DAEI
Chapitre 21 : Chapitre 21 – Après-midi shopping
3436 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 17/11/2018 16:10
Chapitre 21 – Après-midi shopping
Corvo Attano
Tic, tac.
L'horloge est le seul bruit résonnant dans la pièce, véritablement assourdissant au milieu du silence.
- Pourrais-je savoir comment nous en sommes arrivés là ?
Tic, tac.
Ajoutez ce bruit énervant au possible à une forte odeur de tomate et de soupe à l'ail, et le fait de savoir que je suis celui qui a ramassé alors que le responsable n'a rien...
- Vous êtes certain que vous ne voulez pas m'en parler ?
Tic, tac.
Bon sang ce que j'aimerais fracasser cet horloge par terre. Et Dante aussi. Oui, ça me défoulerais bien.
A côté de moi Dante s'enfonça misérablement dans son fauteuil. Ah oui, la télépathie. J'oubliais parfois.
J'inspirais profondément et fixais le professeur en face de moi dans les yeux. Nous étions chanceux, pour peu que j'en sache le professeur Oobleck est une personne sympathique, on pourrait donc s'en sortir sans de trop grosses sanctions.
On avait quand même démarré une bataille de nourriture qui s'est soldé par plusieurs blessés à l'infirmerie, la démission de deux cuisiniers et (encore) la démolition d'une partie de la cafétéria.
- A vrai dire, nous avons voulu aider une amie qui se faisait harcelée, et mon partenaire à laissé échapper quelques mots à l’encontre de celui qui la harcelait. Ce dernier l’a entendu et lancé un plateau à son attention. Que je me suis pris. Quelqu’un a riposté en lui envoyant une table, et de fil en aiguille…
Oobleck croisa les mains et nous fixa d’un air impassible, ce qui lui donna l'air dangereux. D’ailleurs, je crois deviner que sa pose est travaillée en ce sens, sa tête est inclinée de façon à ce que l’éclairage de la pièce se reflète dans ses lunettes, nous empêchant de voir ses yeux, renforçant l’image du professeur impitoyable.
Enfin, dommage que ce magnifique jeu de lumière soit gâchée par ses cheveux verts vif et sa cravate jaune fluo.
- Quelque chose d’hilarant à partager, M. Moriarty ?
Boulet.
- Euh…non, non. En fait si, je- j’ai plus ou moins démarré la bataille de nourriture alors que Corvo tentait de tout régler calmement, donc si vous me punissez ne punissez pas mon partenaire s’il vous plait…?
- …Est-ce une question ? De toute façon tout élève impliqué dans cette bataille de nourriture écopera de plusieurs heures de colles comme d’habitude, mais cette fois-ci les faits sont plus préoccupant que d’habitude avec la démission de deux cuisiniers et plusieurs blessés légers, nous devrons donc faire des exemples avec les élèves qui se sont le plus…démarqués. Nous allons démêler les faits et votre sanction vous sera communiquée plus tard. Vous pouvez disposer.
Je saluais poliment le professeur avant de sortir du bureau vers notre chambre afin de me débarrasser de cette ignoble odeur de ketchup qui me colle à la peau.
- C’est pas du ketchup, c’est de la gaspacho. Ce qui pue plus que le ketchup en fait.
Un regard noir en sa direction suffit à lui faire baisser les yeux
Quand je pense que je n'y suis pour rien et que j'écope de plusieurs heures de colle, c'est vraiment injuste.
- T'as quand même balancé une table sur Cardin, me fit remarquer Dante.
- Je ne veux rien entendre de la part du type qui a causé tout ça alors que tout était réglé.
Dante sembla à deux doigts de répondre, mais il ravala sa réponse.
Nous continuâmes à marcher vers notre chambre en silence jusqu'à ce que le scroll de Dante vibre.
- Quoi qu'il en soit, avons-nous cours durant la prochaine heure ? demanda-t-il en lisant le message.
- Non, les samedi sont totalement libres, mais nous sommes invités à nous entrainer et réviser quand même. D'ailleurs je dois encore t'apprendre beaucoup de choses sur l'histoire et la géographie.
