Quatorze Juillet
– Interlude –
L'oiseau volant tourbillonne
« Dis, tu me chantes la chanson de maman ? » demanda-t-il en sortant sa tête des couvertures de son lit.
L'oiseau volant se pose
« Pourquoi tu veux que je la chante ? rit-elle, amusée. C'est pas mieux quand c'est ton papa qui te la chante ? »
Sur un ancien sentier
« J'aime bien quand c'est toi. »
Elle esquissa un sourire. Même dans des moments comme celui-ci il restait lui-même... Cela lui fendait le cœur de savoir qu'ils n'avaient déjà plus beaucoup de temps.
Suspendu dans le vent
Elle lui caressa la joue. Sa peau était brûlante. Un sentiment de malaise la prit.
« Tu ferais mieux de dormir, souffla-t-elle. Je te la chanterai une autre fois. »
Odorant dans le vent
« J'ai pas envie de dormir, protesta-t-il. Je veux pas rester là.
– C'est provisoire ne t'inquiète pas. Bientôt tu seras sur pied et on pourra retourner jouer dehors. »
Dans un ciel illusoire
Il ferma tranquillement les yeux, et s'assoupit. Elle leva les siens vers le calendrier qu'il avait affiché près de la tête du lit. Le festival était fixé au lendemain.
Mes pensées demeurent en ce jour où tu as disparu...