La vie n'est plus la même...
Merle : Espèce de pute !
Moi : Ferme ta gueule ! Tu vas me dire où je... où je...
La colère laissait place tout à coup à un vertige impressionnant. Les dernières phrases que j’entendais aux alentours étaient celles de Michonne et Merle qui ne savaient plus quoi faire.
Merle : Putain, elle pisse le sang sur moi, cette conne ! Eh, Machine !
Michonne : Merde.
Aussitôt, je me laissais tomber à terre, ma tête heurtant violemment le sol. Quelques instants plus tard, ce fut une effusion de monde qui était autour de moi.
Voix d’Hershel : Elle a perdu beaucoup de sang... Il va lui falloir une transfusion. Quelqu’un connait son groupe sanguin ?
Voix de Shane : B Négatif.
Voix de Daryl : Merle en est aussi, mais avec toutes les merdes qu’il a chopé...
Voix de Merle : TA GUEULE !
Voix d’Hershel : -vers moi- Il lui faut du repos, elle a perdu énormément de sang après s’être tranché les doigts. Que quelqu’un m’aide à la transporter.
Je me sentais comme flottant dans l’air en sentant deux personnes me porter jusqu’à ce qui semblait être un lit sous mon dos. Je ne sais pas ce qui s’est passé après, mais le fait est que je n’avais pas aussi bien pioncé depuis des lustres. Nom de dieu... Il s’est passé quoi ? Shane dort... Et c’est quoi ce plateau ? Au moins, si j’ai faim... En regardant ma main, cette dernière était bien bandée. Une chose était sûre, Docteur Hershel s’était bien occupé de moi. En voulant me relever du lit, je n’avais pas évitée la barrière du dessus, et comme je suis une empotée...
Moi : -me cogne- AIE !
Je me frottais la tête, mais malgré, je me surprenais à rire toute seule. Etrange...
Moi : Y’a quelqu’un ?
Ce fut Beth qui répondit la première, Judith dans les bras.
Beth : Ça va ?
Moi : Ouais... Je survivrais.
Beth : -rit- Je t’admire.
Moi : -soupir- Y’a rien à admirer, va.
Beth : J’aimerais avoir ton courage, et puis... On voit que lui et toi être plus proches ici que personne ne peut l’être. –montre Shane-
Moi : -souris- C’est le seul qui sait me comprendre malgré la carapace de brute que je me forge.
Celui qui sait révéler le petit chaton qui sommeille en moi.nLe sourire que Beth me donnait était un magnifique cadeau. Voir les gens heureux autour de moi était la seule chose qui pouvait me rendre heureuse à mon tour. Mais aujourd’hui, Mlle Judith avait décidé d’être d’humeur bougonne.
Beth : -à Judith- Shh...
Moi : Qu’est-ce qu’elle a ?
Beth : Elle est grognon depuis au moins vingt bonnes minutes, je sais pas ce qu’elle a...
Pour une fois dans ma vie, j’allais prendre un bébé dans les bras.
Moi : -tends les bras- Passe la moi.
Beth me tendit la petite, mais cette dernière n’était pas décidée à m’accueillir chaleureusement. Fallait dire que j’avais tellement l’habitude de bercer des bébés que ça en devenait pathologique...
Moi : Ben alors, choupette, ça va pas ? –regarde Judith- Dis moi, est-ce que tu connais la danse du singe qui se gratte ?
Beth : La danse du singe qui se gratte ? –rit-
Moi : J’avais l’habitude de faire ça avec mon neveu, mon frère ne savait jamais comment faire pour le calmer. Alors, il me le passait, et la plupart du temps, quand je lui faisais ça, Will sortait un rot magnifique. –ris- -à Judith- Allez, ma cocotte, chante avec moi. –chante- Il était une fois... Un petit singe farceur...En chantant, je secouais gentiment Judith qui semblait se calmer.
Moi : -chante- Tellement farceur qu’il était ha... bitué à chaparder... Chaparder toutes les bananes du coin sans se faire attraper... Mais un jour vint un autre petit singe... qui lui était caché... et il mit dans les bananes... tout plein de poil à gratter...
