The Tyrant Who Fall In Love
Bonjour !
Cette fan-fiction est la suite du manga The Tyrant Who fall in love,
Un manga que je vous invite bien évidemment à lire !
C'est un incontournable des Yaoi-Fan !
Je vous souhaite une bonne lecture !
Ps : Je ne le dirais jamais assez, mais laissez-moi des coms !
Bye !
Chapitre 1 : Un moment mal choisi.
- Tatsumi-senpai?
- Quoi ?
- Le professeur Fukushima te demande dans son bureau.
- Ah ?
- Tu pourrais le rejoindre quand tu auras un moment ?
- Ok.
Yamaguchi quitte mon laboratoire et je termine rapidement ce que je fais avant de partir en direction du bureau du professeur. Je me demande ce qu'il me veut ? Je n'ai pas de conclusion à rendre sur mon travail… Normalement, j'ai encore deux mois avant ça… Alors, qu'est-ce que ça peut-être…?
Je me rends donc jusqu'au bureau du professeur qui m'invite à m'asseoir pour qu'on discute. Il m'adresse un sourire et joint ses mains tout en prenant un ton sérieux.
- Je ne vais pas y aller par quatre chemins mon cher Tatsumi.
- Je vous écoute ? Dis-je en croisant les jambes.
- J'ai l'un de mes assistants professeurs qui m'a fait faux bond, résultat, je n'ai plus personne pour la gestion des TP des deuxième années de licence.
- Oui, et ? Je ne vois pas en quoi cela me concerne ?
- Bah justement, j'aimerais vous proposer ce poste.
- Pardon ? M'étonne-je surpris.
- Je suis tout à fait conscient que vous avez beaucoup de travail ! Mais vous ne donnerez cours que le mardi et le mercredi ! Vous n'aurez que trois classes à gérer, et uniquement la partie travaux pratique.
- Je ne sais pas… Je suis flatté que vous pensiez à moi mais… Ça va me prendre beaucoup de mon temps de travail… Répondis-je un peu mal à l'aise.
- Vous serez évidemment rémunéré ! Insiste-t-il.
- Ah ?
- Oui ! En tant qu'assistant professeur, ça augmente votre salaire d'une somme non négligeable !
- Hum…
Je pose une main sur mon menton, réfléchissant un peu… En ce moment, les fins de mois c'est pas évident. Ce crétin de Morinaga refuse totalement que je prenne un colocataire, et pour l'heure, je n'ai toujours pas trouvé de studio assez proche de l'université… Alors, peut-être que si j'augmente mes revenus en donnant des cours de TP deux fois par semaine, je pourrais garder l'appartement et arrêter de me prendre la tête… (En plus, je me sens bien dans cet appart…)
- Alors qu’en dites-vous ? Reprit-il avec un grand sourire.
- C'est quoi exactement le planning ?
- Mardi matin de 8h à 12h avec le groupe 1, mardi après-midi de 14h à 18h avec le groupe 2 et enfin mercredi matin de 8h à 12h avec le groupe 3 ! Donc vous avez le mercredi après-midi pour travailler tranquillement !
- Il y aura des contrôles et donc je suppose que je devrais les corriger ?
- Oui, mais il n'y en a pas tellement à faire !
- Bon… Et combien d'élèves par groupe ?
- Une quinzaine ! Et vous savez, je serais vraiment honoré que vous acceptiez, vous êtes l'un des chercheurs les plus brillants de cette université. Les élèves auront de la chance de vous avoir !
- Mouais… Je n'en suis pas persuadé…
- Ha ha ! Si vous avez besoin de temps pour réfléchir, je peux vous laisser la journée ?!
- Non, pas la peine, j'accepte.
- Vraiment ?! Exulte-t-il de joie.
- Oui, approuve-je.
- Alors là ! Dit-il en se levant de son fauteuil. Je suis surpris, je m'attendais à un refus ! Vous m'enlevez une épine du pied mon cher Tatsumi !
- De rien… Quand dois-je commencer ?
- Mardi prochain !
- Déjà ? M'étonne-je…
C'est rapide, je n’aurais pas trop le temps de me préparer. (Sachant qu'on est déjà vendredi…).
- Oui, dès que possible en fait… Je ne peux pas laisser mes classes de deuxième année sans prof de TP…
- Je comprends.
- Je vous transfère tout le contenu des TP par mails ! Encore merci Tatsumi !
- De rien. Autre chose à me dire ou je peux y aller ?
- Non non, c'est tout ! Merci beaucoup ! Et bonne fin de journée ! Dit-il gaiement.
- Merci.
Je quitte son bureau, un peu mitigé par la décision que je viens de prendre. Certes je vais gagner plus d'argent, mais je vais aussi devoir gérer des gamins… Et avec le caractère que j'ai, je sens que ça ne va pas être de la tarte… Après, il sera toujours tant de lui dire que je ne peux pas assumer… Enfin, je ne suis pas du genre à dire ça en fait… (Merde… J'aurais peut-être dû réfléchir avant de dire oui…).
Sur-ce, Je retourne à mon laboratoire, et je retrouve mes deux assistants en pleine discussion…
- On peut savoir ce que vous fabriquez ? Grogne-je déjà agacer de les voir lambiner.
