L'avènement de l'Empire
CHAPITRE 1 Défaite
Désespoir, c’était ce qui résonnait dans mon esprit. L’incompréhension, le sentiment de la trahison, la douleur et même la colère. Assi, le regard dans le vague, j’étais vide et épuisé. Ma tunique ne ressemblait plus à rien, tout comme ma vie. Mes bras recouverts de brulures me faisaient souffrir, dû aux jets de lave sur Mustafar… Le souvenir, trop vif de ce combat, le dernier j’espère, je n’aurais pas la force de recommencer. Je l’ai amputé de ces deux jambes et de la main qui lui restait, c’est horrible. J’ai senti ça douleur dans la force, puis le feu, les derniers traits qui faisaient de lui un humain sont partis en fumés. Pourquoi ne l’ai-je pas tué ? On abat une bête pour moins que ça. Le courage, peut être m’a fait défaut, peut être attendais-je que le feu l’achève à ma place. Mais il n’est pas mort, non j’ai entendu son cri de désespoir, il cherchait Padmé, il ne se pensait pas capable de lui faire du mal, mais pourtant il l’a tué, son amour démesuré a tué. Pas seulement sa femme mais des enfants, des amis… Et il recommencera, le sang n’appelle que le sang.
Des pleurs me sortirent de mes lugubres pensées, les pleurs de son fils. Après tous ces morts et ce sang, la vie, de la manière la plus simple, un enfant. Luc, m’avait murmuré Padmé dans son agonie. Je pris l’enfant dans mes bras puis me leva pour le bercer. Le vaisseau d’Organa nous a déposé sur Naboo, le Sénateur était en train d’annoncer l’horrible nouvelle à la Reine Jamila et à la famille de Padmé, l’ex-Reine et Sénatrice de Naboo a été tué. J’essayais de contrôler mes pensées, en me concentrant sur le nouveau-né, c’est la fin qui le faisait pleurer, je pris un biberon préparé par les Médico-Droïdes, il téta goulûment. Les enfants seront cachés de tous, la famille de Padmé ne sera pas aux courants, le bébé est mort avec sa mère. Yoda et Bail Organa arrivèrent, le Sénateur en passant la porte porta un regard sur moi mêlé de peine et de douleur. Lui aussi a perdu ce pourquoi il bat.
« Les funérailles de Padmé auront lieu ce soir, ce sera une cérémonie publique, bien évidemment dans les traditions de Naboo. J’y assisterais, Padmé était une amie et je n’arrive pas à concevoir comment Anakin a pu faire une chose aussi horrible et
- Anakin a fait d’autre chose aussi horrible, il voulait me tuer, ses actes maintenant prennent naissance dans sa haine. Le coupais-je. Il l’aurait tué de toute façon, dans un excès de colère, peut être que si j’aurais agis autrement j’aurais pu la protéger. Anakin s’est senti trahit en me voyant sur le pont du vaisseau. Pour lui Padmé l’avait trahi et il l’a étranglé.
- Obi-wan, pas ta faute est la mort de la Sénatrice. Tué, il l’aurait, noir maintenant est son cœur. Anakin il n’est plus. Vivre avec ce meurtre, il devra, intervint Yoda.
- Vous avez raison maître, mais je ne peux m’empêcher de penser que j’aurai dû la prévenir pour la protéger, dis-je avec insistance comme s’il ne comprenait pas mon sentiment.
- Obi-Wan, venez avec moi assisté aux funérailles cela vous aidera dans votre deuil. Laissez l’enfant à bord du vaisseau, une de mes assistantes s’en occupera. Proposa Bail d’une voix hésitante.
- Obi-Wan avec Organa partez, assistez aux funérailles. Sur le vaisseau je resterais protéger les enfants.
- Merci maître. Soufflait-je ».
Je passai la porte, le bébé toujours dans les bras. Suivant le couloir puis une autre coursive j’arriva dans une salle de repos. Confia le bébé à la jeune assistante qui se trouvait là et me dirigea dans une autre salle. Bail me rejoignit.
