Stranger Things : L'histoire de Six et Cinq.

Chapitre 3 : Six et Cinq.

2115 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 18/09/2019 19:49

Stranger Things.


Chapitre 3 :


Six et Cinq :


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Il devait être environ 9h00 lorsque Jim Hopper se réveilla en sursaut sur son canapé, avec une simple couverture sur lui. Il ne s'était pas rendu compte qu'il s'était rendormi, après que son téléphone ait sonné. En panique, il regarda rapidement sa montre sur son poignet, pour se rendre compte qu'il était déjà en retard de trente minutes à son travail ! Il se leva précipitamment, et se jeta sur les vêtements à coté de lui qu'il enfila à toute vitesse. Juste après, il profita d'une minute ou deux pour fumer une clope avant de partir, lorsque son téléphone sonna. Il soupira, écrasant son mégot au sol, puis se dirigea vers le téléphone avant de décrocher :


- Allô ?


- Chef Hopper ? Dit la voix d'un homme. Bon sang, ça va bien faire la quatrième fois que je vous appelle !


- Oui, je sais, je suis en retard. Mais je suis en route, vous inquiétez pas.


- Il n'y a pas que ça.


Hopper resta un moment silencieux, attendant que son collègue dise quelque chose. Mais il semblait attendre une réaction de sa part.


- C'est à dire ?


- Ce matin, on a trouvé deux gamins qui marchaient au bord de la route, en chemise de nuit. On les a ramené, mais ils veulent pas nous dire qui ils sont ni d'où ils viennent.


- Très bien, j'arrive tout de suite.


Il raccrocha, poussa un long soupir et il sortie démarrer sa voiture avant de partir à toute vitesse. C'était déjà la troisième fois en deux semaines qu'il était en retard, et en tant que chef de la police, il ne donnait pas une très bonne image. Heureusement que ses collègues sont un minimum tolérant à ce niveau là. Lorsqu'il arriva au centre de police de la ville, il se gara en trombe avant de descendre et de rentrer à l'intérieur. Il croisa la secrétaire, qu'il connaissait bien, qu'il salua avant d'arriver dans la pièce principal où se trouve généralement tout ses collègues. Ils le saluèrent, et l'un d'eux lui dit pour plaisanter :


- Eh bah, vous avez une gueule de déterré.


- Ah bon ? En tout cas, j'ai meilleure mine que votre femme quand je l'ai quitté ce matin.


Ils se mirent à rire, et Hopper pris une tasse de café avant de se servir. Il se rappela de l'appel de ce matin, et se tourna vers un de ses collègues en face de lui :


- Bon alors, ils sont où les deux gosses dont tu m'a parlé ? Je crois pas en avoir vu en rentrent.


- Ah oui, ils sont dans la pièce à coté.


Son collègue se leva, et Hopper le suivis dans le couloir. Il se demandait bien ce que pouvait foutre deux gamins au bord de la route, pour ensuite se retrouver dans un commissariat de police :


- Par contre, je vous préviens, ils parlent pas beaucoup. En faite, ils n'ont rien dit depuis qu'on les a trouver.


- Ils ont quel age ?


- Hum... environ treize ans. Je pense qu'ils sont jumeaux.


Ils arrivèrent en face de la pièce où se trouve les deux gamins, et son collègue ouvrit la porte. Dans la pièce se trouvait un bureau avec deux siège en face, ainsi qu'une fenêtre donnant sur l'extérieur. En face ce trouvait deux autres petits sièges, avec deux enfants assis dessus. Il y avait une fille, rousse avec des yeux bleus, ainsi que son frère, brun avec lui aussi les yeux bleus. Ils étaient maigre et avec seulement une chemise d’hôpital sur eux. Ils n'avaient pas de chaussures, et leurs pieds étaient pleins de bouts et d’égratignures, comme s'ils avaient marcher pieds nu jusqu'ici sur la route. Hopper s'avança lentement dans la pièce, les observent, et se tourna vers son collègue :


- Ils avaient déjà ces habits en arrivant ?


- Oui, on les a trouver comme ça sur la route. On sait pas du tout qui ils sont, ce qui leurs ait arriver, d'où ils viennent... et j'en passe.


