La vie n'est plus la même...

Chapitre 5 : Et le petit?

3953 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/02/2016 00:40

Shane : Ah ouais ? –me pousse gentiment- 

 

Et encore une fois, ses lèvres rencontrèrent les miennes. Un échange tendre, mais passionné à la fois. C’était sans compter Lori qui nous avait vus à la fenêtre.

 

Moi : Merde.

Shane : Quoi ?

Moi : Lori.

Shane : Et ?

Moi : On voulait attendre que Carl aille mieux.

Shane : T’inquiètes, ça va pour Carl, je suis allé le voir, il reprend des forces de jour en jour.

Moi : Voilà qui me rassure.

 

En allant vers la porte d’entrée, Shane me souleva pour me poser sur la barrière. Mes jambes autour de sa taille pour l’avoir aussi près de moi que possible, son regard en disait long.

 

Moi : Quoi ?

Shane : Tu es magnifique.

Moi : Euuuh... merci. Mais là...

Shane : -rit- Toujours le mot de la fin, hmm ?

Moi : Pff.

Shane : Quoi ? C’est vrai ! Je te trouve magnifique.

Moi : Si les nanas balafrées et pleines de bleus, c’est ton truc...

Shane : Je suis pas du genre à aimer les nanas superficielles.

Moi : J’en suis pas une. Le genre camion volé avec trente-six couches de maquillage.

Shane : Tu es magnifique comme tu es. Et je me sens bien avec toi.

 

Moi : Moi aussi, Shane.

 

Comme d’habitude, c’est toujours dans les moments les plus intimes que quelqu’un vient vous déranger. Et là, c’est Rick.

 

Rick : Shane...

Shane : Rick ?

Rick : -abasourdi- Je... –sourit- Vous deux ?

Shane : -rire gêné- Ouais.

Rick : Merde... –serre Shane dans ses bras- Heureux pour toi, vieux frère.

Shane : Rick...

Rick : Laisse. –lui murmure- Prends soin d’elle. Evite de faire le con, hein.

Shane : J’y compte pas. 

 

Rick aussitôt reparti, l’envie d’une cigarette venait à moi comme une évidence.

 

Moi : Cigarette ?

Shane : Volontiers. 

 

En allumant sa cigarette, le petit sourire en coin qu’il m’adressa me fit craquer.

 

Shane : Maintenant que Rick est au courant, d’ici demain, ce sera tout le groupe.

Moi : Et alors ? Autant que tout le monde le sache, maintenant.

Shane : Toi, j’te jure. –rit-

 

Décidément, les baisers pleuvaient ce soir. Et quand c’est pas l’un, c’est l’autre. Glenn.

 

Glenn : Oh, pardon, je dérange.

 

Dans un sursaut incontrôlable, je regardais Glenn sans pour autant lui en vouloir. Après tout, c’était officiel entre Shane et moi.

 

Moi : Hmm, non, pas de soucis.

Glenn : Oh, Athena ! J’ai dis à... Ton homme que j’étais fan de sa nouvelle coupe. Ça met sa tête en valeur.

 

Je regardais Shane en lui caressant gentiment la tête.

 

Moi : De toute façon, j’ai jamais aimé les chevelus.

 

Shane se mit à rire. Et Beth vint nous rejoindre.

 

Beth : Athena ?

Moi : Oui ?

Beth : Mon père te demande.

Moi : Dis lui que j’arrive.

 

Elle s’en retourna.

 

Shane : Je t’accompagne ?

Moi : Autant que tout le monde l’apprenne.

Shane : Ok. Et euh... –m’embrasse- T’es sûre que... tout ça ?

Moi : Je t’aurais déjà assommé depuis longtemps. 

 

Dans un léger rire, nous allions dans la demeure, en se tenant par la main. Ce qui fit la surprise de tout le monde, mais aussi le mécontentement de certains. Et surtout certaines.

 

Moi : -regarde Andrea- Toi, tu ferais mieux de ne rien dire avant que je t’en décroche une dans la gueule.

 

J’embrassais Shane à pleine bouche, histoire de la rendre un peu plus jalouse, et m’en allais vers la chambre d’Hershel.