Au fur et à mesure que la comptine avançait, Judith se détendait, elle était même souriante, jusqu’au moment où elle laissa sortir un rot qui devait être drôlement coincé, tellement coincé qu’elle en riait.
Moi : Eh ben voilà ! Je t’aurais aidée tant bien que mal. –souris-
Beth : Tu n’as jamais songé à avoir des enfants ?
Moi : -soupir- -regarde Shane- Si... Mais la nature en a décidé autrement.
Beth se tut, ayant de suite compris ce dont à quoi je faisais allusion.
Moi : T’en fais pas, tu pouvais pas savoir. –lui redonne la petite- Il faut que j’aille voir ton père.
Beth : Et Shane ?
Moi : Laisse le dormir, il m’a donné son sang, il a besoin de se reposer.
En avançant dans le bloc, je tombais sur Hershel qui était tranquillement assis dans sa cellule.
Hershel : Comment te sens-tu, Athena ?
Moi : -soupir- Ça pourrait être pire. Deux doigts en moins, c’est pas la fin du monde. La fin, c’est ces putains de rôdeurs là... Dehors.
Hershel me fit signe de prendre place à ses côtés.
Hershel : Tu as raison. Mais tu as perdu énormément de sang, heureusement que Shane et toi avez le même groupe sanguin, sinon, tu n’aurais sûrement pas survécu.
Moi : -souris- Je suis chanceuse de l’avoir, en effet.Hershel souriait à son tour.
Hershel : C’est quelqu’un de bien, dans le fond. Le seul problème, c’est sa grande gueule. –rit-
Moi : -ris- Moi aussi, j’ai une grande gueule, et tu ne me détestes pas.
Hershel riait de bon coeur, et en prenant ma main, il examina la plaie en enlevant le bandage.
Hershel : C’est pas trop mal. Je suis impressionné par ta capacité à cicatriser aussi rapidement.
Moi : Je dois être bionique.
Hershel riait de plus belle, mais il fut vite coupé dans son élan.
??: Alors, robocop, on se marre bien ?
Moi : -surprise- Oh, bébé, tu m’as fais peur... –me lève- On t’a dit d’aller te reposer. Tu m’as donné énormément de sang, tu es faible, regarde toi, tu tiens à peine debout.
Shane : -faible- J’peux encore dégômer ces saloperies.
En le rejoignant et le mettant dans son lit, ce dernier m’attirait avec lui.
Shane : Comment je ferais sans toi, mon coeur ?
Moi : -souris- Tu aurais Rick et les autres, et crois moi qu’ils ne te laisserait pas crever de sitôt. –l’embrasse- Repose toi, je reviens tout à l’heure.
Mais Shane me rattrapa par le bras pour me ré attirer vers lui.
Shane : Et ta main ? –regarde- Pas joli.
Moi : Y’a plus rien à craindre, j’ai fais ce qu’il fallait.
Shane : -sourit- Je t’aime, princesse.
Moi : -l’embrasse- Moi aussi, mon prince, t’inquiètes, on est tous là pour veiller sur toi. Allez, repose toi.
Aussitôt Shane reparti dans son sommeil, je sortais de notre cellule pour y croiser un Glenn abattu et étrangement pâle.
Moi : Glenn ? Tout va bien ?
Glenn : -me regarde- Je crève de faim.
Moi : Viens avec moi, j’vais te faire à manger.
Glenn : Sûre d’être en état ?
Moi : J’suis peut être pas invincible, mais au moins, si y’a une chose que je sais faire, c’est faire à bouffer !
Glenn s’asseyait à une table en riant.
Glenn : Comment il va ?
Moi : Shane ? Il se repose.
Glenn : C’est héroïque ce qu’il a fait.
Moi : -affairée- J’aurais pas survécu sans lui. C’est un héros, dans son genre, je reconnais.
Glenn : Vous vous êtes bien trouvés, tous les deux.
Moi : On me le dit souvent. –ris- Tiens... Chili, ça te va ?
