Wolfpup

Chapitre 1 : Petits

672 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/01/2024 16:39

Quand Erica et Boyd arrivèrent avec des louveteaux dans les bras, Derek les avaient regardé comme s’ils avaient perdu la tête.


Sauf qu’il fallut que quelques secondes pour qu’il se rende compte que ce n’était pas que des simples louveteaux. La blonde eu beau cité Stiles sur le fait qu’il n’y avait plus de loup en Californie, il s’en était rendu compte au moment où il avait senti les odeurs caractéristiques de loup-garou sur les pelages.


C’était comme ça qu’il s’était retrouvé à être papa de deux boules de poils pas totalement poilues.


Comment ça sa vie depuis son retour à Beacon Hills était partie en couilles ?

.


« Comment tu vas les appeler ? » lui demanda Deaton, le lendemain matin, après un examen un peu plus lougarouesque, comme le dirait l’hyperactif, que la normale.


Les appeler ? Les – oui. Il devait les nommer. Il devait les nommer vu qu’ils n’avaient trouvé aucune trace de la meute qui les avait laissé là. Il devait les prendre sous son aile, comme il l’avait fait avec les trois zouaves qui squattent son loft.


Putain. Il allait devoir trouver un nouvel endroit où vivre avec deux personnes en plus. Surtout si ces dernières restaient dans leur forme de loup pour un moment. Probablement, les évènements traumatiques ont tendances à faire ça. Surtout sur les plus jeunes.


Il se souvenait des histoires de sa mère, qui lui disait que certains restaient coincés pendant les premières années de leur vie à cause d’une peur, d’une attaque sur la maison ou tout simplement d’un goût qui n’avait pas plus au bébé.


« C’est une bonne idée de les laisser avec moi ? » demanda-t-il sans vraiment le vouloir.


Deaton sourit gentiment. Presque paternellement, si le loup de naissance acceptait le fait qu’il avait été un grand ami de la famille et qu’il l’avait connu pendant toute sa vie avant l’incendie. Mais il ne pouvait plus.


« Ils seront très bien avec toi. » fit tout de même le vétérinaire, qu’importe l’avis de Derek. « Tu t’occupes très bien d’Isaac, Erica et Boyd. De ta meute en général. Je ne vois pas de problème. »


Il a envie de dire qu’il a aussi beaucoup merdé. Quand bien même il se rachète toujours et que, par ils ne savaient quel miracle, il n’y avait plus de menaces pour le moment sur la ville.


Lors des réunions, Stiles hurlait au calme avant la tempête, sous les roulements d’yeux de Lydia qui, même si du même avis, ne voulait pas l’entendre leur foutre la poisse.


« Tu fais beaucoup mieux que quand tu es arrivé ici, que quand le pouvoir t’es revenu. J’ai confiance en ta capacité à les élever correctement. »


Il veut rire. Parce qu’il a vingt-cinq ans. Parce qu’il est un monstre mythologique. Parce qu’il s’occupe plus d’adolescents que de lui-même. Parce qu’il est toujours en deuil et en colère. Parce qu’il ne sait pas quoi faire de ces compliments. Parce qu’il est jeune. Jeune encore. Et pas prêt à être père.


Il lance un regard au deux boules de poils, une noire, une sable. Deux gamins de même pas deux ans d’après Deaton. Transformés à cause de la terreur, de la douleur. Une fille, un garçon.


« Cassiopée et Ian. »


Il ne sait pas comment il se fait que sa voix est si sûre de lui. Si confiante.


Mais elle l’est. Et cela lui suffit.


Il ne remarque pas le regard fier de Deaton quand il reprend les deux louveteaux, ses louveteaux il imaginait, dans les bras pour les ramener chez eux.

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