L'avènement de l'Empire

Chapitre 1 : Premier contact

Chapitre final

1233 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 30/05/2017 18:51


CHAPITRE 2- Premier contact


Pourquoi Ben ? Cela m’était venu comme ça. Cours, banal et surtout je n’avais jamais utilisé cette fausse identité en présence d’Anakin…

           Après avoir été enregistré, pris toutes mes affaires pour la mine et bu un verre de talkod, avec Peck je rentrais dans l’appartement que nous avions trouvé Yoda et moi. Je fis le chemin inverse, la tête vide, je n’avais plus le force de penser. Je découvris en rentrant dans la seule pièce qui constituais le logement, hormis la salle d’eau, Maitre Yoda en train de méditer. Je le sentais aussi dans la force, plus faible que jamais, son combat contre Palpatine l’avait vidé de toute son énergie.

 « Ne pas t’inquiéter pour moi, tu dois, Obi-wan, ma Force reviendra.

-         Je sais Maître, excusez-moi, je sentais la Force, je…

-         Ne t’excuse pas, faim a l’enfant et d’un Humain besoin, il a. Ta présence le réconfortera. M’annonça le vieux maître qui semblait démuni face à un nouveau-né.

-         Oui maître, j’ai acheté du lait Maternelle et des habits.

-         Dangereux il est de montrer cet enfant.

-         J’ai dit que mon frère et sa femme étaient morts dans une explosion près d’une mine sur Nimor 4. J’ai récupéré leur seul fils et je suis parti. Ah et mon prénom ici c’est Ben.

-         Bien, bien, changer d’apparence tu dois, teins-toi les cheveux et te raser tu dois, m’ordonna-t-il. »


Je pris Luc entre mes bras. Le nourrisson ouvrit grands ces yeux et me dévisagea, je ressentais sa peur et son angoisse de nouveau-né pour qui le monde est trop vaste pout être compréhensible. Mais surtout il cherchait une odeur, celle de sa mère, son instinct le poussait mais il ne trouvait rien. Je sentais la force le traverser, il n’y a pas de doute Anakin est le père. La force émanait de lui et le transperçait, il… cherchait autre chose, à l’aide de la Force. C’était un flux très faible mais présent. Puis je compris, il cherchait sa sœur, leur lien physique mais aussi psychique avaient été coupé. Je priais pour que ce lien reste le plus faible possible et que Palpatine ou Dark Vador ne le ressentent pas.

     Le lendemain je sortis, rasé de près, j’avais l’impression d’avoir perdu 10 ans. Je parcouru le chemin en compagnie de Peck :

« Ba alors, Ben, t’a tout coupé, je ai jamais compris, vous les humains, vous êtes poilu de façon très étrange. Ou tu as de la fourrure ou tu n’en a pas, s’écria-t-il, regarde moi, j’ai de la fourrure de partout , pas seulement sur les joues.

-         L’humain est une espèce complexe, lui répondis-je, son sourire s’effaça, ses yeux se perdirent dans le lointain, par-dessus les collines grise.

-         Oui très, des représentants de ta race ont chassés les miens pour leurs fourrures, m’informa-t-il d’un ton grave, il y a des siècles. Vous n’êtes pas particulièrement fort physiquement je ne comprends toujours pas pourquoi vous êtes devenu une des espèces les plus représentées dans la galaxie.

-         On se reproduit vite…

-         Ah ah, ça s’est bien vrai, on voit des gosses humains à tous les coins de rues ! »

On entra dans les bureaux de la mine de Moriag, les mineurs avaient habitudes de boires un verre avant de descendre pour se donner du courage. On s’installa à la table du Twilek’ embauché le même jour que nous, un homme peu sociable toujours scotché devant l’Holonet. Il regardait l’holoécran avec des yeux vides et faisait tourner un verre de Talkod à moitié plein.

« Faut qu’ils retrouvent se salopard, il a assassiné des chefs politiques avant de prendre la fuite, c’est vraiment des enfoirés ces Jedi, ils vivent aux crochets de la République, mais non ils veulent le pouvoir, ils leur ont donné trop de liberté, normal qu’ils se fassent avoir ces politiciens. » Mon sang ne fit qu’un tour quand je compris le sens de son monologue.

Mon visage, qui prenait tout l’holoécran, avec une indication en dessous :  rechercher pour crime de guerre et trahison, tentative de coup d’état et je ne me souviens plus de la suite. 1 millions de crédit, je vaux chère dis donc. Peck me pris par le bras et me poussa dans un ascenseur.

« Tait-toi humain et reprend des couleurs, Ben hein ? »

-         Oui Ben, merci, soufflais-je… »

     Deux semaines étaient passées depuis mon embauche à la mine. Le travail, épuisant et répétitif m’empêchait de penser, Peck m’aidait beaucoup, et il avait compris que je n’avais jamais travaillé en tant que mineur. Il ne disait jamais rien, me poussait d’un coup d’épaule pour prendre ma place et rectifier mon travail. Le soir je lui offrais un verre de Talkod qu’il sirotait en me narrant ces dernières aventures féminines.

     Je rentrais ce soir-là, couvert de poussière et éreinté, Maitre Yoda m’attendait, il me fit assoir en face de lui et ferma les yeux exigeant le silence. Je sentis la force bouger autour de moi, le flux se faisait tendu, tout bougeait, les murs tremblaient et j’avais l’impression que l’air vibrait. Avant je n’avais jamais eu cette impression, la Force vibrait plus forte que jamais, en moi, en maitre Yoda, dans le mobilier, au dehors dans les arbres sans feuilles. Comme une panique générale, le monde était en mouvement, il respirait devant moi. Puis, plus rien. Le vide. Le vertige me pris, la Force avait disparu. Je la cherchais à l’aide de mon esprit, pourtant entrainer, rien, le monde était devenu fade, sans vie. Je voulu crier mais Yoda me lança un regard qui m’obligeait à me taire. Ce silence est la chose la plus étrange que j’ai eu l’occasion de voir et de ressentir. La Force s’était tue.

     « Obi-wan… Obi… Wan…, un murmure, il me fit sursauté, mon jeune padawan. Une explosion de force me traversa, une Force que je connaissais, chaque personne à une identité dans la Force. »

« Maître ! ». 

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