- Oh… pardon Tatsumi-senpai ! Disent-ils en chœur.
- Remettez-vous au travail ! Ordonne-je d'un ton strict.
- Tout de suite !! Approuve-t-ils en reprennent leur poste en vitesse de peur que je les gronde.
- Tss… Pas vrai ça… Souffle-je d'agacement tout m'asseyant face à mon ordinateur.
Je suis toujours en train de les rappeler à l'ordre… Dès que j'ai le dos tourné, ils se la coulent douce…! Quelle bande de feignant, incapable… Ils ne valent pas Morinaga…!
D'ailleurs, ce crétin doit revenir ce soir… Ça va faire deux semaines qu'on ne s'est pas vu... Il est parti pour une formation sur un autre site que Hamamatsu. Heureusement que ce n'est que deux semaines… Pourquoi heureusement, d'ailleurs ?! C'est pas comme si ce crétin me manquait… Au contraire, ça m'a fait des vacances ! Il est toujours sur mon dos à me gonfler et à me sauter dessus à la moindre occasion… Quel plaie ce garçon… !
- Tatsumi-senpai ?
- Quoi ?! Sursaute-je me retournant vers Tadokoro, lui lançant un mauvais regard.
- Pardon… ! Dit-il en frissonnant de peur.
- Qu'est que tu veux ?
- C'est ce soir que Morinaga revient de sa formation ? Me questionne-t-il.
- En quoi ça te concerne ? Demande-je en grimaçant. C'est vrai ? De quoi il se mêle celui-là… !
- Bah… Simplement pour savoir… Je vous ai trouvé… "Différent" aujourd'hui… Dit-il en lâchant un rire gêné.
- Pardon… ? Je me lève en serrant les poings me retournant vers lui.
- O... Oui… Vous êtes sur les nerfs…
- C'est vrai ça ! Plus que d'habitude… Le soutien Miharu.
- Je suis comme d'habitude ! Arrêtez de me gonfler bande d'idiot ! Grogne-je furieux.
- Désolé…! S'excusent-t-ils en chœur de nouveau…
- Sinon, qu'est-ce qu'il voulait le professeur Fukushima ? C'est au sujet de vos expériences ? Reprit Miharu.
- Ah… Heu non... Répondis-je plus calmement. En fait, il m'a proposé un poste d'assistant professeur.
- Vraiment ?!
- Sérieux ?!!
- Oui, et j'ai accepté.
- Vous allez donner des cours ?! Demande Tadokoro.
- En effet, mais uniquement des cours de TP aux classes de deuxième années, le mardi et le mercredi. Donc mardi, je compte sur vous pour prendre soin de mes expériences, car j'ai cours toute la journée.
- Ooohhh… !
- Pauvre élèves… Marmonne Miharu.
- Pardon… ?! Grogne-je vexé.
- Non non rien… ! Hi hi ! Je retourne travailler ! Dit-elle en s'éclipsant.
- C'est ça… ! Je me retourne vers mon poste très agacé et Tadokoro en profite pour se rapprocher de moi et me chuchoter.
- Vous devez être content que Morinaga revienne, non ?
- Hein ? Pas spécialement. Pourquoi ? Dis-je en le regardant.
- Bah, c'est toujours bien de revoir celui qu'on aime après deux semaines d'absence, non ? Dit-il en souriant bêtement.
- Celui qu'on aime… ? Répéte-je en écarquillant grands les yeux.
Pourquoi il dit ça lui ?! Il… Il est au courant pour moi et Morinaga… ?! Comment c'est possible… ? J'espère qu'il ne nous a pas entendu le soir où Morinaga est revenu et que lui était censé être à une soirée étudiante pendant notre courte collocation… !? Peut-être… ? C'est possible, après tout, je me suis endormi juste après, je n'ai pas fait attention… ! Où alors, c'est à cause de Morinaga et sa jalousie maladive ! Il l'a peut-être dit à Tadokoro pour le faire fuir… !
- Oui, c'est Morinaga celui que tu aimes Tatsumi-senpai, n'est-ce pas ? Dit-il tout sourire.
Sauf que… Je me crispe en entendant ça… ! Mon sang ne fait qu'un tour… Furieux, je lui donne un coup de poing en plein visage qui le fait tomber au sol et je hurle sur lui…
- T'es malade ?! Arrête de dire des trucs aussi dégueulasses, tu veux ?!!!
- Mais… ?! Bégaye-il en touchant sa joue douloureuse.
- Remets-toi au boulot espèce de fainéant ! Je l'attrape par le col de sa chemise pour le soulever. Dépêche-toi !!
- Tout… tout de suite !!
Il part en courant et très vite Miharu le suit de peur que je crie sur elle aussi… Tss…! Qu'est-ce qu'il peut m'énerver ce crétin… ! Maintenant, je suis sûr qu'ils se doutent de quelque chose… ! Mais c'est uniquement de la faute à cet abruti de Morinaga… ! Quand il est là, il n'arrête pas de me coller h24… ! Il me suit partout et surveille le moindre de mes faits et gestes ! Forcément, ça créé des doutes ! Où alors, il lui a carrément dit ! Mais il est hors de question que je le confirme à Tadokoro ! Je préfère passer pour un puceau dans toute la fac que de passer pour un gay… ! Ça, c'est hors de question ! Il va m'entendre quand il va revenir celui-là !! Je vais lui interdire de revenir ici ! Et aussi de me toucher ! Grrr… ! Je suis tellement furieux… !!