 

Moi : Vous vouliez me voir ?

Hershel : Assieds toi.

 

Plus loin dans la salle, Dale fit comprendre à Shane qu’une discussion s’imposait entre les deux hommes.

 

Shane : Oh, bordel...

 

La porte se referma, puis Hershel m’examina attentivement.

 

Hershel : Comment va ton nez ?

Moi : Beaucoup moins douloureux.

Hershel : Et ta main ?

Moi : Encore bien douloureuse. Les broches vont rester encore un moment, je crois.

 

En plein examen, un coton sur le nez pour enlever les restes de sang séché, Hershel me gratifia d’un sourire jusque là encore inconnu à mes yeux. Nous discutions tranquillement de l’avenir du groupe dans la ferme, des tâches prochaines à accomplir, et surtout de la vie en communauté avec les siens. Après mûre réflexion, Mr Greene était un homme d’une bonté incroyable, malgré son fort et franc caractère. Une fois fini, je m’en allais vers ma tente, en me disant que ce serait ma dernière nuit seule.Le lendemain, une bonne surprise m’attendait à mes côtés.

 

Shane : Bonjour.

Moi : Salut. 

 

Un baiser, le matin au réveil, valait tout l’or du monde.

 

Shane : Comment tu te sens ?

Moi : En pleine forme.

 

Shane riait, ce qui me fit sourire.

 

Shane : Toujours au taquet, toi.

Moi : J’viens pas de Boston pour rien. 

 

En me relevant, le bruit que fit mon ventre me fit un peu peur. Comme un monstre qui se cachait dans mes tripes. Mais heureusement, ce n’était que la faim. Tels deux amoureux transis, nous allions prendre un petit déjeuner avec les autres dans la salle à manger des Greene. Rick me dit bonjour poliment, en me demandant comment je me sentais. Lui répondant que tout allait pour le mieux, Daryl me saisissait par la taille pour m’emmener manger avec lui.

 

Daryl : Ça fait deux jours que je t’ai pas vue, au moins je t’ai un peu pour moi.

Moi : Jaloux de Shane, Dixon ?

Daryl : Moi ? Non ! Mais au moins, un truc est clair, c’est que ma caille, on me l’enlèvera pas !

 

Ce petit surnom me plaisait un peu plus que « déesse des glaces », mais ça n’avait pas l’air de plaire à Shane qui vint s’asseoir en face de moi.

 

Shane : Dixon, fous lui la paix.

Daryl : Je ne vais pas te la piquer, ta gonzesse ! –me regarde- Content de te voir en forme.

Moi : Merci, ma caille. –à Shane- Y’a une question qu’il faut qu’on règle. Chéri. –souris-

Shane : Je t’écoute. Bébé. –sourit-

Moi : Je lègue ma tente à qui ?

Shane : Garde la. On la mettra dans un coin, en cas de besoin.

Moi : Très bien. Faites gaffe, officier, je prends de la place.

Shane : -sourit- J’arriverais à m’en sortir. –clin d’oeil-

 

Quelques instants après avoir fini de petit déjeuner, je donnais mes couverts à Lori qui se trouvait dans la cuisine en compagnie d’Andrea. Le mieux pour moi étant de partir, je ne m’attendais pas à assister à une des plus grosses engueulades de gonzesses. Je me cachais derrière un mur pour les écouter.

 

Lori : Comment tu peux oser me dire ce que je dois faire avec mon mari et mon fils ? Regarde toi, aujourd’hui, tu n’as plus personne, plus rien, et tu te permets de faire la morale aux gens qui ont plus de sens civique que toi.

Andrea : Apprends déjà à protéger ton fils et ton mari avant de jouer les mère et épouse parfaite. Ton fils est cloué dans un lit avec une balle dans le ventre. Et ton mari t’échappe de jour en jour. J’ai bien vue la tête que tu as faite quand Shane est entré hier, en tenant Athena par la main.

 

Pourquoi elle parle de moi, celle là ?