Hopper s'appuya alors sur le bureau, fixent les deux gosses avec un regard suspicieux. La fille tenait fermement la main du garçon, sans doute un réflexe pour le protéger. Elle avait un regard entre la méfiance et la curiosité, alors que le garçon baissait les yeux dés qu'il le regardait. Il semblait intimidé par Hopper.


- Alors... vous vous appelez comment ?


La fille le regarda sans répondre, mais on aurait dit qu'elle hésitait à dire quelque chose. Sauf qu'elle se retint.


- Vous habitez où ?


Toujours aucune réponse. Le garçon n'avait pas l'air de vouloir, ou pouvoir répondre. Mais la fille, elle, ne semblait pas vouloir y répondre. Elle était de plus en plus méfiante envers Hopper, et elle semblait empêcher son frère de dire quoi que ce soit.


- Vous avez quel age ? Pourquoi vous avez cette tenue ? Qu'est ce que vous fessiez au bord de la route ?


Toujours rien. Cela commença à impatienter le shérif, qui se leva et commença à tourner en rond dans la pièce. Il se mit à réfléchir sur la meilleure façon de les faire parler, hésitent a prendre leurs empreintes et a les chercher dans les archives, pour savoir qui sont leurs parents et les appeler. La fille le regarda, comme si elle hésitait, et elle tourna la tète vers son frère. Ce dernier semblait hésité lui aussi, mais... étrangement, il semblait moins méfiant. Alors il hocha la tète et la fille se tourna vers Hopper :


- Enfuit.


Sa voix résonna dans la pièce, sans que les deux hommes ne s'y attendent. Hopper se tourna d'un coup vers elle, et fixa la fille qui le fixait aussi. Elle semblait moins méfiante, car elle s'était rendu compte qu'il voulait juste les aider.


- Enfuit ? Comment ça, vous vous êtes enfuit de quelque part ?


- Oui.


- D'où ? De chez vous ? Vos parents vous battent, c'est pour ça que vous êtes dans cet état ?


- Oui... et non.


C'était toujours la fille qui lui répondait, jamais le garçon. Apparemment, ils se sont effectivement enfui de chez eux, mais leurs parents ne les battent pas. Étrangement, la fille avait un peu hésiter sur la dernière question.


- Vous pouvez me dire vos nom ? On voudrait juste vous aider


La fille baissa la tète, comme si elle avait peur. Elle se tourna vers son frère, qui semblait lui aussi avoir peur. Mais finalement, elle se tourna vers Hopper et remonta sa manche pour révéler son poignet gauche :


- Pas de noms. Juste...


Elle l'incita à regarder, et Hopper se rapprocha pour mieux voir. Mais il ne vit qu'un simple numéro, le 6 imprimer en noir dessus. Le garçon fit de même, montrant cette fois s'y le chiffre 5. Hopper soupira de nouveau, se tournant vers son collègue, qui lui n'y comprenait rien.


- C'est quoi ? C'est... les seuls noms que vous aillez jamais eu ?


La fille hocha la tète, cette fois s'y sur d'elle. Hopper décida de rejoindre son collègue dans le couloir, histoire de pouvoir discuter de la situation sans que les deux gosses ne puissent les entendre :


- Je pense qu'ils doivent être atteint d'une maladie, ou quelque chose du genre...


- Tu crois pas qu'ils viennent plutot d'un asile ?! Dit son collègue.


- Il n'y en a aucun dans les environs, je vois pas comment ils auraient pu arriver jusqu'ici a pieds, sans que personnes ne les remarquent avant.


Ils soupirèrent une nouvelle fois, lorsque la secrétaire du commissariat, Flo, s'approcha d'eux très rapidement :


- Hopper, il y a une connaissance à toi qui demande à te voir. Joyce Byers, il me semble.


- Qu'est ce qu'elle veut ?


- Elle dit que son fils a disparu, ce matin. Et elle est vraiment sur les nerfs.


Il jeta un petit coup d’œil dans la salle où se tienne les deux gosses, et dit a son collègue qu'il était inutile de rester ici et de repartir au boulot. Pendant ce temps, il se dirigea vers son bureau pour s'occuper du cas de Joyce.