…
Pdv : Tetsuhiro Morinaga.
Pendant ce temps-là.
- Tetsuhiro, je comprends très bien ta demande, mais je ne peux pas te transférer uniquement car tu aimes Nagoya, il me faut des raisons valables.
- Je… Je sais… !
- Tu en as ?
- À vrai dire… Oui… Avoue-je difficilement.
- Je t'écoute ? Dit mon patron en joignant ses mains.
- En réalité, je suis en couple avec quelqu'un et cette personne est chercheur à l'université. Elle ne peut donc pas me suivre…
- Oh… Je vois. Cela fait longtemps que vous êtes ensemble ?
- Maintenant ça va faire un an et six mois.
- D'accord, donc c'est une histoire sérieuse ?
- Absolument ! Confirme-je avec détermination.
- Je vous aime beaucoup Morinaga, mais ce n'est pas facile, les transfère sont priorisé aux couples pacsés ou mariés, vous comprenez ?
- Je comprends… Mais…
- Peut-être que vous devriez songer à vous pacser, ça permettrait de faire le changement sans problème. Dit-il avec un sourire.
- Le souci c'est que… la personne avec qui je suis, c'est un homme… Et il n'est pas trop pour… Explique-je un peu intimidé.
- Oh… ! Fit-il très surpris. Je vois… Ce n'est pas simple… Bon, dans ce cas, et parce que je vous aime beaucoup, je vais faire tout mon possible… Cependant, je ne vous promets rien. Après, sachez que les pacs sont autorisés aussi pour les homosexuels, donc… Si vous étiez pacsé, je pourrais vous obtenir ce transfert plus rapidement.
- D'accord ! Merci beaucoup ! Je vais en parler à mon conjoint !
- De rien. Sourit-il gentiment.
Je quitte le bureau de mon patron en le remerciant encore mille fois… Cet homme est vraiment très sympathique ! Si ma demande de transfert pouvait être acceptée, ça serait génial… ! Je pourrais de nouveau vivre toute la semaine avec Sô-ichi… ! Je crois que je serais vraiment comblé… ! Après, si on se pacse, ça pourrait accélérer la demande mais ça, je sais que Sô-ichi ne voudra jamais, jamais le faire… Pourtant… Je ne peux pas m'empêcher d'y penser… Être pacsé à Sô-ichi, ça serait le rêve pour moi… !! Uni à jamais à celui que j'aime… !! Le bonheur… ! Peut-être que je devrais lui en parler quand même… ? Mais il faudra bien que je choisisse mon moment pour le faire, il ne faut pas que je l'énerve… Surtout que le week-end est court… J'ai envie de profiter à fond de lui… (Dans tous les sens du terme) ... !
La journée étant enfin terminée, je rejoins la gare pour prendre le train, direction Nagoya. J'ai vraiment hâte de le revoir…! Après une heure de trajet, j'arrive enfin en ville, je marche rapidement jusqu'à notre appartement pour vite le retrouver, même si en réfléchissant bien, il ne sera peut-être pas là quand je vais arriver… En ce moment il travaille toujours tard et il ne rentre pas avant vingt heures…
Mais c'est en passant devant la vitrine d'une bijouterie que je m'arrête soudainement, regardant les bagues de fiançailles avec attention… L'une d'elle attire particulièrement mon attention et j'imagine parfaitement Sô-ichi avec cet anneau autour de son doigt, preuve de notre amour… Mais… Je suis stupide de rêver comme ça… Sô-ichi ne voudra jamais… ! JAMAIS…!
…
20 minutes plus tard…
Qu'est-ce que j'ai fait sérieusement… ? Pourquoi j'ai acheté ces bagues ? Si Sô-ichi voit ça, il va les mettre directement à la poubelle, sans se poser la question de si j'ai payé cher…! Mais je n'ai pas pu résister ! Si je lui demande pour le pacs, il faut quand même que je fasse ça dans les règles…? Non ? ... Raaah… Je ne suis qu'un crétin, mais c'est la faute de mon patron si je rêve comme ça… ! Je peux pas m'empêcher de me dire qu'il a un micro espoir… ? Non... ? Non... ?
- N’importe quoi… ! Cris-je de au beau milieu de la rue...
QU'EST-CE QUE JE DIS ?! Sô-ichi ne voudra jamais !! Je suis stupide… ! Stupide ! STUPIDE !
…
- Je suis rentré ! Dis-je en poussant la porte.
- …
J'arrive dans le salon et je découvre celui que j'aime les yeux rivés sur son ordinateur. Il grimace et ne me lance pas un seul regard… Visiblement, il est de très mauvaise humeur... Pourtant, hier au téléphone il semblait aller plutôt bien…
- Ça va ? Dis-je en m'approchant de lui.
- Morinaga… Dit-il en me lançant un regard noir.