 

Andrea : Tu crois que ça leur ferait plaisir à tous, s’ils apprenaient que tu es enceinte ? Et que non seulement, tu ne sais pas qui est le père du bébé ? Réfléchis un peu, ma vieille, tu vas briser trois vies en faisant ça. Non seulement, celle de Carl, mais aussi celle de Rick, et celle de Shane. Alors, ta morale, tu te la mets bien où je pense.

 

Je n’arrivais pas à croire ce que je venais d’entendre. Si j’avais tout bien compris, Lori et Shane... non... Il ne me l’a pas dit... Et maintenant, elle est enceinte ? Merde, je viens de commencer une idylle avec un homme, et j’apprends qu’il a couché avec la femme de son meilleur ami ? Je suis faite, c’est officiel. Dans une rage incontrôlable, je sortais de la maison en furie, pour me diriger vers un endroit isolé du domaine. Sortant de mes gonds, je me retenais de crier pour éviter de rameuter les rôdeurs les plus proches. Deux ou trois d’entre eux s’approchaient de moi, et d’un seul coup de pied bien placé, je leur explosais tour à tour leurs têtes.

 

- Ouh là, quelqu’un m’a l’air très énervée.

 

Daryl.

 

Moi : Quand tu viens d’apprendre que ton mec en a sautée une autre avant toi sans te l’avoir dit, et que tu vis avec cette personne, oui, y’a de quoi.

Daryl : -s’assied à côté de moi- Toi, t’es au courant.

Moi : J’ai entendue Lori et Andréa s’engueuler dans la cuisine, et Andréa a lâché le morceau.

Daryl : J’suis désolé. 

Moi : Pff, j’ai l’habitude, maintenant.

Daryl : Tu sais quoi ? –se rapproche de moi-

 

Mon coeur battait étrangement fort d’un seul coup, au fur et à mesure que Daryl se rapprochait de moi.

 

Daryl : Je connais ce sentiment. Et dis toi que j’ai quelque chose qui peut te faire redescendre en pression.

Moi : Comme quoi ?

Daryl : Ça.

 

Sa main sur ma joue, il m’embrassait tendrement, sans brusquer les choses. Je me laissais faire, mais sans pour autant lui rendre son baiser. 

 

Daryl : J’aurai aimé coucher avec toi, mais là, c’est franchement pas l’endroit.

 

Toujours le mot pour déconner, lui. En lui frappant l’épaule, il se releva en m’aidant.

 

Daryl : -me chuchote à l’oreille- Au moins, vous êtes à peu près quittes.

Moi : Daryl ? Merci.

Daryl : Compte sur moi, ma caille.

 

Ce baiser m’avait quelque peu tétanisée. Mais le plus dur restait à faire : affronter Shane et lui faire avouer.Retournant vers le groupe, justement, le fautif vint vers moi.

 

Shane : Je te... ça va pas ?

Moi : Viens avec moi.

 

Le traînant presque de force dans ma tente, il s’asseyait sur le lit en me regardant d’un air inquiet.

 

Shane : Qu’est-ce qu’il se passe ?

Moi : Tu comptais me dire quand que t’as sautée Lori ?

 

Son visage se décomposait sous mes paroles. Au moins, maintenant, j’étais au courant, et il ne pouvait plus se cacher. Il ne lui fallut pas plus d’une heure pour tout me raconter en détails, essayant de n’omettre aucune petite chose. Et une fois son histoire terminée, je n’avais pas pu m’empêcher de lui donner une violente gifle.

 

Moi : Ça, c’est pour m’avoir menti.

 

Et une deuxième.

 

Moi : Et ça, c’est pour que tu saches la douleur que je ressens. Oh, et puis un truc aussi, mais moi, j’ai l’honnêteté de te le dire, Daryl et moi, on s’est embrassés.

 

Ma révélation lui avait ouvert les yeux.

 

Moi : Je ne coucherais pas avec lui, mais tu mériterais. Rien que pour que tu comprennes le mal que ça me fait. 

Shane : Athena...

Moi : Ta gueule ! Je vais garder ma tente, je crois. Et toi, t’approches pas de moi avant un moment.

