...
Rien ne détachait mon regard.
Maggie : On a réussi à stopper l’hémorragie. Si Shane n’avait pas été là, on l’aurait perdu.
Shane : J’ai fais ce qui me semblait le plus juste.
Moi : Putain, il s’est passé quoi ?
Le temps que quelqu’un me réponde, la porte du bloc s’ouvrit, et Michonne ainsi que Rick arrivèrent vers nous.
Moi : -les regarde- Oscar ?
Michonne baissait la tête en faisant « non ».
Rick : Carol ?
Carol : Je suis là, Rick.
Alors là, soit je rêvais, soit j’étais dans un délire psychologique. EXPLIQUEZ MOI CETTE MERDE.
Moi : Va falloir qu’on m’explique.
Rick : -surpris- Je t’avais pas vue, ravi de te voir en forme. –me serre dans ses bras- Il y a déjà plusieurs jours que tu dors, on se demandait tous quand est-ce que tu allais te réveiller.
Moi : Attends, j’comprends pas, là... Tu veux dire que quand je me suis effondrée devant Merle, sa main, tout ça... C’était mon imagination ? Et T-Dog ?
Carol : Il s’est sacrifié pour me sauver.
Moi : C’est pas vrai... Et Merle ?
Merle sortit de sa cellule un peu plus loin.
Merle : Moi, j’vais bien, merci de t’en inquiéter !
Carol : Daryl m’a retrouvée au mitard hier. Je m’y étais cachée après l’attaque des rôdeurs.
Daryl : Tout le monde croyait qu’elle y était passée. Moi y compris.
Tout ça ne tournait pas rond.
Moi : Putain, mais je tourne sénile, ma parole.
Shane fut étonné.
Beth : -me regarde- Tu es bizarre.
Maggie : Je trouve aussi.
Moi : J’me souviens que... Dixon m’a frappée au nez parce que j’avais tranchée la deuxième main de Merle... Et que T-Dog et moi on a parlé quand je suis sortie du bloc... Je suis allée voir Carol au mirador... Après, j’vous ai vus... –montre Daryl, Michonne et Rick- J’vous ai vus partir à Woodbury...
Daryl : Comment tu sais qu’on est partis à Woodbury ?
Moi : -regarde Carol- J’étais pas avec toi dans le mirador ?
Carol fit non de la tête... Tout s’éclairait...
Moi : -regarde Shane- On a pas... ?
Shane : Je suis resté dans la cellule pour voir comment tu allais, mais on a pas bougé.
Carl fit son entrée dans le bloc, Judith dans les bras. Et quand Carol vit la petite, elle fondit en larmes. Il était clair qu’elle ne s’attendait pas à ça.
Carol : -à Rick- Elle est magnifique.
Rick : -soupir- Maggie et Carl ont fait le meilleur pour la petite. Et Lori est partie en paix maintenant.
Quelques heures passèrent après tout ce tumulte. Hershel dormait dans sa cellule, sous la surveillance rapprochée de ses filles, Judith dormait à poings fermés... Bref, la vie avait repris son cours.
Carl : Athena, t’as faim ?
Surprise, je sursautais dans mon lit et me rattrapais au bord pour éviter de me gameller.
Moi : -en me relevant- Non, du tout.
Carl : T’es pas sérieuse ?
Un vrai détecteur de mensonges sur jambes, ce gosse.
Moi : -souris- Un peu que j’ai faim.
Carl : Viens avec nous, Daryl a rapporté quelques écureuils.
Moi : Bon appétit bien sûr.
Une fois en bas, une drôle d’odeur s’échappait de dehors.
Moi : C’est quoi qui crame ?
Merle : -au loin- Dommage que ce soit pas toi.
Moi : Ta gueule !
Rick discutait au loin avec ses sergents.
Rick : Ce salopard a un attirail plus complet que toute l’US Navy réunie. Va falloir trouver un moyen de s’en sortir si on ne veut pas tous finir mangés par les rôdeurs ou alors tués par balles.