Pendant ce temps là, les deux gosses se regardèrent alors que les deux adultes venaient de partir. Ils auraient voulu s'enfuir, mais il y avait trop de personnes à l'intérieur du bâtiment. Néanmoins, ils ne voulaient pas s'ennuyer et ils se levèrent pour sortir de la pièce. Il n'y avait personne dans le couloir, mais ils entendaient des voix dans le bureau juste a coté. La fille fit un petit mouvement à son frère pour qu'il vienne vers elle, discrètement, et ils écoutèrent la conversation dans l'autre pièce. Pour le moment, ils ne voyaient qu'une femme en train de fumer, l'air complètement paniquer et a cran, pendant qu'Hopper écoutait ce qu'elle avait a lui dire.


- Calme toi. Pour un garçon de son age, c'est classique de sécher les cours, t'en fait pas.


- Non, pas pour Will. Je le connais, il ne sécherais pas les cours ! C'est pas son genre.


Apparemment, l'enfant de cette femme aurait disparu pendant la nuit. La fille réfléchit à ce qu'ils venaient d'entendre, et lorsqu'elle comprit, elle se tourna d'un coup vers son frère :


- Le garçon... sur la route.


Le garçon ouvrit grand les yeux lorsqu'il comprit ce qu'elle voulait dire. Ils avaient croiser un garçon sur la route, qui était a vélo, et qui avait sursauter en les voyant. Il était tomber, mais il s'était relever. Elle se souvient qu'elle et son frère s'étaient enfuis, car ils avaient eux aussi eu peur du garçon.


- Disparu... notre faute ? Demanda la fille.


Le garçon fit un non de la tète, essayant de la rassurer. Elle pensait que c'était de leur faute s'il avait disparu. Peut être qu'il s'était blessé lorsqu'il était tomber, et qu'il n'avait pas pu rentrer chez lui après ça. Ou alors, il s'était perdu dans les bois. Dans tous les cas, si elle et son frère n'avaient pas été là... le garçon serait sans doute rentrer chez lui sain et sauf.  


- Joyce, dans 99% des cas, quand un enfant disparaît, on le retrouve chez un des membres de sa famille. 


- Et tu en fait quoi de l'autre pourcent ?! 


- Quoi ? 


- Tu viens de dire 99% des cas ! Et le pourcent restant, alors, tu en fais quoi ?! Tu en fais quoi ?! 


Le shérif essaya de calmer la jeune femme, en vain. Elle était complètement à bout de nerf, et extrêmement inquiète pour son fils. A cause de ça, la fille se sentait de plus en plus mal. Elle se sentait coupable. C'était d'ailleurs la première fois qu'elle se sentait coupable pour quelque chose d'autre qui ne concerne pas son frère. Ils restèrent encore un moment à écouter la conversation, avant qu'Hopper ne demande a Joyce de rentrer chez elle et qu'il viendrait la rejoindre pour inspecter la maison.  


Ils s'apprêtèrent donc à sortir, et les deux enfants revinrent dans l'autre salle pour ne pas être vu. Ils s'assirent rapidement, voyant simplement les deux silhouettes partirent... avec que l'une d'elle ne revienne au bout d'une dizaine de minutes. C'était Hopper : 


- Bon, je dois partir régler une petite affaire. Vous, vous restez sagement ici et vous bougez pas. cC'est compris ?  

 

Les deux enfants hochèrent simplement la tête, montrent qu'ils avaient compris.  

 

- Pendant ce temps, vous aller vous habillez et dès que je reviens, vous mangez un morceau. Ensuite... on improvisera.  

 

Sur ce, il partit sans rien rajouter tout en ferment la porte derrière lui. Les deux enfants ne bougèrent pas d'un pouce, entendent simplement un bruit de clés, suivis pas des bruits de pas et le silence.


Six et Cinq se regardèrent pendant quelques secondes, l'air de réfléchir. Ils n'avaient encore jamais rencontré une personne aussi sympathique qu'Hopper ! Surement parce qu'ils n'avaient pas rencontrer grand monde avant lui...  

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