- Ou… Oui ? He hé…
Pourquoi il me regarde comme ça… ? Qu'est-ce que j'ai fait encore… ? Le week-end s'annonce mal…
- Tu n'aurais pas dit quelque chose à notre sujet à Tadokoro… ? Me suspecte-t-il.
- Heiiin… ? Non, pourquoi ?! Mentis-je effrontément.
- Car visiblement il est au courant d'un truc ! Dit-il en se levant, quittant son ordinateur.
- Bah… Je ne sais pas ! Je n'ai rien dit pourtant ! M'enfonce-je dans mon mensonge…
- Jure-le !! Dit-il en m'attrapant par le col de ma veste.
- Juré !! Dis-je en levant les mains en panique.
- Tss… ! Ça me gonfle… !
- Qu… Qu'est-ce qu'il t'a dit exactement ?
- Rien… ! Peste Sô-ichi qui me tourne le dos, retournant s'asseoir sur le canapé.
- O… Ok… Hé hé… Comment s'est passé ta journée ? Demande-je en venant m'asseoir à côté de lui.
Je préfère ne pas insister sur le sujet, vu que c'est moi qui ai fait comprendre à Tadokoro que Sô-ichi c'est mon territoire et qu'il ne doit pas l'approcher… ! Et vu qu'il n'est pas stupide, il a compris que Sô-ichi est mon petit ami à MOI…!
- Ça va… Souffle-t-il l'air fatigué.
- Ah… Tant mieux. Je pose ma main sur la sienne, mais évidemment il la retire immédiatement, me lançant un regard mauvais. Tu m'as manqué Sô-ichi, lui dis-je en souriant, charmé par son beau visage...
- Hum… Il détourne son regard, semblant un peu intimidé…
Quand il commence à moins répondre comme ça, ça signifie qu'il s'adoucit et que potentiellement je vais pouvoir aller plus loin… Hi hi… ! À moi le corps de Sô-ichi toute la nuit… !
- Qu'est-ce que tu as à sourire bêtement ? Me lance-t-il.
- Je suis juste heureux de te voir ! Répondis-je joyeusement.
- Ah… D'ailleurs, Reprit-il plus calmement, le professeur Fukushima m'a demandé de donner les cours de TP au deuxième années.
- Pardon ? Dis-je surpris.
- Oui, j'ai accepté. Je commence la semaine prochaine. J'ai cours mardi et mercredi.
Sô-ichi, professeur de TP… ?! (Alors déjà, les pauvres élevés…) Mais… Surtout ! Il va se faire admirer toute la journée le mardi et le mercredi par une tonne de jeunes hommes (et jeunes filles) en rut, tous passionnés de biologie… ! C'est une blague ?! Il y a forcément un étudiant qui va l'approcher pour le séduire et j'imagine que Sô-ichi ne sera pas insensible… ! (Surtout s’il se retrouve en manque à cause de mes absences) Je… Je ne peux pas laisser faire ça… ! En plus à cause de moi, il est beaucoup moins méchant et donc plus abordable… ! Bon sang… !
- C'est une blague ?! Échappe-je contrarié.
- Comment ça ? Dit-il intrigué.
- Bah… Tu… Tu vas avoir encore plus de travail !! Dis-je en bondissant du canapé.
- Ne t'en fais pas, si j'ai dis oui, c'est que je sais que je peux gérer.
- Mais… !
- En plus ça nous fera plus d'argent et on pourra garder cet appartement. Dit-il en croisant les bras.
- Mais… !!
- Mais quoi encore ?! Grogne-t-il agacé.
- Mais tu vas forcément te faire draguer par tous ces jeunes étudiants !!! Lâche-je en me crispant de jalousie.
Voilà… je l'ai dit… Je me suis encore laissé submerger par ma jalousie… Je sais que Sô-ichi va s'énerver… Dans trois… deux… un…
- J'hallucine ! Bondit-il à son tour du canapé. Tu vas arrêter de faire le gamin espèce de débile ?!! Peste-t-il en m'attrapant par ma veste.
- Mais je n’y peux rien aussi !! Tu es trop séduisant et sexy… ! Et tu es de plus en plus populaire à la fac… ! Et tu vas te retrouver au milieu de jeunes hommes en rut… ! Ça me stress ! Panique-je complètement.
- Ferme-la espèce de crétin ! Dit-il en me donnant une gifle furieux.
- Aiie…!! Chouine-je vexé. Mais il y a forcément quelqu'un qui va finir par te taper dans l'œil !! Je refuse que tu fasses ça !! Argumente-je en saisissant ses épaules en panique. En plus, je ne suis quasiment plus à la maison pour te combler tous les soirs… ! Et un jour de manque, tu voudras être comblé par un autre bel homme !!
- Hein ?!! Mais n'importe quoi !! Je ne suis pas gay je te signal ! hurle-t-il en me secouant de toutes ses forces.
- Mais c'est hors de question Sô-ichi !!! Dis-je en l'attrapant dans mes bras pour le serrer contre moi.
- Lâche moi crétin dégénéré !
- Nooonn… ! Tu n'es qu'à moi Sô-ichi ! Je tolère déjà que tu aies deux assistants, qui ont la chance de voir ton magnifique visage tous les jours, et de près ! Alors avoir des centaines d'élèves c'est hors de question… !