- Mmh. Tu es donc libre pour l'après-midi ?
- Oui, pourquoi ?
- Je viens de recevoir ma bourse, je peux donc arrêter d'emprunter tes affaires et aller acheter les miennes.
Oh joie bonheur et félicitée ! Je déteste prêter mes affaires à Dante, je trouve que ce n'est vraiment pas hygiénique.
- C'est totalement faux, et je trouve que t'en fait un peu trop à propos de l'hygiène pour quelqu'un qui fantasme autant sur l'anal.
Saloperie de télépathie.
- Alors d'une ça sort de nulle part, et de deux il y a une énorme différence entre toi et une femme.
- Mouais, quoi qu'il en soit ça te dirait de me servir de guide pour mes courses ? Sans toi je vais me pommer dans Vale.
- Non.
La surprise passa sur son visage puis je pris la peine de développer :
- J'ai déjà suffisamment de problèmes à cause de toi pour aujourd'hui, je préfère encore rester m'exercer ou réviser.
- Tu veux plutôt dire rencontrer de manière totalement accidentelle diverses filles, non ? me demanda Dante d'un ton parfaitement impassible derrière lequel je devinais la jalousie.
J'ouvris la porte de notre chambre en passant mon scroll devant la serrure puis me dirigeais vers la salle de bain et, ne pouvant pas résister à une dernière provocation :
- Chacun ses loisirs Dante, toi c'est les problèmes, moi c'est les femmes.
Dante Moriarty
T'en foutrais moi des problèmes, sale petit fils de...bon quoi qu'il en soit je dois toujours aller faire quelques courses maintenant que j'ai ma bourse.
Voyons voir...personne de JNPR ne viendra pas m'aider, je les ai tous vu dans la bibliothèque en train de réviser, CFVY a soit mieux à faire, soit ne veux pas entendre parler de moi, je doute que Blake ou Weiss voudraient m'accompagner ce qui laisse...et bien, Yang et Ruby, qui semblaient revenir du gymnase. Elles tombent à pic ces deux là !
- Yo ! les saluais-je avec le sourire le plus sympathique que je pouvais composer, je dois descendre sur Vale pour faire quelques courses et je connais pas la ville, ça vous diraient d'être mes guides ?
Elles se consultèrent du regard entre elles :
- Non, désolé, répondit finalement Yang, je sors de l'entrainement et je suis un peu crevée, je préfère me reposer avant mes heures de colle, tout à l'heure.
En plus il me met mal à l'aise...
Ah, mais oui, c'est vrai, je dégoute naturellement les filles. Saloperie de putain de bordel d'enc...
- Je veux bien, répondit Ruby.
Il est un peu bizarre, mais il a l'air gentil.
Oh. Et bien Ruby viens juste de devenir la best girl malgré ses rêves un poil désarçonnant, j'avais bien besoin d'un peu de positif.
- Merci Ruby, la remerciais-je chaleureusement.
J'étais en nage. Deux heures que je marche sous le cagnard dans les artères bondés du quartier commercial de Vale. Sous l'épaisse couche de cheveux qui couvrait mon crâne c'était un véritable brasier, et pour ajouter au fun de la chose, les pensées de la foule bourdonnaient en résonnant dans ma tête tandis que leurs émotions me mettent à fleur de peau.
C'est bien simple, j'avais envie de frapper la moindre personne que je voyais au point que mes mains en tremblaient, et le nombre de commentaires sur mon physique me demandait la patience d'un saint pour ne pas commettre une erreur des plus satisfaisantes.
Heureusement, Tichanis m'aidait à me contrôler au travers de cette avalanche d'émotions, sans lui je suis à peu près certain que j'aurais étranglé le premier passant venu.
Un type me bouscula et le contenu de mon sac se répandit sur les pavés.
Putain mais fait attention espèce de gros tas !
- Désolé monsieur, fit-il en s'éloignant rapidement.
