Aux Avenirs d'Hyrule - ou comment réparer un futur
" Être profondément aimé par quelqu'un vous donne de la Force,
tandis qu'aimer profondément quelqu'un vous donne du Courage. "
- Lao Tseu
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IMPA
Ils étaient consternants… Titubant d’extase, suspendus l’un à l’autre, ils s’arrêtaient tous les vingt-cinq pas pour se bécoter ou s’enlacer - à croire qu’ils n’en auraient jamais assez… Beurk ! Je marchais derrière eux, les incitant à forcer le pas, comme un chien de berger derrière son troupeau. Je dois admettre qu’aussi déplorables qu’ils puissent être, j’étais tout de même heureuse pour eux. Autant pour cet idiot de Link qui s’était torturé tout seul pendant des mois, que pour ma très chère Princesse Zelda, qui méritait tout le bonheur du monde. Je n’aurais jamais osé utiliser ce mot tout haut devant eux mais… Ils étaient mes amis.
Selon toute vraisemblance, j’avais sous les yeux les futurs Roi et Reine du Royaume d’Hyrule. La réincarnation d’une Déesse et celle de l’âme qu’elle avait élue pour être son Champion, il y a des dizaines de milliers d’années de cela. Leur lien transcendait l’espace et le temps et pourtant, à ce moment-là, ils n’étaient que deux adolescents tout à fait ordinaires qui venaient de s’échanger leur tout premier baiser… Aah … Pathétique !
Nous arrivâmes au château à la nuit tombée, bien après la fin du repas. J’envoyai un messager avertir le Roi de notre retour : il savait que nous devions revenir ce soir et le connaissant, il ne trouverait pas le sommeil tant qu’il ne saurait pas sa fille en sécurité. En temps normal dans pareille situation, la Princesse aurait demandé à se faire servir un repas dans ses quartiers, mais ce jour-là elle insista pour souper avec nous en cuisine. Le personnel en était tout gêné : ils avaient l’habitude de côtoyer le Chevalier Purificateur qui, fondamentalement, hantait le garde-manger du château depuis ses douze ans, mais accueillir Son Altesse Royale dans un environnement aussi modeste les aura poussés au bord de la crise de nerfs.
Les deux tourtereaux avaient réussi à se décoller un peu l’un de l’autre depuis leur arrivée au château, se contentant de se tenir par la main et de se dévorer des yeux. Ce n’était pas plus mal: de toute évidence, Link n’allait pas rester longtemps dans les bonnes grâces de Rhoam si celui-ci apprenait leur relation par des bruits de couloir. Le lendemain, j’irais faire mon rapport au Roi concernant les comptes du laboratoire. J’allais aussi devoir choisir mes mots avec soin pour expliquer notre retard d’aujourd’hui : il m’était aussi inconcevable de mentir à mon Roi que de trahir mes amis.
ZELDA
Lorsque j’avais à peine quatre, ou peut-être cinq ans, je me souviens que ma mère m’avait offert un large monocle de verre entouré de laiton, que l’on pouvait tenir par un manche de bois tourné. « Ceci, ma petite Reine, se nomme une Loupe», avait-elle annoncé avant de m’expliquer comment m’en servir. Et j’avais alors passé toute ma journée - et beaucoup des suivantes - à redécouvrir le monde, grossi à travers ma loupe. Insatiable.
Depuis que Link m’avait embrassée, et que nous étions entrés dans l’espace intime l’un de l’autre, je revivais un peu cette expérience de mon enfance. Être si près de lui, plus proche que je ne me souvenais d’avoir été d’aucun autre être, était un peu comme le voir à travers une loupe: je le redécouvrais entièrement. Je voulais apprendre par cœur chaque détail de son visage, chaque mèche de ses cheveux, connaître chaque grain de sa peau. Quand la lumière du soir avait commencé à décliner, m’empêchant de continuer à scruter chaque détail de son corps, je m’étais vengée de l’obscurité naissante en nichant mon visage dans son cou, m’enivrant de l’odeur et du goût de sa peau, me délectant de la caresse virile de sa main sur ma nuque, du bruit de sa respiration, des battements de son cœur… Alors que je l’embrassais et que mon corps s’abandonnait complètement à ses bras, mes sens quant-à-eux semblaient vouloir l’enregistrer tout entier dans ma mémoire. Pour toujours.
