The Legend of Zelda : Le dernier Cataclysme
Note de l’auteur : Salutation lecteur, il s’agit de ma première fanfic. J’essayerais de donner mon maximum pour offrir une histoire satisfaisante. Sinon à part ça, je n’ai pas pour but de reprendre la trame d’un jeu Zelda particulier même si je tiens à dire que mes inspirations viendront pour beaucoup de botw/totk ainsi que oot. Je posterai mes chapitres 5 par 5, et la première vague arrive bientôt, je suis en train de la finaliser. Bonne lecture et hâte de voir des retours !
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Des dunes à perte de vue. Tel était le morne spectacle s’offrant au petit garçon seul au milieu de rien. Son dernier espoir se trouvait droit devant lui au cœur d’une tempête de sable. S’il voulait survivre un jour de plus, il lui fallait trouver le temple des sorcières du désert…
Nous voici maintenant au village de Toal dans le royaume d’Hyrule. Cette modeste petite bourgade se situait au Sud du Territoire Hylien, à la bordure de la Grande Plaine d’Hyrule. Il s’agissait d’un endroit constitué de petites plaines verdoyantes coincé entre la forêt des pommiers et la rivière Hylia. Toal était habité par une cinquantaine d’habitants qui vivaient en ces temps-là principalement pour l’élevage de vaches, de chèvres et de cocottes. Le bétail de ce village était réputé pour sa qualité et certaines vaches pouvaient même finir au Ranch Lon-Lon situé plusieurs kilomètres plus au nord.
Toal était construite de manière simple : au centre du village se trouvait la place du marché dans laquelle des marchands itinérants vendaient leurs produits quand ils étaient de passage. Autour de cette place se trouvaient des maisons rustiques construites en chêne et en pierre. Et enfin à l’extrémité nord du village se trouvait le moulin dont les ailes tournaient grâce à un ingénieux mécanisme de roue aquatique alimenté par la rivière Hylia qui longeait tout le village, délimitant ainsi la frontière entre Toal et la Plaine d’Hyrule.
C’est dans cette bourgade que vivait un homme nommé Arn. Celui-ci était un fermier dans ce village depuis maintenant plusieurs générations. Il connaissait le village comme sa poche, mais aujourd’hui Arn avait l’air inquiet, il cherchait quelqu’un :
- Link ! Où te caches-tu ? Reviens ici, on rentre avant que ta mère ne s’inquiète !
Soudain, venant de la ferme de Vocah, un homme connu pour son élevage de poules, il entendit un cri. Son instinct paternel prenant le dessus, Arn se précipita vers la source du bruit. Une fois arrivé, il vit Vocah totalement abattu et terrifié, et à côté Orco le vieux maître d’armes natif du village d’Ecaraille tenant son fils Link dans ses bras
- J’aimerais que nous parlions de ton fils, Arn. »
Link était un petit garçon avec des cheveux châtains mi-longs et en bataille que sa mère l’obligeait à attacher quelques fois. Il avait des yeux bleus d’une grande clarté et le visage fin et anguleux. Ce petit avait l’air frêle, mais ce n’était qu’en apparence : aujourd’hui du haut de ses 7 ans, Link avait repoussé un renard s’attaquant aux cocottes de Vocah en étant armé d’une simple branche ce qui lui avait déjà valu un rubis rouge du pauvre fermier rassuré par l’aide de Link, mais surtout l’attention d’Orco qui passait non loin au moment des faits.
Orco était un homme d’un âge vénérable. Il n’avait plus ses cheveux depuis bien longtemps, mais il les compensait par sa longue barbe blanche. Sa peau était d’un teint mat, preuve de sa vie passée dans le village côtier d’Ecaraille, et une longue cicatrice entaillait son torse, vestige d’une guerre navale contre des pirates à laquelle Orco avait pris part dans sa jeunesse. Il s’était installé à Toal depuis un peu moins de deux décennies afin de prendre sa retraite dans un endroit tranquille.
Mais après avoir vu Link à l’œuvre, il flaira un potentiel immense chez celui-ci et décida de négocier avec son père Arn pour lui donner des cours d’escrime.
- Je vous assure que votre fils a un talent immense ! s’écria Orco.
- Et quel intérêt j’ai à lui faire apprendre l’escrime ? Link a juste besoin de savoir manier une houe et une fourche pour le travail à la ferme. lui répondit le père du petit prodige.
- Link a bien le potentiel de devenir officier dans l’armée d’Hyrule ! Il passerait sans mal l’examen pour devenir soldat et montera vite dans les échelons ! Et croyez-moi, je m’y connais dans ce domaine. Dans la garnison d’Ecaraille, j’ai mené plusieurs batailles contre des contrebandiers et autres pirates.
- Et qui s’occupera de la ferme à ma mort selon vous ? Vous avez une réponse à ça aussi ?
- Vous comprenez mal la situation. S’il devient ne serait-ce que lieutenant, il gagnera assez de rubis pour lui et sa famille
- Je ne veux pas que Link finisse comme son défunt grand père mort lamentablement au combat en tant que Garde royal.
- Notre royaume connaît une grande ère de prospérité, il n’y a pas meilleur moment pour être soldat au Bourg d’Hyrule !
- Mais et si…
- Ecoutez Arn, j’ai une proposition à vous soumettre. Laissez-moi entraîner le jeune Link. Arrivé à ses 16 ans, nous lui ferons passer son examen pour devenir soldat. S’il échoue, je m’engage à lui faire oublier une bonne fois pour toutes l’escrime !
- Il pourra continuer de m’aider à la ferme malgré ses cours ?
- Je vous l’assure. Et je vous propose même d’en définir les horaires.
- Alors très bien. soupira Arn, je suis sûre que ça le rendra fou de joie, ajouta-t-il avec un sourire.
C’est ainsi que Link commença ses entraînements à l’épée. Dès ses 7 ans, un avenir radieux de soldat gradé s’annonçait pour lui, mais qui aurait pu croire qu’au même moment, un autre enfant qui allait mettre Hyrule à feu et à sang avançait inexorablement vers son sombre destin ?