- Je déteste de plus en plus ce pouvoir de télépathie, Tichanis.
- Shh. La possibilité de savoir à l'avance si un ennemi te veut du mal est beaucoup trop précieuse pour s'inquiéter de tels détails.
- Ce genre de protection ne servira pas à grand chose si la moindre pensée que j'entends me donne envie de m'ouvrir les veines.
- Tu possède plus de pouvoir que n'importe quel autre humain sur cette terre et tu trouve toujours le moyen d'être négatif. Tu es quand même exceptionnel.
Je ramassais les vêtements et fournitures qui s'étaient étalées sur le sol tout en subissant les pensées irritée des piétons forcés de faire deux pas pour me contourner.
Une petite main me tendit un des vêtements tombés.
- Tiens.
- Merci Ruby.
Définitivement la best girl.
Une fois mes emplettes en main je soupirais :
- Bon, j'ai de quoi écrire, me changer, me laver...reste plus que les armes.
A peine ai-je fini de parler que je sentis les émotions de Ruby s'emballer en un tourbillon contradictoire de bonheur et de déception pêle-mêle. Fort heureusement, ses émotions étaient largement noyés par celles de la foule, sinon j'aurais pas pu m'empêcher de sourire joyeux des plus embarrassants. Elle pris de ses deux main la mienne.
- Tu n'as pas d'armes !?
Je me mordis l'intérieur des joues pour rester impassible et éviter de dire une connerie. La texture douce et chaude de sa peau m’embrouillais l'esprit et je dû me faire violence pour ne pas réagir de manière visible.
- N-non. Et donc je voulais savoir où je pourrais passer commande pour les matériaux de fabrication. Tu sais où je pourrais aller ?
- Oui je connais un endroit, viens !
Elle me traina au travers de la foule en me prenant par la main tandis que certains des gens qu'on bousculais me fixaient en me balançant une flopée d'insulte, mais je dois avouer que sur le moment, j'en avait rien à carrer.
- Heureusement que la joie rend idiot.
- C'est pas sympa de dire du mal de Ruby. Elle nous aide.
- Je ne parlais pas d'elle.
- Sale petit...tu pourrais pas aller végéter dans un recoin de mon esprit ? T'étais quand même bien plus supportable quand j'étais bas en énergie.
- Non, c'est bien trop amusant de t'observer t'agiter juste parce qu'une fille prend ta main.
- C'est faux et c'est pure calomnies.
- Je peux lire dans tes pensées Dante.
Merde.
Hé, vous voulez savoir un truc marrant ?
Ruby possède une semblance qui lui permet de courir très rapidement et elle est suffisamment forte pour soulever facilement quarante kilos de plus que moi alors que je réussis à en soulever cinquante.
Maintenant imaginez que cette fille cours dans la rue en vous traînant par la main pour vous montrer un magasin de l'autre côté de la ville.
Si vous avez la même forme physique que moi, vous allez vite vous retrouver à bout de souffle avec un point de côté après avoir couru à peine le quart du chemin.
J'avais réussi à la convaincre de s'arrêter à proximité d'un parc en lui offrant une glace, de cette manière je réussis à gagner quelques précieuses minutes pour reprendre mon souffle et calmer le tambourinement de mon cœur.
Dieu merci l'endroit est pratiquement désert à part un ou deux promeneurs. Le soleil tape toujours autant mais c'est largement préférable au bourdonnement diffus de pensées et d'émotions de la rue commerçante.
Je m'affalais un peu plus sur le banc en fermant les yeux savourant la brise qui balayait l'endroit.
- Dis, me demanda Ruby entre deux coups de langue, tu n'as pas l'air en très bonne forme pour quelqu'un qui as été accepté à Beacon.
Je me demande s'il y est entré parce qu'il est le fils de quelqu'un d'important ou quelque chose comme ça...
Mmh. C’est un peu vexant mais j'imagine que j'aurais eu les mêmes pensées à sa place.
- J'ai sauvé une colonie d'une invasion Grimm. Le... le fort D'Obir il me semble.