Glenn : Je dévorerais même un opossum tellement j’ai les crocs.
Moi : Tu veux peut être que je demande à Daryl de t’en trouver un ? Je parie que ça grouille dans les environs. –ris-
Glenn : -rigole- Arrête, tu vas me faire gerber.
Moi : Tu vomis sur demande ? Me suis toujours demandée...
Glenn : Arrête... –rit-
Moi : On se demande qui de nous deux est la gonzesse, ici. –ris-
Glenn : T’as vue Maggie ?
Moi : Pas depuis ce matin, pourquoi ?
Glenn n’eut pas le temps de me répondre, étant donné que la porte de l’extérieur s’ouvra pour laisser passer Rick et Carl.
Carl : -me regarde- Comment tu vas ?
Moi : -souris- Je m’en remets, bonhomme.
Rick : Et Shane ?
Moi : Il dort.
Rick : On a vraiment tous cru qu’on allait te perdre, Athena, vu la vitesse à laquelle tu te vidais de ton sang.
Moi : Il en faut plus que ça pour me tuer.
Finissant de préparer l’assiette de Glenn, je regardais aux alentours, et quelque chose me fit tilter instantanément.
Moi : Putain, mais il est où, Merle ?
Carl : Je crois que Daryl l’a emmené à la chaufferie.
Moi : Ces deux là, tous seuls ? Oh, merde...
Rick semblait étonné.
Rick : Un souci ?
Moi : Sachant que Daryl se laisse facilement influencer par son frère.
Rick : Restez ici, je m’en charge.
Il partit directement en direction de la chaufferie.
Moi : -à Carl- Où est ta soeur ?
Carl : Dehors, avec Beth et Michonne.
Glenn était en train de manger, Carl ayant besoin d’un peu de repos, je sortais dehors. Après tout, le soleil ne me ferait pas de mal. Mais à peine sortie, une odeur répugnante vint jusqu’à moi. Mais qu’est-ce que... En regardant au loin, l’évidence était même. Les corps brûlés. Ben voyons.
Michonne : -au loin- Athena ! Comment ça va ?
Moi : Bof... comme une estropiée, je dois l’admettre.
Michonne : -rit- Prête à retourner à Woodbury, miss Kamikaze ?
Moi : Miss Kamikaze ? Carrément ? –ris-
Michonne : Tu t’es tranché deux doigts sans l’aide de personne. Même moi, je l’aurais jamais fais.
Moi : Perso, me trimbaler avec deux rôdeurs sans mâchoires, ni bras, je l’aurais pas fais non plus.
Riant comme deux bonnes amies, Maggie fit son apparition, le visage couvert de sang.
Moi : Ben t’étais où, toi ?
Maggie : On nettoyait un bloc, avec Carol. Tiens, tant que tu es là. Shane est réveillé, il te cherche.
Moi : Il va bien ?
Maggie : -sourit- Il avait l’air de péter la forme.
Donc, de retour dans le bloc, ce fut en me dirigeant vers les cellules que je tombais sur Shane, torse nu, en haut du perchoir.
Shane : Je te cherchais !
Moi : Maggie m’a prévenue. T’as mangé quelque chose, au moins ? –en montant-
Rick : -derrière- Il s’est enfilé un poulet entier dont personne ne voulait.
Moi : -étonnée- Ah ouais, t’étais mort de faim, quoi. –ris- Ravie de te voir sur pieds, mon coeur.
Shane : Eh moi donc.
Shane m’attrapa par la taille pour m’embrasser langoureusement. Cela ne voulait dire qu’une chose...
Daryl : Allez faire ça ailleurs, la petite est sur le point de s’endormir. –berce Judith- Hein, mon trésor, oui...
Dixon avec un bébé dans les bras, et en plus que ce soit mignon. Décidément, on aura tout vu. Direction l’extérieur. Soleil au rendez-vous, pas une once de vent, le moment était parfait. Shane ayant pris une couverture, il prit soin de l’étendre par terre, puis de s’allonger avant de me faire signe de l’y rejoindre.