- Des centaines ?! T'es pas bien, c'est seulement trois groupes de quinze !
- C'est déjà troooop ! Pleure-je en m'agrippant à lui de toutes mes forces…
- Morinaga... !! Arrête ça ! Tente-t-il de se libérer…
- Sô-ichi, pourquoi tu cherches toujours à faire des choses comme ça ?! Chouine-je toujours plus... On dirait que ça t'amuse de me rendre jaloux !
- Hein ?! Mais t'es débile ! C'est le professeur Fukushima qui m'a proposé ! C'est bien payé pour deux jours ! En plus, ça va nous permettre de garder cet appartement auquel tu tiens tant ! Tu devrais être content ! Réplique-t-il.
- Mais non je ne le suis pas… ! Je sais exactement comment ses élèves vont regarder un prof aussi sexy que toi… ! C'est horrible ! Je suis le seul à avoir le droit de fantasmer sur toi… ! Me plaignais-je.
- Mais arrête pauvre malade !! Dit-il en me repoussant pour de bon. Tu n'arrêtes jamais de te plaindre !! Gronde Sô-ichi qui élève encore plus la voix... Tu refuses que je travail, tu refuses que j’ai un colocataire et tu refuses que je déménage ! Tu n'es jamais content !! Tout ça car tu es jaloux ! C'est n'importe quoi !! Redescend un peu sur terre ! Ce n'est pas de ma faute si tu es partie pour ton travail ! J'essaie juste de trouver des solutions !
- Moi j'ai une solution ! Dis-je en attrapant sa main avant de poser un genou à terre face à lui.
- … ?!
J'attrape les bagues dans ma poche et je dis en le fixant dans les yeux.
- Veux-tu m'épouser… ?
…
Qu'ai-je fais… ? Qu'ai-je dis… ? Je ne pouvais pas choisir pire moment pour lui demander… En pleine dispute, alors que Sô-ichi est déjà hors de lui… D'ailleurs il me regarde avec de grands yeux, choqué par ma question… (Mais ça a au moins le mérite de le faire taire…) Je lâche sa main et je reprends…
- Excuse-moi… J'voulais pas te le demander là, comme ça…
- Qu'est-ce… que tu dis pauvre idiot… ? Dit-il en serrant les poings et en penchant la tête…j
Je sens sa colère monter encore d'un palier… (Au revoir le calme… !)
- …
- Dois-je te rappeler que je suis un homme ?! Et qu’on n’est pas… Enfin que…! C'est…! C'est n'importe quoi !! Dit-il en perdant ses moyens.
- Non. Dis-je en me redressant face à lui. Ce n'est pas n'importe quoi d'avoir envie d'épouser la personne qu'on aime, Sô-ichi.
- Le mariage gay de ton pote t'a donné des idées foireuses ?! Tu pensais vraiment que j'allais dire oui, sérieusement ?! Dit-il en s'énervant de plus belle.
- Évidemment que non… Souffle-je un peu déprimé.
- Alors pourquoi me demander ça triple andouille … ?!
- J'avais le secret espoir de me tromper… Mais je suis vraiment con… Dis-je en posant une main sur mon visage.
- Absolument !! Tu ne réfléchis jamais à ce que tu dis ?! Tu penses vraiment que je voudrais me marier avec un homme ?! Toi, en plus ?! Un pervers de gamin immature et idiot ?! Pauvre crétin d’abruti ! Vraiment… Tu… Tu n'en rate pas une… ! Hurle-t-il de toutes ses forces.
Sô-ichi part furieux dans sa chambre, claquant la porte derrière lui… Mais… Qu'est que j'ai dis… ? Maintenant, je suis sûr qu'il ne voudra jamais de moi… Je suis vraiment stupide… Je m'assois sur le canapé complètement dépité par la tournure de cette maudite soirée… Et c'est de colère que je jette les bagues au sol… "Toi, en plus" ça fait vraiment mal d'entendre ça… Il peut vraiment être cruel quand il veut… Mais il a raison sur un point, je suis immature et idiot…
…
Pdv Sô-ichi Tatsumi.
Le lendemain.
Je me réveille difficilement tiré de mon sommeil par la sonnerie de mon foutue réveil. J'ai passé une très mauvaise nuit… Morinaga… Pourquoi m'a-t-il demandé une chose pareille… ? Comme si me marier avec lui allait régler nos problèmes. Puis, il oublie que je suis un homme… ! Et lui aussi… C'est juste hors de question… Il est vraiment stupide… Mais, je me suis vraiment emporté après lui et j'ai bien vu à sa tête de gamin perdu que je l'avais peut-être (un peu) blessé… Maintenant, je m'en veux… un peu…
Je sors de la chambre et je constate qu'il n'y a vraiment aucun bruit dans l'appartement… En même temps, il est encore tôt… Morinaga n'est sûrement pas levé… En arrivant dans le salon, je vois au sol les bagues que Morinaga a achetées… Je ramasse celles-ci pour les regarder de près… Ce crétin a dû payer une fortune en plus, comme si on avait les moyens en ce moment…
Soudain, la porte de sa chambre s'ouvre et Morinaga me rejoint vite dans le salon. Je dépose les bagues sur la table avant de me diriger vers le frigo pour me prendre un truc à boire, sans lui adresser un mot…
- Sô-ichi… Dit-il avec sa voix d'enfant triste.