« Reste, Link… »
Il m’avait raccompagnée jusqu’à mes quartiers provisoires et s’apprêtait à rejoindre les siens. A l’abri des regards dans une alcôve du couloir, nous étions enlacés depuis de longues minutes, incapables de nous séparer pour la nuit.
« Zelda, » souffla-t-il en m’embrassant juste sous l’oreille, «il ne faut pas… »
Il continua toutefois à m’embrasser le cou, un peu plus bas, puis encore un peu plus bas, jusqu’au col de ma chemise… Comment osait-il s’imaginer que j’allais lui permettre de s’arrêter là?
« Ça m’est égal ! Je refuse que tu partes. Tu es à moi… Je t’aime…»
Les mots étaient sortis tout seuls. Il se figea un instant avant de raffermir son étreinte. Aucun son ne sortit de sa bouche ; je lui devais des explications.
« Je t’aimais déjà, tu sais, le soir où… C’est pour ça que je n’ai pas pu te laisser quand les Ombres allaient te… Oh Link je te demande pardon, j’ai paniqué… Je suis tellement désolée de t’avoir fait tant de mal. Je t’aime… Je t’ai toujours aimé… J’ai juste eu si peur… »
Il me serra dans ses bras si fort, mais avec encore tant de retenue, qu’il en tremblait. Quand il lâcha mon corps, ce ne fut que pour prendre mon visage entre ses mains pour le tourner vers le sien. Ses pouces caressaient tendrement mes pommettes, tandis qu’il pressait avec sensualité ses autres doigts vers ma nuque, frôlant la naissance de mes oreilles. Il me sembla qu’il découvrait à chacun de ses mouvements une nouvelle façon de me mettre en transe.
« Zelda… Pour l’amour de Nayru, comment as-tu pu avoir peur de moi ? »
Il inclina la tête. Son expression trahissait un immense chagrin.
« Quoi...? Mais non, ce n’est pas ce que j’ai dit ! Pas du tout ! » m’exclamai-je en m’accrochant maladroitement à son cou. « Ce soir-là quand tu m’as dit tout ça, j’étais si émue… J’ai perdu la tête! Un peu comme maintenant… »
Je lui souris, appuyant affectueusement mon visage dans sa main, puis continuai avec gravité :
« Mais j’avais l’impression qu’en me laissant aller à mes sentiments, j’aurais fui mes responsabilités… J’avais l’impression que ça me rendrait faible… J’ai été sotte, c’est vrai, mais c’est de ça que j’ai eu peur, pas de toi ! Je n’ai jamais eu peur de toi, Link, jamais…! »
LINK
Zelda venait de faire sauter encore un autre des verrous dont j’avais entravé mon cœur. Depuis ce jour-là, j’étais resté persuadé que c’était de moi qu’elle avait eu peur; depuis ce jour-là, j’avais surveillé chacun de mes gestes de peur de l’effaroucher de nouveau… Mais elle n’avait jamais eu peur de moi, jamais, jamais, jamais... Je me répétais ses mots si libérateurs, tandis que je l’embrassais longuement, langoureusement, comme pour prendre ma revanche sur toutes les fois où j’avais eu faim de ses lèvres sans me permettre d’y succomber. Puis je la serrai contre moi de toutes mes forces : j’aurais voulu nous fondre l’un dans l’autre.
