Trafic

Chapitre 1 : Prologue

Catégorie: K+

Dernière mise à jour 12/12/2008 22:26

 

Les personnages et tout l'univers de Stargate ne m'appartiennent évidement pas. En revanche la fanfiction qui suit sort tout droit de mon esprit torturé et ne peut être exploitée sans mon autorisation. Merci.
 
Situation temporelle: cette fanfiction se situe dans la saison deux, avant Alliés. Elle fait suite à ma fic précédente, Huis-Clos...trophobie, mais peut cependant être lu indépendamment.
 
 
 
TRAFIC
 
 
Prologue
 
 
 
La neige est douce et fraîche entre les doigts du colonel Sheppard. Le panorama est sublime. Du blanc et du vert à perte de vue, la montagne canadienne pour unique horizon.
 
 
 
***
 
 
 
Lorsque McKay avait proposé au colonel de finir leurs vacances forcées dans son pays natal et de lui faire découvrir sa belle région, Sheppard avait été plus qu’enthousiaste. Quand aux pontes du SGC, la simple idée de se débarrasser de la team d’Atlantis avait suffit pour obtenir un Amen général.
 
Les yeux perdus dans le ciel, John Sheppard éclate de rire.
En repensant à leurs péripéties, il ne peut se défaire d’un étrange sentiment d’euphorie. Certes l’aventure avait été douloureuse et particulièrement stressante, mais le final était si incroyablement cocasse qu’il marquerait à jamais la mémoire de Sheppard, McKay et sans aucun doute de tout le personnel de Cheyenne Mountain.
Ce souvenir n’était pas innocent dans le désir d’éloigner au plus vite les deux lascars du SGC. A chacune de leur apparition, le général Landry manquait de s’étouffer de rage. Il ne digérait visiblement pas l’entrée furtive du jumper dans sa base. Une base secrète si bien gardée qu’il s’était retrouvé nez à nez avec le vaisseau Atlante alors même qu’il sortait d’une réunion sur la sécurité interne du SGC.
Ah ça, il avait eu l’air malin !
Le général Landry aurait aimé pulvériser le colonel Sheppard et incinérer le docteur McKay à la seconde même où ils étaient apparus, mais devant leur triste état physique, il s’était retrouvé bien obligé d’abdiquer. Que faire face à deux hommes fatigués, blessés et complètement bourrés ?!
Une fois l’emprise de l’alcool dissipée et l’aventure explicitée, le général Landry les avait mis en quarantaine. Officiellement c’était pour leur protection mais officieusement il était plus qu’évidant que c’était pour éviter de les avoir dans les pattes… et surtout ne plus croiser leurs sourires sarcastiques ! Ces deux-là faisaient vraiment la paire. Heureusement pour Landry, Jack n’était pas là ! Cela aurait été l’apothéose !
Le général Landry s’était donc débarrassé des deux hommes en les expédiant là où ils ne gêneraient personne, loin….très, très loin.
 
 
 
***
 
 
 
A bord du Deadale, le colonel Caldwell termine les derniers préparatifs avec le docteur Novak et Hermiod. D’ici trois à quatre jours le vaisseau partira pour la cité Atlante, ramenant à son bord les deux rescapés des Bermudes.
Dans l’attente du départ, le colonel Sheppard et le docteur McKay profitent de leurs dernières heures terriennes. Plusieurs militaires du Deadale les ont accompagnés. Une équipe de nounous dont Sheppard se serait bien passée.
- Pour vous protéger…de vous-même ! avait dit le colonel Caldwell.
Les gars étaient plutôt cool et une ambiance décontractée s’était vite installée dans la station de montagne.
 
- Et nous voila en vacances !
Sheppard termine ses réflexions puis se redresse et vérifie son sac à dos. Sandwichs au poulet, barres chocolatées, une bonne réserve d’eau, tout le nécessaire pour passer la nuit dans le gîte. McKay qui n’était pas très chaud pour une nuit en altitude, sans tout le confort moderne, était resté au chalet avec les autres. Sheppard avait d’ailleurs eu du mal à s’octroyer ses quelques heures de solitude. Les militaires avaient pour ordre de ne pas le quitter d’une semelle, mais Sheppard avait gagné ce droit sur un beau coup… un joli full aux dames par les as.
 
Le sac hissé sur les épaules, Sheppard commence sa longue promenade. Le soleil n’est pas encore à son apogée. Il lui reste donc plusieurs heures avant que la pénombre ne tombe brutalement sur la cime des arbres. Le gîte est à six bonnes heures de marches, un bon exercice pour sa cheville blessée. A mis chemin se trouve son QG, un petit restaurant d’altitude peu fréquenté, où Sheppard sait qu’il trouvera un bon repas, une adorable serveuse et l’assurance d’une après-midi de calme.
C’est du moins ce qu’il croit.
 
 
 

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