Elle tourna les yeux vers moi, elle avait suspendu son geste pour m'observer afin de savoir si j'étais sérieux.
- Non je ne me fous pas de toi, c'est vraiment arrivé.
Elle repris la dégustation de sa glace tout en arborant une moue pensive, ce qui n'est pas un mince exploit, juste avant de s'imaginer la pléthores d'armes avec lesquelles j'aurais anéanti une horde de Grimm sur le point d'envahir une petite forteresse. Ensuite elle pensa à la semblance que je pourrais avoir, comme créer une pluie d'armes, invoquer des ombres qui trancheraient tout, et même une semblance d'explosion. Elle finit par se souvenir que j'avais électrocuté Ren et Nora et en conclu que je maitrisais la foudre. L'images de moi en train de balancer des éclairs tout en portant un bébé au creux de mon coude est, il faut l'avouer, très flatteuse. ça me ferait presque pleurer.
Quand je pense que ledit sauvetage héroïque consistait en moi courant comme un demeuré au-devant d'une horde de Grimm tout en ayant un bras en feu. Mon dieu, la réalité est loin d'être aussi sexy que la fiction.
Un silence gênant s'installa entre nous, renforcé pour ma part par les gens qui passaient en se demandant si nous sortions ensemble.
Puis un sentiment d'embarras émana de Ruby, et monta de plus en plus jusqu'a ce qu'elle ouvre la bouche :
- Dooonc...tu as déjà eu une petite-amie ?
Pendant les quelques secondes que je passais à comprendre le message, je remarquais ses oreilles rouges d'embarras. Quand la question percuta mon cerveau avec la puissance d'une bombe Tsar, je me penchais en avant et prenais une grande bouffée d'air. Bordel je dois répondre quoi ?
Elle est clairement intéressée là et j'aimerais beaucoup sortir avec une fille aussi adorable mais si je la touche Yang va littéralement me casser les burnes, sans compter que je vais être vu comme un pédophile par tout le monde…
Pour ne rien arranger, je sentais la honte de Ruby s'ajouter grandir de plus en plus et déborder sur la mienne. Je n'arrivais même plus à aligner plus de quelques pensées cohérentes.
- Ticanis à l'aide ! Je dois répondre quoi ?
Je perçus l'amusement du dieu avant sa réponse :
- Démerde-toi.
- Traitre !
Je me redressais et inspirais une grande bouffée d'air frais pour me calmer. Inspiration, expiration; inspiration, expiration, Inspiration...
- Mmh, ma question était déplacée, non ? m'interrompit une Ruby dont la couleur du visage était maintenant assorti à sa cape.
Cette vue manquais de me faire éclater d'un rire nerveux et un sourire tendit les traits de mon visage.
- Non, pas du tout c'est juste moi qui suis bizarre. Tu me demandais donc si...oui, donc non, pas du tout, jamais. Pourquoi ?
- Euh...juste comme ça.
Yang va peut-être apprécier de savoir ça.
...quoi ? Comment Yang est...non elle...mais elle est gênée rien qu'a l'idée de me voir ! Et pas de la façon adorable ! Je la met juste mal à l'aise, je le saurais si il y avait autre chose !...non ? Tichanis ?
- Démerde-toi.
- Si tu es à ce point décidé à ne pas être utile, tu pourrais pas aller dormir ou quelque chose ?
- Tu sais, grâce à toi, je comprends enfin l'attrait de ces comédies romantiques où un adolescent trébuche sans arrêt sur sa libido.
- Oh et puis merde
Quelques minutes plus tard, l'ambiance était devenue encore plus pesante, je posais donc une question afin de détendre l'atmosphère sans même y réfléchir :
- Et toi côté cœur ?
Bordel. Pourquoi je réfléchit jamais avant d'ouvrir ma gueule ?