Michonne : Andrea est là bas, il faut aller la chercher.
Et merde, ça devenait intéressant, elle a tout gâché.
Moi : Laisse, cette catin a trouvé son bonheur. –à Merle- J’parie qu’elle s’est proposée à faire les tours de garde pour dégômer les rôdeurs ?
Merle : Dans le mile.
Mais remballée aussi sec.,Je riais à gorge déployée. Avait-elle blessé quelqu’un de nouveau ?
Moi : Bien fait pour sa gueule. Le jour où elle comprendra que dans une ville gouvernée par un mec, elle aura jamais sa place, elle fera moins la maligne.
Merle : Bien dit. Toi, par contre, t’aurais eue ta place à Woodbury.
Moi : Plutôt crever que d’être sous les ordres d’un connard même pas foutu de respecter ses semblables.
Merle : Et sous les miens ?
Shane : Ferme la, Dixon.
Moi : -embrasse Shane- Laisse, bébé. –à Merle- Tu sais, je préférerais mille fois bouffer un rôdeur qu’être sous tes ordres, espèce de sous merde.
Merle se marrait devant moi.
Merle : C’est qu’elle a du cran, la frangine. Ouh ouh, je parie que le poulet doit pas s’emmerder au pieu.
Shane se leva aussitôt pour aller empoigner Merle.
Shane : Quand je te dis de fermer ta gueule, tu fermes ta gueule, capisch ?
Merle : Lâche moi, sac à merde.
Daryl : Lâche le, Walsh !
Moi : Bébé, lâche le.
Après mûre réflexion, Shane lâchait Merle, pour venir vers nous, et me demander de manger, étant donné que j’avais dormi plusieurs jours. Plusieurs heures plus tard, nous étions de retour dans la cellule.
Moi : -m’allonge- J’suis KO.
Shane : Au moins, t’as mangé. C’est un point plutôt bon. Tu reprends des forces à vue d’oeil.
Moi : Je suis plus forte que ça, même avec ce qui est arrivé. –le regarde- T’as été héroïque en sauvant Hershel.
Shane : Bon, c’est un vieux con, mais il est gentil quand même. Je l’aime bien, au fond.
Moi : Tu vois quand tu veux, que tu sais apprécier les gens. Allez, on va dormir, t’as quasiment pas arrêté depuis que t’es levé, j’suis sûre.
Shane : Heureusement que t’es là... –me prend dans ses bras- A mon avis, y’a déjà un moment que je serais devenu taré.
Moi : J’ai même pas envie de savoir comment t’aurais tourné, mon vieux, j’ose même pas imaginer ta tête si t’étais devenu un rôdeur.
Pour essayer de me faire peur, Shane se mit sur moi et grognait tel un rôdeur.
Moi : -ris- Allez au lit, gros nigaud.
Je l’embrassais avant de me blottir dans ses bras.
Moi : Bonne nuit.
Shane : Bonne nuit ma puce.
Le lendemain, les yeux brouillés avec les rayons de soleil qui traversaient les fenêtres, à peine ouvrais-je les yeux que je ne vis personne à mes côtés.
Moi : Youhou ? Y’a quelqu’un ?
Carl : -plus loin- Cherche pas, ils sont tous partis dans l’autre bloc.
Moi : Bonjour à toi aussi, Carl. Oui, j’ai bien dormi, merci de demander.
Carl : Pardon. Bonjour, Athena.
Moi : Salut, Carl.
Hershel vint couper cette conversation. Surprise, je regardais vers la cellule pour voir Hershel réveillé, ce qui me fit sourire.
Moi : Bouge pas, Hershel, je viens t’aider.
En allant l’aider, Beth fit son apparition, munie de béquilles, et vint jusqu’à nous pour aider son père.
Moi : Comment tu te sens ?
Hershel : Capable de marcher. Et assez en forme.
Moi : Voilà qui fait plaisir à entendre.