 

Je sortais de sa tente, sans un mot de plus, et m’en allais vers Dale qui m’accueillait les bras ouverts. Dans lesquels je m’effondrais. Dale était mon deuxième père, celui qui m’avait toujours réconfortée.La journée s’était passée rapidement, et dès la nuit tombée, j’étais allée me coucher directement. Daryl était dans son lit, et il me regardait.

 

Daryl : Alors, et avec ton Jules ?

Moi : Pas envie d’en parler.

Daryl : J’imagine. Tu sais, je t’ai dis que je te toucherais pas, mais là, je t’assure que ça me tenterait bien.

Moi : J’ai dis à Shane que je ferai pas comme lui. Et je ne ferai rien.

Daryl : Comme tu veux. Mais si tu te sens seule, je serais là. –clin d’oeil-

Moi : Merci. 

 

Avant de me coucher, je retirais mes vêtements pour ne garder qu’un t-shirt et mon pantalon. Daryl s’était tourné en attendant, et une fois prête à dormir, j’allais vers le lit de Daryl et lui tournait la tête pour l’embrasser sauvagement.

 

Moi : En guise de remerciement.

 

Il souriait. Et j’allais me coucher. La nuit fut longue, remplie de cauchemars. Mais le lendemain fut rapidement arrivé également. En me réveillant, je voyais Daryl assis sur mon lit.

 

Daryl : Hey, bien dormi ?

Moi : Salut. Pas trop. Mais bon, et toi ?

Daryl : Moi ? J’ai bien dormi, mais j’étais vigoureux toute la nuit.

 

Je le regardais en riant. En me rhabillant une fois Daryl parti, ce fut Rick qui arriva dans la tente la tête déconfite.

 

Rick : Je sais pour Shane et toi. Et pour lui et Lori. Il me l’a dit.

 

Je ne savais plus quoi penser de tout ça. Mais au moins, il avait eue le courage de l’avouer à son meilleur ami. Voilà un léger poids en moins.

 

Moi : Je devrais en penser quoi ?

Rick : Laisse le se faire pardonner. Je sais que ça ne doit pas être facile, mais moi, j’essaye de lui pardonner, c’est mon meilleur ami, et il a toujours été là pour moi.

Moi : Tu crois que c’est facile ? Il a couché avec ta femme, et elle est enceinte. Comment veux-tu que je le prenne ? 

Rick : C’est pas lui le père du bébé.

 

Je n’arrivais pas à réaliser sur le moment.

 

Moi : Tu peux... tu peux répéter ?

Rick : Lori et moi avons fait tous les calculs, on a cogité pendant trois bonnes heures, et si on a bien compté, c’est impossible que ce soit Shane le père du bébé.

Moi : Vous voilà calés en maths, maintenant ?

 

Sur le coup, j’étais encore en colère, mais j’étais aussi soulagée de savoir que cette femme ne portait pas le bébé de Sh... De mon homme. J’avais beau lui en vouloir, je ne pouvais pas renier que malgré ce qui s’était passé, les sentiments n’étaient pas là.

 

Rick : Tout va bien ?

Moi : Oui. Je réfléchissais. Merci de m’avoir dit ça.

Rick : Il s’en veut à mort. Il n’arrive même pas à t’en vouloir à propos de toi et de Daryl.

Moi : Vengeance est faite, on est quittes sur ce coup. Merci Rick.

 

Je le serrais dans mes bras en lui demandant de bien faire attention à lui. Ce à quoi il me répondit qu’il y veillerait, et aussi d’aller trouver Shane pour éclaircir la situation. Ça n’avait que trop durer. Il me manquait malgré tout. En sortant de la tente, T-Dog me fit signe pour me montrer Shane qui était affairé près des chevaux. Je le remerciais d’un signe de tête et m’en allais donc le voir.

 

Moi : Salut.

Shane : Hey...

 

Son air désolé me donnait envie de lui sauter dans les bras et de l’embrasser, mais... la colère que je refoulais encore me disait de me contenir. Je prenais donc la parole.

 

Moi : Rick m’a tout expliqué à propos du bébé. Je sais tout.

Shane : Athena, je...

Moi : Chut. –pose ma main sur ses lèvres- Ne dis rien. Je m’en veux d’avoir réagi comme ça, et je m’en veux pour ce que j’ai fait avec Daryl. 