« Je t’aime aussi… Je t’aime tellement… Merci… »
« Alors reste… »
Elle avait murmuré sa supplique à mon oreille en la frôlant de ses lèvres entrouvertes. La tentation était si forte que ma tête en tournait : la suivre dans cette chambre et passer la nuit contre son corps, à toucher et à goûter sa peau, jusqu’à ne faire plus qu’un…
« Hors de question, » lui dis-je en riant. Je m’écartai d’elle et la tins à distance, pointant mon index comme une lame devant moi. « Je veux t’épouser. Je veux te faire des enfants. Je veux toute une vie de nous deux.»
J’avais avoué ça comme si rien au monde ne pouvait plus m’embarrasser. Mon cœur était un livre ouvert que j’enfonçais sans honte entre ses mains.
« Je t’ai attendue… Tellement longtemps, Zelda, si tu savais… Même si j’en meurs d’envie, il est hors de question que je gâche tout maintenant, en me précipitant dans ta chambre…!»
Je m’avançai pour prendre son doux visage entre mes mains et l’embrassai encore une fois avec gourmandise.
« Bonne nuit, ma Princesse… »
Et je filais rejoindre mes quartiers sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits ou de me retenir.
ZELDA
Nous prenions déjà le petit-déjeuner dans la Grand-Salle lorsque Link nous rejoignit. Il salua d’abord mon père, un genou à terre comme le voulait le protocole, puis se leva pour s’incliner profondément devant moi et me gratifier d’un long baisemain, les yeux rivés dans les miens et un doux sourire aux lèvres. Oh, ces lèvres… La journée allait être bien longue si je ne trouvais pas un moment pour les prendre dans les miennes. Je regardai mon assiette, encore étourdie, avant de remarquer le regard sévère et interrogateur de mon père. Je saisis l’occasion pour aborder le sujet auprès de lui.
« Père… Je souhaiterais m’entretenir avec vous. Au sujet d’une question que nous avions déjà évoquée la semaine dernière. Auriez-vous encore un peu de votre précieux temps à m’accorder en privé aujourd’hui ? »
Il soupira profondément.
« Bien entendu, ma fille. J’avais justement moi aussi des informations dont je voulais vous faire part… Retrouvez-moi dans mon étude après les audiences de ce matin. ».
Avec le retour des Ministres de mon père, le petit déjeuner s’était éternisé en politesses ronflantes, tant et si bien que Link s’était déjà éclipsé quand j’en fus enfin libérée. Je partis à sa recherche. J’espérais pouvoir passer un peu de temps avec lui avant de voir mon père, surtout avec ce qu’il m’avait dit en me quittant la veille. Il n’était pas dans ses quartiers, ni dans la Salle des Gardes, pas non plus dans la Salle d’Armes ou aux cuisines... Perdue dans mes pensées dans un couloir désert, je me dirigeais vers l’écurie : Link n’avait plus de monture, mais c’est un endroit qu’il appréciait pour son ambiance et le contact avec les animaux. Pourvu qu’il y soit ! Pourvu qu’il ne soit pas allé voir mon père avant moi !
Soudain, on attrapa mon bras et je fus projetée vers un renfoncement du mur. Je criai de stupeur et me cognai dans … Dans un corps solide et doux et chaud, qui sentait bon, et qui caressait tendrement mon dos en pouffant doucement de rire par-dessus mon épaule…
« Link ! Espèce d’idiot!»
« Pardon… » fit-il.
Il souriait de sa bêtise et n’avait pas l’air désolé du tout. Je l’embrassai avec délice en me demandant si j’allais pouvoir m’arrêter pour discuter avec lui. Il le fallait.
« Link… Attends… »
J’avais rompu notre baiser et il s’était mis à embrasser à la place mes tempes, mes joues, mon cou… Insatiable. Je dus le repousser doucement, caressant son visage et passant mes doigts dans ses cheveux pour l’apaiser.