« Il ne faut pas que vous portiez ces vêtements, et votre sabre est trop voyant, venez je vais vous prêter une tenue. Vous passerez pour un de mes assistants, et je crois que j’ai de quoi vous teindre les cheveux en noir histoire d’être encore plus discret. »
20 minutes plus tard, nous nous dirigions vers le Crématorium, ce n’était pas le même ou les funérailles de mon maître ont eu lieu. Dire que Qui-Gon a découverts un moyen de vivre par la Force. Anakin mais pourquoi n’a tu pas patienté, pourquoi à tu eu si peur de perdre Padmé ! Nous prime place dans le foule silencieuse et sombre, les visages fermés ne nous remarquait pas. Le peuple pleurait une de ses Reines les plus courageuses. Oui Padmé était une femme forte, ça je l’avais constaté à maintes reprises.
« Bail, avez demander qu’elle porte le médaillon ?
-Oui je leur ai dit, mais pourquoi est-ce important pour vous ? Me questionna le Sénateur.
- Par pour moi, pour elle, c’est Anakin qui lui avait offert quand il était enfant ».
J'ai pleuré durant toute la cérémonie, avec le peuple de Naboo. Je pleurai une amie, mon frère, toutes les personnes qui comptaient pour moi mais aussi je pleurai l’échec. Nous avions perdu la guerre.
L’eau de la douche noirâtre s’écoula dans le bassin. Je soupçonnais d’être plus noircit par les cendres collées à mes cheveux que par la teinture que m’avait infligé Bail. Après la cérémonie nous étions directement retourné à bord du vaisseau et nous avions décollé. Il avait été décidé de nous déposer Maître Yoda, l’enfant et moi-même sur une planète qui n’avait pas encore pris position pour l’Empire naissant. Yoda comptait m’enseigner à communiquer avec Qui-Gon. J’étais plus qu’impatient mais je redoutais ce moment. Que dirais mon ancien maître ? J’avais échoué à l’Elu ! En repoussant cette angoisse je sorti de la douche et enfila une tunique propre. Je rejoignis Yoda et Bail au poste de pilotage. Ils m’apprirent que nous débarquerons sur Lessok, une planète minière qui n’avait aucune position politique, elle n’avait jamais fait partie de la République. Seul des traités économiques faisaient des liens interplanétaires. Mais tant que le minerais était vendu au meilleur prix, les Lessokiens ne regardaient pas l’acheteur.
« J’y est déjà effectué des missions, c’est une planète où l’on ne nous demande pas grand-chose, tout le monde peut y entrer et y sortir. Les Lessokiens ne sont pas très curieux tant que nous travaillions et que nous payons. Appris-je à Bail.
- Cela m’inquiète de vous laisser là-bas, vous serez seul et Lessok n’est pas très éloignée de Coruscant, Palpatine pourrais vous repérer ou Anakin.
- Dark Vador, pas Anakin, s’écria Yoda, les événements touchaient le vieux maître plus que je ne le pensais. De toute ma vie je ne l’avais jamais entendu hausser la voix. Anakin, il n’est plus. Caché nous serons, une particularité à le minerais Lessokien, les résonances de la Force il atténue. Travaillez dans la discrétion nous pourrons.
- Bien Maître, je vous déposerais sur Lessok, conclu Bail. »
Le Sénateur nous déposa dans une ville secondaire pour encore plus de discrétion. Nous devions passer devant la douane comme simple voyageur, mon sabre n’était plus un passeport interplanétaire. Heureusement pour nous, le douanier, un twi’lek de couleur vert d’eau, était réceptif à la force. Maître Yoda le persuada qu’il n’y avait pas besoin de vérifié nos identités. Le twi’lek enregistra notre arrivé et me confia que la Mine de la Moriag cherchait des travailleurs. Situé au Nord de la ville nous nous installâmes dans un hôtel premier prix. Je laissai Maître Yoda et le bébé pour essayer de décrocher ce job. Nous n’avions pas d’argent (à part celui que nous avait donné Bail pour tenir une semaine ou deux). Je traversai les rues, toutes grises à cause de la poussière du minerai, sauf cette poussière les rues étaient propres. Lessok n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler une planète pauvre. Elle n’avais juste pas d’engagement politique, je crois que pendant quelques années, c’est la Fédération du commerce qui était à la tête de cette planète. Mais elle a été repoussée par un nouveau groupe d’entreprises idéalistes. Enfin moi ça m’arrangeais. Au bout de 20 min de marche j’aperçu l’entrée des bureaux de la Mine. D'immense panneaux publicitaires l’indiquaient, visible à 500m. je n’ai même pas eu besoin de demander mon chemin. J’entra dans les bureaux de Moriag, le hall était bondé, une cinquantaine de personnes patientaient pour pourvoir s’inscrire. Le chômage n’existait pas dans ces mines, le travail dangereux et épuisant demandait sans cesse de la main d’œuvre fraîche. J’alla m’enregistrer au près d’un Droïde de protocole, il me donna un numéro et estima mon temps d’attente à 45min.