- …
Mais je ne réponds rien car je n'ai franchement pas envie de m'énerver d’aussi bon matin…
- Sô-ichi. Reprit-il en venant jusqu'à moi pour saisir mon bras.
- Rah… Lâche-moi la grappe… !
- Mais il faut qu'on parle de ce qu'il s'est passé hier soir, insiste-t-il.
- Laisse-moi… Souffle-je en essayant de l'esquiver, mais Morinaga saisit mes poignets me poussant contre le frigo.
- S'il te plaît… Écoute-moi ! Hausse-t-il le ton. Je le fixe donc en grimaçant d'agacement...
- …
- Je suis désolé pour hier soir, je ne sais pas ce qu'il m'a pris de te demander ça… Je… Je sais que je veux encore aller trop vite avec toi.…
- Tss…! On est deux hommes je te rappelle, en plus je ne vois pas en quoi ça pourrait régler nos problèmes… Marmonne-je agacé.
- Bah… En fait, ça pourrait…
- Qu'est-ce que tu veux dire par là… ? M'étonne-je un brin, fronçant les sourcils…
- J'ai parlé avec mon patron, et je lui ai dit que je voulais revenir à Nagoya car j'avais quelqu'un dans ma vie… Et il va faire une demande de transfert pour moi, seulement, c'est compliqué tant qu'on n’est pas pacsé… Donc, je me suis dit que si on se pacs, bah… Je suis sûr d'obtenir ce transfert et on pourra revivre ensemble, comme avant… Donc pas besoin pour toi d'être professeur, ni de déménager, ni de prendre un coloc…
- Qu'est-ce que tu peux être stupide… Imaginer de telles choses… C'est complètement...
- Fou… Dit-il en me coupant la parole. Je sais… Je suis complètement stupide et immature… Il me lâche avant de me tourner le dos. Comment un pauvre type comme moi pourrait espérer ça avec une personne aussi formidable que toi… ? Je… Je ne te mérite pas, pardonne moi… Souffle-t-il en prenant son air de chien battu.
- Tss… Pauvre idiot… Ça n'a rien à voir avec ce que tu dis… ! Réplique-je avant de dire dans un murmure. C'est trop... Tôt... Aussi…
- Pardon… ? Dit-il en se tournant vers moi.
- Ta demande… Souffle-je en croisant les bras timidement.
- Oui, et bien ? Dit-il impatient.
- C'est trop tôt… Tu es stupide… On… On est ce qu'on est que depuis peu de temps… Marmonne-je troublé…
- Ce qu'on est ? Un couple, tu veux dire ? Souligne-t-il bêtement…
- Arrête de faire ça ! Dis-je en me crispant de colère.
- Donc… Tu veux dire que c'est juste trop tôt pour toi ? Reprit-il en s'approchant d'un pas, déposant sa main sur mon poignet.
- Parfaitement, il t'arrive de réfléchir un peu ?! Tu es vraiment immature sérieusement… Le gronde-je un peu.
- On est quand même ensemble depuis un an et six mois ! Dit-il en me souriant.
- On n’est pas… Je… quoi…? Marmonne-je très surpris.
J'en perd mes mots… Un an et six mois que ça dure avec Morinaga… ? Je… Je ne m'en étais vraiment pas rendu compte… Après, pour moi personnellement, je l'accepte que depuis peu… donc ça ne fait pas autant de temps…
- Donc, si je comprends bien, Reprit-il en glissant sa main dans la mienne pour la guider jusqu'à sa bouche, je pourrais te reposer la question un jour et tu pourrais potentiellement me dire oui ?
- Dans trente ans peut-être ! D'ici là va redonner ces fichus bagues ! Et n'en parlons plus ! M'énerve-je en retirant ma main.
- Trente ans… ? Ok… C'est noté. Dit-il avec un sourire d'idiot...
- Pff…! Pauvre crétin… Arrête de sourire comme ça… !
- Je t'aime.
- …!
M'ignorant complètement, il plaque soudain ses lèvres contre les miennes, m'embrassant de force, une fois de plus…
- Att… Hum…Hey…! Marmonne-je en le repoussant.
- On n'a pas fêté nos retrouvailles… Il faut qu'on se rattrape, en profite-t-il pour me piéger…
- ARRÊTE… ! Grogne-je en tournant la tête pour esquiver ses lèvres…
Comme toujours, il commence à glisser ses mains sur moi, soulevant mon t-shirt pour venir toucher mes tétons… Il m'agace à toujours agir ainsi… Il ne m'écoute vraiment pas…
- Comment pourrais-je arrêter alors que tu viens de m'avouer dans une seule conversation que tu nous considère bien en couple, qu'un jour tu me diras "Oui" et que dans trente ans, tu nous vois toujours ensemble… !
- Je… n'importe quoi… Arrête d'interpréter ce que je dis à ta façon… ! Dis-je en me débattant, rouge de gêne. Mais soudain, il me fait tomber au sol, plaquant mes bras au-dessus de ma tête.
