Les Rapports Censurés d'Atlantis

Chapitre 6 : La Lettre, numéro 1

Catégorie: G

Dernière mise à jour 24/06/2009 10:09

Les rapports censurés d'Atlantis

La lettre, n°1

Note : Ici, nous sommes en plein dans l'OOC... Vous l'avez remarqué, hein ?

Jack décida de se changer les idées et alla chercher le colis du colonel Sheppard qu'il avait prudemment dissimulé dans la corbeille à papiers. Il en sortit douze enveloppes et s'empara de celle qui portait le n°1. Il l'ouvrit, et fronça les sourcils en reconnaissant l'écriture d'Elizabeth Weir, sérieusement énervée et présentant une tendance certaine à transpercer le papier par endroits.

« Au Comité International

A Monsieur le Président des Etats-Unis

Au Général Landry

Au Général O'Neill

ou à défaut au Premier Quidam Venu.

Les règles sont faites pour être respectées.

Une règle établie par le colonel Caldwell et moi-même stipule que toute denrée alimentaire ramenée de la Terre par le Dédale ne doit pas avoir une date de péremption susceptible d'expirer avant l'arrivée du vaisseau sur Atlantis.

Vous avez, vous messieurs-je-sais-tout, jugé utile de contourner cette règle alors que vous n'avez aucune autorité sur Atlantis.

Je sais que la Saint-Valentin est une fêtre cruciale, mais vous n'aviez pas le droit d'envoyer deux tonnes de chocolat par container !

A cause de vous, une moitié de la cité a failli empoisonner l'autre et l'infirmerie déborde. Le docteur Beckett est au bord du surmenage, et nous n'avons même pas de chocolat décent à nous mettre sous la dent.

Essayez de travailler quand votre assistant vomit tripes et boyaux sur votre bureau !

En conséquence de quoi, je démissionne,  pour cause de Saint-Valentin.

Elizabeth Weir. »

Note du colonel Sheppard : Je suis tombé sur ce courrier par hasard et je l'ai récupéré pour être sûr qu'il arrive à bon port. Merci de ne pas tenir compte de cette lettre écrite sous le coup d'une crise de nerfs. Suite à ladite crise, nous avons retrouvé le docteur Weir à quatre pattes dans son bureau, chantonnant la générique de la Petite Maison dans la Prairie - je dois signaler que, d'ailleurs, elle chante faux. Une semaine de repos total à l'infirmerie lui a redonné sa joie de vivre. Merci donc de ne pas honorer, à l'avenir, les commandes de chocolat, à part les miennes bien entendu.

Bien respectueusement, Monsieur,

Colonel Sheppard.

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