Le son de Ruby qui s'étouffe sur sa crème glacée ponctua le sentiment de choc qui claqua ses pensées dans tout les sens. J'en attrapait plusieurs au vol : un triangle amoureux entre elle Yang et moi, Corvo en train d'entretenir son épée, un garçon rougissant à Signal qui lui dit qu'elle est douée, Corvo qui fait tomber sa chemise, Corvo qui parle en souriant, Corvo, Corvo, Corvo…
Ok, d'accord, Ruby est amoureuse de Corvo. Quand elle réussie à se décider sur une phrase qui ne blesserait pas mes sentiments et qui ne me donnerait pas de faux espoirs tout en évitant de révéler quoi que ce soit à propos de Corvo, je l'interrompit :
- Nan mais, je te demande ça parce que j'ai remarqué que t'as toujours l'air un peu distraite quand t'es en présence de Corvo.
Mon mensonge déclencha une autre vague de honte qui rougie ses pommettes. Nouvelle claque mentale, ses pensées défilèrent en présentant la majeur partie de son entourage la montrer du doigt en rigolant.
- C'est complètement faux !
- Je peux me tromper.
- Parce que je le vois uniquement comme un ami.
- Nan mais je pensais qu'il te plaisait au moins un peu vu la façon dont tu le fixe quand il s’entraîne.
Elle sembla s’étouffer avec sa prochaine phrase et je dois avouer que je commençais à me prendre au jeu.
- Tu fixe bien toute les filles non ?
- Ouais mais je suis un pervers assumé. Est-ce que ça s'applique à toi aussi ?
Elle me fixa en faisant une moue boudeuse. Elle est vraiment trop adorable comme ça et je me demandais comment elle réagirait si je prenais une photo. Probablement assez mal.
Je soupirais :
- Quoi qu'il en soit, tu ne voudrais pas que je t'aide un peu avec ça ?
Elle s’entêta une poignée de secondes avant de céder :
- ça se voit tant que ça ? me demanda-t-elle d'une voix où se mêlait l'inquiétude et l'embarras.
- Bien sûr que non, je suis juste très observateur.
- Vraiment ? me répondit-elle avec ses grands yeux argentés.
- Mais oui, ne t'inquiète pas, lui répondis-je en lui tapotant la tête.
- Promet-moi que personne d'autre ne le sait, me murmura-t-elle.
- Je crois p-
- Promet le moi ! m'ordonna Ruby
- Promis !
La vache elle est flippante avec cette expression sur le visage.
Ruby finit la glace et j'envisageais de lui en offrir une autre pour éviter la longue marche sous le soleil dans les rues bondées de Vale, mais après avoir soupesé le risque de passer par une autre conversation comme celle-là, je me levais, cinq sacs pleins de courses dans les bras. Et putain, il fait chaud.
Omake
Ruby Rose
Nous étions dans un centre commercial
- Dante, qu'est-ce qu'on fait ici ?
Il se retourna vers moi, visiblement agité :
- Nous sommes ici pour acquérir une denrée d'une importance capitale. Du moins pour moi, ça fait déjà plusieurs jours que je n'en ai pas eu et ça devient urgent de s'en procurer.
Quoi ? Est-ce qu'il se drogue ?!
Je ralentie tandis que Dante se ruait vers une supérette.
- Dante, de quoi tu parle ?
Il s'arrêta d'un bloc et se retourna vers moi en murmurant :
- Le nectar des dieux, Ruby, il m'en faut.
Il est définitivement accro à la drogue. Mais aucun magasin ne vent de drogue, c'est illégale, non ?
Il s'agenouilla au pied d'un présentoir de soda remplie d'un liquide brun et leva les bras au ciel.
- Alléluia ! Dans ce monde à la con où la logique et le bon goût se sont fait un double claquage des cervicales, le coca existe.
...
Même avec tout l'entrainement physique du monde, je ne crois pas que Dante soit près de maigrir. Ou de devenir normale.
Je crois que je vais essayer d'en faire un par chapitre, c'est plutôt marrant à faire. Je pense que je pourrais aussi essayer d'étoffer l'univers en mettant des petits bouts de légendes, ou tout simplement des dialogue à la con. Bon ! A probablement dans une demi-année ^^