- Ce n'est pas ce que tu viens de dire ?
- Lâche-moi ! Tu m'énerves... Dis-je en tournant la tête.
- Réponds-moi. Il penche sa tête vers moi pour venir lécher et mordiller mon oreille.
- Mori… Souffle-je en me crispant de plaisir. Stop… !
Pourquoi ça me fait autant frissonner quand cet idiot de gamin immature m'embrasse et me lèche ici…? Je sens… mon corps bouillir… Je n'arrive pas à me contrôler. Je vais… Sûrement encore lui céder à ce crétin…
- Sô-ichi… Je suis tellement heureux… Dit-il en plaquant ses lèvres contre les miennes, tout poursuivant ses caresses sur mon torse.
- Heureux… ? Souffle-je entre deux baisers, arrêtant complètement de me débattre.
- Oui, il recule pour me sourire et ajouter, heureux de savoir qu'un jour je pourrais t'appeler Morinaga Sô-ichi !
- Pardon… ?!!! Je grimace de colère et je lui donne une bonne gifle…
- Aiiieee… ! Pourquoi tu me tape… ? Dit-il en couinant comme un gosse attardé...
- Car tu n'es qu'un crétin ! Je le repousse pour me redresser.
Sauf que Morinaga bondit du sol aussi, et il passe une main dans mon dos me basculant en arrière et l'autre sous mes jambes pour me prendre dans ses bras.
- Morinaga...!! Arrête ça… ! M'agrippe-je à lui pour ne pas tomber…
- Oh non ! Dit-il tout content tout en me portant jusqu'à sa chambre.
Il me jette dans son lit avant de venir s'affaler au-dessus de moi
- Crétin ! Je ne suis pas ton jouet ! Grogne-je agacé et gêné...
- Non, tu es mon petit ami. Répond-t-il amusé avant de plonger son visage contre mon cou, encore, pour me lécher et sucer ma peau.
- Arrête… Dis-je la voix tremblante d'excitation.
Très facilement, il baisse mon pantalon de nuit, avant de glisser sa main dans mon boxer et de s'amuser avec mon intimité… Comme toujours, je le laisse gagner… Je ne devrais pas…. Je devrais me débattre, sortir de son lit et fuir dans ma chambre, mais… Impossible… Mon corps aussi… brûle d'envie… (Contre mon gré…), qu'il m'embrasse, me touche et qu'il me fasse l'amour… Il me trouble tellement… Cet idiot…
Je sens sa main glisser entre mes fesses et pendant que sa langue parcoure mon torse, faisant des allers-retours entre mes deux tétons, il introduit deux doigts en moi… Mon corps se crispe de plaisir à son contact et je ne peux pas m'empêcher de gémir de plus en plus fort en sentant ses doigts bouger… Pourquoi suis-je dans cet état aussi vite… ? Se pourrait-il qu'il m'ait un peu manqué… ? C'est horrible… Je ne contrôle plus mon corps, il me fait perdre la tête… Je ne peux pas m'empêcher de gémir de plaisir à haute voix… Il m'énerve…
- Petit coquin… marmonne-t-il. Tu étais à ce point en manque… ? Regarde-toi, ton corps est déjà prêt à exploser…
- Ferme là… Grimace-je les larmes aux yeux.
- Mais ne viens pas maintenant...
Morinaga se redresse, retirant mon boxer avant de faire de même pour lui. Il se glisse entre mes jambes, plaçant ses mains sur mes hanches pour les soulever un peu. Je tourne la tête pour fuir son regard oppressant… Il n'arrête jamais de me fixer celui-là…
- Sô-ichi… Tu la sens… ? Dit-il en collant son sexe contre moi.
- Hum… Répondis-je d'un petit hochement de tête.
- Elle n'attend que ça de pouvoir te prendre.
- Tais-toi… Je cache mon visage sous mon bras, mais très vite Morinaga retire celui-ci et il vient me donner un baiser.
- Ne te cache pas Sô-ichi, je veux te voir te crisper quand ma queue va te pénétrer.
- Pervers… Dis-je en rougissant de gêne.
La seconde suivante, je sens son sexe rentrer en moi et tout mon corps bondit de plaisir et de douleur… Il est si imposant…
- Hooo… Sô-ichi… Je te sens bien te contracter… Dit-il en soufflant de plaisir.
- Ha… ! Arrête … un peu… de l'ouvrir…
- Sô-ichi, je vais bouger… Prépare toi…
- Hum… ! Approuve-je d'un hochement de tête, tout en grimaçant de gêne.
Je saisis ses avant-bras m'agrippant à lui. Je le sens aller et venir doucement en moi… Il me prend comme ça pendant plusieurs longues minutes… Et je me sens sur le point de céder à chacun de ses mouvements… C'est tellement intense que mon corps en tremble… J'en perds la raison, me noyant seulement dans le plaisir… Dans ses bras… Morinaga ralenti, venant déposer sa salive sur ma joue, puis mon cou et enfin sur mon téton… pinçant le deuxième de son autre main… Comme toujours, il s'occupe de tout mon corps en entier… J'en peux plus… C'est si bon… !
- J'en peux plus… Ha… ! Marmonne-je en me crispant de plaisir.