Shane : Si on profitait d’un moment tous les deux, bébé... Y’a une éternité que je ne t’ai pas eue pour moi...
Moi : Ces derniers temps, on en a pas vraiment eu l’occasion non plus...
A peine m’étais-je tournée vers lui que Shane se mit à genoux au dessus de moi, et commença à me déshabiller, tout en regardant aux alentours pour éviter les curieux.
Shane : Tu sais... –m’embrasse le ventre- Je me disais que... –m’embrasse la poitrine- toi et moi... –m’embrasse le cou- on pourrait profiter... –me mord l’oreille- de ce beau temps... –m’embrasse- pour... –murmure en me regardant- avoir un moment rien qu’à nous.
L’instant était magique, pas une ombre de souci à l’horizon.
Moi : Je dis pas non. –caresse son dos- -l’embrasse-
Tout en l’embrassant, l’idée de prendre les rênes me vint soudain, et en une fraction de seconde, je me retrouvais sur lui.
Shane : Tu veux prendre les choses en main ?
Moi : Avec plaisir. –souris-
Sous ce soleil qui commençait à sérieusement nous chauffer la peau, je m’abandonnais une fois encore dans les bras de mon cher et tendre.
Shane : -essoufflé- Tu me tueras à faire des trucs comme ça.
Moi : -essoufflée- Au moins, tu ne pourras pas dire que tu ne fais pas de sport avec moi. –ris-
Shane : Du sport comme celui là, j’veux bien en faire tous les jours. Aucun problème.
Moi : -ris- Pervers.
Shane : Au moins, y’a un avantage quand tu te lèves. C’est que la vue est plaisante à regarder.
Moi : -le regarde- T’as pas autre chose à faire que de mater mes fesses, gros vislard ?
Shane : C’est tellement joli à regarder que je peux plus m’en passer. Eh dis moi, tu te sens capable d’un deuxième round ?
Moi : -lève un sourcil- Tu m’as prise pour qui ?
Shane : Pour une princesse... et je dois t’avouer... –m’attire vers lui- Que j’ai tellement envie de toi depuis ce matin, que j’ai plus aucune envie de me retenir.
Une fois allongée, j’étais prête à me mettre sur lui, mais il me poussa gentiment.
Shane : Non ! Je prends les choses en main cette fois.
Et c’est reparti...
Moi : Lequel des deux achèvera l’autre en premier ?
Shane : -se marre- C’est pas question de ça, c’est question d’assouvir nos désirs humains.
Moi : -le regarde- Tss. Nos ? Dis plutôt tes.
Shane : -m’embrasse- C’est pas ce que tu disais tout à l’heure.
Moi : Non, c’est clair.
Cette fois ci étant la bonne, je me relevais pour me rhabiller. Shane fit de même, et une fois recouvert de vêtements, il me prit dans ces bras.
Shane : Des moments comme ça, j’en voudrais à longueur de journée.
Moi : Sacré coquin. –ris- -avance la première- N’en profite pas pour mater.
Shane : Trop tard.
En revenant vers la prison, pensant y trouver du monde, je croisais Carol, semblant me chercher, justement.
Carol : Athena, tu tombes bien. Rick demande à ce que tu montes la garde auprès de Merle.
Moi : Génial. Je vais devoir me farcir les conneries de ce vieux crado dégarni.
Les ordres étant les ordres, je me dirigeais vers le bloc, laissant Carol à l’extérieur, pour voir Daryl à l’intérieur.
Daryl : Je te cherchais.
Moi : Je suis là.
Daryl s’approcha à mes côtés, et tout en regardant son frère, il me donna des conseils en murmurant à mon oreille.
Daryl : T’emballes pas trop avec mon frère, depuis qu’il t’a vue en train de perdre ton sang, il est bizarre.
Moi : T’inquiètes. J’ai connu des plus coriaces de lui avec quarante ans de moins et qui se sont pissés dessus comme des tapettes quand j’avais lâché mon chien sur eux. Tu peux partir tranquille. Tiens, tant que t’es là, ça te dérangerait pas de me rapporter des fringues si t’en trouves ?
