Wolfpup

Le fait de ne plus avoir la meute si près de lui avait plusieurs effets pour Derek.

Le premier était qu’il avait l’impression d’être dans le silence complet. Et il disait ça en ayant deux bambins qui pouvaient se transformer en louveteau à volonté. Le deuxième était le manque, parce que ces putains de personnes lui manquaient.

Il pouvait plus vraiment dire gamin maintenant. Vu la tournure très sexuelle qu’avait pris la relation.

Le troisième était qu’il n’avait plus personne pour garder les petits s’il voulait faire des courses ou aller au garage ou autre.

Ce qui était faux, parce qu’il y avait toujours Peter, John et Mélissa qui adoraient garder les petits. Mais autant il se voyait demander à son oncle, malgré la réticence légère, autant il se voyait mal demander à ses.. semi beaux-parents – et non il ne comptait pas Chris pour garder ses enfants, il n’avait pas envie de mettre des bébés loup-garous avec les nouvelles recrues d’Allison ça irait.

Fuck. Est-ce que ça voulait dire que Chris était aussi son beau-père ?

Bref.

Il ne pouvait pas mettre Cassiopée ou Ian en garderie ou appeler un-e babysitter. Parce que si les petits se changeaient en loups, cela serait trèès long à expliquer.

Le quatrième était qu’il n’avait plus vraiment quelqu’un pour le faire dé-paniquer quand il commençait à partir un peu trop loin. Chacun des membres de la meute avait sa façon de faire, chacun avait déjà vu un épisode et l’avait calmé.

Et, il adorait la conversation avec tous le monde hein, mais quand ces derniers étaient en cours, il ne voulait pas les déranger par ses questions extrapolées de nouveau papa.

Donc il appela Mélissa à demi en panique sans savoir quoi faire avec Cassiopée et Ian qui pleurent et hurlent sans raison apparente.

Il sait qu’il a pas aidé en paniquant. Il sait que les enfants de deux-trois ans sont soumis à des ‘’crises’’ d’émotions qu’ils ne contrôlent pas vraiment car ils sont entrain de les apprendre. Mais les voir en œuvre c’est plus compliqué.

L’infirmière ne dit rien en voyant son air paniqué. Elle calme les enfants avec lui et le calme également. Elle l’aide à leur donner le bain et le repas. Elle reste même jusqu’au moment du coucher et lui sourit une fois qu’ils sont enfin assit dans le canapé.

« Tu t’en sors pas si mal. » lui fit-elle et il ricane. « Vraiment. Cela fait presque six mois que la meute t’aide chaque jours et cela fait à peine une semaine que tu es seul. Tu t’en sors. »

« Merci. » dit-il dans un soupir. « J’en ai vraiment pas l’impression. »

« Comme tout nouveau parent. »

Il pouffe à cela et elle lui tapote l’épaule.