- Attends… Attends… Souffle-t-il.
- Je…peux plus…
- J'ai envie de tester un truc avant.
- Qu… Quoi… ?
Soudain, il me donne un puissant coup de hanche, glissant rapidement et brusquement en moi… ! C'était si soudain, brutal et plaisant à la fois… Il recommence une seconde fois… et là je ne tiens plus...
- Ha !! Crie-je en me crispant autant que je puisse.
Cette fois, le plaisir était trop intense, je n'arrive plus à me retenir. Je m'agrippe au drap de toute mes forces, me tordant de plaisir en sentant son sexe énorme au plus profond de moi… C'était trop bon… Je relâche la pression et après une petite minute je reviens à moi… Morinaga me fixe avec attention, et un petit sourire satisfait borde ses lèvres.
- Ne me fixe pas… Dis-je en glissant ma main sur son visage.
- Tu es magnifique quand tu jouie. Dit-il en donnant un baiser sur mes doigts.
- Mori…Naga… Je pose ma main sur mon visage pour me cacher un peu... Je me sens honteux…
- Hum… Tu es trop mignon.
Morinaga recommence à aller et venir faisant des petits mouvements lent…
- Ha… Stop… Dis-je en saisissant de nouveau ses bras.
- Je n'ai pas encore jouie moi. Et maintenant, je sais que tu aimes quand je te fais mal… Tu as jouis si intensément... Dit-il satisfait avant de recommencer ses brusques coups de reins.
- Ha ! Non… Aie… ! Stop… J'en peux plus… Me plaignais-je en m'agrippant à lui, plantant mes ongles dans sa peau.
- Sô-ichi… Souffle-t-il en accélérant le rythme, il pose un bras tendu à côté de mon visage, et je le vois grimacer de plaisir… Il me fixe avec attention, regardant mon corps de temps à autre… tout en m'assaillant intensément avec son membre.
- Ralenti… Demande-je en penchant la tête en arrière, tellement c'est intense.
- Ça vient…! Dit-il en mordillant sa lèvre… Me fixant toujours avec intensité.
- Non… Pas en moi… retire toi… Souffle-je entre deux gémissements, fermant les yeux pour ne plus le voir.
Mais Morinaga ne m'écoute pas puisque qu'il accélère de nouveau… Et après seulement une petite minute, il me donne un dernier coup de rein, s'immobilisant au plus profond de mon être... Je le sens se vider en moi complètement… Il penche son visage jusqu'au mien pour conclure par un langoureux baiser… Cet idiot… Il ne m'écoute jamais… Mais maintenant je suis trop fatigué pour m'énerver après lui…
Il recule un peu, sortant son sexe de mon intimité. Je sens toute sa semence couler entre mes fesses… (Je ne m'habituerais jamais à ça…) Quel crétin… Il n'a pas fait semblant en plus…
- Tu es si bon Sô-ichi…
De nouveau, Morinaga glisse sa main sur ma taille, me collant contre lui. Il m'embrasse à plusieurs reprises, et je le laisse faire tellement je me sens fatigué… Sauf qu’il m'embrasse de plus en plus, descendant sa main petit à petit sur mon corps.
- Jamais tu t'arrête… Souffle-je en le repoussant un peu.
- Non, tu es tellement séduisant… J'ai bien envie de recommencer...
- Moi non, j'en peux plus… Dis-je en m'éloignant un peu, me couvrant avec le drap. Sauf qu'il se rapproche, me collant encore.
- J'imagine, tu as eu un sacré orgasme cette fois. Dit-il en embrassant ma joue.
- Grrr… Ferme-là… Rougissais-je en poussant sa tête.
- Et maintenant, je sais que tu aimes quand ça fait un peu mal… Hi hi ! Glousse bêtement Morinaga.
- Qu'est-ce que tu racontes là, espèce d'idiot ?! Dis-je en bondissant dans le lit. Morinaga se redresse à son tour, glissant ses mains autour de ma taille.
- Baaaah ! Dès que je t'ai pris brusquement, tu as joui directement ! Dit-il avec son sourire d'idiot.
- Ta gueule !! Je lui donne une gifle avant de quitter le lit furieux…!
- Aaaiiiieee…! se plaint-il. T'es méchant Sô-ichi… !
- Tu dis n'importe quoi aussi… ! Si c'est arrivé c'est parce que j'en pouvais déjà plus ! Niais-je farouchement.
- C'est pas parce que je te dis la vérité, que tu dois me taper… Dit-il en frottant sa joue.
- Tu préfères que je te frappe ailleurs ?! Je lève le poing, l'air menaçant.
- Je préfère que tu ne me tape pas du tout… ! Dit-il en se couchant dans le lit se cachant derrière l'oreiller.
- Si tu arrêtais de me dire n'importe quoi aussi tu prendrais moins de baffe… ! Souligne-je contrarié.
- Méchant ! Crie-t-il alors que je quitte la chambre.
Quel imbécile ce Morinaga… Toujours en train de me dire des conneries qui me foutent en boule… ! Mais… Il a raison sur un point… Cependant je ne dirais jamais rien à Morinaga… ! Jamais !! Jamais !!!
A suivre,
Prochain chapitre : Un fantasme partagé !