Daryl : J’vais faire en sorte, Judith a besoin d’habits aussi.
En me souriant, il sortir du bloc pour me laisser... avec mon troisième pire cauchemar.
Moi : Ben alors, Dixon, on a le bec cloué ?
Merle : J’ai pas envie d’causer avec une nana qui était à deux doigts de crever sous mes yeux. Oups, c’était pas voulu.
Moi : Ben pourquoi ? T’as peur que je me foute de toi ? Non, j’suis pas de ce genre là.
Merle était un type bien au fond, mais personne ne le savait. Je m’asseyais à ses côtés dans sa cellule, histoire d’en apprendre un peu plus sur lui.
Moi : Tu sais, Daryl m’a parlé de toi.
Merle : C’est vrai ?
Moi : Ouais. Quand on était chez les Greene, on est partis à la chasse tous les deux. Et en tombant d’une falaise, il s’est transpercée l’épaule avec une de ses flèches, et lui aussi avait perdu beaucoup de sang. Il m’a même raconté qu’il t’avait vu en hallucination, que tu lui parlais.
Merle semblait interloqué.
Merle : Sérieux ?
Moi : Il a même dit que t’étais pas quelqu’un de méchant au fond, mais tu joues les gros bras à cause de votre passé avec votre père.
Oups, grosse erreur.
Merle : Parles pas de mon vieux, ok ? –en rage-
Moi : Wow, tout doux, bijou ! J’imagine que ça n’a pas du être facile...
La réaction que Merle eut me laissa sur le cul. Il m’agrippait par le col de ma veste pour me placarder méchamment au mur.
Merle : Ecoute moi bien, espèce de salope, je t’interdis de parler de mon vieux, de ma famille, et surtout des gens que tu connais pas !
Qui a fait la plus grosse erreur ?
Moi : Lâche moi, ordure.
Merle : -ris- Sinon ?
Ben sinon... pensais-je... je vais m’extirper de ta prise sur moi pour choper la hache qui est près de la porte de la cellule d’à côté... pour te trancher ta deuxième main, par exemple ?
Merle : -hurle- J VAIS TE CREVER, ESPECE DE PUTE !!!
Ah, j’ai pensé à voix haute ? Effectivement, vu que sa deuxième main était à mes pieds. Dans un mouvement de panique, ce furent Rick, Daryl, Shane, T-Dog, et Axel qui firent leur apparition, éberlués devant le spectacle.
Moi : -à Daryl- T’étais pas censé être en ville, toi ?
Daryl : J’allais par... PUTAIN C'EST QUOI CE MERDIER ?
En montrant les marques de griffure dans mon cou, le seul à prendre ma défense fut Shane qui était prêt à se ruer sur Merle. Mais ce dernier se tordait dans tous les sens.
Daryl : Qu’est-ce que t’as foutu ? –me regarde-
Moi : J’ai foutu que ton enculé de frangin était à deux doigts de me buter !
Daryl : Si je peux te donner un bon conseil... –me relève- Calme tes ardeurs, Willows. Parce que moi, j’vais te les calmer vite fait.
Un homme qui me plaque au mur une deuxième fois ? Décidément, c’est pas la douceur et la galanterie qui les étouffe chez les Dixon.
Shane : Lâche la, du con.
Daryl ne fit rien des menaces de Shane, et dans la furie qui semblait l’animer, il m’administra un violent coup de poing qui fit ruisseler le sang sur mon visage. Un torrent de sang semblait s’écouler de mon nez, tellement de sang que j’en venais à perdre connaissance. Les derniers mots que j’entendis furent ceux de Rick qui incendiait Daryl devant moi, tandis que Shane voulait me relever. Plus tard, la lumière du jour m’avait tellement étourdie à peine les yeux ouverts, que je tanguais comme une folle en essayant de me relever. A peine quelques pas faits que je reculais d’un bond en voyant une mare de sang à mes pieds, et plusieurs personnes affairées dans la cellule d’à côté.