« Link… S’il te plait, écoute-moi… En fin de matinée, j’ai rendez-vous avec mon père… Pour lui parler… De nous. A l’origine je voulais juste lui dire que tu me courtisais, qu’il ne soit pas étonné de nous voir main dans la main, mais… Je brûle déjà de tellement plus que de te tenir la main… Et avec ce que tu m’as dit hier soir... Il faut que je sache si … »
« J’en pensais chaque mot, Zelda… Si tu veux bien épouser un idiot… »
« Oh oui,» souriai-je, «tant que cet idiot c’est toi…» Je me glissais dans ses bras « Sois mon époux, Link, dans cette vie encore… »
« Je serai tout ce que vous voudrez dans toutes nos vies, Votre Altesse… »
Il avait calmé ses ardeurs et caressait tendrement mes cheveux… Les cheveux de sa fiancée. J’étais en pleine extase. Il avait posé ses lèvres sur mon épaule, un peu comme il l’avait fait à Necluda, et semblait savourer ce moment autant que moi.
« Tu as déjà du mal à te voir comme le Héros… Tu n’as pas peur à l’idée de devenir Roi un jour… ? »
« Au moins toi tu sais que je n’ai aucun attrait pour tout ça... » Il soupira mystérieusement. «Mon père disait toujours : « Le Courage, ce n’est pas de ne pas avoir peur ; le Courage c’est d’avoir peur mais d’y aller quand même ». Je suis terrifié, Zelda… J’ai peur de ne pas être à la hauteur, j’ai peur qu’on essaie de me changer, j’ai peur de perdre toute liberté, et plus que tout j’ai peur de devoir finir ma vie en faisant ça tout seul comme ton père… Ne me fais jamais ça je t’en supplie. Je suis terrifié mais il parait que je suis très, très courageux comme garçon, et pour vous ma Princesse j’affronterais n’importe quoi, même l’Aristocratie.»
Je pris un instant pour me délecter de ses paroles et de ses caresses.
« Tu seras à la hauteur mon Amour, et ils ne te changeront pas : si il faut, c’est toi qui les changeras. On les changera ensemble. » Il m’étreignit un peu plus fort encore, en guise de réponse.
RHOAM
Zelda arriva bientôt à la bibliothèque, flanquée de son chevalier. Comparé à la dernière fois que je l’avais vu dans cette pièce, celui-ci semblait calme et confiant. Ma fille quant à elle, était resplendissante de bonheur comme je ne l’avais plus vue depuis la mort de sa mère. Leur soudain changement d’attitude ne laissait aucun doute concernant le sujet de la discussion : ces deux enfants s’étaient avoué leur affection et venaient quérir ma bénédiction. Le garçon n’avait manifestement pas perdu de temps après avoir compris qu’il ne risquait plus sa tête en séduisant la Princesse d’Hyrule, et venir baiser sa main devant moi ce matin était tout bonnement un aveu... J’allais encore devoir être le trouble-joie et cette idée m’était exécrable …
« Père… Excusez-moi de vous avoir fait attendre… »
Link avait posé un genou à terre à ses côtés. Silencieux. Bien que la Bibliothèque fût déserte, je trouvais préférable de discuter de tout cela dans un espace plus restreint. J’invitai le garçon à se relever et les fis entrer tous deux dans mon Étude, troublant Zelda qui cherchait encore les mots pour requérir la présence de son garde-du-corps... Je pris la parole sans attendre.
« Mes enfants… Je crois avoir deviné la raison de votre présence… »
Ils échangèrent un regard inquiet. Je leur tournai le dos pour pouvoir me focaliser sur mes propres paroles et continuai.
« Link… Quand je me suis vu mourir à la porte du château le jour de la Résurrection du Fléau, je t’ai confié la Prunelle de mes yeux. Si j’ai pu être en paix face à ma propre mort, c’est parce que je savais Zelda entre de bonnes mains. Pas seulement les mains d’un excellent épéiste, ni même celles du Héros des Légendes, mais celles d’un homme dévoué et courageux qui tout comme moi était prêt à mourir pour elle. Ce jour-là, j’ai mis la survie de mon Royaume entre vos jeunes mains à tous les deux et ensemble, vous avez accompli l’impossible… Vous vous méritez l’un l’autre… Je serais honoré, apaisé et heureux de vous donner ma bénédiction. »
Grande fut leur Surprise, et plus grande encore fut leur Joie : j’entendais derrière moi leurs souffles de soulagement et leurs sourires qui s’ouvraient. Je savais que leur joie serait de courte durée… Plus vite ils sauraient ce qui les attendait, moins ils tomberaient de haut … J’enchaînai donc.
