Le Dragon qui Rêvait de Crépuscule
NOTE : Ô chers lecteurs ! Sachez que le canon n'étant pas très connu, je me suis autorisée à reprendre l'histoire à son début afin que tout le monde puisse comprendre. Les dialogues et le scénario ne sont donc pas de moi, ils sont exclusivemeny la propriété d'Akira Himekawa. Je préviendrai lorsque la réelle continuation démarrera.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !
J'aimerais aussi informer que ces quatre chapitres sont provisoires. Ils seront en partie modifiés et réorganisés.
La fuite
Tout se passait comme à l’ordinaire, dans l’enceinte de l’institut de recherche cytologique de Prague, en République Tchèque. La nuit était tombée lentement, le silence et le calme régnaient tranquillement sur le bâtiment où travaillait le professeur Hirasawa. Celui-ci avait un plan des plus étranges -et risqués- ancré parmi ses idées.
Il entra discrètement dans la salle sombre qui renfermait ce bien tant convoité. Il aurait peu de temps, mais c’était possible. Il fallait être rapide, mais garder son sang-froid. Absolument. S’il était attrapé, il perdrait tout.
Le professeur s’introduit furtivement et empoigna les petits flacons alignés soigneusement sur le bord de l’étagère réfrigérée et les glissa dans sa glacière. Il s’assura rapidement qu’aucun flacon ne restait et repartit d’un pas pressé. Tout ce passait pour le mieux, jusqu’à ce qu’un employé de la surveillance ne le repère et se demande ce qu’un scientifique faisait à cette heure dans les locaux, une glacière à la main. Le gardien l’interpella. Hirasawa se mit à courir à toutes jambes. Il savait qu’à présent l’alarme était sonnée, que l’enjeu devenait critique. Il enjamba les escaliers, ouvrit la porte d’un coup d’épaule, sauta dans sa voiture, balança le mini-réfrigérateur sur la banquette et démarra en trombe. Les deux gardiens de l’extérieur commençaient déjà à refermer le grand portail. Hirasawa sentit monter l’adrénaline et appuya fortement sur l’accélérateur. Il percuta la grille qui s’ouvrit sous le choc. Les deux gardiens lui hurlèrent de s’arrêter, et furent bien évidemment ignorés.
L’un d’eux le reconnut et se précipita à l’intérieur. Il rencontra le gardien qui l’avait surpris. Celui-ci le renseigna sur le fait qu’il tenait une glacière à la main. Le premier fonça sur le téléphone le plus proche, composa un numéro et attendit, paniqué. Après de longues secondes interminables, une voix grave répondit :
« Allô ?
— Monsieur le Directeur ! Nous avons un problème ! Le professeur Hirasawa s’est enfui, avec une glacière ! »
Le directeur jura fortement.
« Les cellules primitives ! Cet enfoiré a volé les cellules primitives ! »