45min c’était long, il ne fallait pas que je rumine. Mon esprit n’arrivait plus à faire le vide. Je devais faire autre chose. Je me dirigeai vers une salle où des fauteuils entouraient une table basse. Deux humains discutaient entre eux, des natifs vu leur physiques, tout en muscles, un Twi’lek de couleur rouge et un Kennask. Je m’assis à côté de lui et essayai d’engager la conversation.
« Excuser moi, vous savez s’ils utilisent des Droïdes-fouilleurs dans cette mine ?
- Ah Ah non, depuis longtemps c’est interdit humain ! Ils n’étaient pas fiables, leurs détecteurs déconnaient une fois sur deux ! Beaucoup de couloirs s’écroulaient pas leurs fautes, ils creusaient n’importe comment ! s’écria le Kennask. Mais cela fait un moment que s’est interdit sur Lessok, tu n’es pas d’ici non ? Sur quelle planète utilise-t-on encore ces Droïdes de merde, c’est hyper dangereux et pas rentable ?
- Tu as raison, j’ai travaillé sur Nimor 4, une des lunes de Yathen, mentis-je, je savais très bien que ces droïdes étaient interdit ici.
- Eh bien, t’as de la chance d’être encore parmi les vivants humain !
- J’en suis conscient, soupirai-je sans aucun mensonge cette fois ci. Désolé de vous déranger mais il pays combien de l’heure ici ?
- T’inquiète humain ! Je suis un Kennask, une espèce sociale, un peu trop parfois. Ils nous payent 18.5 crédit de l’heure, c’est pour ça qu’y a du monde, ça paye plutôt bien ! Vous avez pas d’Holopress sur Nimor 4 ? s’étonna-t-il.
- Si bien sûr, mais tous les contres-maîtres nous disaient que c’étaient des mensonges pour ne pas qu’on fiche le camp de leur foutu mine de Kagret »
Un flash spécial sur les Holoécrans me coupa net la parole, on voyait Palpatine au centre de la Salle du Sénat. Il faisait un discours, il se sacrait Empereur aux yeux de la Galaxie entière.
« C’est moche hein, je ne suis pas trop pour les dirigeants autoritaires. On a eu un dictateur sur Kennask il y a une quinzaine d’années galactiques. Ma sœur c’est fait tuer juste parce qu’elle a voulu exprimer son opinion. C’est dangereux pour l’avenir… Mais tu n’avais pas vu ce discours de Palpatine ? Il passe en boucle depuis hier, commenta le Kennask.
- Non je ne l’ai pas vu. Dis-je d’une voix sèche.
- Pour la faire courte, il dit que les Jedi ont trahit la République, ils voulaient pendre le pouvoir et ils ont essayé de le tuer. Mais il les a déjoué et c’est proclamé empereur. Même si nous somme sur une planète neutre, ses troupes ne devraient pas tarder à débarquer ici. Ba on verra bien, j’suis personne pour commenter ce qui se trame chez les politiciens. Par contre je ne vois pas pourquoi les Jedi auraient voulu prendre le pouvoir ? T’en pense quoi l’humain ?
- Je pense comme toi Kennask, arrivais-je à murmurer.
- Appel moi Gnork.
- Moi c’est Ben. »