Shane : Tu méritais de te venger. Après tout.

Moi : -le regarde- Tu veux bien me pardonner ? 

 

Shane lâcha le licol du cheval pour se retourner, et d’un sourire aussi mignon que charmeur, il me prit dans ses bras avant de m’embrasser tendrement. 

 

Shane : Tu m’as manqué.

Moi : Toi aussi.

Shane : T’es pas partie à la chasse avec Dixon ?

Moi : Il part à la chasse sans me prévenir, ce con ?

 

Pour mon plus grand bonheur, Shane se mit à rire. Il me remit une mèche de cheveux derrière l’oreille gentiment, avant de m’embrasser du bout des lèvres et retourner à ses corvées. Je filais donc vers la tente de Daryl pour n’y trouver qu’une boîte de conserve à demie ouverte.

 

- Tu viens ?

Moi : -sursaute- Merde, tu m’as foutue les chocottes ! 

Daryl : On y va ?

Moi : Ouais.

 

Et nous voilà partis une fois de plus essayer de dégôter de quoi dîner. Sur le chemin, Dixon me racontait quelques unes de ses chasses d’antan avec son frère. Ce qui me faisait rire, ou me choquait quelques fois. Mais j’avais le sentiment que malgré tout ce qu’il me disait sur Merle, Daryl avait besoin de retrouver son frère.Un peu plus tard, avec avoir traqué un cerf sur plusieurs centaines de mètres, et ramené plusieurs lapins bien gras, nous rentrions vers la ferme. Sans savoir pourquoi, je me surprenais à bailler. Ce qui mit la puce à l’oreille à Daryl.

 

Daryl : T’aurais besoin d’une bonne sieste. Ça pourrait pas te faire de mal.

Moi : T’as raison. Je reviens dans une heure ou deux.

 

Laissant donc Daryl à son dépiautage d’animaux, j’ouvrais ma tente et me glissais sous les draps de mon lit de camp. Pour être rejointe rapidement par mon homme.

 

Shane : Dale m’a dit que tu étais dans ta tente. 

Moi : Faire une petite sieste. –me blottis contre lui- J’en ai...

 

Je n’avais pas finie ma phrase que je m’étais déjà endormie paisiblement contre le torse de l’officier. De quoi me faire bien dormir. Quelques heures plus tard, sous un décrochement de mâchoire peu flatteur, je me réveillais toujours dans les bras de Shane.

 

Shane : Salut princesse. –m’embrasse tendrement- Bien dormi ?

Moi : Pas trop mal. Même très bien.

Shane : Me voilà rassuré. –m’embrasse l’épaule-

Moi : J’avais peur de prendre toute la place.

Shane : C’est vrai que tu es tellement large que j’ai manqué de me vautrer par terre plusieurs fois.

 

Je lui administrais une légère gifle en plaisantant.

 

Moi : Salaud.

Shane : J’plaisante. Tu es très bien comme tu es. –m’embrasse le ventre-

 

Je riais et décidais de me lever. C’était sans compter sur les yeux baladeurs de Shane.

 

Shane : Jolie vue.

Moi : Te gênes surtout pas, pervers.

Shane : Loin de là.

Moi : Tss.

 

Une fois sortis de la tente, cheveux en bataille pour moi et chemise entrouverte pour Shane, nous nous asseyons devant le camping car, pour être rejoints par Carol.

 

Carol : Salut, vous deux.

 

Je lui donnais un baiser amical sur la joue. Je me faisais énormément de soucis pour elle, mais elle le cachait tant bien que mal. La pauvre, j’aurais donnée ma vie pour que sa fille soit de nouveau avec nous, mais Dixon, en bonne tête de con qu’il est, préférait y aller seul.

 

Carol : Bien dormi ? Il ne t’a pas fait de misère ? –en regardant Shane du coin de l’oeil-

Moi : Pas le moins du monde.

Carol : Tant mieux. Si vous avez du linge sale, les amoureux, donnez le moi, je vais faire une lessive.

Moi : Dans la tente, au pied du lit.

Laisser un commentaire ?