« Je me vois cependant dans l’obligation de vous rappeler que le protocole de fiançailles de la Prêtresse Royale est très strict : l’annonce officielle de son entrée en âge doit se faire publiquement, et trois mois doivent s’écouler entre la présentation des prétendants et toute approbation de fiançailles…»
« Mais… Père ! » Je me retournai vers ma fille incrédule. « C’est inutile! J’ai déjà choisi… Il y a sûrement un moyen de faire une exception ! »
« Je suis désolé ma fille… Cette loi a été créée pour protéger votre lignée, pour que la Princesse ne soit jamais mariée par dépit ou contre sa volonté… Qu’elle puisse avoir le temps de connaître ses options et de choisir son Roi en toute conscience. Il n’y a pas moyen de la contourner sans créer un précédent qui pourrait s’avérer désastreux un jour pour vos propres descendantes.»
« Même si je suis l’Elu de l’Epée ?» intervint Link, «N’avons-nous pas été les fondateurs du Royaume dans nos anciennes vies ? Je veux dire… En un sens, ne sommes-nous pas déjà mariés, Majesté ? »
« Tu trouveras toujours des gens pour remettre en doute la véracité de nos légendes, mon garçon. Les lois doivent être rationnelles et impartiales, ou bien tu perdras ta crédibilité en tant que régent. Prends ça comme ta première leçon. »
Zelda semblait dévastée. Je savais qu’elle finirait par comprendre et accepter ce délai, mais je n’avais pas anticipé que cela la toucherait autant. Son chevalier la regardait et lui sourit avec douceur. Il n’eût qu’à ouvrir les bras, pour qu’elle aille s’y réfugier, et tout aussi naturellement il les referma sur elle dans une douce étreinte.
« Ça va aller, Zelda… Trois mois, c’est trois fois rien… »
Je repris la parole avant qu’ils ne s’habituent à cette idée.
« Traditionnellement les trois mois s’écoulent entre les fêtes saisonnières. Les prétendants seront présentés dans cinq semaines lors de la Fête de l'Équinoxe et la décision de la Princesse à leur sujet devra être rendue lors de la fête du Solstice… Ce point-là aurait pu être contourné, car il tient plus de la tradition que de la Loi… Mais l’annonce a déjà été envoyée dans les quatre coins du Royaume il y a plusieurs jours… »
Ce fut un nouveau coup dur pour Zelda.
« Quatre mois … ! » gémit-elle dans la tunique de son chevalier. Cette fois, même Link avait l’air peiné.
« Et je suppose, Sire, que pendant ces quatre mois nous ne pouvons pas laisser les gens comprendre que nous sommes déjà… »
« Ce serait mal venu en effet… Et cela pourrait vous porter préjudice… Aussi j'attends de vous deux la plus grande discrétion. Bien sûr vous n’empêcherez jamais le bon peuple de s’épandre en commérages… Certains cancanaient déjà sur votre relation avant même que tu ne sois Reconnu par la Lame Purificatrice, mon garçon ; alors jusqu’à l'Équinoxe, fais en sorte que personne ne puisse te considérer comme plus qu’un simple prétendant. Et à partir de là, la question ne se posera plus, puisque Zelda devra partager son temps entre chacun de ses soupirants, de manière équitable et dûment chaperonnée à chaque instant. Avec toi y compris mon garçon.»
Il leva les yeux au ciel comme pour implorer les Déesses et laissa s’échapper un long soupir dans les cheveux de Zelda.
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